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ACTIVITES PRESCOLAIRE avec M.

Falou NDIAYE

CHAPITRE I : LE DEVELOPPEMENT INTEGRE DE LA PETITE


ENFANCE AU SENEGAL

Pré-test :
Contexte : Le formateur en didactique des activités au préscolaire souhaite la l’implication
active, à distance, des groupes de chaque classe dans l’élaboration des résumés. Pour cela, un
plan succinct du chapitre concerné ainsi qu’une dizaine de ressources vous est présenté.
Consigne : Elaborer un plan détaillé pertinent et exhaustif en vous servant de toutes les
ressources proposées dans le contexte puis répertorier les différents textes réglementaires au
niveau des sources documentaires.

* Plan succinct :
INTRODUCTION
I. HISTORIQUE

II. L’EDUCATION PRESCOLAIRE AU SEIN DU SYSTEME EDUCATIF


SENEGALAIS
III. ELUCIDATION CONCEPTUELLE

CONCLUSION

Sources documentaires :

* Ressources

Ressources 1: La politique nationale de développement intégré de la petite enfance


(PNDIPE)
L’Etat du Sénégal, dans le souci d’améliorer la prise en charge de la petite enfance, a mis en
place une Politique Nationale de Développement Intégré de la Petite Enfance (PNDIPE) dont
l’agence national de la petite enfance et de la case des tout-petits est chargé de la mise en
œuvre. Le but de la PNDIPE est d’assurer à tous les enfants sénégalais, de la conception à 8
ans, issus de milieux défavorisés, l’accès à des services adéquats et intégrés au sein des
familles et des structures, selon une approche participative la plus large, pour leur garantir la
survie, le développement, la protection, l’insertion sociale harmonieuse et la réalisation
personnelle.

Sa mise en œuvre est confiée à l’agence nationale de la petite enfance et de la case des tout-
petits.
Ressources 2 : L’approche holistique
Elle consiste à satisfaire la totalité des besoins fondamentaux de l’enfant. Outre le besoin de
nourriture, la protection et les besoins de santé, la prise en charge doit offrir l’affection,
éveiller l’esprit, favoriser les relations humaines et proposer aux enfants des situations et des
activités qui les encouragent à apprendre et à prendre des initiatives.
La prise en charge doit concerner, de façon intégrée, toutes les facettes de la vie de l’enfant :
besoin de vivre et de bien vivre (santé, hygiène), besoin de développer ses fonctions
affectives, intellectuelles et psychomotrices (éducation), besoin de protection, besoin
d’expression, etc.

Ressources 3 : Repères et jalons historiques

L’expérience sénégalaise en matière d’éducation de la petite enfance remonte au 19ième siècle


avec l’arrivée des missionnaires occidentaux qui, dans le cadre de leurs activités pastorales,
vont mettre en place des structures en faveur de la petite enfance (garderies, pouponnières,
jardins d’enfants etc…).

A partir de 1960, différentes périodes vont marquer l’évolution du sous secteur. D’abord une
période de balbutiement pendant laquelle, l’Etat entreprit un programme d’implantation des
structures en réponse à la demande sociale en milieu rural puis urbain. Ensuite, il y eut une
période d’expansion (1970-1980) marqué par l’élaboration de cadre légal (loi d’orientation
71-36, la création d’une structure de coordination nationale (DEPS), la création d’une
structure de formation des éducateurs préscolaires (Ecole nationale des éducateurs
préscolaires en 1978) ainsi que la diversification du réseau de service à la petite enfance. Ce
fut ensuite une période de ralentissement, voire d’essoufflement (fin des années 80-milieu
des années 90) marquée par l’ajustement structurel dont le système éducatif subit le
contrecoup avec des déficits en structures, en ressources humaines, matérielles et financières.
La fin des années 90 marque la période du regain d’intérêt. L’éducation préscolaire
s’oriente vers un nouveau modèle de programmes globaux associant éducation, prise en
charge sanitaire, nutrition et hygiène de l’enfant. Il fut alors question de développement
intégré de la petite enfance (DIPE) ou encore d’éducation et de protection de la petite enfance
(EPPE).

Quelques jalons historiques :

1848 : création d’un jardin d’enfant à Gorée ;

1922 : première expérience en matière d’éducation préscolaire à Saint-Louis, avec les


religieux de Saint-Joseph De Cluny à travers la classe enfantine ;

1943 : ouverture d’un jardin d’enfant à Saint-Louis par l’arrêté du 25 janvier 1943 ;

NB : Les premiers établissements préscolaires sont tous nés de l’initiative privée. Ils ont
d’abord accueilli des européens et s’ouvriront plus tard aux Noirs issus de milieux favorisés.
1960 : parution du premier texte officiel règlementant les établissements préscolaires (décret
n°60-246 du 13 juillet 1960 règlementant les garderies et jardins d’enfant). Ce texte place les
établissements préscolaires sous la tutelle du ministère de la santé et des affaires sociales ;

1962 : début de l’expérience des garderies saisonnières en Casamance (Tandiem) en milieu


rural.

