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Mohammedia Casablanca
Ecole Nationale de commerce et de gestion
Casablanca
Remerciements :
Nous tenions à vous remercier pour votre engagement à nos côtés, pour votre
enseignement et votre soutien tout au long du semestre. Nous vous remercions aussi
d'avoir enrichi nos connaissances. C'est avec un réel plaisir que nous sommes venus
assister à tous vos cours. Nous avons gardé un merveilleux souvenir de vos cours.
Nous tenions à vous remercier également pour l’opportunité de réaliser ce travail qui
nous a permis d’appréhender le système bancaire de notre pays. C’était une
expérience très enrichissante et constructive.
Soukaina et Hamza
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Plan
Introduction
A – Bank Al-Maghrib
Conclusion
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Introduction
Dans ce cadre, ce présent travail aura pour objectif de présenter le système le système
bancaire marocain, ses acteurs et ses caractéristiques.
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I. Présentation du système bancaire marocain :
A l’œuvre d’un commerçant juif, la première banque au Maroc est née à Tanger en 1802. Des
banques virent le jour en 1860 et en 1880 d’autres banques pénètrent le royaume à savoir le
comptoir national d’escompte de Paris, bankof west Africa et berline orient bank.
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Banque Marocaine du Commerce Extérieur (BMCE). L'année 1961 a vu la restructuration du
Crédit Agricole et du Crédit Populaire. Le Crédit Immobilier et Hôtelier, qui a succédé en
1967 à la Caisse de Prêts Immobiliers du Maroc, a été réorganisé conformément aux
dispositions du décret royal portant loi du 17 décembre 1968. Cette période s'est caractérisée
également par la réduction du nombre des banques, qui a été ramené de 69 à 26 entre 1954 et
1961, sous l'effet conjugué de la fusion et de la disparition de certains établissements.
La seconde étape importante de la mise en place et de la consolidation du système
bancaire marocain a débuté avec la promulgation du décret royal n° 1-67-66 du 21 avril 1967
portant loi relatif à la profession bancaire et au crédit, dont les principaux apports consistent
en une définition plus précise de l'activité des banques, la délimitation des attributions des
autorités de tutelle et de surveillance et l'institution d'une réglementation plus appropriée.
Cette loi établissait une distinction très nette entre les banques commerciales ou de dépôts, et
les organismes financiers spécialisés (OFS).
A partir de juillet 1993,une importante réforme, relative à l'exercice de l'activité des
établissements de crédit et leur contrôle, a introduit un nouveau concept, largement inspiré de
l’expérience internationale à savoir celui de la banque universelle. En vertu de cette loi, les
banques peuvent exercer et commercialiser l’ensemble des produits et services bancaires.
Cette notion annule la spécialisation établie jusque-là entre les banques commerciales et les
organismes financiers spécialisés.
Afin de rapprocher encore davantage la législation nationale des standards
internationaux et surtout aux principes du comité de Bâle, la loi 76-03, portant statut de Bank
Al-Maghrib et la loi 34-03, relative aux établissements de crédit et organismes assimilés, ont
été promulgué.
3-Présentation du système :
Le système bancaire a toujours été au Maroc une pièce maîtresse de l’échiquier économico-
politique. Ainsi le Maroc a mis en place une infrastructure financière et économique bien
développée et constitue une économie bien intégrée dans les marchés financiers et
commerciaux, en particulier dans la région du Maghreb, mais aussi dans l’Union européenne
(UE) et en Afrique subsaharienne. Dans le cadre de l’Union du Maghreb arabe, le Maroc
progresse vers une plus grande intégration financière régionale avec la Tunisie, la Mauritanie,
la Libye et l’Algérie.
Bien qu’il soit dominé par les banques, le système financier du Maroc comprend également
13 associations de microfinance, ainsi que plusieurs sociétés de financement du crédit à la
consommation, de crédit-bail, de crédit hypothécaire, d’affacturage, de transfert d’argent et
de garantie.
