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CHAPITRE VII : LA TAXE SUR LA VALEUR AJOUTEE

Introduction : La T.V.A fait l’objet de déclaration mensuelle. La différence


entre la TVA collectée et la TVA supportée par l’entreprise détermine soit le
montant de la TVA à payer à l’Etat soit le crédit de T.V.A à reporter.

I GENERALITES

1°) Définition

La taxe sur la valeur ajoutée (T.V.A) est un impôt sur la consommation. Elle
frappe, selon l’article 224 du code général des impôts (CGI), les livraisons de
biens et les prestations de services effectuées à titre onéreux par les assujettis
agissant en tant que tel, à l’exception des activités salariées et agricoles.
Les opérations imposables à la TVA sont indiquées par les articles 227, 227 bis
et 240 du CGI.
Toutefois, ces dispositions sont insuffisantes pour appréhender le caractère
imposable d’une opération compte tenu du champ d’application matériel de la
TVA et du champ d’application territorial.

2°) Champ d’application

L’étude du champ d’application de la TVA conduit à prendre en compte les


opérations imposables, les opérations non imposables, les personnes imposables
et la territorialité de la TVA.

a- Les opérations imposables

Les opérations imposables sont celles qui se situent dans le champ d’application
de la TVA, en raison de leur nature, par une disposition expresse et par
l’exercice d’une option.
Les opérations imposables par nature sont les livraisons de biens et les
prestations des services effectuées à titre onéreux par un assujetti en tant que tel
à l’exclusion des activités salariales et agricoles.
Les opérations imposables par disposition expresse sont des opérations
dont l’application de la TVA, au regard des dispositions légales, n’est pas
évidente. Dès lors, des mesures expresses édictées par le législateur permettent
de les classer dans le champ d’application de la TVA. On peut citer :
- les travaux réalisés par les lotisseurs, marchands de biens et assimilés ;
- les transports spécialisés tels que le convoyage de fonds, le remorquage de
véhicules accidentés ou en panne ;
- les livraisons de matériaux extraits en Côte d’Ivoire ;
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- les livraisons de produits extraits ou fabriqués à soi-même ;
- les prestations de services et opérations assimilées rendues par des
personnes établies hors de la Côte d’Ivoire : les prestations à soi-même ;
- les importations : on entend par importation, l’introduction sur le territoire
national d’un produit étranger ou d’origine étrangère et les mises à
consommation d’articles issus d’un régime suspensif de droits de douane.
Sous réserve des exonérations édictées à l’article 235-I du CGI et des
dispositions de la réglementation douanière et en vertu de l’article 240 du
CGI, les importations sont passibles de la TVA lors du franchissement du
cordon douanier.
Les opérations imposables par option sont des opérations qui peuvent être
soumises à la taxe sur demande de certaines entreprises qui exercent des
activités non imposées à la TVA, dans des conditions par l’article 348 du CGI. Il
s’agit :
- des producteurs de noix de coco, de plantes et fleurs, de bananes et
ananas, lorsque leur chiffre d’affaires annuel TTC excède 50 000 000
FCFA ;
- des propriétaires d’immeubles nus à usage commercial ou industriel
depuis l’ordonnance n° 2000-252 du 28 Mars 2000 ;
- des entreprises de transport public de personnes ou de marchandises,
lorsqu’elles ont un régime réel d’imposition.

b- Les opérations non imposables

Il s’agit à la fois de certaines opérations dans le champ d’application mais non


imposées et des opérations situées hors du champ d’application.
Les opérations dans le champ d’application mais non imposées sont des
opérations qui sont normalement taxables, mais que la loi, l’Etat ou le
gouvernement décide expressément d’exclure du domaine de la TVA. On peut
citer :
- les ventes de timbres ou de papier de timbre
- les ventes ou cessions effectuées par les services ou organismes
administratifs ;
- les opérations de vente de bois de grume ;
- certaines professions non commerciales : médecin, vétérinaire, dentiste,
sage-femme, etc ;
- les recettes provenant de la composition de l’impression et de la vente des
journaux, exception faite des recettes de publicité.

