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Plan du cours
• Aperçu historique
Le projet de Paul Baran est refusé par les militaires (l’AT&T l’opéra-
teur des télécommunications a rejeté d’emblée le projet de Baran) ; Ce
n’est que six ans plus tard que le projet de Paul Baran se concrétise ;
1984 Les ’top level domains’ (.com, .gov, .net, .org, . . . ) se mettent en
place ;
1993 Le premier des navigateurs grand public (mosaic) est inventé ; • Télécommunications : toute transmission, émission ou réception de signes,
◦ Le navigateur est doté d’une interface graphique ; de signaux, d’écrits, d’images, de sons ou de renseignements de toute
nature, par fil, radioélectricité, optique ou autres systèmes
◦ L’auteur est Marc Andreessen, étudiant à l’université de électromagnétiques ;
l’Illinois, et assistant au NCSA (National Center for
Supercomputing Applications) ; • Réseaux de communication : ensemble de ressources (artères de
transmission, commutateurs, . . . ) mis à la disposition d’équipements
◦ La première version de Mosaic est pour Unix, mais rapidement terminaux pour leur permettre d’échanger de l’information ;
sortent des versions pour Windows et Mac OS. Mosaic connaı̂t
un succès immédiat. C’est le premier navigateur a avoir reconnu • Réseau public : réseau accessible à tous moyennant une redevance d’usage ;
la balise IMG, autorisant l’emploi d’images sur des pages Web • Réseau privé : réseau regroupant une communauté d’utilisateurs
... appartenant à une même organisation ;
• Réseau privé virtuel : simulation d’un réseau privé à travers un réseau public.
• Contrôle de la production ;
• Suivi des stocks ;
• Aperçu historique
• Élaboration des payes ;
• Usage des réseaux d’ordinateurs
• Mais aussi. . .
• Caractéristiques physiques des réseaux
◦ Partage des ressources informatiques (imprimantes, scanners, . . . ) ;
• Logiciels des réseaux
◦ Partage des données (base de données, . . . ) ;
• Modèles de référence ◦ Communication entre employés (messagerie électronique, téléphonie
• Réseaux et normalisation sur IP, . . . ) ;
◦ Vidéoconférences (éliminer des coûts de déplacement, . . . ) ;
◦ Commerce électronique (s’approvisionner en matière première auprès
du fournisseur, mise en vente de produits en ligne, . . . ) ;
• Une connexion point-à-point fait intervenir deux stations, une station source
et une station destinatrice ;
• Un message, envoyé par la source, transite par plusieurs stations
intermédiaires avant d’atteindre la destination ;
• Plusieurs chemins sont possibles, il est important de sélectionner le meilleur ;
• Une transmission point-à-point est dite diffusion individuelle (unicast) ;
• Les messages peuvent parvenir au destinataire dans un ordre quelconque ; • Réseaux et normalisation
• Le transport des données d’une extrémité à une autre du réseau nécessite • Une proposition développée par l’ISO (l’organisation internationale de
un support physique ou hertzien de communication ; normalisation) ;
• Mais aussi une architecture logicielle chargée du contrôle et de • ISO constitue un comité pour la normalisation dans le domaine des
l’acheminement des messages transférés ; Télécommunications et de l’Interconnexion des Systèmes ;
• Trois modèles (architectures) : • La proposition du premier modèle OSI remonte à 1979 ;
◦ Le modèle OSI (Open Systems Interconnection) ; • Objectifs :
◦ Le modèle TCP/IP (utilisée dans le réseau Internet) ; ◦ Décomposer ;
◦ Le modèle introduite par l’UIT pour l’environnement ATM ◦ Structurer ;
(Asynchronous Transfer Mode) ; ◦ Assurer l’indépendance vis-à-vis du matériel et du logiciel ;
• La couche physique s’occupe de la transmission des bits de façon brute sur • La couche liaison a pour rôle de transformer la couche physique en une
un canal de communication ; liaison a priori exempte d’erreurs de transmission pour la couche réseau
• Elle doit garantir la parfaite transmission des données (un bit à 1 envoyé (détection et correction des erreurs de transmission) ;
doit être bien reçu comme bit valant 1) ; • Elle fractionne les données d’entrée de l’émetteur en trames, transmet ces
• Elle doit normaliser : trames en séquence et gère les trames d’acquittement renvoyées par le
récepteur ;
◦ Les caractéristiques électriques (un bit à 1 doit être représenté par une
tension de 5V) ; • Elle doit être en mesure de reconnaı̂tre les frontières des trames (fanion) ;
◦ Les caractéristiques mécaniques (forme des connecteurs, de la • Elle doit être capable de renvoyer une trame lorsqu’il y a eu un problème sur
topologie, . . . ) ; la ligne de transmission ;
◦ Les caractéristiques fonctionnelles des circuits de données ;
