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Génotype AA Aa aa
La différence entre et 1 est appelée coefficient de sélection, noté s, qui est une
mesure du taux de réduction de la fitness de chaque catégorie génotypique par
rapport à la meilleure dans cette population.
Ainsi, dans l'exemple précédent, les fitness relatives des génotypes sont les suivantes
:
Génotypes AA Aa aa
Fitness absolue wAA= 1,125 wAa= 1 waa=0,5
AA=1,125 /1,125 Aa=1 /1,125 aa=0,5 /1,125
Fitness relative
AA=1 Aa=0,89 aa =0,44
Coeff. de sélection sAA=0 sAa=0,11 saa=0,56
Dans le modèle le plus simple que nous allons examiner, ces valeurs représentent
l'ensemble des composantes de la valeur sélective de chaque génotype pour la période
pré-reproductrice (survie embryonnaire, survie larvaire, ou juvénile ...). Elles
correspondent au nombre moyen de descendants laissés à la génération suivante par
chacun des génotypes. Seule la situation dans laquelle la sélection opère entre la
fécondation et l'âge de la reproduction est envisagée ici.
1
p'= σ1p2/ W + (2 σ2pq / W ) = [p(pσ1+q σ2)]/ W
2
= 2 [(σ 1 - σ 2) p + (σ 2 - σ 3) q ]
fig.1
Comme p = p' - p ,
pour p > 0, cela entraîne p' > p. La fréquence de l'allèle A1 augmente donc d'une
génération à la suivante et p tends vers 1. Dans ces conditions, l'allèle A1 s'installe
dans la population, l'allèle A2 étant éliminé.
Représentation de q en fonction de la fréquence allèlique A2 :
fig .2
fig.3
y > 0, d'où dW/dp > 0, d'où p’ > p, donc p augmente et tend vers 1.
p est un point d'équilibre instable. Soit une population placée dans de telles
conditions et telle que la fréquence de A1 soit justement p. Elle restera
théoriquement en équilibre, mais si pour une raison fortuite la fréquence allélique
varie, la situation évoluera alors vers l'élimination de l'un des deux allèles.
fig.4
De part et d'autre de p, on voit donc que les pressions sélectives ramènent les
fréquences alléliques vers la valeur p. Nous nous trouvons en présence d'un point
d'équilibre stable.
Représentation de q en fonction de la fréquence allèlique A2 :
Dans tous les cas, nous voyons qu'à une génération donnée, une population peut
être caractérisée par différents paramètres, p, p, W . Ce dernier varie aussi lors de
l'évolution de la population et l'étude que nous venons de faire nous permet
d'examiner sa variation.
W est toujours positif.
Lorsque dW/dp > 0, p augmente, W varie dans le même sens que p, il croît avec lui.
Mais si dW/dp < 0, p diminue, W varie en sens inverse de p, il croît lorsque p décroît
( )
Exemple : l’albinisme exemple de tare très grave et posons la question combien de temps
faudra t-il pour amener sa fréquence à la moitie de sa valeur actuelle ?
Fréquence actuelle q0² = 1/20000 donc q0 = 1/141
Fréquence à atteindre qn²= 1/40000 donc qn= 1/200
n = 200 - 141= 59 générations
∫ ( )
( )
( )
B. EXTENSION DU MODELE
1. CAS DE GENES LIES AU SEXE (OU SYSTEME HAPLO-DIPLOIDE)
Il existe 5 génotypes distincts 3 chez la femelle et 2 chez les mâles :
A1A1 A1A2 A2A2 A1Y A2Y
σ1 σ2 σ3 σ 1’ σ’2
pp’ pq’+p’q qq’ p q
p : fréquence d’A1 chez les femelles p’ : fréquence d’A1 chez les mâles
2. CAS DU MULTIALLELISME
Comme nous l'avons vu au chapitre 1, l'existence de plusieurs allèles par locus
est une situation très générale. Nous envisagerons ici le cas de 3 allèles A 1, A2, A3
autosomiques et de fréquences identiques selon les sexes p, q, r. La population étant
panmictique on obtient, après fécondation :
= p W1 + qW2 + rW3
D1=1/4 D2=D3=1/6
p = 3/7 q = r = 2/7