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Membres de groupe :
DJANATI ABDERRAHIM
MEDELLEL ABDERAZAK
2018/2019
SOMMER
1.1 Introduction :.........................................................................................................................7
1.2 définitions générales maintenance :......................................................................................7
1. 2.1 maintenances :...................................................................................................................7
4
3.1.1 Partenaires impliqués.......................................................................................................26
3.1.2 Le sciage..........................................................................................................................26
3.1.2.1 Qualité...................................................................................................................... 26
3.1.2.3 Processus....................................................................................................................... 27
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Chapitre I Définitions générales maintenance
Chapitre I :
7
Chapitre I Définitions générales maintenance
1.1 Introduction :
Dans li deuxième chapitre. On présente généralités sur la maintenance et les différentes méthodes de la
maintenance et on cherche à démontrer la pertinence de la maintenance périodique a montré ses limites
puisque certains défauts peuvent apparaître de manière aléatoire et comment choix du type de
maintenance pour accomplir une fonction requise et comment choix du paramètre de surveillance afin
d’alerter l’exploitant à un stade plus ou moins précoce sur l’existence d’un début d’anomalie
D’après les normes AFNOR X60010 et 60011, on peut distinguer deux formes de maintenance
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Chapitre I Définitions générales maintenance
A-2 la réparation : appelée aussi maintenance curative, est une remise en état définitive du matériel,
soit directement après un dépannage, la réparation se caractérise par une sécurité élevée puisque le risque
de défaillance est fortement diminué par rapport au dépannage, et le matériel retrouve pratiquement ses
caractéristiques de fonctionnement.
A- 3-les contrôles : vérifications de conformité par rapport à des données préétablis suivies d’un
jugement le contrôle peut :
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Chapitre I Définitions générales maintenance
On observe que les changements du niveau vibratoire d'une machine interviennent Dans la plupart des
défauts. L'analyse vibratoire est largement acceptée comme outil Pour surveiller les conditions de
fonctionnement d'une machine, car elle est fiable et Non destructive et permet le contrôle permanent de la
machine.
L’analyse vibratoire, convient aux défauts liés à la cinématique et à la structure de la Machine. Elle
permet de détecter pratiquement tous les défauts susceptibles D’apparaître dans une machine tournante.
Un balourd, un défaut d’alignement, un Roulement usé ou endommagé, etc. se traduisent par une
modification de son Comportement vibratoire. Ceci justifie l'utilisation de l’analyse vibratoire en
Maintenance conditionnelle (prédictive) pour le suivi des machines tournantes.
1.5 Conclusion
La maintenance activité important pour accomplir une fonction requise et pour allonger le cycle de vie
de machines tournantes et ensemble des activités destinées à maintenir ou rétablir un bien dans un état ou
dans des conditions données de sureté de fonctionnement.
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Chapitre I Définitions générales maintenance
12
Chapitre II : Généralités sur la Fiabilité
Chapitre II :
Généralités sur la Fiabilité
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Chapitre II : Généralités sur la Fiabilité
2.1. Introduction
La fiabilité d’un composant exprime la probabilité qu’il fonctionne correctement sans
défaillance pendant un temps déterminé dans des conditions fixées de manière précise. La
définition de la fiabilité montre bien que son domaine englobe les probabilités, donc les
statistiques et les mathématiques. Il faut avoir aussi conscience qu’un phénomène de fiabilité
ne peut se réduire à l’application de lois statistiques. Une étude de fiabilité nécessite
obligatoirement une expertise physique des organes ou des composants étudiés et elle peut
être élargie à tous ceux qui leur sont liés.
Apprendre la fiabilité, c’est déjà comprendre le besoin de qualité de retour d’expérience et
savoir organiser la collecte des informations.
On doit aussi garder à l’esprit que les statistiques ne s’appliquent qu’à des phénomènes
aléatoires donc au hasard. Or un composant ou un équipement font partie d’un système qui
est soumis à un grand nombre de contraintes dont les causes appartiennent à deux familles
différentes.