1965 : Début de l’éducation préscolaire publique en milieu urbain avec l’ouverture à Dakar de
la première école maternelle publique (celle de Sicap Amitié 1 à Dakar).

1971 : le Sénégal se dote de sa première loi d’orientation, loi n°71-36 du 3 juin 1971 qui
réintègre l’éducation préscolaire dans le système éducatif sénégalais (jusque là, il était dans le
système sanitaire). L’article 9 de cette loi stipule que « l’éducation préscolaire prépare à la
vie scolaire, par des méthodes d’éducation appropriées, les jeunes enfants qui n’ont pas
atteint l’âge de la scolarité élémentaire » ;

1975 : la loi 75-70 du 9 juillet 1975 relative à l’éducation préscolaire indique en son article
premier que les établissements d’éducation préscolaire ont pour mission la protection et
l’éducation d’enfants au-dessous de l’âge minimum de la scolarité élémentaire. 

En son article 2, elle liste les établissements préscolaires :

- Les garderies d’enfants saisonnières,


- Les garderies d’enfants permanentes,
- Les centres ou foyers des enfants,
- Les jardins d’enfants,
- Les classes enfantines,
- Les institutions préscolaires,
- Les écoles maternelles.
Ils sont créés par l’Etat, ou l’initiative privée individuelle ou collective.
Les crèches et les pouponnières ne sont pas du domaine de la présente loi.

1978 : la loi 75-70 est remplacée par la loi n°78-42 du 6 juillet 1978. Elle va réduire les
établissements préscolaires en trois (3) catégories :

- Les écoles maternelles,


- Les garderies d’enfants,

- Les jardins d’enfants.

 A partir de 2000 :
On note une volonté de booster le sous-secteur de la petite enfance. Jusqu’ici géré par la
Direction de l’Education Préscolaire (DEPS) créée en 1975, le sous-secteur va être confié à un
ministère délégué puis à une agence (Agence Nationale de la Case des Tout-petits devenue
Agence Nationale de la Petite Enfance et de la Case des Tout- petits).

Ressource 4 : Objectif de l’éducation préscolaire


La loi 91-22 indique le en son article 10 que « l’éducation préscolaire accueille les jeunes
enfants qui n’ont pas atteint l’âge de la scolarité dans l’enseignement fondamental. L’objet de
l’éducation préscolaire est :
- d’ancrer les enfants dans les langues et les valeurs culturelles nationales en vue de
consolider leur identité et de les prémunir contre les risques de l’aliénation mentale.
- de favoriser le développement de leurs différentes aptitudes psychomotrices, intellectuelle et
sociales pour leur permettre d’épanouir leur personnalité propre et de construire les bases des
apprentissages scolaires ».

Ressources 5 : Les catégories d’établissements préscolaires

La loi 75-70 du 9 juillet 1975 relative à l’éducation préscolaire indique en son article 3 que
« la vocation et la dénomination des établissements préscolaires sont déterminés notamment
selon les qualités ou les qualifications des différents personnels d’éducation ».

En d’autres termes, la différence est liée à la formation du personnel

- La garderie :
Sont réputées « garderies et centres préscolaires de loisirs éducatifs » les établissements dont
le personnel responsable des activités enfantines ne peut faire état de titre de qualification
professionnelle et qui accueille des enfants âgés de 1 à 6 ans.

- Les centres ou foyers de l’enfance

Sont réputés «centres ou foyers de l’enfance» les établissements qui accueillent des enfants
âgés de 2 à 6 ans non révolus en pension complète ou demi-pension.

- Les jardins d’enfants :


Sont réputés « jardins d’enfants » les établissements dirigés par des jardinières d’enfants
diplômés assistés de jardinières d’enfants ou d’éducatrices préscolaires diplômées ou de
personnels titulaires du Brevet d’Etude du Premier Cycle (BEPC) du second degré et qui
justifient au moins de cinq années de pratique professionnelle dans un établissement
préscolaire de la même catégorie. Les jardins d’enfants accueillent des enfants âgés de 2 à 6
ans non révolus.

- Les classes enfantines

Sont réputés « classes enfantines » toutes les classes annexées à des établissements
d’enseignement élémentaire et qui accueillent des enfants âgés de 4 à 6 ans. Les classes
enfantines sont tenues par des personnels titulaires soit d’un diplôme de qualification en
éducation préscolaire, soit d’un certificat d’aptitude pédagogique et d’une expérience d’au
moins trois années dans une « classe enfantine ».

- Les institutions préscolaires ou écoles maternelles :


Sont réputées « institutions préscolaires » ou « écoles maternelles » les établissements dont le
personnel éducatif justifie soit du Certificat d’Aptitude pédagogique d’éducatrice ou de
conseillère préscolaire, soit du certificat d’aptitude pédagogique d’institutrice (option
maternelle). Les « institutions préscolaires » et « les écoles maternelles » accueillent des
enfants âgés de 2 à 6 ans non révolus.

Remarques : Les CTP et les Classes Préscolaires à l’Elémentaire ne sont visées par cette loi.

