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fr] édité le 3 novembre 2017 Enoncés 1


Compacité  f ({y}) est compact pour tout y ∈ B ;
−1

 l'image de tout fermé de A est un fermé de B.


Montrer que A est compact.
Valeurs d'adhérences d'une suite

Exercice 1 [ 02946 ][Correction] Exercice 8 [Correction]


Soit a une suite de réels telle que a − a tend vers 0. Montrer que l'ensemble
[ 02778 ]
Soient (E, k · k) un espace vectoriel normé et F un sous-espace vectoriel de
des valeurs d'adhérence de a est un intervalle. dimension nie de E.
n+1 n

(a) Montrer
Exercice 2 [Correction]
[ 01162 ]
∀x ∈ E, ∃y ∈ F, d(x, F ) = kx − yk.
Soit K une partie compacte d'un espace vectoriel normé E. (b) Montrer, si F 6= E, qu'il existe u ∈ E tel que d(u, F ) = kuk = 1.
Montrer que si une suite (u ) d'éléments de K n'a qu'une seule valeur (c) Montrer queE est de dimension nie si, et seulement si, la boule unité
d'adhérence alors cette suite converge vers celle-ci.
n

fermée B = x ∈ E kxk ≤ 1 est une partie compacte.


Exercice 3 [Correction]
[ 01163 ]
Soit (u ) une suite réelle bornée telle que u + u → 0.
1
Exercice 9 [Correction]
Montrer que si a est une valeur d'adhérence de (u ) alors −2a l'est aussi.
[ 04165 ]
Soit n ∈ N et A ∈ M (R) une matrice à coecients strictement positifs.
n n 2 2n

En déduire que (u ) converge. Pour x = (x , . . . , x ) et y = (y , . . . , y ) choisis dans R , on écrit x ≤ y si x


n n
n
≤ yi
pour tout indice i.
n 1 n 1 n i

[Correction] (a) Écrire un programme Python qui renvoie la valeur propre de module
Exercice 4 [ 02947 ]
maximal d'une matrice passée en argument.
Déterminer les suites réelles bornées telle que u converge.
 
n + u2n
(b) Tester ce programme pour dix matrices carrées à coecients pris
aléatoirement dans [1 ; 2[.
2
n≥0

Soit
S = λ ∈ R ∃x ∈ R \ {0}, 0 ≤ x et λx ≤ Ax .
Partie compacte
n

+

Exercice 5 [Correction]
[ 01160 ] (c) Soit λ ∈ S. Montrer qu'il existe x ∈ R tel que n

Montrer que toute partie fermée d'une partie compacte est elle-même compacte.
et .
n
X
0 ≤ x, xi = 1 λx ≤ Ax
Exercice 6 [Correction]
[ 01164 ]
i=1

Soient K et L deux compacts d'un espace vectoriel normé E. (d) Soit λ une valeur propre complexe. Montrer que |λ| ∈ S.
Établir que K + L = {x + y | x ∈ K, y ∈ L} est un compact de E. (e) Montrer que la partie S est majorée et expliciter un majorant.
(f) Montrer que S est une partie compacte.
Exercice 7 [Correction]
[ 01171 ]
(g) Soit α = max S. Montrer que α est une valeur propre de A strictement
Soient E et F deux espaces normés, A une partie fermée de E et B une partie positive associée à un vecteur propre strictement positif.
compacte de F .
Soit f : A → B une application vériant :
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Exercice 10 [Correction]
[ 04950 ] Exercice 13 [Correction]
[ 01176 ]
Soit K une partie compacte d'un espace normé E et (Ω ) une famille d'ouverts Soit K un compact non vide d'un espace vectoriel normé E de dimension nie.
de E recouvrant le compact K , c'est-à-dire vériant On considère une application f : K → K vériant
i i∈I

Ω. ∀x, y ∈ K, x 6= y =⇒ d(f (x), f (y)) < d(x, y).


[
K⊂ i
i∈I
Montrer que f admet un unique point xe.
(a) Montrer qu'il existe un réel α > 0 tel que, pour tout x ∈ K , il existe au moins
un indice i ∈ I tel que la boule B(x, α) soit incluse dans Ω . [Correction]
(b) Établir qu'il existe une famille nie (x , . . . , x ) constituée d'éléments de K
i
Exercice 14 [ 03410 ]

telle que
1 n
Soient f une application continue de R dans R et I un segment inclus dans
l'image de f .
B(x , α). Montrer qu'il existe un segment J tel que
n
[
K⊂ i

f (J) = I .
i=1

(c) Conclure que l'on peut extraire de la famille (Ω ) une sous-famille nie
recouvrant K .
i i∈I

Exercice 15 [Correction]
[ 03857 ]
Soit K une partie compacte non vide d'un espace vectoriel normé E de dimension
Compacité et continuité
nie.
On considère f : K → K une application ρ-lipschitzienne vériant
[Correction]
i.e.
Exercice 11
∀x, y ∈ K, f (y) − f (x) ≤ ρky − xk.
[ 01175 ]
Soit E un espace vectoriel normé de dimension nie.

(a) Soit A une partie non vide de E. Montrer que l'application x 7→ d(x, A) est (a) On suppose ρ < 1. Montrer que f admet un point xe.
continue sur E. (b) On suppose ρ = 1 et K convexe. Montrer à nouveau que f admet un point
(b) Soit K un compact non vide inclus dans un ouvert U . xe. On pourra introduire, pour a ∈ K et n ∈ N , les fonctions
Montrer qu'il existe α > 0 tel que

f (x).
a n−1
∀x ∈ K, B(x, α) ⊂ U .
f : x 7→ +
n
n n

[Correction] Exercice 16 [Correction]


[ 01173 ]
Exercice 12 [ 04089 ]
Soient K un compact non vide d'un espace normé E et f : K → K telle que Soient E et F deux espaces vectoriels normés de dimensions nies.
Soient K un compact de E et f : K → F une application continue injective.
∀(x, y) ∈ K , x 6= y =⇒ f (x) − f (y) < x − y .
2