Causes communes ou aléatoires : dues au hasard, fréquentes et à effet
individuel faible, elles sont d’origines nombreuses et variées, indépendantes les unes
des autres et aucune d’entre elles n’étant prépondérante tel que le spectre des
contraintes subies par un composant.
Causes spéciales : elles sont soudaines, peu fréquentes, issues d’événements
passagers peu nombreux et difficilement identifiables telles que : erreurs de
manipulation, mauvais montages ou réglages et pièces de mauvaise qualité.
On ne peut faire des prévisions rationnelles relatives à la fiabilité d’un équipement que s’il
est dans un état stable ou sous contrôle statistique lorsqu’on a supprimé dans celui-ci toutes
les causes spéciales.
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Chapitre II : Généralités sur la Fiabilité
On notera R(t) la probabilité de bon fonctionnement à l’instant (t), le symbole "R" a pour
origine le mot anglais (reliability).
On notera F(t) la fonction définie par F(t)=1-R(t) probabilité complémentaire (ou événement
contraire). F(t) est la probabilité de défaillance à l’instant (t).
- Fonction requise : fonction requise pour un composant de « mission » ou « service
attendu » pour un système.
La définition de la fonction requise implique la définition d’un seuil d’admissibilité au-delà
duquel la fonction n’est plus remplie.
- Conditions d’utilisation : définir les conditions d’usage revient à définir
l’environnement du système et ses variations, ainsi que les contraintes mécaniques, chimiques
vibratoires, thermiques etc.… auxquelles il est soumis. Il est évident que le même matériel
soumis à deux environnements différents n’aura pas la même fiabilité.
- Période temps : c’est la définition de la durée de mission "T", mais à chaque instant
(ti) est associée une valeur de fiabilité R(ti) décroissante.
ti
F(t) = ∫ f ( t ) dt =prov (T <ti)
−∞
d)Application à la fiabilité
Un dispositif mis en marche pour la première fois à (to) tombera en panne à un instant non
connu à priori "t" : date de la panne est une variable aléatoire de la fonction de répartition
"F(t)".
R(t) est la probabilité de bon fonctionnement à (ti), c’est une fonction monotone décroissante.
t +∞
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Chapitre II : Généralités sur la Fiabilité
−ⅆN
λ(t) ⅆt= (2.4)
N (t)
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Chapitre II : Généralités sur la Fiabilité
λ(t) est une probabilité conditionnelle de défaillance sur l’intervalle (t, t+dt ) car elle ne
s’applique qu’aux survivants à l’instant(t).
La Probabilité (d’avoir une panne entre t et ) est égale probabilité de survie à t x( λ(t). )
(2.6)
λ(t)= 2.7)
Le taux d’avarie( λ ) représente la proportion de composants, ramenée à l’unité de temps qui,
ayant survécu jusqu’à un instant (t) arbitraire, et ne seront plus en vie à l’instant (t+dt).
Le taux d’avarie (λ ) est la proportion de composants qui deviennent défectueux durant l’unité
de temps. Il s’obtient expérimentalement soit à partir d’essais de fiabilité, soit à partir de
l’historique.
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Chapitre II : Généralités sur la Fiabilité
L’allure générale des variations des taux de défaillance λ(t) d’un équipement le long de sa durée de
vie est représentée par la figure (2.3).
Cette géométrie de courbe a un caractère « universel », elle représente aussi bien des taux de
défaillances « des organes des équipements et humaines » Cette courbe met en évidence trois
périodes distinctes :
Zone (1). Période de jeunesse (rodage).
Le taux de défaillance décroit relativement vite après élimination des composants de qualité médiocre
ou mal montés.
Zone (2). Période de maturité (pleine activité).
Le taux de défaillance est constant. C’est la période de vie utile (ou période de pannes fortuites).
Zone (3). Période de vieillesse ou d’usure.
Les défaillances sont dues à l’âge ou à l’usure des composants, λ(t) croit avec le temps du fait de
la dégradation du matériel (usures mécaniques, fatigue, etc.…).
