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Titre : SSLL400 - Poutre de section variable, soumise à de[...] Date : 16/02/2011 Page : 1/15
Responsable : Jean-Luc FLÉJOU Clé : V3.01.400 Révision : 5614
Résumé :
Ce test est issu de la validation indépendante de la version 4 des modèles de poutres.
Ce test permet la vérification des calculs de poutres droites dans le domaine statique linéaire.(une
modélisation avec des éléments de poutres POU_D_E, poutre droite d’EULER).
On calcule simultanément 3 poutres des sections différentes : section cercle, rectangle, et générale.
Ces poutres sont soumises à des efforts ponctuels ou répartis.
Les valeurs testées sont les déplacements et rotations, les efforts généralisés, et les contraintes.
1 Problème de référence
1.1 Géométrie
1.1.1 Poutre droite de section circulaire variable
Longueur : 1m
Rayon à l’encastrement : 0,1 m
Rayon à l’extrémité libre : 0,05 m
Longueur : 1m
à l’encastrement : Hy=0,05 m Hz=0,10 m
à l’extrémité libre : Hy=0,05 m Hz=0,05 m
Longueur : 1m
à l’encastrement : A=10−2 m 2 Iy =8,333310 m
−6 4
Chargement :
Sur la poutre droite de section circulaire variable et sur la poutre droite de section rectangulaire
variable, on applique successivement :
2 Solutions de référence
2.1 Méthode de calcul utilisée pour les solutions de référence
2.1.1 Section circulaire
2.1.1.1 Poutre soumise à un effort de traction ponctuel Fx
L'équation d'équilibre est :
∂x dx
∂ EA x ∂u =0 avec A x =A 1c x
1
L et c=
En intégrant deux fois [R3.08.01], nous obtenons les déplacements en fonction de la force
A2
A1
−1 , N L=F x
appliquée, soit :
u x =
LF x x
EA1 Lcx
et donc à l'extrémité L de la poutre :
L
u L= Fx
E A1 A2
[ ]
4
∂2 ∂2 v Iz
∂x 2
EI z x 2 =0 avec I z x =I z 1c
∂x
x
L 1 et c=
Iz
2
1
4
−1 , V y L =F y
Nous résolvons l'équation par intégration en tenant compte de la loi de comportement modifiée
∂2 v ∂ MF z
MF z=EI z 2
et l'équation d'équilibre V y =0
∂x ∂x
Les quatre intégrations successives, en tenant compte pour le calcul des constantes d'intégration
que :
[ ]
2
∂ EI x ∂ v L =−V L=−F
z y y
∂x ∂x2
∂2 v
EI z L 2 L =0
∂x
∂v
0=0
∂x
v 0=0
mènent à l'expression de :
F y L2 x 2 3 L − x 2 cx
v x =
6 E Iz 1
Lcx 2
et à l'expression de z x
F y L² x 6 L²−3 Lx 6 L cx−cx²2 c² x²
z x= 3
6 E Iz 1
Lcx
[ ]
4
Ip
∂ G I x ∂ x =0 avec I x =I 1c x
∂x p
∂x p p
L 1 et c=
Ip
2
1
4
−1 , M x L =M x
et l'expression de y x :
L M y x 3 L 23 L cxc 2 x 2
y x =
3 E I y1 Lcx3
On doit également avoir pour les efforts internes et les contraintes :
V z x =0
MF y x =My
Rx
xx x=∣MF y x ∣
I yx
2
∂x
∂ EA x ∂ u =− f avec
∂x x A x =A1 1c
x
L et c=
A2 2
A1
−1
soit :
L −x
u x = f x ∫ dxc2
E A x
∂u
Les efforts internes sont déduits de la loi de comportement N x =E A x :
∂x
N x = f x L− x
[ ]
4
∂2 ∂2 v Iz
∂x 2
E I z
x
∂x 2
=− f y avec I z x =I z 1c
x
L 1 et c=
Iz
2
1
4
−1
nous effectuons quatre intégrations successives. La détermination des constantes d'intégration est
faite à partir des conditions limites suivantes :
V y L =0
M z L=0
∂v
0=0
∂x
v 0=0
L'expression analytique pour v x et z en présence d'un chargement réparti est, tout calcul
fait :
[ ]