(a) On pose L = f (K). Montrer que L est compact.
(a) Montrer que f possède au plus un point xe. (b) Montrer que f : L → K est continue.
−1

(b) Justier qu'il existe c ∈ K tel que


∀x ∈ K, f (x) − x ≥ f (c) − c .
Exercice 17 [Correction]
[ 04074 ]
Soit f une fonction numérique continue sur [0 ; +∞[ telle que f ait une limite nie

` en +∞.
(c) En déduire que f admet un point xe. Démontrer que f est uniformément continue sur [0 ; +∞[.
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Exercice 18 [Correction]
[ 04103 ] Raisonnement de compacité
E désigne un espace vectoriel euclidien et f un endomorphisme de E .
(a) Soit x ∈ E et r > 0. Justier que la boule B (x, r) est compacte. Que dire de Exercice 20 [Correction]
[ 01166 ]
f (B (x, r)) ?
f
Soit K un compact d'un espace vectoriel normé E tel que 0 ∈/ K .
f

(b) Soit x ∈ E et un réel r tel que 0 < r < kxk. On note K = B (x, r) et on On forme F = {λ.x | λ ∈ R , x ∈ K}. Montrer que F est une partie fermée.
+

suppose f (K) ⊂ K .
f

On xe a ∈ K et on pose, pour tout n ∈ N ∗


Exercice 21 [Correction]
[ 01167 ]
Soient K et L deux compacts disjoints d'un K-espace vectoriel.
yn =
n−1
1X k
n
f (a) . Montrer que d(K, L) > 0.
k=0

Justier que (y ) est une suite d'éléments de K et que f (y ) − y tend Exercice 22 [Correction]
[ 01174 ]
vers 0 . En déduire qu'il existe un vecteur w ∈ K tel que f (w) = w. Soient K et L deux compacts non vides et disjoints. Montrer
n n≥1 n n
E

(c) On reprend les notations précédentes et on suppose toujours f (K) ⊂ K . d(K, L) = inf ky − xk > 0.
Montrer que 1 ∈ Sp f et Sp f ⊂ [−1 ; 1]. x∈K,y∈L

(d) À l'aide d'un exemple choisi en dimension 3, montrer que f n'est pas
nécessairement diagonalisable. Exercice 23 [Correction]
(e) Dans cette dernière question, on choisit dim E = 3, B = (e , e , e ) base
[ 01168 ]
Soit F une partie fermée non vide d'un espace vectoriel normé de dimension nie
orthonormée de E et E.
1 2 3

(a) Montrer que, pour tout x ∈ E, la distance de x à F est atteinte en un certain


≤ 1 avec a, b, c > 0. élément y ∈ F .
2 2 2
 x 
y z
K = x.e + y.e + z.e + +

1 2 3

(b) Y a-t-il unicité de cet élément y ?


2 2 2 0
a b c

On suppose f (K) = K . Montrer que 1 ou −1 est valeur propre de f .


0

Exercice 24 [Correction]
[ 02772 ]

Exercice 19 [Correction]
[ 04993 ]
Soient f une fonction de R dans R et
Soit A ∈ M (R) (avec n ≥ 2). On souhaite établir qu'il existe une matrice 
P ∈ O (R) telle que les coecients diagonaux de P AP soient tous égaux.
n Γf = (x, f (x)) x ∈ R
−1
n

(a) Établir la propriété quand n = 2. son graphe.


(b) Pour M = (m ) ∈ M (R), on pose (a) On suppose f continue. Montrer que Γ est fermé.
(b) On suppose f bornée et Γ est fermé dans R . Montrer que f est continue.
f
i,j n 2

(c) Le résultat précédent subsiste-t-il si l'on ne suppose plus f bornée?


f

.
n−1
X
δ(M ) = |mi+1,i+1 − mi,i |

[Correction]
i=1
Exercice 25
Montrer que la fonction ϕ : P ∈ O (R) 7→ δ P n
−1
AP

présente un minimum. [ 03274 ]
Soit A une partie bornée non vide d'un R-espace vectoriel de dimension nie E.
(c) Conclure. (a) Montrer qu'il existe une boule fermée de rayon minimal contenant A.
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(b) On suppose l'espace E euclidien, montrer l'unicité de la boule précédente.
Exercice 26 [ 03305 ][Correction]
(a) Soit F une partieSfermée d'un K-espace vectoriel E de dimension nie.
L'ensemble F = B(x, 1) est-il fermé?
0

(b) Qu'en est-il si on ne suppose plus l'espace E de dimension nie?


x∈F

Exercice 27 [Correction]
[ 02776 ]
Soient E et E deux espaces vectoriels normés réels, f une application de E
dans E telle que pour tout compact K de E , f (K) soit un compact de E .
1 2 1
−1

Montrer, si F est un fermé de E , que f (F ) est un fermé de E .


2 2 1
1 2

Exercice 28 [Correction]
[ 01179 ]
Soit F un sous-espace vectoriel d'un espace vectoriel normé E.
(a) On suppose E de dimension nie. Montrer que F = F .
(b) On ne suppose plus E de dimension nie, montrer qu'il est possible que
F 6= F .

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Corrections Exercice 3 : [énoncé]
Posons
Exercice 1 : [énoncé] 1
.
εn = un + u2n → 0
Soit A l'ensemble des valeurs d'adhérence de la suite a. Si u → a alors u
2
. Ainsi
Nous allons établir que A est un intervalle en observant que ϕ(n) 2ϕ(n) = 2εϕ(n) − 2uϕ(n) → −2a

a ∈ Adh(u) =⇒ −2a ∈ Adh(u).