0
t
Figure 2.4. Courbe du taux de défaillance en mécanique
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Chapitre II : Généralités sur la Fiabilité
t t
−¿ ∫❑ λ ¿
−∫ ❑λ(t)dt =Ln N(t)+k →N(t)= (t)dt (2.8)
0
ⅇ 0
−∫ ❑ λ ( t ) λt
N(t)=N0ⅇ 0 → (2.9)
C’est la relation fondamentale de la fiabilité que nous retrouvons adoptée à la loi exponentielle avec un
paramètre (λ), et à la loi de "Weibull" avec trois paramètres (( γ , β , η )).
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Chapitre II : Généralités sur la Fiabilité
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Chapitre II : Généralités sur la Fiabilité
Comparer cet écart avec le coefficient (DN,α)de "Kolmogorov-Smirnov". Ce
coefficient est donné par la « table1 page 14» en fonction de la taille de l’échantillon et du
risque(α) accepté.
Si l’écart(e>DN,α) le test est significatif. La loi théorique adoptée ne convient pas à l’échantillon.
Si écart (e<DN,α) le test est non significatif, on ne peut pas conclure sur la valeur du risque (α), il
y a une différence non significative entre l’observation et la loi théorique.
Il est important, pour valider une loi de survie, de tester plusieurs hypothèses et de conserver
provisoirement celles qui n’ont pas été rejetées, puis de faire un choix ultime en s’appuyant
sur des considérations techniques .
F (t)
F(t)réelle
e1
F(t)théorique
e3
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Chapitre II : Généralités sur la Fiabilité
N Erreur de 1ère espèce
>35
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Chapitre II : Généralités sur la Fiabilité
Tableau 2.1. Des coefficients (DN,α)de "Kolmogorov Smirnov"
Tests paramétriques
Ils ont pour rôle de vérifier qu’une loi est applicable à un échantillon de valeur avec un
risque (α) ou un niveau de confiance (1-α). Les deux tests d’adéquation les plus courants
en fiabilité sont le test de χ2 pour les échantillons (N > 50) et le test de "Kolmogorov
Smirnov pour les petits échantillons.
2.11 Conclusion
L’analyse de la fiabilité dans le domaine de la maintenance est un outil très important pour
caractériser le comportement d’un équipement ou d’un dispositif dans les différentes phases
de sa vie. En maintenance, l’analyse de la fiabilité apporte des réponses à plusieurs
questions :
- L’optimisation des périodes d’interventions systématiques.
- L’optimisation de la gestion de la pièce de rechange.
- L’évaluation exacte des MTTR et MTBF d’un équipement pour le mieux gérer suivant
l’indicateur de disponibilité.
- La MBF (maintenance basée sur la fiabilité).
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Chapitre III
MBF
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Chapitre III MBF
3.1. Introduction
Dans l'Union Européenne (UE), le montant des travaux effectués par les scieries et entreprises
spécialisées dans le traitement du bois s'est élevé en 1992 à 5,8 milliards d'ECUs. En prenant en
compte l'adhésion en janvier 1995 de l'Autriche, de la Finlande et de la Suède, cette production
serait de 12 milliards d'ECUs. Ceci fait de l'industrie des scieries une des plus importantes de l'UE.
La nécessité de mieux traiter et si possible d'éviter les pannes a conduit à un large usage de
systèmes de maintenance préventive programmée pour effectuer des contrôles complets à
intervalles réguliers. C'est le type de maintenance actuellement pratiqué dans la plupart des
scieries. Toutefois, le nombre croissant de machines à surveiller impose que les systèmes de
maintenance soient informatisés. Ces derniers, largement utilisés, sont destinés aux travaux de
bureau et administratifs de la fonction maintenance. Cependant, ces systèmes ne prennent pas en
considération la tâche qui consiste à obtenir un équilibre correct entre les interactions des systèmes
de production et les diverses options stratégiques des systèmes de maintenance : maintenances
prédictives, préventive et corrective. Il n'existe pas de système technologique d'information
spécialement conçu pour les besoins des scieries.