Les opérations situées hors du champ d’application de la TVA sont des


opérations ne relevant pas d’une activité économique, des opérations effectuées
à titre non onéreux, des opérations réalisées par des personnes qui n’agissent pas
de façon indépendante.
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c- Les personnes imposables

Au terme des dispositions de l’article 346 du CGI, sont assujetties au régime de


la TVA, les personnes physiques ou morales réalisant des opérations
imposables. On distingue alors deux (2) catégories de personnes assujetties : les
assujettis obligatoires et les assujettis volontaires.

d- La territorialité de la TVA

La TVA frappe les affaires réalisées et consommées ou vendues en Côte


d’Ivoire. Sont considérées comme rattachables au territoire national, outre les
opérations internes, les livraisons de biens et les prestations de service effectuées
avec l’étranger qui répondent aux critères de territorialité de la TVA et sont
susceptibles d’être imposées en Côte d’Ivoire.

II. LE CALCUL DE LA TVA : FAIT GENERATEUR ET EXIGIBILITE

Dans le processus de calcul de la TVA, il faut considérer 3 éléments à savoir le


fait générateur et l’exigibilité de la TVA, la base d’imposition et le taux
d’imposition.

1°) Le fait générateur et l’exigibilité

a- Le fait générateur

C’est l’évènement qui donne naissance à la créance de l’Etat. Il intervient :


- pour les ventes de biens meubles corporels, lors de la livraison des biens ;
- pour les prestations de services, les travaux immobiliers et ventes à
consommer sur place, lors de l’exécution de ces travaux ;
- pour les importations, lors du produit dans le pays.

b- L’exigibilité

C’est l’évènement ou la date à partir de laquelle le trésor peut réclamer le


paiement de la taxe. Elle intervient :
- pour les ventes de biens meubles corporels, lors de la livraison ;
- pour les prestations de services, les travaux immobiliers et ventes à
consommer sur place, les ventes ou fournitures d’eau, d’électricité et de
télécommunication, lors de leur encaissement ;
- pour les importations de biens lors de leur déclaration à la douane ;

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- pour les livraisons à soi-même, lors de la mise en service des biens
concernés ;
- pour les biens assortis d’une clause de réserve de propriété, lors de la
remise des biens, sans attendre le paiement complet du prix.

2°) La base d’imposition ou l’assiette de la TVA

Selon le Code Général des Impôts, on a :


Pour la liquidation de l’impôt, le chiffre d’affaires comprend, outre le prix
principal de la marchandise ou du service, les frais accessoires tels que les
frais de commission, d’emballage, de transport et d’assurance demandés
par le fournisseur à l’acheteur ou au preneur, ainsi que le montant des
droits de douane et toute autre taxe applicable au produit ou service, à
l’exception de la taxe sur le chiffre d’affaires elle-même.
Les ristournes, les rabais et les remise accordés par note d’avoir par les
fabricants, les importateurs, les grossistes et les demi-grossistes sont
réputés nets d’impôts. Ils ne constituent donc pas une diminution du
chiffre d’affaires imposable à la TVA.
En ce qui concerne les livraisons à soi-même, la valeur est déterminée par
la valeur de l’opération pour les utilisations de biens, et par le montant des
dépenses engagées pour la réalisation des prestations.
En ce qui concerne les importations, le prix d’achat c’est-à-dire la valeur
déclarée en douane majorée des droits et taxes acquittés, à l’exception de
la TVA .
En ce qui concerne les biens d’occasion, les œuvres d’art, les objets de
collection, la base est composée de la différence entre le prix de vente et
le prix d’achat de chaque bien exprimé hors taxe sur la valeur ajoutée.
En ce qui concerne les opérations de crédit-bail, lorsqu’en fin de contrat,
l’option d’achat est levée par le preneur, l’assiette de la valeur de la taxe
est constituée par le prix de cession hors taxe convenu et par le prix de
cession en cas de vente à un tiers. En cas de vente à un tiers, la taxe est
perçue à un taux calculé pour être appliqué à la valeur imposable du bien,
taxe sur la valeur ajoutée non comprise.