◦ Les procédures d’établissement, de maintien et de libération du circuit • Elle intègre une fonction de contrôle de flux pour éviter l’engorgement du
de données ; récepteur ;
• L’unité d’information typique de cette couche est le bit, représenté par une • L’unité d’information de la couche liaison est la trame (quelques centaines à
certaine différence de potentiel ; quelques milliers d’octets maximum) ;
• Elle est également responsable de l’établissement et du relâchement des • La couche session organise et synchronise les échanges entre tâches
connexions sur le réseau ; distantes ;
• Elle est responsable du contrôle de flux ; • Elle réalise le lien entre les adresses logiques et les adresses physiques des
tâches réparties ;
• La couche transport est l’une des couches les plus importantes, car c’est elle
qui fournit le service de base à l’utilisateur, et c’est par ailleurs elle qui gère • Elle établit une liaison entre deux programmes d’application devant coopérer
l’ensemble du processus de connexion, avec toutes les contraintes qui y sont et commande leur dialogue (qui doit parler, qui parle . . . ) ; Ce service
liées ; d’organisation s’appelle la gestion du dialogue ;
• L’unité d’information de la couche transport est le message ; • Elle permet d’insérer des points de reprise dans le flot de données de
manière à pouvoir reprendre le dialogue après une panne ;
• La couche internet du modèle TCP/IP s’apparente à la couche réseau du • Permet à des entités paires sur les hôtes source et destination de mener une
modèle OSI ; conversation ;
• Routage • Deux protocoles de bout en bout
◦ Acheminement des unités de données (paquets) de la source jusqu’à la ◦ TCP - Transmission Control Protocol
destination ; Protocole fiable avec connexion ;
◦ Les paquets sont acheminés indépendamment les uns des autres Fragmentation et réassemblage ;
jusqu’à la destination (mode de communication non connecté) ; Contrôle de flux (éviter que l’émetteur submerge le récepteur) ;
◦ Les paquets pouvant arriver dans le désordre à la destination auquel cas ◦ UDP - User Datagram Protocol
les couches supérieures se chargent de les réordonner si cela fait partie Protocole non fiable sans connexion (relègue aux applications le contrôle
de flux et la remise dans l’ordre des paquets) ;
des exigences de livraison ;
Souvent utilisé pour des applications du type temps réel à forte contrainte
• Contrôle de congestion ; temporelle ;
Reposent sur le concept de pile de Trois concepts sont au cœur du modèle OSI : Les services, les
protocoles indépendants interfaces et les protocoles ;
Analogie avec la programmation orienté objet Les couches sont à peu près iden- Sept couches pour le modèle OSI contre quatre couches pour le
tiques sur le plan fonctionnel modèle TCP/IP. Les couches réseau (internet pour le modèle
◦ Les méthodes de l’objet sont analogues aux services TCP/IP), transport et application sont communes aux deux
offert par une couche ; modèles, les autres couches diffèrent ;
◦ Les paramètres et les résultats des méthodes sont
analogues aux interfaces ; Support des modes avec connexion et sans connexion : Le mo-
dèle OSI autorise les deux types de communication dans la
◦ Le code de l’objet est son protocole et n’est pas visible couche réseau, mais uniquement le mode avec connexion dans
de l’extérieur ; la couche transport. Le modèle TCP/IP supporte un seul mode
dans la couche réseau (sans connexion), mais deux modes dans
Le modèle TCP/IP n’a jamais fait la distinction entre services, la couche transport, donnant le choix aux utilisateurs.
interfaces et protocoles ⇒ les protocoles du modèles OSI sont
mieux dissimulés et peuvent ainsi être facilement remplacés à
mesure que les technologies évoluent.
• Le modèle ne différencie pas clairement les concepts de service, interface et • Le modèle OSI (sans les couches session et présentation) se révèle
protocole ⇒ difficile de s’en servir pour concevoir de nouveaux réseaux incroyablement utile pour analyser les réseaux d’ordinateurs ;
mettant en œuvre de nouvelles technologies ; • Les protocoles OSI n’ont pas fait l’objet d’une large acceptation ;
• Le modèle n’étant pas général, il ne permet pas de décrire d’autres piles de • Le modèle TCP/IP n’existe pour ainsi dire pas alors que ses protocoles sont
protocoles que TCP/IP (tenter de décrire Bluetooth est totalement largement déployés
impossible) ;
⇒ Nous proposons d’étudier une version modifiée du modèle OSI (sans les
• Le modèle TCP/IP ne distingue pas la couche physique de la couche liaison couches session et présentation), mais nous nous intéresserons,
de données ; principalement, à la suite de protocoles TCP/IP .