3.1.1 Partenaires impliqués
Organismes (Fonctions) :
ADEPA (R. et D. des systèmes de maintenance) ;
FORBAIRT (R. et D. des systèmes de maintenance) ; Scieries
Balcas
(Utilisation des équipements - Expérience sectorielle) :
Murray Kakikosken
Ra
Palfab
uni
Forbairt
Adepa o
❍ Balcas Timber Ltd., (U.K.),
SRA
3.1.2 Le sciage
Dans le projet, on doit tenir compte d'un certain nombre de spécificités du processus de sciage :
3.1.2.1Qualité
Le bois est un matériau vivant et possède de caractéristiques spécifiques (les scieries du consortium
travaillent exclusivement avec des résineux). Les contraintes des clients (délais, réactivité...)
doivent être prises en compte. La plupart des clients sont des groupes de distribution, des négoces
de bois...
3.1.2.2 Produits finaux
Dans les différentes scieries du consortium, on tient compte, dans le processus, des besoins de
produits finaux recherchés (traitement des produits pour leur deuxième transformation et leur usage
futur, besoin de séchage...). La plupart des scieries du consortium intègrent le séchage et le
traitement du bois (mais pas pour toute leur production) et font du bois destiné à la construction, à
l'ameublement, à l'emballage...
3.1.2.3 Processus
Le processus se décompose en différentes
phases : a) Achat du bois ;
b) Gestion des grumes ;
c) Premier sciage ;
d) Deuxième sciage ;
e) Découpe transversale puis conditionnement ;
f) Récupération des produits dérivés ;
g) Traitement sur les produits finis ;
h) Conditionnement final pour expédition.
La mise en place de la démarche se fait par une organisation "groupe de projet" dans laquelle
différents acteurs sont impliqués (figure 3.3).
Les Acteurs Leurs Mission / Actions
Implication
DIRECTION Politique & des hommes
interne dans le projet
Pilote
&
Responsables Définition Validation
Production Qualité Maintenance du cadre & des résultats
MBF Groupe d'analyse
Management
Pilote
& Définition
Resp. Maintenance
& Confirmation
des MBF Groupe Préparation&
Pilote des analyses
résultats Pilote
&
Resp. Maintenance
& production Validation &
Opérateurs en : qualité des analyses
Elaboration des
MBF groupe
résultats équipement
La mise en place d'un programme de maintenance planifié se fait en quatre étapes. Ces étapes
utilisent bon nombre d'informations et de supports faisant référence à la production, à la qualité et à
la maintenance. Au travers de ces différentes étapes, les groupes impliqués doivent en permanence
déterminer les objectifs qui sont prioritaires et valider les résultats à toutes les phases pour
poursuivre sans une dispersion excessive.
3 établissement du PMT
Mise à jour
M2 DF4 CDF7
M5 DF2 CDF1
. PM
M8 DF7
. Seuil
M1 . Seuil .
. Seuil . CDFi
. DFj
. al
ptim
na nce o
. te
Main
. P lan de
un
. Vers
évaluation
Mi
des résultats
Cette démarche doit rassembler une équipe à laquelle tous les acteurs spécialisés doivent participer.
Pour cela, une première réunion avec le directeur, le responsable de maintenance et le responsable
de production doit avoir lieu, pour définir clairement les objectifs et les moyens à mettre en œuvre.
Au cours de cette réunion, ils doivent tous exprimer leur volonté pour le bon déroulement de la
méthode d’une part et pour atteindre les résultats souhaités d’autre part. Les groupes management,
pilote et système doivent être constitués avant le début des analyses.
GRAVITE FREQUENCE
Filtre Maintenance
Distributeur Production
AMDEC des équipements
Broyeur 20 25 10 10 65
T otal préventifs 43 h
Le temps total de la réalisation des tâches estimé est 43h, en temps masqué hors production. Les
modifications et les tâches correctives ne sont pas incluses.
Aujourd'hui, combien coûtent les arrêts et ralentissements induits par les défaillances des
machines?
• Les coûts engendrés par l'allongement du temps de production (ou perte de production).
