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05/11/2018 SEUL L'AMOUR EST

DIGNE DE FOI
Traduction faite de l’Espagnol

Professeur : MAFUTA Didider

Castillo Efrain
MCCJ

Bibliographie
H. Urs. Balthasar, (1988). Solo el Amor es digno de fe. Salamanca, ed. Sigueme, p.140
SEUL L'AMOUR EST DIGNE DE FOI

Avec cet ouvrage, l’auteur veut expliquer l’importance de croire en Jésus, la Parole de
Dieu incarnée comme unique moyen de salut et dans laquelle l’amour de Dieu pour
l’humanité est résumé, c’est le devoir chrétiens de défendre la foi en le Fils unique de
Dieu et rendre son message crédible dans un monde où tout se mesure par argent et
par le pouvoir, tout ce qui peut rapporter des profits est vrai et crédible, le reste n’a ni
intérêt ni signification. Pour faire face à cette réalité, les Pères de l'Église insistent sur le
message de Jésus-Christ qui est le centre de la religion universelle et de la plénitude du
Logos (Balthasar, 1988, p. 13).

Afin de démontrer que l'amour atteint sa plénitude en Jésus-Christ en tant qu'envoyé du


Père qui donne sa vie pour l'amour de l'humanité, Balthasar fait un bref parcourt des
différentes conceptions sur la plénitude de l'amour et comment, dans leur tentative
d'expliquer la vérité de la plénitude, ils se sont réduits à des réflexions purement
rationnelles en passent par la cosmologie et l'anthropologie.

Dans la réduction cosmologique, il était considéré un Dieu qui remplit le cosmos et


l'univers, il est le véritable "lieu des idées" ; à partir de là, le monde a été créé et toutes
les choses trouvent un sens (Balthasar, 1988, p.15). L'agape divin a revendiqué le
véritable "éros" et a centré toutes les forces actives de la création.

A partir de la Renaissance, on donne une nouvelle luminosité aux idées philosophiques,


à tel point qu'ont pensé que « la philosophie ne peut être autre chose que l'amour »
(Balthasar, 1988, page 18), les mouvements scolastiques et monastiques font face à ces
idées en mettent au Centre la Bible, la philosophie des religions, la religion du
"surnaturel" et du "positif", ici se croit dans l'ordre de l'univers.

Un autre réductionnisme analysé par Balthasar est le réductionnisme anthropologique


dans lequel l'homme est considéré comme la « frontière » entre Dieu et le monde,
l'homme est le partenaire de Dieu, et le dialogue entre les deux finit par devenir Dieu-
homme, l'homme est le seul être vivant qui dépasse les sciences naturelles et le cosmos
par la raison (Balthasar, 1988, p. 27); ce réductionnisme est né avec Kant, il dit que "tout
ce que l'homme peut savoir est réduit à la synthèse de la perception et de la conception
sensible, tout ce qui dépasse ce domaine, est dans le monde des idées" la raison pure "
(Balthasar, 1988, p. 29).

A la raison humaine s'ajoutent les sentiments qui rendent l'homme capable de


rechercher Dieu en dehors de ce qu'il ne peut ni comprendre ni expliquer par la raison
(Balthasar, 1988, p. 33), de cette manière, l’homme trouve des réponses dans la religion
par la révélation, signe que Dieu se penche gracieusement vers sa créature. L'homme
est un être de relations, il est incapable de vivre seul, il existe dans  « l'être-autre » (le
prochain et Dieu), dans cette compréhension de lui-même et de l'autre, il s'empare de
l'autre et de Dieu, l'homme reste Comme le dit Feuerbach au centre de tout : "si Dieu
existe, c'est parce que l'homme existe (Balthasar, 1988, pp. 36-38-40).

Un troisième chemin de l’amour est l’apologétique qui ne renonce pas à la philosophie


ou à l’existence, car en elles trouve une justification secondaire et ultérieure de cette
conception. La foi surmonte tout en se complétant dans la métaphysique et l’éthique
(Balthasar, 1988 p. 45).

L'amour qui m'est donné ne peut être compris que comme un miracle et je ne peux pas
élaborer de manière empirique ou transcendantale, pas même à partir de la science
"naturelle" - l'amour humain est inexplicable et ne peut être donné que dans le cadre de
ce qui est beau et non intéressé, dans la libre soumission à l'autre sans affecter leur
liberté, l'amour est révélé comme grâce, comme gloire et comme vérité (Balthasar,
1988, p. 49).