∀α < β ∈ A, [α ; β] ⊂ A

(caractérisation usuelle des intervalles) Si (u ) possède une valeur d'adhérence a autre que 0 alors, pour tout k ∈ N,
(−2) a est aussi valeur d'adhérence. Or ceci est impossible car (u ) est bornée.
n

Soit α < β ∈ A et γ ∈ [α ; β]. Si γ = α ou γ = β alors évidemment γ ∈ A.


k

Puisque (u ) est bornée et que 0 est sa seule valeur d'adhérence possible, u → 0.


n

Supposons maintenant γ ∈ ]α ; β[. n n

Soient N ∈ N et ε > 0. Puisque a − a → 0, il existe un rang N tel que


n+1 n
0

0
∀n ≥ N , |a − a | ≤ ε. Exercice 4 : [énoncé]
Posons ` = lim et v = u − ` de sorte que ε .
n+1 n 

Comme α est valeur d'adhérence de a et que α < γ il existe p ≥ max(N, N ) tel


u2n 2 v2n
u +
n→+∞ n 2 n n 3 n = vn + 2 →0
Soit a une valeur d'adhérence de la suite (v ).
0

que a < γ. Aussi, il existe q ≥ max(N, N ) tel que a > γ.


0
Il existe ϕ : N → N strictement croissante telle que v → a.
Si p < q, on introduit
p q n

E = {n ∈ Jp ; qK, a < γ}.


ϕ(n)

n
v2ϕ(n) = 2εϕ(n) − 2vϕ(n) −−−−−→ −2a
Cet ensemble E est une partie de N, non vide (carp ∈ E) et majoré (parq). Cet n→+∞

ensemble admet donc un plus grand élément r. Nécessairement r < q car a ≥ γ. donc −2a est aussi valeur d'adhérence de (v ).
Puisque r ∈ E et r + 1 ∈/ E, a < γ ≤ a et donc |γ − a | ≤ |a − a | ≤ ε. En reprenant ce processus, pour tout p ∈ N, (−2) a est valeur d'adhérence de (v ).
q n
p

Si p > q, un raisonnement semblable conduit à la même conclusion. Or la suite (u ) est bornée, la suite (v ) l'est donc aussi et ses valeurs d'adhérence
r r+1 r r+1 r n

Finalement le sont encore. On peut donc armer a = 0.


n n

∀N ∈ N, ∀ε > 0, ∃r ≥ N, |γ − a | ≤ ε. La suite (v ) est bornée et 0 est sa seule valeur d'adhérence donc elle converge
vers 0 (car si tel n'était pas le cas, il existerait une innité de termes de la suite
r n

On peut donc armer que γ est valeur d'adhérence de a et conclure. (v ) en dehors d'un intervalle [−ε ; ε], ε > 0, et de ces termes bornés on pourrait
extraire une suite convergente d'où l'existence d'une valeur d'adhérence non nulle).
n

Exercice 2 : [énoncé]
Soit (u ) une suite d'éléments de K qui n'ait qu'une seule valeur d'adhérence `. Exercice 5 : [énoncé]
Par l'absurde supposons que (u ) ne converge par vers `. On peut écrire Soit F une partie fermée d'un compact K . Si (x ) est une suite d'éléments de F ,
n

alors c'est aussi une suite d'éléments de K et on peut donc en extraire une suite
n n

∃ε > 0, ∀N ∈ N, ∃n ≥ N, |u − `| > ε. n ) convergeant dans K . Cette suite extraite est aussi une suite convergente
d'éléments du fermé F , sa limite appartient donc à F . Au nal, il existe une suite
(xϕ(n)

Par conséquent il existe une innité de termes de cette suite tels que |u − `| > ε. extraire de (x ) convergeant dans F .
À partir de ces termes on peut construire une suite extraite de (u ) qui étant une
n
n

suite d'éléments du compact K possèdera une valeur d'adhérence qui ne peut être
n

que ` compte tenu de l'hypothèse. [énoncé]


C'est absurde, car tous ces termes vérient |u − `| > ε.
n
Exercice 6 :
Soit (u ) une suite d'éléments de K + L. Pour tout n ∈ N, on peut écrire
u = a + b avec a ∈ K et b ∈ L. On peut extraire de la suite (a ) d'éléments
n
n n n n n n

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du compact K , une suite (a ) convergeant vers un élément de K . On peut aussi (b) Puisque F 6= E, il existe un vecteur x de E n'appartenant pas à F . On vérie
extraire de la suite (b ) d'éléments du compact L, une suite (b ) aisément
ϕ(n)

convergeant vers un élément de L. Pour l'extractrice θ = ϕ ◦ ψ, (a ) et (b )


ϕ(n) ϕ(ψ(n))
d(λx, F ) = |λ|d(x, F )
convergent vers des éléments de K et L donc (u ) converge vers un élément de
θ(n) θ(n)

K + L.
θ(n)
car pour λ 6= 0
Autre démonstration K + L est l'image du compact K × L de E par l'application 2
kλx − yk y ∈ F = λ(x − y ) y ∈ F .
continue (x, y) 7→ x + y.
 n 0
o
0

Il est donc possible de choisir x vériant d(x, F ) = 1.


Pour tout vecteur y ∈ F , on a aussi d(x − y, F ) = 1 car
Exercice 7 : [énoncé]
Soit (u ) une suite d'éléments de A. On va établir que cette suite possède une kx − zk z ∈ F = kx − y − z k z ∈ F . 0 0
 

valeur d'adhérence dans A.


n

On pose F = {u | p ≥ n}. La suite (F ) est une suite décroissante de fermés non Il ne reste plus qu'à trouver y ∈ F tel que kx − yk = 1. Le vecteur y ∈ F
vides. Posons G = f (F ). La suite (G ) est une suite décroissante de fermés non
n p n
vériant d(x, F ) = kx − yk convient. Le vecteur u = x − y est alors solution.
vides. On peut considérer y ∈ G . La suite (y ) possède une valeur d'adhérence (c) Si E est de dimension nie, la boule B est compacte car fermée et bornée en
n n n

y car B est compact. Pour tout p ≥ n, on a y ∈ G ⊂ G donc y ∈ G . Par suite,


n n n
dimension nie.
il existe t ∈ F tel que y = f (t ). La suite (t ) est une suite du compact f {y},
p p n
Inversement, supposons par l'absurde que B est compacte et E de dimension
n

innie. Par récurrence, on construit une suite (u ) de vecteurs de E en


−1

elle possède donc une valeur d'adhérence t. Pour tout p ≥ n, t ∈ F ⊂ F donc


n n n n

t∈F . posant u un vecteur unitaire quelconque, puis une fois u , . . . , u


p p n n

Ainsi, t est une valeur d'adhérence de (u ). déterminés, on dénit u de sorte que


n 0 0 n
n n+1

d(u , Vect(u , . . . , u )) = ku
n+1 0 n k = 1.
n+1

Exercice 8 : [énoncé] Cette construction est possible par l'étude qui précède car E est supposé de
(a) Par dénition dimension innie.
La suite (u ) ainsi dénie est une suite d'éléments du compact B, on peut
d(x, F ) = inf kx − yk y ∈ F . donc en extraire une suite convergente (u ). Puisque cette suite converge
 n
ϕ(n)