3°) Taux de la T.V.A

Depuis l’annexe fiscale de 2003, le taux de la T.V.A est devenu unique en


conformité avec le taux appliqué dans les autres pays de l’U.E.M.O.A. Il est de
18% applicable sur les valeurs HT et de 15,25% applicable sur les valeurs TTC
pour en extraire la taxe comprise.

III. DECLARATION DE LA T.V.A


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1°) Détermination de la T.VA due ou du crédit de T.V.A

Les personnes assujetties à la T.V.A doivent tenir une comptabilité leur


permettant de justifier du détail des opérations qu’elles ont réalisées en ventilant
les recettes et en délivrant des factures qui précisent les prix hors TVA, le taux
de TVA, le montant de la TVA.
La TVA est collectée par les entreprises au crédit du compte 443 Etat, TVA
collectée, après qu’elles l’aient supportée au débit du compte 445 Etat, TVA
supportée.
La TVA à acquitter à l’Administration fiscale (ou à décaisser) est la différence
entre la TVA collectée et la TVA supportée.

TVA à décaisser = TVA collectée – TVA supportée

Lorsque la TVA collectée est supérieure à la TVA supportée, on a une TVA à


payer. Dans le cas contraire, on obtient un crédit de TVA.

2°) Déclaration comptable

A la fin de chaque mois, on solde les comptes 443 et 445 en les débitant et
créditant respectivement. La différence obtenue est inscrite :
- au crédit du compte 4441 Etat, TVA due s’il s’agit d’une TVA à
payer ;
- au débit du compte 4449 Etat, crédit de TVA à reporter.

3°) Paiement de la TVA due

Toute entreprise doit s’acquitter de la TVA due au plus tard le 15 du mois


suivant la déclaration, si la périodicité de la TVA est mensuelle.
Mais, si la périodicité est trimestrielle, la taxe doit être acquittée au plus tard le
15 du mois suivant le dernier mois du trimestre. Ainsi, doit-elle solder le compte
4441 par le crédit d’un compte de Trésorerie (voir la classe 5).
Cependant, la TVA acquittée dans hors délai est soumise à des pénalités allant
de 2 à 5% en fonction de la date de paiement.

NB: La déclaration est faite sur un des imprimés établis et fournis par la
direction Générale des Impôts. Toutefois, le retard ou l’absence de déclaration
est puni par l’article 226 de Code Général des Impôts.

Application : La société SAFI a réalisé au cours du mois d’Octobre 2006, les


opérations suivantes :

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- 06/10/06 : Achat de marchandises pour 3 500 000 F à crédit, remise
10%, TVA 18%, escompte 2% ;
- 16/10/06 : Vente de marchandises pour 4 875 000 F dont 75% par
chèque et 25% à crédit, escompte 2%, TVA 18%, consignation
180 000 F ;
- 19/10/06 : Retour au fournisseur de 50 000 F de marchandises non
conformes (réf. achat du 06/10/06) ;
- 26/10/06 : Achat d’une camionnette de livraison à crédit pour
1 500 000 F, TVA 18%.

Travail à faire
1- Enregistrer ces opérations au journal
2- Procéder à la déclaration et au paiement si possible par chèque.

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CHAPITRE VIII : LES REGLEMENTS

Introduction : Toutes les opérations effectuées par les entreprises ont leurs
contreparties financières qui sont souvent réglées en espèces, par chèques ou à
l’aide d’effets de commerce. Deux types de moyens sont à la disposition des
entreprises pour la liquidation de leurs règlements : les règlements au comptant
et les règlements à terme ou à crédit.