- La case des tout-petits (CTP):


Elle est à la fois école, case de santé, centre de récupération nutritionnelle et d’éducation
communautaire. La CTP prend en charge les enfants de 0 à 6 ans qui doivent bénéficier d’un
paquet complet de service : éducation, santé, nutrition, protection, eau, hygiène,
assainissement. Dans une perspective de développement, le programme de la CTP par son
approche holistique contribue à l’émergence d’un nouveau type d’homme et de femme mieux
préparés à faire face aux exigences du troisième millénaire.

Cf Décret n° 2006-768 du 31/07/2006 abrogeant et remplaçant le décret n° 2004-669 du 02


juin 2004 portant création de l’agence nationale de la case des tout-petits (ANPECTP)

- La classe préscolaire à l’élémentaire (CPE) :


Il s’agit d’un modèle alternatif mis en place par la Direction de l’Education Préscolaire
(DEPS) du MEN. Modèle alternatif aux structures de prise en charge de la petite enfance qui
offre un séjour de 3 ans aux enfants, la CPE, abritée dans une école élémentaire, accueille les
enfants de 5 ans pour une année de préscolarisation.
NB : Documents importants à consulter :
Décret n°75-1261 du 26 novembre 1975 relatif aux conditions d’ouverture des établissements
préscolaires
Décret n° 2006-768 du 31/07/2006 abrogeant et remplaçant le décret n° 2004-669 du 02 juin
2004 portant création de l’agence nationale de la case des tout-petits (ANPECTP)

Ressources 6 : La petite enfance

Elle peut être comprise comme toute la période allant de 2 à 6 ans. Selon le Larousse illustré
la petite enfance peut être conçue comme la période comprise entre l’âge de nourrisson (vers
2 ans) et l’âge de la scolarisation (vers 6 ans). Elle correspond donc à l’âge préscolaire, c’est-
à-dire à la période où l’enfant est pris en charge par le canal de l’éducation préscolaire.
L’installation de programme de développement de la PE dans chaque pays est due à Carole
Belamy, ex DG de l’UNICEF. Comprenant son importance, elle en fit l’une de ses cinq
priorités. Madame Carole Belamy ex DG de l’UNICEF de 1995 à 2005 qui s’est battue pour
l’implantation du programme de développement de la petite enfance dans tous les pays, a
émis un cri du cœur aux allures d’un plaidoyer « les années de la petite enfance devraient
mériter une priorité absolue lorsque les gouvernements responsables décident des lois, des
politiques, des programmes, des budgets. Pourtant ce sont ces années là qu’on relègue à
l’arrière plan, ce qui est une tragédie tant pour les enfants que pour les nations », « in Les
choix à faire », in La situation des enfants dans le monde, Unicef 2001.
Ressource 7 : Le taux brut de préscolarisation (TBPS)
Il s’agit d’un indicateur d’accès. En dépit de l’importance de l’éducation préscolaire, le sous-
secteur connait une progression très timide malgré la multiplicité des initiatives individuelles
et/ou collectives pour tenter d’apporter une réponse aux préoccupations des familles aussi
bien en milieu rural qu’en milieu urbain. De 2,7% en 2002, le TBPS est passé en 17,5% en
2019. La moyenne en Afrique étant de 20%.
Le PAQUET à travers son axe stratégique « accès équitable » ambitionne de porter le TBPS à
64,66% d’ici 2030.

Ressource 8: Rappel de l’organisation du système éducatif sénégalais


La loi d’orientation 91-22 du 16 février 1991 organise le système éducatif sénégalais.

De cette loi, il découle que le système scolaire et universitaire est organisé en différents cycles
fixés ainsi qu’il suit, selon l’âge des enseignés et le type de formation recherché (article 8) :

- Un cycle fondamental,
- Un cycle secondaire et professionnel,
- Un enseignement supérieur.

Le cycle fondamental est subdivisé en une éducation préscolaire et un Enseignement


Polyvalent Unique (EPU) comprenant un enseignement élémentaire et un enseignement
moyen.
Remarque :
La loi 2004-37 du 15 décembre 2004 modifiant et complétant la loi d’orientation de
l’éducation nationale 91-22 du 16 février 1991 stipule en son article 3 bis « la scolarité est
obligatoire pour tous les enfants âgés de 6 à 16 ans. L’Etat a l’obligation de maintenir au sein
du système scolaire les enfants âgés de 6 à 16 ans. La scolarité obligatoire est assurée
gratuitement au sein des établissements publics d’enseignement.
Il fait obligation au parent, dont les enfants atteignent l’âge de 6 ans, de les inscrire dans une
école publique ou privée. Les parents sont tenus de s’assurer de l’assiduité de leurs enfants
jusqu’à l’âge de 16 ans ».

Ressource 9 :

Le Sénégal n’a pas attendu les années 2000, période à laquelle il s’est doté d’une Politique
Nationale de Développement Intégré de la Petite Enfance (PNDIPE) pour s’intéresser à
l’éducation préscolaire.

Ressources 10 :
L’éducation préscolaire prépare l’enfant à aborder avec succès les apprentissages scolaires et
joue un rôle essentiel en ce qu’elle met en place les bases de l’édifice, c’est-à-dire toutes les
dispositions et toutes les potentialités que l’enseignement élémentaire aura à développer et à
faire éclore.

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