Soit
 n ∈ N . Le réel
d(x, F ) + 1/(n + 1) ne minore par l'ensemble
kx − yk y ∈ F et donc il existe y ∈ F tel que
ku −u
ϕ(n+1) k→0
ϕ(n)

or
n

)) ≥ 1.
d(x, F ) ≤ kx − y k < d(x, F ) +
1
. ku −u k ≥ d(u
ϕ(n+1) ϕ(n) , Vect(u , . . . , u
ϕ(n+1) 0 ϕ(n+1)−1

C'est absurde.
n
n+1

En faisant varier n, cela détermine une suite (y ) d'éléments de F vériant


n

kx − y k → d(x, F ).
n Exercice 9 : [énoncé]

Cette suite est bornée et évolue dans l'espace vectoriel normé F qui est de (a) import numpy as np
dimension nie, elle admet donc une valeur d'adhérence y dans F pour import numpy.linalg
laquelle on obtient def eigmax(A):
d(x, F ) = kx − yk. eig = numpy.linalg.eigvals(A)

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maxi = eig[0] On en déduit que la partie S est majorée par le réel
for e in eig:
a .
n
if abs(e) > abs(maxi): maxi = e M = max
X
i,j
return maxi 1≤i≤n

(b)
j=1
import random as rnd
(f) La partie S est bornée dans un espace de dimension nie, il sut d'établir
def generematrice(n): qu'elle est fermée pour pouvoir armer qu'elle est compacte.
A = np.zeros((n,n)) Soit (λ ) une suite d'éléments de S de limite λ . Pour tout p ∈ N, on peut
introduire x ∈ R à coecients positifs de somme égale à 1 et vériant
p ∞
for i in range(n): n

λ x ≤ Ax . La suite (x ) évolue dans le compact


p
for j in range(n): p p p p
A[i,j] = 1 + rnd.random()
K = x ∈ R 0 ≤ x et x =1 .
n
return A  X
n

i
i=1
for t in range(10):
print(eigmax(generematrice(3))) Il existe une suite extraite (x ) de limite x ∈ K . Pour tout q ∈ N,
ce qui donne à la limite λ x ≤ Ax . On peut donc
ϕ(q) ∞

(c) Soit . Il existe non nul à coecients positifs tel que λx ≤ Ax. En
λ∈S ϕ(q) ϕ(q)≤ Ax
armer que λ est élément de S. La partie S contient les limites de ses
λ x ϕ(q) ∞ ∞ ∞

divisant par la somme de ses coecients (qui est un réel strictement


x

suites convergentes, elle est donc fermée et nalement compacte.


positif), on détermine un nouveau vecteur comme voulu.


x

(d) Soit λ une valeur propre complexe et z = (z , . . . , z ) le vecteur propre (g) La compacité de S permet d'introduire son élément maximal α. Soit aussi
associé. Pour tout i ∈ J1 ; nK, x ∈ K tel que αx ≤ Ax. Si αx 6= Ax, le vecteur y = Ax − αx est à coecients
1 n

positifs et n'est pas nul. La matrice A étant à coecients strictement positifs,


n Ay est à coecients strictement positifs. Considérons ensuite z = Ax. Le
vecteur z est à coecients strictement positifs car les coecients de A sont
X
λzi = ai,j zj
j=1 strictement positifs et les coecients de x sont positifs et non tous nuls.
et donc Quitte à considérer ε > 0 assez petit, on peut écrire εz ≤ Ay. Cette
comparaison se réorganise pour permettre d'écrire
.
n
X
|λ||zi | ≤ ai,j |zj |
j=1
|{z} (α + ε)z = Az
≥0

Le vecteur x = (|z |, . . . , |z |), est un vecteur réel non nul vériant 0 ≤ x et ce qui contredit la dénition de α. On en déduit αx = Ax et, comme souligné
|λ|x ≤ Ax. On en déduit |λ| ∈ S .
1 n
au-dessus, z = Ax est un vecteur à coecients strictement positifs ce qui
(e) Soit λ ∈ S et x ∈ R non nul tel que 0 ≤ x et λx ≤ Ax. Considérons i l'indice
n entraine α > 0 et x à coecients strictement positifs.
tel que x soit maximal parmi x , . . . , x . On a
i 1 n

Exercice 10 : [énoncé]
a x.
n n

(a) Par l'absurde supposons qu'un tel α > 0 n'existe pas. Pour tout n ∈ N, en
X X
λx ≤
i a x ≤
i,j j i,j i
j=1 j=1
considérant α = 1/(n + 1) > 0, il existe un élément x ∈ K tel que
En simpliant par x (qui est strictement positif car 0 ≤ x et x non nul), il
n n

B(x , α ) 6⊂ Ω pour tout i ∈ I . (1)


vient
i
n n i
X
a .
n
En faisant varier n, ceci détermine une suite (x ) d'éléments du compact
K . On peut extraire de cette suite une sous-suite (x ) convergeant vers un
λ≤ i,j n n∈N
j=1 ϕ(n)