I REGLEMENTS AU COMPTANT

1°) Les règlements en espèces

Lors de l’encaissement, on débite le compte 571 Caisse pour le crédit d’un


compte de Tiers ou d’un compte de produits.
D 571 Caisse
C 4 ou 7
Lors d’un décaissement, on débite un compte de Tiers ou un compte de charges
pour le crédit du compte 571 Caisse.
D 4 ou 6
C 571 Caisse

2°) Les règlements par chèques

Lors d’un règlement aux fournisseurs ou d’un achat, on débite un compte de


Tiers ou un compte de charges pour le crédit du compte 521 Banques.
D 4 ou 6
C 521 Banque
Lors d’un encaissement de chèques, trois phases sont jugées obligatoires pour
une tenue correcte de la comptabilité :
- lors de la réception des chèques de tiers, on débite le compte 513
chèques à encaisser et on crédite un compte de Tiers ou de produits ;
D 513 Chèques à encaisser
C 4 ou 7
- lors de la remise à l’encaissement des chèques (sortie du portefeuille),
on débite le compte 514 Chèques à l’encaissement et on crédite le
compte 513 ;
D 514
C 513

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- lors de l’encaissement effectif (avis de crédit), on solde le compte 514
par le débit du compte 521.
D 521
C 514

Application : SAFI reçoit de son client Alliètro le chèque n°1715 d’un montant
de 450 000 F, le 15/09/06
Le 18/09/06, le chèque est remis à l’encaissement (voir bordereau n°AB 3567)
Le 22/09/06, le banquier envoie l’avis de crédit n°75/06 pour encaissement
effectif.
Travail à faire : Enregistrer ces opérations dans le journal de SAFI.

II LES EFFETS DE COMMERCE

1°) Définitions

Un effet de commerce est un titre de paiement établi lors d’une transaction


commerciale qui permet de convenir d’un paiement décalé dans le temps.
Il s’agit principalement de la lettre de change et du billet à ordre.

a- La lettre de change

C’est un écrit par lequel une personne appelée Tireur donne l’ordre à une autre
personne appelée Tiré de payer, à une date déterminée ou Echéance, une somme
à son profit ou au profit d’une tierce personne appelée Bénéficiaire.

b- Le billet à ordre

C’est un écrit par lequel une personne appelée Souscripteur s’engage à payer
une certaine somme à une échéance déterminée, à l’ordre d’une autre personne
appelée Bénéficiaire.

N.B : L’effet de commerce circule par endossement et constitue :


- un effet à recevoir pour le fournisseur qui en est souvent le
bénéficiaire ;
- un effet à payer pour le client qui a accepté de le payer.

2°) Comptabilité des effets de commerce

Après leur création, les effets de commerce subissent la phase de l’encaissement


ou de la négociation.

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a- Création des effets de commerce

Chez le fournisseur, on débite le compte 412 Clients, effets à recevoir pour le


crédit du compte 411.
Chez le client, on débite le compte 401 et crédite le compte 402 Fournisseurs,
effets à payer.

b- Fonctionnement des comptes 4021 et 4121

Le compte 4021 fonctionne comme suit :


- il est crédité lorsque le client accepte l’effet comme moyen de
règlement ;
- il est débité lorsque le client honore son engagement
Le compte 4121 est débité lorsque l’effet est accepté par le tiré ou lorsqu’un
effet est endossé à son profit. Il est crédité dans les conditions suivantes :
- lorsque l’effet est encaissé directement à l’échéance ;
- lorsque l’effet est endossé au profit d’un tiers bénéficiaire ;
- lors de la remise de m’effet à l’encaissement à la banque ;
- lors de la remise de l’effet à l’escompte.