Le secteur bancaire était constitué de 18 banques, dont cinq banques étatiques, et demeure
dominé par les six plus grandes banques qui détiennent 85 % de tous les actifs du système. Le
gouvernement a réduit de moitié sa participation au secteur bancaire, qui a été ramenée
d’environ 40 % en 2002 à 20 % en 2006. Au cours de la même période, le crédit au secteur
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privé a enregistré une croissance de 18 % par an, atteignant un niveau correspondant à 66 %
du PIB en 2008. La participation des banques étrangères est limitée, par rapport aux autres
pays africains, avec 21 % de tous les actifs bancaires.
Le taux de bancarisation au Maroc est relativement élevé mais il reste au-dessous des
moyennes mondiales. Ce taux a atteint en 2015 :64%
L’ensemble des grandes banques privées du royaume comptent dans leur actionnariat des
banques étrangères plus ou moins impliquées dans leur gestion.
-Une hausse générale des crédits et une baisse sensible des créances en souffrance :
-Les ressources bancaires avec une forte progression des comptes à vue :
Les dépôts de la clientèle ont une tendance haussière. Ils représentent plus de ¾ des
ressources des banques et se composent pour plus de la moitié de dépôts à vue non
rémunérés. Les déports des marocains résidants à l’étranger ont connu une nette diminution.
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-La commercialisation des produits islamiques :
Elles sont au nombre de deux à savoir, Bank Al-Maghrib et les établissements de crédit.
A – Bank Al-Maghrib.
Dénommée “banque du Maroc” jusqu’au 1987, Bank Al- Maghrib a été créée par Dahir du 30
juin 1959 par substitution à l’ancienne Banque d’Etat.
Appelée également “Institut d’Emission”, “banque centrale” ou “banque des banques”, Bank
Al-Maghrib assure un rôle réunissant, en fait, des activités multiples qui expliquent les
différentes appellations dont elle fait l’objet.
La nouvelle loi bancaire de 2006 conférée à Bank Al-Mghrib un ensemble de missions dont
principalement:
– Exercer le privilège d’émission.
– Veiller à la stabilité de la monnaie et de sa convertibilité.
– Développer le marché monétaire en relation avec la stabilité de la monnaie et assurer sa
régulation.
– Gérer les réserves publiques de change et mettre en œuvre la politique de change
conformément aux orientations du ministère de finance.
– S’assurer du bon fonctionnement du système bancaire.
– Assurer le rôle du banquier et d’agent financier du trésor.
– Etablir les statistiques sur la monnaie et le crédit..
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B – Les établissements bancaires.
Selon l’article 27 de la loi 2006 “toute personne morale considérée comme établissement de
crédit au sens de l’article 1 doit, avant d’exercer son activité au Maroc, avoir été
préalablement agréée par le gouverneur de Bank Al-Magrhib après avis de comité des
établissements de crédit, soit en qualité de banque soit en qualité de société de financement.
Les établissements de crédits ne peuvent être constitués que sous la forme de société
anonyme à capital fixe, à l’exception des organismes que la loi a dotés d’un statut particulier.
En outre, la dénomination sociale doit être approuvée par le comité des établissements de
crédit.
Elle ne doit pas porter tort aux intérêts d’un établissement déjà existant, ni risque d’induire le
public en erreur par appellation trop générale et insuffisamment distinctive. Selon l’usage le
mot banque doit figurer explicitement dans toute nouvelle dénomination.
Tout établissement de crédit doit justifier à son bilan d’un capital minimum effectivement
libéré ou lorsqu’il s’agit d’un établissement public, d’une dotation minimum totalement
versée dont le montant est fixé pour la catégorie ou la sous-catégorie dont elle relève par la
circulation du gouverneur de Bank Al-Magrhib, après avis du comité des établissements de
crédits (art 29 de la loi Bancaire).