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élément x de K . La famille (Ω ) recouvrant K , il existe au moins un indice donc d(x, A) ≤ kx − x k + kx − yk puis d(x, A) − kx − x k ≤ kx − yk et
0 0 0 0

i ∈ I tel que x est élément de Ω . Or Ω est une partie ouverte, on peut donc d(x, A) − kx − x k ≤ d(x , A).
i i∈I
0 0

introduire α > 0 tel que B(x, α) ⊂ Ω . Cependant, pour n assez grand, on a à Ainsi d(x, A) − d(x , A) ≤ kx − x k et par symétrie
i i
0 0

la fois d(x, A) − d(x , A) ≤ kx − x k.


i
0 0

x − x ≤
α
et α ≤
α
Finalement x 7→ d(x, A) est 1 lipschitzienne donc continue.
(b) Considérons l'application x 7→ d(x, C U ) dénie sur le compact K .
ϕ(n) ϕ(n)
2 2
de sorte que Cette application est bornée et atteint ses bornes. Posons
E

) ⊂ B(x, α) ⊂ Ω .
d(x, C U ) atteint en x ∈ K .
B(x ,αϕ(n) ϕ(n) i

C'est absurde puisque cela contredit (??). Si α = 0 alors x ∈ C U or C U est fermé et donc x ∈/ U or x ∈ K .
α = min x∈K E 0

(b) Par l'absurde supposons qu'une telle famille nie n'existe pas et construisons Nécessairement α > 0 et alors
0 E E 0 0

par récurrence une suite (x ) d'éléments de K en choisissant arbitrairement ∀x ∈ K, B(x, α) ⊂ U .


x dans K puis, pour tout n ∈ N, en choisissant x dans K privé de la
n

réunion des B(x , α) pour i allant de 0 à n (l'hypothèse absurde assure que ce


0 n+1

choix est possible).


i

Par compacité de K , on peut extraire de la suite (x ) une suite convergente. Exercice 12 : [énoncé]
En notant x sa limite, on peut déterminer dans (x ) des termes
n
(a) Supposons que f possède deux points xes x 6= y.
arbitrairement proches de x. En particulier, on peut trouver x et x avec
n
L'hypothèse de travail donne
n ∈ N et p ∈ N vériant
n n+p

f (x) − f (y) < kx − yk
kx − xk <
n
α
2
et kx − xk < .
α
n+p
2 ce qui est absurde si f (x) = x et f (y) = y.
Ceci entraîne kx − x k < α et donc x est élément de la boule de centre (b) On introduit la fonction δ : x 7→ f (x) − x dénie sur K .
La fonction δ est continue sur le compact K , elle admet donc un minimum en
x et de rayon α. Ceci est absurde car contredit le protocole suivi pour
n+p n n+p

choisir x .
n
un c ∈ K et alors
(c) Partant de la suite nie (x , . . . , x ) qu'on peut introduire grâce à la question (c) Par l'absurde, si f (c) 6= c alors∀x ∈ K, δ(x) ≥ δ(c).
n+p

précédente, on introduit des indices i , . . . , i ∈ I déterminés de sorte que


1 n
1 n

pour tout j ∈ J1 ; nK.



B(x , α) ⊂ Ω
j ij
δ(f (c)) = f (f (c)) − f (c) < f (c) − c = δ(c)

On a alors ce qui contredit la minimalité de c. Il reste f (c) = c ce qui fournit un point


[
K⊂
n [
B(xj , α) ⊂
n
Ωi j
xe.
j=1 j=1

et ainsi on peut conclure que le compact K peut être recouvert par une Exercice 13 : [énoncé]
sous-famille nie de la famille d'ouverts (Ω ) . i i∈I Unicité : Si x 6= y sont deux points xes distincts on a
d(x, y) = d(f (x), f (y) < d(x, y) .
Exercice 11 : [énoncé] C'est exclu et il y a donc unicité du point xe.
(a) Soient x, x ∈ E. Existence : Considérons la fonction réelle g : x 7→ d(x, f (x)) dénie sur K . Par
composition g est continue et puisque K est une partie compacte non vide, g
0

∀y ∈ A, kx − yk ≤ kx − x0 k + kx0 − yk atteint son minimum en un certain x ∈ K . 0

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Si f (x ) 6= x on a alors
0 0 Exercice 15 : [énoncé]
(a) La fonction f est continue
car lipschitzienne. Considérons
g : x ∈ K 7→ f (x) − x . La fonction g est réelle, continue et dénie sur un
g(f (x0 )) = d(f (f (x0 )), f (x0 )) < d(f (x0 ), x0 ) = g(x0 )

ce qui contredit la dénition de x . Nécessairement f (x ) = x ce qui résout le compact non vide, elle admet donc un minimum en un certain x ∈ K .
problème. Puisque
0 0 0 0

g(x ) ≤ g(f (x )) = f (f (x )) − f (x ) ≤ ρ f (x ) − x = ρg(x ) avec ρ < 1.



0 0 0 0 0 0 0

Exercice 14 : [énoncé] On a nécessairement g(x ) = 0 et donc f (x ) = x ce qui fournit un point


Notons α, β les extrémités de I . xe pour f .
0 0 0

Soient a, b ∈ R des antécédents de α, β respectivement. Malheureusement, on ne (b) Par la convexité de K , on peut armer que f est une application de K vers
peut pas déjà armer f ([a ; b]) = [α ; β] car les variations de f sur [a ; b] sont K.
n

inconnues. De plus
Posons
A = x ∈ [a ; b] f (x) = α et B = x ∈ [a ; b] f (x) = β .
  n − 1
fn (y) − fn (x) = f (y) − f (x) ≤ ρn ky − xk