3°) Encaissements des effets de commerce

a- Encaissement direct à l’échéance

Lorsque les deux parties conviennent du moyen et de l’échéance de règlement,


le tireur peut se faire payer au domicile du tiré par chèque ou en espèces. On
passe l’écriture suivante :

D 513 Chèques à encaisser


C 4121 Clients, effets à recevoir

Chez le client, on passera l’écriture suivante :

D 4021 Fournisseur, effet à payer


C 521 Banque

b- Endossement de l’effet au profit d’un tiers

Si le tireur doit à une tierce personne, il peut user de son effet à recevoir pour
régler sa dette.
En pratique, cette transmission est faite, en inscrivant au verso de l’effet de
commerce, la mention « Endossé à l’ordre de ………………………….. ». Il
passera alors cette écriture :
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D : 401 Fournisseurs
C : 4121 Clients, effets à recevoir

c- Remise de l’effet à l’encaissement

A ce niveau, deux étapes sont à observer :


- la remise à l’encaissement : elle se déroule essentiellement chez le
fournisseur. A ce stade, il débite le compte 512 effets à l’encaissement,
et on solde le compte 412 ;
- lors de la réception de l’avis de crédit, le fournisseur débite les
comptes 521, 4454 et 6312, et solde le compte 512.
A l’échéance, le client débite les comptes 402 par le crédit du compte 521.

d- La remise des effets de commerce à l’escompte

Lorsque le bénéficiaire de l’effet est en difficulté de trésorerie avant l’échéance,


il va escompter ou négocier l’effet auprès de son banquier. A cet effet, 3 étapes :

- lors de la remise effective à l’escompte, les écritures suivantes sont


passées :

D : 415 Clients, effets escomptés non échus


C : 412 Clients, effets à recevoir

- à la réception de l’avis de crédit, on passe les écritures suivantes :

D : 675 Escomptes des effets de commerce


D : 4454 Etat, TVA sur services
D : 521 Banque
C : 565 Escomptes de crédits ordinaires
Le client paie les agios au débit du compte 675.
Agios HT = Commissions HT + Escompte

- à l’échéance, en cas de bonne fin, on passe les écritures suivantes :

D : 565 Escomptes de crédits ordinaires


C : 415 Clients, effets escomptés non échus

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III PROBLEMES LIES À L’ENCAISSEMENT DES EFFETS

1°) La prorogation

Lorsque le débiteur (client) a des difficultés financières et n’arrive pas à honorer


ses engagements vis-à-vis de son créancier (fournisseur), il peut lui demander de
proroger l’échéance, dans le cas où l’effet est dans le portefeuille de ce dernier et
à conditions qu’il accepte de payer les intérêts attachés à cette prorogation.
Deux étapes sont nécessaires à cette prorogation :

a- L’annulation de l’effet initial

Chez le fournisseur, les écritures suivantes sont passées :

D : 411 Clients
C : 412 Clients, effets à recevoir

Chez le client ou le débiteur, les écritures suivantes sont passées :

D : 402 Fournisseurs, effets à payer


C : 401 Fournisseurs

b- La création du nouvel effet

On calcule les intérêts de retard par la formule suivante :


I = nominal*t*n/360
Nominal du nouvel effet = nominal de l’effet initial + intérêts de retard
Ensuite, on passe les écritures suivantes :

- chez le fournisseur

D : 412 Clients, effets à recevoir


C : 411 Clients
C : 77 Revenus financiers
C : 7078 Autres produits accessoires

- chez le client

D : 401 Fournisseurs
D : 6744 Intérêts sur dettes commerciales
D : 6312 Frais sur effets
C : 402 Fournisseurs, effets à payer

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2°) L’avance de fonds

Dans ce cas, l’effet ne se trouve plus à la disposition du fournisseur car il l’a


endossé au profit d’un tiers ou remis à l’escompte auprès de son banquier. Alors,
à cause de la qualité du client, le fournisseur lui fait une avance de fonds afin
que ce dernier puisse honorer ses engagements, moyennant des intérêts de
retard.
L’opération de l’avance de fonds comporte trois étapes :

a- L’avance de fonds proprement dite

Chez le fournisseur :

D : 411 Clients
C : 521 Banque

Chez le client

D : 521 Banque
C : 401 Fournisseur

b- Le règlement de l’effet initial

Chez le fournisseur, il n’y a pas d’écritures comptables.