• Les coûts de maintenance (l’argent dépensé pour les éviter ou pour y remédier).
Coût
Le rapport
Maintenance-Coût
Coût total des arrêts
Une absence comme un
excès de maintenance se
traduisent par de mauvais
résultats financiers.
Coût de la Coût des arrêts Il faut savoir trouver le
maintenance meilleur COMPROMIS.
Peu de BONNE Trop de
maintenance maintenance maintenance
Fig. 3.8 Le rapport Maintenance-Coût
Le coût total des dysfonctionnements (de toutes origines) s’évalue à partir du nombre d'heures
de production qu'il est nécessaire de réaliser pour atteindre la production journalière comparé au
temps optimal de production. Il se décompose en :
• Coûts salariaux,
• Surconsommation d'énergie,
• dévalorisation plus rapide des équipements...
OBJECTIF : Diminuer les coûts indirects induits par les arrêts dus à des défaillances
tout en maîtrisant les coûts directs de la maintenance.
Le choix est très -trop- large parmi toutes les machines. Il en est de même pour les défaillances, les
agents de maintenance ne peuvent en aucun cas traiter tous les problèmes. Ils doivent connaître et
interpréter quelles sont les priorités de production.
Dans certains cas, une modification de l'installation doit être envisagée. Le choix est difficile car
chaque type d'intervention a ses avantages et ses inconvénients. On doit déterminer une
démarche simple afin de pouvoir faire les choix de plans de maintenance.
Exemple d'une scierie, classement non exhaustif des principaux équipements obtenu sur la base
d'une production mixte
1. CANTER
2. Convoyeur du carrousel (BT2)Machines a
suivre en priorité
3. Scie KV1
4. Scie && PS
5. Convoyeur d’entrée (BT1) 6. Conditionneur/Trieur
7. Grue...
En considérant chaque machine, quelle défaillance traiter ?
L'analyse MBF doit aboutir à une liste exhaustive de toutes les défaillances, notamment celles
provocant des arrêts des machines les plus critiques de l'usine.
Pour chacune d'elles, nous obtenons :
• Les effets estimés : - un arrêt, un report, un ralentissement
- Un risque (sécurité),
La méthode MBF propose sa propre hiérarchisation des machines. Il en est de même pour ce qui
est des défaillances. Les critères de base sont la gravité et la fréquence des défaillances. La
méthode ne nous permet pas de définir les priorités d'action intégrant l’aspect économique. Nous
proposons d’introduire une notion de pénalisation du temps de production dans la démarche de
classement.
Pour déterminer l'impact économique de chaque type de défaillance, on évalue notamment son
effet sur l'allongement de temps de production. Peut-on considérer qu'un arrêt de 10 minutes de la
déligneuse conduit nécessairement à la perte de 10 minutes de production ? Non ! La présence
d'importants stocks intermédiaires joue un effet tampon et conduit à l'atténuation des effets de
l'arrêt. Pour ces raisons, il est difficile de juger de l'impact d'un arrêt.
Les graphiques suivants présentent les résultats obtenus sur la ligne d'une scierie. On voit ici que si
le métier de tête s'arrête, la répercussion sur la production est quasi totale (30s de temps de
rémission). Par contre, un arrêt du déchargeur ne se répercute que s'il dépasse 7 minutes.
1. Déchargeur 1 5.8
2 4.0
2. Détecteur de métaux
3 3.7
3. Ecorceuse 4 0.5
5 0.3
4. Métier de tête
6 1.6
5. Convoyeur 7 3.8
6. Métier de reprise 8 7.3
9 7.5
7. Convoyeur 10 8.0
8. Canter
9. Déligneuse
10. Egraineuse
Les causes de défaillance font également l’objet d’un classement dans la MBF. Les critères sont
identiques à ceux des effets de défaillances, appelés modes de défaillance par la méthode. Prenons
un exemple tiré d'une scierie, les défaillances ont été observées depuis Août 1996. Concentrons
nous sur la scie de tête, machine goulot de la ligne. Une simplification de l’historique des pannes
tiré de l’analyse MBF nous donne :
Elément Durée moyenne Fréquence
Lame(pb) 20min d’arrêt 28% des
pannes
Bornes(pb) 30min `` 19% ``
Rouleaux(pb) 30min `` 13% ``
Tapis(pb) 55min `` 13% ``
Alimentation en air(pb) 40min `` 9% ``
Codeur(pb) 35min `` 9% ``
En 10 mois, cette machine accuse 17h30 d’arrêts cumulés engendrés par des défaillances qui lui
sont propres (seuls les arrêts de plus de 10 minutes ont été recensés, pourtant les arrêts courts et
répétitifs sont très nombreux, ce chiffre est donc bien au delà de la réalité).