Considérons ensuite
n
avec ρ < 1.
Par l'étude ci-dessus, la fonction f admet un point xe x . La suite (x ) est
 n
∆ = |y − x| x ∈ A, y ∈ B
une suite du compact K , il existe donc une suite extraite (x ) convergeant

n n n

est une partie de R non vide et minorée. On peut donc introduire sa borne vers un élément x ∈ K . La relation
ϕ(n)

inférieure m. Par la caractérisation séquentielle des bornes inférieures, il existe



deux suites (x ) ∈ A et (y ) ∈ B vériant


n
N
n
N
fϕ(n) (xϕ(n) ) = xϕ(n)
|y − x | → m.
n n
donne
La partie A étant fermée et bornée, on peut extraire de la suite (x ) une suite a
+
ϕ(n) − 1
f (xϕ(n) ) = xϕ(n)
) convergeant dans A. De la suite (y ), on peut aussi extraire une suite
n
ϕ(n) ϕ(n)
convergeant dans B et en notant x et y les limites de ces deux suites, on et donc à la limite
(x ϕ(n) ϕ(n)

obtient deux éléments vériant


∞ ∞
f (x∞ ) = x∞ .
x ∈ A, y ∈ B et |y − x | = min ∆.
[énoncé]
∞ ∞ ∞ ∞

Autrement dit, on a dénit des antécédents des extrémités de I dans [a ; b] les plus Exercice 16 :
(a) L est l'image d'un compact par une application continue donc L est compact.
proches possibles.
Pour xer les idées, supposons x ≤ y et considérons J = [x ; y ]. (b) Supposons f non continue : ∃y ∈ L, ∃ε > 0, ∀α > 0, ∃y ∈ L tel que
−1 0

On a α, β ∈ f (J) et f (J) intervalle (car image continue d'un intervalle) donc |y − y| ≤ α et f (y ) − f (y) > ε.
∞ ∞ ∞ ∞
0 −1 0 −1

I ⊂ f (J).
Posons x = f (y) et en prenant α = dénissons y ∈ L puis x = f (y )
−1 1 −1

tels que |y − y| ≤ et |x − x| > ε. (x ) est une suite d'éléments du


n n n n
1

compact K donc elle possède une sous-suite convergente : (x ). Posons


n n n n

Soit γ ∈ f (J). Il existe c ∈ J tel que f (c) = γ. . Comme f est continue, y = f (x ) → f (a) or y → y
ϕ(n)

Si γ < α alors en appliquant le théorème de valeurs intermédiaires sur [z ; y ], on donc par unicité de la limite y = f (a) puis a = f (y) = x. Ceci est absurde
a = lim x ϕ(n) ϕ(n) ϕ(n) n

peut déterminer un élément de A plus proche de y que ne l'est x . Ceci


∞ −1

contredit la dénition de ces deux éléments.


∞ ∞ puisque |x − x| > ε.
ϕ(n)

De même γ > β est impossible et donc f (J) ⊂ I puis l'égalité.


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Exercice 17 : [énoncé] et la propriété
Soit ε > 0. Il existe A ∈ R tel que
+ f (yϕ(k) ) − yϕ(k) −−−−−→ 0E
k→+∞

donne à la limite f (w) = w.



∀x ≥ A, f (x) − ` ≤ ε/2

et alors (c) 0 ∈/ K et donc w 6= 0 . L'égalité f (w) = w assure que 1 est valeur propre de
(*). f.
E E
∀x, y ∈ [A ; +∞[, f (y) − f (x) ≤ ε
De plus, f est continue sur [0 ; A] donc uniformément continue et il existe α > 0 Soit λ une valeur propre de f et v un vecteur propre associé avec kvk < r.
tel que Le vecteur x + v est élément de K et donc ses itérés f (x + v) = f (x) + λ v
n n n

∀x, y ∈ [0 ; A], |y − x| ≤ α =⇒ f (y) − f (x) ≤ ε(**).


le sont encore. Puisque le compactK est borné, les suites f (x + v) et n

f (x) le sont aussi et donc λ v l'est encore. On en déduit |λ| ≤ 1.



n n

Soit x, y ∈ R avec |y − x| ≤ α. On peut supposer x ≤ y. (d) Choisissons l'endomorphisme f de R canoniquement représenté par
Si x, y ∈ [0 ; A], on a f (y) − f (x) ≤ ε en vertu de (**)
+ 3

Si x, y ∈ [A ; +∞[, on a à nouveau f (y) − f (x) ≤ ε cette fois-ci en vertu de (*).


Si x ∈ [0 ; A] et y ∈ [A ; +∞[, on a nécessairement |x − A| ≤ α. (*) et (**) donnent
 
1 0 0

alors A = 0 0 1 .
f (x) − f (y) ≤ f (x) − f (A) + f (A) − f (y) ≤ 2ε.
0 0 0

Quitte à adapter le ε de départ, on obtient ce que l'on veut. L'endomorphisme f n'est pas diagonalisable et cependant, en choisissant
x = (1, 0, 0) et r = 1/2, la condition f (K) ⊂ K est remplie.
Autre méthode : on introduit g = f ◦ tan dénie sur [0 ; π/2[ que l'on prolonge par
continuité en π/2. Ce prolongement est continue sur un segment donc (e) Puisque f (K) = K , les vecteurs e /a, e /b et e /c sont des valeurs prises par
uniformément continue. Puisque f = g ◦ arctan avec arctan lipschitzienne, on f . On en déduit que l'endomorphisme f est nécessairement bijectif.
1 2 3

obtient f uniformément continue! Soit λ une valeur propre de f et v un vecteur propre associé. Quitte à réduire
la norme de v, on peut supposer v ∈ K . On a alors f (v) = λ .v ∈ K pour
n n

tout n ∈ N ce qui oblige |λ| ≤ 1.