L'autorité de l'amour ne se trouve ni dans la Bible ni dans le Kérygme, ni dans la fonction


de l'Église, car les trois sont des paroles et non la chair, mais cette autorité originelle est
possédée par le Fils incarné, que le Père exhibe dans le Saint-Esprit en tant qu'amour
divin (Balthasar, 1988, p. 50). Hors de cette révélation de l'amour, toute théologie reste
vide et risque de tomber dans l'athéisme ou dans une philosophie d'identification
(Balthasar, 1988, p.51).

En faisant l'expérience de l'amour de Dieu en Christ, l'homme expérimente non


seulement ce qui est réellement l'amour, mais aussi s’expérimente a lui-même qui est
pécheur et égoïste qui ne possède pas ce véritable amour (Balthasar, 1988, p. 55), le
risque que peut arriver est de confondre le véritable amour avec l’amour purement
humain, dans les choses incroyables que l’homme peut faire, un autre risque est de se
conformer avec un amour passionnée à un homme ou à une femme sans chercher à
transcender (Balthasar, 1988,p. 58), tout cela peut devenir en un désamour, car chez
l'homme il y a la faiblesse du péché et de la trahison, la déception ; en d'autres termes,
l'amour humain est temporaire et non éternel puisque l'homme est fini (Balthasar,
1988, p 62).

Le véritable amour qui vient de Dieu ne peut être compris que dans la mesure où il ne
peut être ni compris ni justifié sur la base de la fragmentation, humaine ou matérielle,
mais calibré à cette base apparaît comme "folie" (Balthasar, 1988, p.64), dans cette
situation, l’homme ne peut penser à Dieu que comme étant totalement « l’autre », il
doit l’accepter et croire en Lui, mais l’homme ne peut percevoir cet amour s’il n’a pas
été aimé par Dieu, c'est Lui qui aime l'homme infiniment et se manifeste dans son Fils
Jésus, afin que l'homme commence à ressentir de l'amour pour lui-même, pour Dieu et
pour son prochain (Balthasar, 1988, p.68).
Un autre thème que l'auteur aborde est « la révélation en tant que signe d'amour
parfait », cette révélation atteint son apogée dans la vie de Jésus de Nazareth qu’y la
donne par amour de l'humanité a partir de son incarnation jusqu’à la mort de la croix,
cet amour de Jésus pour le Père et pour l’humanité se reflète dans son obéissance sans
limite à la volonté de Dieu, et c’est précisément dans la kénose du Christ que le mystère
intime de l’amour de Dieu apparaît comme étant en soi-même l’amour (Balthasar,
1988). , p.79)

L’amour de Dieu est toujours présent dans le monde car il s’est répandu dans nos cœurs
par le Saint-Esprit qui nous a été donné, et cet amour est renouvelé dans l’anamnèse de
la passion, de la mort et de la résurrection de Jésus-Christ jusqu’à sa glorieuse venue
pour nous amener à vivre de l’éternité (Balthasar, 1988, p. 80-81). Dans notre être
humain, il existe deux réalités de l'éternité, la première sera la joie éternelle de l'amour
situé à droite du Dieu tout-puissant et la seconde, l'oubli et la séparation totale de
l'amour de Dieu. C'est pourquoi, en nous, il habite l'espoir et la foi comme signe
d'amour qui attend tout et croit tout (1Ch 13,7) (Balthasar, 1988, p. 86).

À partir de là, il est clair que la foi devient une réponse primordiale de l’amour qui m’a
été donné, même si je suis pécheur et pour cela l’amour de Dieu deviens une
incompréhensibilité qui nous dépasse et se nous anticipe, c’est pourquoi croire, c'est
seulement aimer (Balthasar, 1988, p.93)

L’amour absolu attend une réponse réciproque, c’est-à-dire qu’il attend d’être aimé non
seulement avec des mots, mais aussi avec des actes dans une praxis libératrice à toutes
les dimensions humaines, un amour qui devient pardon parce que Dieu m’a pardonné
d’abord, un amour qui lutte pour la paix et la justice (Balthasar, 1988, p.104), de cette
manière nous vivrons selon la volonté et la disposition divine. L'amour est l'assentiment
du Fils au Père, l'assentiment de la mère à l'Ange qui porte la volonté divine,
l'assentiment de l'Église envers ses membres qui sont à la disposition souveraine de son
Seigneur (Balthasar, 1988, p. 116).

L’auteur termine sa réflexion en affirmant que l’amour est la Parole définitive de Dieu
sur lui-même et donc aussi pour le monde, cette Parole crucifiée mais qui a été
ressuscitée pour donner un sens à l’amour éternel qui réside auprès de Dieu et qui
apporte l’unique espérance de vivre dans ce monde, en d’autres mots l’amour qui es
digne de foi c’est Jésus-Christ le Fils de Dieu, envoyé pour annoncer la bonne nouvelle et
porter leur salut à l’humanité (Balthasar, 1988, p.130

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