Chez le client, on a :

D : 402 Fournisseurs, effets à payer


C : 521 Banque

c- La création du nouvel effet après calcul des intérêts de retard

Chez le fournisseur, on a :

D : 412 Clients, effets à recevoir


C : 411 Clients
C : 77 Revenus financiers
C : 7078 Autres produits accessoires

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Chez le client, on a :

D : 401 Fournisseur
D : 6744 Intérêts sur dettes commerciales
D : 6312 Frais sur effets
C : 402 Fournisseurs, effets à payer

3°) Les effets impayés

On va distinguer deux cas à prendre en considération seulement chez le


fournisseur.

a - Effets remis à l’encaissement revenus impayés

Chez le tireur :

On procède à la comptabilisation des frais d’impayés

D : 6312 Frais sur effets


C : 521 Banque (frais d’impayés)

Ensuite, il tire une nouvelle traite, en tenant compte des intérêts de retard

D : 412 Clients, Effets à recevoir


C : 512 Effets à l’encaissement
C : 77 Revenus financiers
C : 7078 Autres produits accessoires

Chez le tiré :

• Annulation de l’effet initial

D : 4021 Fournisseur, Effets à payer


C : 401 Fournisseurs

• Acceptation de la nouvelle traite

D : 401 Fournisseurs
D : 6312 Frais sur effets
D : 6744 Intérêts sur dettes commerciales
C : 4021 Fournisseurs, Effets à payer

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b- Effets remis à l’escompte revenus impayés

Chez le tireur

• Comptabilisation des frais d’impayés

D : 565 Escomptes de crédits ordinaires


D : 6312 Frais sur effets
C : 521 Banque

• Création de la nouvelle traite

D : 4121 Clients, Effets à recevoir


C : 415 Effets escomptés non échus
C : 7078 Autres produits accessoires
C : 77 Revenus financiers

Chez le tiré

• Annulation de l’effet initial

D : 4021 Fournisseurs, effets à payer


C : 401 Fournisseur

• Acceptation du nouvel effet

D : 401 Fournisseurs
D : 6312 Frais sur effets
D : 6744 Intérêts sur dettes commerciales
C : 4021 Fournisseurs, effets à payer

N.B : Lorsque l’effet de commerce revient impayé, le tireur est en droit de


dresser un protêt contre le débiteur ; protêt dont les charges incombent en
définitive au tiré.
Le protêt est un acte constatant le non-paiement ou le refus d’acceptation d’un
effet de commerce et permettant des poursuites judiciaires contre le débiteur.

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Application : L’entreprise SAFI a réalisé avec son client FLOKO les opérations
suivantes au cours du mois de Février N :
- 04/02 : ventes de marchandises à crédit pour 3 500 000 F, remise 2%,
escompte 2%, Port déboursé 150 000 F, Emballages consignés 10% du
brut, TVA 18% ;
- 10/02 : FLOKO règle 25% de sa dette par chèque.
- 15/02 : SAFI tire sur FLOKO 4 traites d’égale valeur : E1, E2, E3 et
E4 au 28/02, 15/03, 30/03 et 15/04 respectivement ;
- 26/02 : remise de la traite E1 à l’encaissement ;
- 02/03 : SAFI reçoit l’avis n°7545 pour encaissement effectif de l’effet ;
- 05/03 : remise des effets E2 et E4 à l’escompte, moyennant des
commissions de 2%, un escompte de 5% l’an ;
- 08/03 : Avis de crédit concernant les effets ;
- 17/03 : la traite E2 est effectivement réglée par FLOKO ;
- 28/03 : la traite E3 est remise à l’encaissement ;
- 02/04 : la traite E3 est retournée impayée. Les frais d’impayés
s’élèvent à 5 875 F. Renouvellement de l’effet avec des intérêts de
10,5% sur 30 jours.
- 18/04 : la traite E4 est retournée impayée également. Frais d’impayés :
12 340 F. Renouvellement de l’effet avec des intérêts de retard de
10,5%.

Travail à faire :

Passer toutes les écritures nécessaires chez les deux agents économiques.

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