Exercice 18 : [énoncé] Sachant f (K) = K , un raisonnement symétrique donne |λ| ≥ 1 et donc
−1

|λ| = 1.
(a) B (x, r) est une partie fermée et bornée en dimension nie donc compacte. Enn, en dimension impaire, un endomorphisme réel admet nécessairement
L'application linéaire f étant continue (car au départ d'un espace de une valeur propre!
f

dimension nie), l'image f B (x, r) est aussi compacte.


f

(b) La partie K est convexe et donc f (K) aussi car f est linéaire. Les vecteurs
f (a) étant tous éléments de K , la combinaison convexe dénissant y
[énoncé]
k

détermine un élément de K .
n
Exercice 19 :
Après simplication (a) Introduisons les coecients de la matrice A
f (a) − a .
1 n

f (y ) − y =
n n
n 
a b


La partie K étant bornée, la suite f (a) − a l'est aussi et donc


n A=
c d
f (y ) − y −−−−−→ 0 .
n≥1
n n
n→+∞
E

Enn, la suite (y ) évolue dans le compact K , elle admet donc une valeur et recherchons P ∈ O (R) sous la forme d'une matrice de rotation
2

d'adhérence w ∈ K :
n n≥1

avec t ∈ R à choisir.
 
cos(t) − sin(t)
yϕ(k) −−−−−→ w P =
k→+∞ sin(t) cos(t)

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Après calculs, Exercice 20 : [énoncé]
Soit (u ) une suite convergente d'éléments de F et posons u sa limite.
On peut écrire u = λ .x avec x ∈ K et λ ≥ 0.
n
α = a cos2 (t) + d sin2 (t) + (b + c) sin(t) cos(t)

/ K donc
n n n n n

avec

β = b cos2 (t) − c sin2 (t) + (d − a) sin(t) cos(t)
  
α β 0∈

−1
P AP =
γ δ γ = c cos2 (t) − b sin2 (t) + (d − a) sin(t) cos(t)
.
∃α > 0, B(0, α) ⊂ C K E

ku k → kuk et α ≤ kx k ≤ M donc (λ ) est bornée.




δ = d cos2 (t) + a sin2 (t) − (b + c) sin(t) cos(t)

Par double extraction (x ) et (λ ) convergent vers x ∈ R et λ ∈ R . On a


n n n

Les coecients diagonaux de P sont égaux si, et seulement si,


−1
AP
alors u = λ.x.
ϕ(n) ϕ(n) +

(a − d)(cos (t) − sin (t)) + 2(b + c) sin(t) cos(t) = 0.


2 2
| {z }
Exercice 21 : [énoncé]
Soient (x ) ∈ K et (y ) ∈ L telles que
=f (t)

La fonction continue f ainsi dénie prend la valeur a − d en t = 0 et la valeur


N N
n n

opposée en t = π/2, par le théorème des valeurs intermédiaires, on peut d(K, L) = inf d(x, y) = lim d(xn , yn ) .
armer que cette fonction s'annule ce qui détermine un réel t pour lequel les (x,y)∈K×L n→∞

coecients diagonaux de P AP sont égaux.


−1 On peut extraire de une suite convergente ) et on peut extraire de
une suite convergente .
(xn ) (xϕ(n)
(b) La fonction δ est continue sur M (R) et, par composition, la fonction réelle ϕ Pour
(yϕ(n) )
et
(yϕ(ψ(n)) )
on a
est continue sur O (R). Or O (R) est une partie compacte non vide et donc
n
x = lim xϕ(n) ∈ K y = lim yϕ(ψ(n)) ∈ L
ϕ est bornée et atteint ses bornes. En particulier, elle présente un minimum.
n n
d(K, L) = d(x, y) > 0
(c) Notons P la matrice de O (R) réalisant le minimum de ϕ. Montrons que car K ∩ L = ∅.
ϕ(P ) = 0 ce qui entraîne immédiatement que les coecients de P AP sont
n
−1

tous égaux.
Par l'absurde, supposons ϕ(P ) > 0. Il existe k ∈ J1 ; n − 1K tel que les Exercice 22 : [énoncé]
coecients diagonaux d'indices k et k + 1 de M = P AP soient diérents. −1
L'application x 7→ d(x, L) = inf ky − xk est une fonction réelle continue sur le
Considérons alors la sous-matrice de taille 2 correspondant à ces indices compact K donc admet un minimum en un certain a ∈ K . Or y 7→ ky − ak est une
y∈L

fonction réelle continue sur le compact L donc admet un minimum en un certain


. b ∈ L. Ainsi
 
m m k,k k,k+1
B=
m m k+1,k k+1,k+1
d(K, L) = inf inf ky − xk = inf ky − ak = kb − ak > 0
Par l'étude initiale, il existe Q ∈ O (R) telle que les coecients diagonaux de x∈K y∈L y∈L

Q BQ sont égaux. Considérons la matrice diagonale par blocs car a 6= b puisque K ∩ L = ∅.


2
−1

 
[énoncé]
Ik−1
R= Q
(0) 
. Exercice 23 :
(0) In−k−1 (a) Posons d = d(x, F ).
La matrice R est orthogonale et les coecients diagonaux de R M R sont −1
. 1
ceux de M sauf pour les indices k et k + 1 où ces coecients sont égaux. On ∀n ∈ N∗ , ∃xn ∈ F, kx − xn k ≤ d +
n
a donc δ R M R < δ(M ) soit encore ϕ(P R) < ϕ(P ) avec P R ∈ O (R).
−1
Cela permet de dénir une (x ) bornée, elle admet donc une sous-suite
C'est absurde.
n

convergente (x ) dont on note x la limite. On a x ∈ F car F est une partie


n

fermée et puisque kx − x k → d on obtient x − x = d.


ϕ(n)
n

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(b) Non, prendre x = 0 et F l'hypersphère unité. Il est immédiat que A ⊂ B(a, R ) et que R est le rayon minimal d'une boule
fermée de centre a contenant la partie A.
a a

L'ensemble {R | a ∈ E} est une partie non vide et minorée de R, on peut


[énoncé] donc introduire
a
Exercice 24 :
R = inf{R | a ∈ E}.
(a) Soit (x , y ) une suite d'éléments de Γ . On suppose que la suite a

converge vers (x , y ). Puisque y = f (x ), on obtient à la Par la caractérisation séquentielle des bornes inférieures, il existe une suite
n n n≥0 f

(a ) d'éléments de E telle que


(x , y )
limite y = f (x ) car f est continue.
n n n≥0 ∞ ∞ n n
n

La partie Γ est alors fermée en vertu de la caractérisation séquentielle des


∞ ∞

R → R.
parties fermées.
f
an

(b) Soit (x ) ∈ R une suite de limite a ∈ R et (y ) = f (x ) son image.