− f y L3 −6 L 2 cx x 2 −9 Lc 2−3 Lc 4 x 3 −2 c 32 c 4 −2 c 5
v x=
12 EI z c 4 Lcx 2
1
log 1c
L
x
6 L 312 L 2 cx6 L c2 x 2
L3 f y x
z x = 3
[ 3 L −3 Lx3 Lcx x 1−cc ]
2 2 2
6 E I z Lcx
1
∂x ∂x
∂ EA x ∂ u =0 avec A x =A A − A x , N L=F
1 2 1
L x
pour la détermination des constantes d'intégration, nous obtenons l'expression analytique de ux ,
soit :
u x =
Fx L
A1 Ec
log 1c
x
L
Pour les efforts internes et contraintes, nous avons :
N x =F x
N x
xx=
A x
[ ]
3
∂2 ∂2 v Iz
∂x 2
E I z x 2 =0 avec I z x =I z 1c
∂x
x
L 1 et c=
Iz
2
1
3
−1 , V y L =F y
v x =−
Fy L 2 [ 2 Lcxc 2 x 2 −c 3 x 22 L Lcx log
L
Lcx ]
2 E I z c3 Lcx
1
2
F L x 2 L−xcx
z x= y
2 EI z L cx 2
1
M F x =F y L− x
z
H yxM F x
xx x= x
2I z x
V yx
xy x =
A x
[ ]
3
Ip
∂ G I x ∂ x = 0 avec I x =I 1c x
∂x p
∂x p p
L 1 et c=
Ip
2
1
3
−1 , M x L =M x
Par le même raisonnement que la poutre à section circulaire, nous obtenons l'expression analytique
de x x :
L M x x 2 Lcx
x x=
2 I p G L cx 2
1
I p1 et I p2 sont calculés selon les formules données dans la documentation de référence [R3.08.01].
Les efforts internes et les contraintes sont donnés par :
M x x= M x
M x
xy x = x R x = xz
I p x T
L M y x 2 Lcx
y x = 2
2 E I y Lcx
1
∂x [ ∂x x ]
∂ EA x ∂ u =− f avec A x= A 1c x
1
L et c=
A2
A1
−1 .
Après deux intégrations et en tenant compte du fait que N L=0 pour déterminer la première
constante d'intégration, et u 0=0 pour déterminer la deuxième, nous obtenons l'expression
analytique de u x :
u x=
−L f x
E A1 c 2 [ c x LL c log L
Lc x ]
Les efforts internes sont connus par l'expression suivante :
N x = f x L−x
[ ]
3
2
Iz
∂ 2 EI x ∂ v =− f avec I x =I 1c x
∂ x2
z
∂ x2
y z z
L 1 et c=
Iz
2
1
3
−1
Nous intégrons successivement quatre fois cette équation. Les constantes d'intégration sont calculées
en tenant compte du fait que :
V y L =0
MF z L =0
∂v
0 =0
∂x
v 0=0
2 L 2Lcx2 c 2 x 2 log L
L cx
Les efforts internes sont donnés par les expressions suivantes :
1
V y x = f y L− x , Mf z x = f L− x2
2 y
xx x =
∣
Mf z x h y
I z x 2 ∣
2.1.3 Section générale
2.1.3.1 Poutre soumise aux forces de pesanteur
Les efforts de pesanteur sont appliqués suivant l'axe z . Le mouvement de la poutre induit par ces
efforts est donc un mouvement de flexion dans le plan x o z .
L'équation d'équilibre est donnée par l'expression :
2
∂2 E I x ∂ w = A x g
y
∂ x2 ∂ x2 poids linéique
1 1
2 4
A2 I 4
avec A x= A1 1c
x
L , c=
A1
2
−1 et I y x =I y1
1d
x
L
d = y2 −1
I y1
Nous obtenons :
[ ]
3
L A1 g x 3
V z x = − 1c 1c .
3c L
Manuel de validation Fascicule v3.01 : Statique linéaire des structures linéiques
Nous obtenons :
M y x =
A1 g
12 L
2
2
2 2 2 2
L−x 6 L 8 L c3 L c 4 Lcx2 Lcx
2 Lc2 x
c x
2 2
∂ y
Nous calculons ensuite la rotation à partir de la loi de comportement M y x = E I y x
∂x
M y x
Nous avons donc y x =∫ dx C 3 avec y 0=0
E I y x
∂w
La flèche w x est déterminée à partir de la relation d'Euler : y =−
∂x
Nous calculons w x par intégration de y x : w x =−∫ y x C 4
3 Modélisation A
3.1 Caractéristiques de la modélisation
Le modèle est composé de 10 éléments poutre droite d’Euler.
3.4 Remarques
La modélisation étant faite en poutres d’Euler, les coefficients de cisaillement ky =kz =1 .