Le temps de rémission de cette machine est quasiment nul, au dessus de 30s, l’arrêt de cette
machine se répercute quasi intégralement sur la production de la scierie. Avec un coût horaire
d’arrêt de la ligne de 4 kF, les défaillances de cette machine, à elles seules, coûtent 70 kF à cette
entreprise (0,7% de son chiffre d’affaires !) pour les 10 derniers mois.
On constate que ces pannes sont de longue durée et que certaines d’entre elles sont très répétitives.
La MBF nous permet de définir des plans de maintenance appropriés. L’évaluation économique de
l’effet de chaque défaillance nous permet de tenir compte d’un critère de classement
supplémentaire.
En dernier recours, si la maintenance ne permettait pas de palier certaines défaillances répétitives et
de courtes durées, on peut alors envisager d'accroître les stocks tampon en aval et en amont de cette
machine. Cette mesure, destinée à accroître le temps de rémission, immunise la ligne contre les
arrêts courts.
Il paraît évident, dans cet exemple, que le "métier de tête" est la machine prioritaire. Les agents de
maintenance doivent concentrer tous leurs efforts sur cet équipement plutôt que sur une empileuse,
par exemple, dont le temps de rémission, bien supérieur, autorise des arrêts plus importants sans
pénaliser la production.
Evaluer l’impact de la mise en place de chaque politique de maintenance sur les temps d'arrêt en
tenant compte du temps de rémission. et faire une évaluation économique.
Chiffrer le coût direct de chaque opération de maintenance : pièce de rechange, main d'oeuvre,
arrêt de production si nécessaire...
La maintenance corrective :
L'opérateur de la machine sort le billon mal positionné de la machine manuellement. Ce type
d'intervention qui nécessite 4 minutes est déjà appliqué aujourd'hui. Coût annuel de pénalisation:
115 kF.
La maintenance préventive :
En surveillant le passage du billon en entrée de la scie, l'opérateur bloquera ou retardera son entrée
dans la machine en cas de mauvais positionnement. Dans le cas le plus défavorable, l'intervention
de repositionnement nécessite 1 minute.
Comme cela se pratique déjà beaucoup dans certaines scieries, l'installation d'une caméra en amont
de la Multirip permet de contrôler cette entrée au moyen d'un moniteur placé dans le pupitre de
commande de l'opérateur.
Cette opération engendre des frais d'environ 12 kF (achat plus installation) et on estime à 0.5 kF
annuels les frais supplémentaires de maintenance engendrés par ce nouvel équipement. Elle permet
de réduire le temps d'arrêt de la machine à 1 min (soit une répercussion de 30s sur la production).
Coût annuel : 12 kF la première année + 15 kF de pénalisation + 0.5 kF = 27.5 kF (15.5 kF les
années suivantes)
30.00
25.00
20.00
Temps d'arrêts
15.00
Répétitivité
10.00
5.00
0.00
A B C D E F G H
Fig. 10 Exemple d’analyse des fonctions défaillantes d’une machine.
Aspect économique
a) Coûts directs
Fig3.11 Schéma provisoire du système d'aide à la décision de choix des plans de maintenance
pour les équipements de scierie.
Un tel système permet le support des analyses MBF et leur capitalisation (donc la création d'une
base des données de référence pour des équipements de scierie et une capitalisation des analyses).