Par ailleurs, l’entreprise bancaire doit pouvoir réaliser ses objectifs de développement dans
des conditions compatibles avec le bon fonctionnement de la profession et qui assurent à la
clientèle une sécurité suffisante. Aussi, l’adéquation de son programme d’activité avec les
moyens techniques et financiers mis en œuvre sont un critère important d’appréciation.
Dans tous les cas la banque doit être en mesure de participer activement au développement
économique et social du pays sur le plan national.
La banque est une structure complexe qui renferme un ensemble de fonctions et de métiers,
évoluant depuis quelques années dans un environnement de faible bancarisation, de baisse
des taux, d’érosion des marges et de recherches d’optimisation des coûts. Ceci amène les
banques constamment à se pencher sur la problématique organisationnelle pour une meilleure
performance et rentabilité.
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Organigramme de la banque:
Cet organigramme n’est nullement un modèle type mais plutôt un exemple vers lequel la
plupart des banques tendent du faite de ressemblance avec les modèles des banques
étrangères et particulièrement françaises.
D’après la loi bancaire, les banques ont une vocation universelle, c’est-à dire qu’elles peuvent
recevoir des dépôts de toute nature et de toute durée et octroyer librement tout montant de
crédit qu’elles jugent utile à leur clientèle.
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b – Les banques à caractère public ou semi public.
Les banques offshores sont des banques au capital minimum de 500.000 dollars US.
Elles ne sont pas soumises à la loi bancaire mais sont régies par la loi N°= 58-90 promulguée
par le Dahir N°= 1-91-131 du 26 Février 1992 relatif aux places financières offshore.
Cependant, outre la demande d’agrément présentée à Bank al Magrhib, elles sont soumises à
un droit de licence. Ces banques sont actuellement au nombre de six:
La création de ces places financières qui bénéficient des régimes douaniers, fiscaux et de
change préférentiels s’inscrit dans le cadre de la politique d’ouverture de notre économie sur
l’extérieur et de modernisation du système financier et bancaire Marocain. C’est également
un signe envers les investisseurs étrangers.
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Le champ d’activité des banques offshore est très varié. Elles peuvent notamment:
– collecter toute forme de ressources en monnaie étrangères convertibles appartenant à des
non-résidents.
– Effectuer pour leur propre compte et pour le compte de leur clientèle non résidente toute
opération de placement financier, d’arbitrage, de couverture et de transfert de devises ou en
or.
– Accorder tout concours financier aux non-résidents.
– Participer au capital d’entreprise non-résidente.
– Emettre des emprunts obligataires en monnaies étrangères convertibles.
Les sociétés de financement ne sont pas habituellement habilitées à recevoir des fonds du
public. Elles sont pourtant soumises au contrôle des autorités monétaires. En effet elles
connaissent ces dernières années un développement considérable dans plusieurs domaines
d’activités et notamment dans ceux du crédit à la consommation, du crédit-bail et dans une
moindre importance dans le financement de l’immobilier (uniquement Attijari immobilier et
Wafa immobilier).
Désintermédiation
Le phénomène de la désintermédiation recouvre une double réalité .il permet d'une part de
rétrécir le champ d'activité des banques en suscitant des financements directs
interentreprises(les billets de trésorerie).d'autre part ,la part désintermédiation entraîne la
concurrence avec les non banques dans la mesure ou certains organismes n'appartenant pas à
la catégorie des intermédiaires financiers concurrent le secteur bancaire aussi bien dans le
domaine des moyens de paiement (cartes de crédit) que dans celui de la collecte de l'épargne
(compagnies d'assurances). Cette nouvelle procédure s'est assigné un double objectif :
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Déréglementation :
Cette stratégie repose sur deux pôles d'action: -intensifier les relations avec un réseau de
correspondants étrangers de plus en plus large; -développer les implantations directes à
l'étranger;
Dans le cadre de l'allégement des contraintes sur les emplois de fonds auxquelles sont
soumises les banques et de la réduction du contrôle quantitatif des crédits
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bancaires, le Conseil du Crédit et du Marché Financier (CCMF) a décidé de ne plus baser le
taux plancher d'obligations de la CNCA que les banques sont tenues d'acheter sur le total de
leurs dépôts mais sur leurs dépôts à vue et ce, à compter de juillet 1990. En outre, afin
d'améliorer l'allocation des ressources, ce taux a été réduit en 1991 en vue de son abolition
progressive. Il est passé de 3,5 % des exigibilités à 3 % au 1er juillet 1991, puis à 2 % au 1er
juillet 1993.
