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Falou NDIAYE
Pré-test :
Contexte : Le formateur en didactique des activités au préscolaire souhaite la l’implication
active, à distance, des groupes de chaque classe dans l’élaboration des résumés. Pour cela, un
plan succinct du chapitre concerné ainsi qu’une dizaine de ressources vous est présenté.
Consigne : Elaborer un plan détaillé pertinent et exhaustif en vous servant de toutes les
ressources proposées dans le contexte puis répertorier les différents textes réglementaires au
niveau des sources documentaires.
* Plan succinct :
INTRODUCTION
I. HISTORIQUE
CONCLUSION
Sources documentaires :
* Ressources
Sa mise en œuvre est confiée à l’agence nationale de la petite enfance et de la case des tout-
petits.
Ressources 2 : L’approche holistique
Elle consiste à satisfaire la totalité des besoins fondamentaux de l’enfant. Outre le besoin de
nourriture, la protection et les besoins de santé, la prise en charge doit offrir l’affection,
éveiller l’esprit, favoriser les relations humaines et proposer aux enfants des situations et des
activités qui les encouragent à apprendre et à prendre des initiatives.
La prise en charge doit concerner, de façon intégrée, toutes les facettes de la vie de l’enfant :
besoin de vivre et de bien vivre (santé, hygiène), besoin de développer ses fonctions
affectives, intellectuelles et psychomotrices (éducation), besoin de protection, besoin
d’expression, etc.
A partir de 1960, différentes périodes vont marquer l’évolution du sous secteur. D’abord une
période de balbutiement pendant laquelle, l’Etat entreprit un programme d’implantation des
structures en réponse à la demande sociale en milieu rural puis urbain. Ensuite, il y eut une
période d’expansion (1970-1980) marqué par l’élaboration de cadre légal (loi d’orientation
71-36, la création d’une structure de coordination nationale (DEPS), la création d’une
structure de formation des éducateurs préscolaires (Ecole nationale des éducateurs
préscolaires en 1978) ainsi que la diversification du réseau de service à la petite enfance. Ce
fut ensuite une période de ralentissement, voire d’essoufflement (fin des années 80-milieu
des années 90) marquée par l’ajustement structurel dont le système éducatif subit le
contrecoup avec des déficits en structures, en ressources humaines, matérielles et financières.
La fin des années 90 marque la période du regain d’intérêt. L’éducation préscolaire
s’oriente vers un nouveau modèle de programmes globaux associant éducation, prise en
charge sanitaire, nutrition et hygiène de l’enfant. Il fut alors question de développement
intégré de la petite enfance (DIPE) ou encore d’éducation et de protection de la petite enfance
(EPPE).
1943 : ouverture d’un jardin d’enfant à Saint-Louis par l’arrêté du 25 janvier 1943 ;
NB : Les premiers établissements préscolaires sont tous nés de l’initiative privée. Ils ont
d’abord accueilli des européens et s’ouvriront plus tard aux Noirs issus de milieux favorisés.
1960 : parution du premier texte officiel règlementant les établissements préscolaires (décret
n°60-246 du 13 juillet 1960 règlementant les garderies et jardins d’enfant). Ce texte place les
établissements préscolaires sous la tutelle du ministère de la santé et des affaires sociales ;
1965 : Début de l’éducation préscolaire publique en milieu urbain avec l’ouverture à Dakar de
la première école maternelle publique (celle de Sicap Amitié 1 à Dakar).
1971 : le Sénégal se dote de sa première loi d’orientation, loi n°71-36 du 3 juin 1971 qui
réintègre l’éducation préscolaire dans le système éducatif sénégalais (jusque là, il était dans le
système sanitaire). L’article 9 de cette loi stipule que « l’éducation préscolaire prépare à la
vie scolaire, par des méthodes d’éducation appropriées, les jeunes enfants qui n’ont pas
atteint l’âge de la scolarité élémentaire » ;
1975 : la loi 75-70 du 9 juillet 1975 relative à l’éducation préscolaire indique en son article
premier que les établissements d’éducation préscolaire ont pour mission la protection et
l’éducation d’enfants au-dessous de l’âge minimum de la scolarité élémentaire.
