Академический Документы
Профессиональный Документы
Культура Документы
Savoir-faire
Déterminer les nombres de nucléons et d'électrons d'un atome et d'un ion à partir de la
représentation symbolique.
Déterminer la composition isotopique d'un élément comportant deux isotopes dont les
masses atomiques sont connues.
ès l'antiquité, certains philosophes ont émis l'idée que la matière ne pouvait pas être divisée
indéfiniment et qu'il existait un stade de sa division où l'on obtiendrait (si l'on pouvait y parvenir) des
particules qui ne peuvent pas être coupées. La conséquence de cette idée est que la matière n'a pas
une structure continue mais est constituée d'un assemblage de particules indivisibles qui ont été
appelées des atomes.
Étymologiquement le mot atome vient du grec atomos qui signifie "qui ne peut être coupé".
L'existence des atomes a été en effet imaginée vers 420 av. J.-C. par Démocrite, philosophe
grec. Mais, faute de preuves expérimentales, cette conception fondée sur une intuition est
restée une doctrine philosophique jusqu'au début du XIXe siècle. En 1808 John Dalton
(chimiste anglais, 1766-1844) propose une théorie atomique fondée sur des faits
expérimentaux qui est publiée sous le titre "A new system of Chemical Philosophy". Il postule
les quatre principes suivants :
Les corps composés résultent de l'association, selon des proportions fixes, d'atomes
d'éléments différents.
La discontinuité observée dans les proportions selon lesquelles les éléments se combinent est
donc due à la discontinuité de la matière elle-même. La plus petite quantité d'un élément qui
puisse être échangée au cours d'une réaction chimique est un atome de cet élément. Toute
quantité échangée d'un élément correspond toujours à un nombre entier d'atomes.
Le modèle de Dalton n'explique pas comment déterminer la proportion dans laquelle les
éléments se combinent (par exemple, pourquoi n'existe-t-il pas de molécules C2O ou HO ?) et
il ne permet pas de justifier les propriétés chimiques des éléments (par exemple, pourquoi
certains éléments ont un caractère métallique ? Pourquoi certains éléments forment
préférentiellement certains types d'ion ?). Ce sont des découvertes datant du début du XXe
siècle montrant que les atomes sont en fait divisibles en particules subatomiques (ou
particules élémentaires) qui ont permis de répondre à ces questions et on conduit à
développer des modèles de l'atome plus élaborés.
L'élément est une entité immatérielle : il est caractérisé par un symbole et par un numéro
appelé numéro atomique de symbole Z qui est son numéro d'ordre dans la classification
périodique. Par exemple, l'élément carbone est symbolisé par C et son numéro atomique est Z
= 6 ; il est le sixième dans la classification périodique.
L'atome ou ion d'un élément considéré est une entité matérielle dont la structure sera
décrite dans le paragraphe suivant.
La masse de l'électron est négligeable devant celle du proton (mp = 1836 me) et celle du
neutron (mn = 1839 me) comme le montre le Tableau 1. On peut faire l'approximation
suivante : mp mn 2000.me.
Complément :
La charge négative de l'électron a été mise en évidence par J. Perrin (physicien français) en
1895 par l'expérience dite des rayons cathodiques. En 1897, le physicien anglais J. J.
Thomson a déterminé le rapport charge/masse de cette particule élémentaire. En 1909,
l'américain R. Millikan grâce à une expérience dite de la gouttelette d'huile mesura la charge
de l'électron.
Le cortège électronique d'un atome conditionne les propriétés chimiques de l'atome. Les
électrons les plus externes de ce nuage électronique sont impliqués dans les réactions
chimiques car ils déterminent l'aptitude d'un atome à interagir avec d'autres atomes en
établissant des liaisons chimiques.
Le noyau est constitué de nucléons du latin nucleus qui signifie noyau. Ce sont :
Le noyau de l'atome d'hydrogène fait exception car il est constitué d'un seul proton.
Complément :
Les nucléons sont "assemblés" par une force considérable (appelée interaction forte
résiduelle) qui s'oppose à la répulsion électrostatique des protons entre eux. Depuis 1970, on
sait que les protons et les neutrons sont eux-mêmes divisibles et sont constitués chacun de
trois quarks dont la charge est +2e/3 ou -e/3.
Les masses du proton et du neutron, notées respectivement mp et mn, sont très voisines
comme le montre le Tableau 1.
La charge d'un noyau est positive puisque celle d'un proton est positive et celle d'un neutron
est nulle.
Les protons et les neutrons sont impliqués dans les réactions nucléaires (désintégration
radioactive, fission, fusion) qui transforment des éléments en d'autres éléments par
l'intermédiaire de modifications des noyaux et conditionnent des propriétés physiques de
l'atome.
Introduction
La chimie commence dans les étoiles qui sont la source des éléments chimiques. A l'intérieur
de l'étoile, il règne une chaleur telle (2.107 ∘ C) que les atomes d'hydrogène (le plus simple
des éléments) se heurtent violemment, fusionnent et deviennent des atomes d'autres
éléments : l'hélium est le plus abondant et constitue la source principale d'énergie suivant la
réaction de fusion :
411H→42He+201e (positron)
L'atome de carbone est formé par la fusion de 3 atomes d'hélium, l'oxygène par 4. Ces
éléments vont ensuite s'associer pour donner des substances plus complexes tels que
CH4 , H2O .... Dans les étoiles, la température est si grande que les éléments sont tous
gazeux. Cependant, la matière expulsée par les étoiles se refroidit et peut éventuellement se
condenser sous forme solide: ce phénomène est à l'origine des planètes.
Les millions de produits chimiques connus à ce jour sont composés de 109 éléments. On a en
général des mélanges (homogènes ou hétérogènes) de corps purs. Un corps pur est caractérisé
par ses propriétés physiques (propriétés macroscopiques) et chimiques. On distingue :
Les techniques séparatives permettent de séparer les corps purs d'un mélange :
Les atomes
La notion d'atome remonte à 400 ans avant J.C., apparaissant dans les écrits de Démocrite, un
philosophe grec. Mais les premières preuves expérimentales de l'existence des atomes ont été
rassemblées en 1805 par John Dalton :
Masse atomique
Dans un spectromètre de masse, un gaz est bombardé d'électrons de manière à créer des ions
chargés positivement par éjection d'un ou plusieurs électrons. Ces ions sont accélérés par un champ
électrique puis déviés plus ou moins fortement suivant leur masse par un champ magnétique. Un
détecteur permet de visualiser le point d'impact de l'ion et donc d'en déduire sa masse avec une très
grande précision. On peut séparer les isotopes d'un élément et mesurer leurs abondances :