En 1994, les conditions de distribution du crédit ont été assouplies, et certains coefficients
d'emplois bancaires auxquels étaient astreintes les banques ont été supprimés : il s'agit des
portefeuilles minimums d'emplois en crédits à moyen terme réescomptables et en crédit au
logement ainsi que du coefficient de retenue sur les créances nées à l'étranger, et ce, afin de
permettre l'accroissement du crédit.
En mai 1996, la libéralisation des emplois bancaires a été poursuivie en vue de l'évolution
vers la suppression progressive du portefeuille minimum obligatoire d'effets publics. C'est
ainsi qu'à partir du 30 septembre 1996, les banques ont été tenues de conserver un
portefeuille d'effets publics à six mois et à un an égal à au moins à 10 % de leurs dépôts. Le
plancher minimum de bons du Trésor était de 33,5 % en 1990. Il est passé à 32 % en 1991, 25
% en 1993 et 15 % en 1994.
En juillet 1990, la BAM a libéralisé les taux sur les dépôts d'une durée de plus de trois mois
pour encourager la concurrence entre les intermédiaires financiers et améliorer l'allocation
des ressources.
Entre 1986 et 1991, pour les taux sur dépôts qui sont restés réglementés, Bank Al-Maghrib a
remplacé les taux fixes par des taux minimaux.
En janvier 1992, tous les taux d'intérêt sur les dépôts ont été totalement libéralisés. Toutefois,
la rémunération des comptes sur carnets demeure fixée sous la forme d'un taux minimum,
établi à 7 % par an en avril 1995.
- Les autorités avaient commencé en 1985 à éliminer tous les taux fixes sur les prêts accordés
par les banques et ont introduit à la place un système de plafonnement des taux débiteurs. Les
modalités de détermination des taux maximums ont été modifiées à plusieurs reprises.
Depuis juillet 1991, le taux plafond est ajusté mensuellement par la banque centrale et
s'applique à tous les crédits à taux fixes.
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Le processus de libéralisation des taux débiteurs a été achevé en 1996. En vertu d'un arrêté du
ministère des Finances et des Investissements extérieurs en date du 31 janvier 1996, les taux
d'intérêt annuels applicables à tous les crédits sont librement déterminés par les banques et
peuvent être fixes ou variables, sauf pour les crédits d'une durée inférieure ou égale à un an
qui, eux, doivent être rémunérés selon un taux fixe, Les autorités se contentant de préconiser
un niveau indicatif de plafond pour les taux débiteurs.
À travers la libéralisation des taux d'intérêt débiteurs, la tendance à la baisse de ces taux sous
l'effet de la concurrence aboutira à une marge d'intermédiation bancaire faible35(*).
Par l'intégration de la notion de la « banque universelle », Il s'agit de mettre fin à une longue
période de périmètres d'activités spécialisées (logement, tourisme, agriculture, artisanat etc.)
entre banques dites de dépôt et celle dites d'investissement ou de développement ou
organismes de financement spécialisés (OFS). Les conditions de concurrence sont également
restaurées entre banques publiques et privées et la TVA sur activité bancaire a été également
harmonisé.
Afin d'aligner les banques marocaines sur les standards internationaux, les mesures
principales imposées à L'exercice de l'activité bancaire depuis 1996 sont :
· Des provisions des créances en souffrance égales au moins à 20% pour celles pré douteuses,
à 50% pour celle douteuses et à 100% pour les créances compromises.