1978 : la loi 75-70 est remplacée par la loi n°78-42 du 6 juillet 1978. Elle va réduire les
établissements préscolaires en trois (3) catégories :
A partir de 2000 :
On note une volonté de booster le sous-secteur de la petite enfance. Jusqu’ici géré par la
Direction de l’Education Préscolaire (DEPS) créée en 1975, le sous-secteur va être confié à un
ministère délégué puis à une agence (Agence Nationale de la Case des Tout-petits devenue
Agence Nationale de la Petite Enfance et de la Case des Tout- petits).
La loi 75-70 du 9 juillet 1975 relative à l’éducation préscolaire indique en son article 3 que
« la vocation et la dénomination des établissements préscolaires sont déterminés notamment
selon les qualités ou les qualifications des différents personnels d’éducation ».
- La garderie :
Sont réputées « garderies et centres préscolaires de loisirs éducatifs » les établissements dont
le personnel responsable des activités enfantines ne peut faire état de titre de qualification
professionnelle et qui accueille des enfants âgés de 1 à 6 ans.
Sont réputés «centres ou foyers de l’enfance» les établissements qui accueillent des enfants
âgés de 2 à 6 ans non révolus en pension complète ou demi-pension.
Sont réputés « classes enfantines » toutes les classes annexées à des établissements
d’enseignement élémentaire et qui accueillent des enfants âgés de 4 à 6 ans. Les classes
enfantines sont tenues par des personnels titulaires soit d’un diplôme de qualification en
éducation préscolaire, soit d’un certificat d’aptitude pédagogique et d’une expérience d’au
moins trois années dans une « classe enfantine ».
Remarques : Les CTP et les Classes Préscolaires à l’Elémentaire ne sont visées par cette loi.
Elle peut être comprise comme toute la période allant de 2 à 6 ans. Selon le Larousse illustré
la petite enfance peut être conçue comme la période comprise entre l’âge de nourrisson (vers
2 ans) et l’âge de la scolarisation (vers 6 ans). Elle correspond donc à l’âge préscolaire, c’est-
à-dire à la période où l’enfant est pris en charge par le canal de l’éducation préscolaire.
L’installation de programme de développement de la PE dans chaque pays est due à Carole
Belamy, ex DG de l’UNICEF. Comprenant son importance, elle en fit l’une de ses cinq
priorités. Madame Carole Belamy ex DG de l’UNICEF de 1995 à 2005 qui s’est battue pour
l’implantation du programme de développement de la petite enfance dans tous les pays, a
émis un cri du cœur aux allures d’un plaidoyer « les années de la petite enfance devraient
mériter une priorité absolue lorsque les gouvernements responsables décident des lois, des
politiques, des programmes, des budgets. Pourtant ce sont ces années là qu’on relègue à
l’arrière plan, ce qui est une tragédie tant pour les enfants que pour les nations », « in Les
choix à faire », in La situation des enfants dans le monde, Unicef 2001.
Ressource 7 : Le taux brut de préscolarisation (TBPS)
Il s’agit d’un indicateur d’accès. En dépit de l’importance de l’éducation préscolaire, le sous-
secteur connait une progression très timide malgré la multiplicité des initiatives individuelles
et/ou collectives pour tenter d’apporter une réponse aux préoccupations des familles aussi
bien en milieu rural qu’en milieu urbain. De 2,7% en 2002, le TBPS est passé en 17,5% en
2019. La moyenne en Afrique étant de 20%.
Le PAQUET à travers son axe stratégique « accès équitable » ambitionne de porter le TBPS à
64,66% d’ici 2030.
De cette loi, il découle que le système scolaire et universitaire est organisé en différents cycles
fixés ainsi qu’il suit, selon l’âge des enseignés et le type de formation recherché (article 8) :
- Un cycle fondamental,
- Un cycle secondaire et professionnel,
- Un enseignement supérieur.
Ressource 9 :
Le Sénégal n’a pas attendu les années 2000, période à laquelle il s’est doté d’une Politique
Nationale de Développement Intégré de la Petite Enfance (PNDIPE) pour s’intéresser à
l’éducation préscolaire.
Ressources 10 :
L’éducation préscolaire prépare l’enfant à aborder avec succès les apprentissages scolaires et
joue un rôle essentiel en ce qu’elle met en place les bases de l’édifice, c’est-à-dire toutes les
dispositions et toutes les potentialités que l’enseignement élémentaire aura à développer et à
faire éclore.