N
Soit x ∈ A. Puisque A ⊂ B(a , R ), on a
Soit b une valeur d'adhérence de (y ). Il existe ϕ : N → N strictement
n n n 0 n an

croissante telle que


n
kx0 − an k ≤ Ran
→ b.
et donc
y ϕ(n)

On a alors
) → (a, b).
kan k ≤ kx0 k + kx0 − an k ≤ kx0 k + Rn → kx0 k + R
ce qui permet d'armer que la suite (a ) est bornée. Puisque dim E < +∞,
(x ,y
ϕ(n) ϕ(n)

Or il s'agit d'une suite d'éléments du graphe Γ qui est supposé fermé. On en on peut extraire de (a ) une suite convergente (a ) dont on notera a la
n

déduit (a, b) ∈ Γ et donc b = f (a).


f

limite.
n ϕ(n)

Ainsi, la suite (y ) ne possède qu'une seule valeur d'adhérence. Or elle évolue


f

dans un compact car bornée en dimension nie et donc, si elle ne possède


n
Soit x ∈ A. Puisque
qu'une valeur d'adhérence, elle converge vers celle-ci. kx − an k ≤ Ran
Par la caractérisation séquentielle, on peut conclure que f est continue en a. on obtient à la limite
(c) Non, on obtient un contre-exemple avec la fonction donnée par kx − ak ≤ R

1/x si x 6= 0
et donc A ⊂ B(a, R).
Enn, par construction, B(a, R) est une boule de rayon minimal contenant la
(
f (x) =
0 si x = 0. partie A (en s'autorisant de parler de boule fermée de rayon nul dans le cas
Le graphe de cette fonction est fermée car réunion de deux fermés où R = 0).
(b) On suppose ici l'espace E euclidien.

Supposons B(a, R) et B(a , R) solutions et montrons a = a .
0 0

Posons
 
(x, y) xy = 1 ∪ (0, 0)

mais cette fonction n'est pas continue. b = (a + a ).


1 0
2
En vertu de l'identité du parallélogramme
Exercice 25 : [énoncé]
(a) Soit
 a ∈ E . Puisque
la partie A est bornée et non vide, l'ensemble
1
kαk2 + kβk2 = kα + βk2 + kα − βk2


kx − ak x ∈ A est une partie non vide et majorée de R ce qui permet


2

d'introduire appliquée à
R = sup kx − ak x ∈ A . et β = a −2 a
 0
a α=x−b
x∈A

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on obtient pour tout x ∈ A Exercice 27 : [énoncé]
Soit (y ) une suite convergente d'éléments de f (F ) de limite y . On veut établir
que y ∈ f (F ). Si y est l'un des éléments de la suite (y ) l'aaire est entendue.
1 n ∞
kx − bk2 + kβk2 = kx − ak2 + kx − a0 k2 ≤ R2


Sans perte de généralités, on peut supposer que pour tout n ∈ N, y 6= y .


∞ ∞ n
2
et donc Pour tout n ∈ N, il existe x ∈ F tel que y = f (x ). L'ensemble
n ∞

kx − bk ≤ R − kβk . K = {y | n ∈ N} ∪ {y } est un compact de E donc f (K) est un compact de


p
2 2 n n n
−1

Ainsi E . La suite (x ) apparaît comme étant une suite d'éléments du compacte


n ∞ 2

R ≤ R − kβk . f (K), on peut donc en extraire une suite convergeant dans la partie
p 1 n
2 2 −1

→ x ∈ f (K). De plus (x ) étant une suite d'éléments du fermé F , on


b

Or par dénition de R, on a aussi R ≥ R et donc on peut armer kβk = 0 −1

peut armer x ∈ F . On va maintenant établir y = f (x ) ce qui permettra de


x ∞
a=a.
b ϕ(n) ϕ(n)

conclure. Pour tout N ∈ N, posons K = {y | n ≥ N } ∪ {y }. K est un


0 ∞ ∞ ∞
i.e.

compact, f (K ) est donc fermé et par!suite x ∈ f (K ). Ainsi,


N n ∞ N

[énoncé]
−1 −1
N ∞ N
Exercice 26 :
(a) Soit (u ) une suite convergente d'élément de F de limite u . 0 x ∈

T
f (K ) = f−1
T
N K −1
. Or T K = {y } donc
N N ∞

Pour chaque n ∈ N, il existe x ∈ F tel que


n ∞ N ∈N N ∈N N ∈N

n f (x ) = y .
ku − x k ≤ 1.
∞ ∞
n n

Puisque la suite (u ) converge, elle est bornée et donc la suite (x ) l'est aussi. [énoncé]
Puisque l'espace E est de dimension nie, on peut extraire une suite Exercice 28 :
n n

convergente de la suite (x ). Notons-la (x ). La limite x de cette suite (a) Si E est de dimension nie alors F est fermé car tout sous-espace vectoriel de
extraite appartient à F car F est une partie fermée.
n ϕ(n) ∞
dimension nie est fermé. On en déduit F = F .
Pour tout n ∈ N, on a (b) Il sut de considérer un sous-espace vectoriel dense comme par exemple
ku −x k≤1 l'espace des fonctions polynômes de [a ; b] vers K dense dans celui des
donc à la limite fonctions continues de [a ; b] vers K normé par k · k .
ϕ(n) ϕ(n)

ku − x k ≤ 1 ∞ ∞

et donc u ∈ F . 0

Ainsi la partie F est fermée.



0

(b) Supposons E = K[X] muni de la norme


|a | avec P = a X .
X +∞ X +∞
k
kP k = 1 k k
k=0 k=0

Posons
X n∈N .
 
n+1
n ∗
F =

n
Pour tout n ∈ N 1 n+1
Pn = Xn = Xn − Xn ∈ F 0
et
n n
k · k1 0
P −−−→ 0 ∈
/F n

donc la partie F n'est pas fermée.


0

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