· Un coefficient de division des risques (Encours cumulé d'un client / Fonds propres) de 10%,
a récemment été porté à 20% en 2000 ;
· Un coefficient de liquidité entre actif réalisable et passif exigible de 60% a été porté à 100%
en 2000.
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3-la nouvelle loi bancaire :
La loi n°103.12 relative aux établissements de crédit et organismes assimilés, plus connue
sous l’appellation de « loi bancaire » a été adoptée en novembre 2014 puis publiée dans la
version arabe du Bulletin Officiel (n°6328) et la version française (n°6340) le 5 mars 2015.
Les intermédiaires financiers marocains et surtout les acteurs bancaires attendaient l’entrée en
vigueur de la loi bancaire pour lancer de nouveaux services et produits en matière de finance
participative, de micro-crédit et de nouveaux moyens de paiement.
Cette nouvelle était particulièrement attendue par les acteurs souhaitant innover dans le
domaine des paiements ainsi que par certains segments de clientèle. La nouvelle loi bancaire
répond notamment aux besoins des MRE ou marocains résidants à l’étranger d’avoir une
offre bancaire ou de moyens de paiement plus ciblée que les offres traditionnelles : moins
chères et plus faciles à gérer à distance. La loi pose également un cadre réglementaire pour
les offres à destination des Low Income Banking customers, ou ménages à revenus limités.
Enfin, cette loi permet d’intégrer les segments de population soucieux de financer leurs
projets ou achats immobiliers avec des offres conformes à la sharia comme proposé
désormais par les banques participatives ou fenêtres participatives.
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Conclusion
Entre un marché algérien sous-bancarisé ou encore un marché tunisien trop étroit pour 20
banques commerciales qui se disputent le terrain, le Maroc tire assez bien son épingle du jeu.
Le Royaume a ainsi pu s'appuyer sur une bonne croissance économique impulsée par le
dynamisme du secteur privé, et sur sa belle cote pour les investissements directs étrangers
La puissance du système bancaire marocain ne doit pas occulter ses domaines de fragilité,
d’autant plus que sa santé financière relativement satisfaisante est en partie imputable à la
faiblesse de l’expansion du marché et à des relations commerciales pas toujours favorables
aux consommateurs. Les banques sont nettement plus soucieuses de leur part de marché, de
leur marge d’intermédiation ou de l’embellissement du packaging marketing de leur produits,
que de leur contribution au développement des services financiers-notamment à travers une
véritable politique d’innovation-ou à l’essor du tissu économique et industriel national.
Dans ce domaine, les pouvoirs publics ont un rôle majeur à jouer d’orientation et d’incitation.
Il s’agit pour l’Etat de favoriser l’émergence d’institutions bancaires privées qui serviront de
locomotives à l’économie nationale en se détachant des inclinaisons oligopolistiques du
secteur et en introduisant une concurrence saine et profitable à tous.
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Webographie :
http://blog.wikimemoires.com/2012/01/composantes-systeme-bancaire-marocain/
http://www.yabiladi.com/articles/details/2755/systeme-bancaire-marocain-meilleur-
maghreb.html
http://www.memoireonline.com/07/09/2431/m_la-liberalisation-du-marche-financier-
marocain-et-son-impact-sur-lintermediation-bancaire1.html
https://www.mfw4a.org/fr/maroc/le-secteur-financier.html
http://banque.4u.ma/index.php/historique-du-secteur-bancaire-marocain
https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_banques_marocaines
http://laouni6.blogspot.com/2005/06/expos-sur-le-march-montaire-marocain.html?m=1
http://www.memoireonline.com/01/13/6659/m_Le-secteur-bancaire-marocain1.html
https://www.sab2i.com/blog/fr/la-nouvelle-loi-bancaire-au-maroc-une-ouverture-riche-en-
opportunites-pour-les-banques-et-les-nouveaux-intermediaires-financiers-2/
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