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La stratégie est :
un ensemble d’actions,
plus ou moins cohérentes,
plus ou moins planifiées,
qui doivent être mise en œuvre afin d’atteindre des objectifs
généraux en terme de rentabilité, de croissance, de pérennité, …
Il faut de la cohérence pour faire une stratégie.
2. La segmentation du champ d’action de l’entreprise
Exemple : Pepsi
- agro alimentaire : délimitation trop large
- boisson gazeuse à base de cola : délimitation un peu trop restrictive. A voir.
3. La caractérisation du champ d’action de l’entreprise b) Caractérisation de la demande
La technologie
Savoirs faire pour faire fonctionner l’entreprise :
Technologie banale ou sophistiquée
Technologie stable ou évolutive
L’intensité de la concurrence est d’autant plus vive que : Limites du schéma de Porter : il y des opportunités et menaces en
dehors du modèle. Par exemple l’état, les réglementations, …
• Le secteur est en déclin : le marché se réduit, on doit aller chercher On va intégrer au tableau les 5 forces de Porter puis les autres.
des parts chez les concurrents.
• Les produits offerts sont standards, non différentié. Opportunités Menaces
• Les concurrents sont nombreux et de tailles comparables.
Clients Concurrence
• La proportion des CF est élevée. Réglementation qui nous protège Substitution
La pression exercée par les fournisseurs est d’autant plus forte … Fournisseurs
que :
Entrants potentiels
• Les fournisseurs sont concentrés (petit nombre).
…
• Les produits qu’ils offrent sont sophistiqués, spécifiques.
• Ils présentent une menace d’intégration vers l’aval.
• Distribution
Chapitre 1. o Rapidité des délais de livraison
Le diagnostic interne o Disponibilité numérique (nombre de points de ventes) et
disponibilité valeur (% du CA cumulé par les points de ventes
Le diagnostic interne, c’est déterminer les forces (atouts) et par rapport au CA total)
faiblesses (points d’amélioration) de l’entreprise. • Vente
o Notoriété
Les forces de l’entreprise, c’est ce que l’on maîtrise mieux que les
autres. Il faut une compétence distinctive. C’est ce que l’on fait mieux o Image de marque
que les autres, le fait d’être moins mauvais
• Finance Il faut identifier les FCS et dire si on est bien positionné. Un Facteur
clé de succès, c’est la où il faut être bon dans le DAS.
o Capacité de financement
o Ratios de rentabilité, d’endettement, …
• Recherche et développement
o Maîtrise de la technologie
o Capacité à innover
Moyens :
o Budget
o Effectifs
o Profil des chercheurs
Résultats :
o Nombre de brevet
o Nombre de nouveaux produits, nouvelles créations
• Marketing
o Avoir des outils efficaces
o Avoir un savoir faire marketing
o Compétences des hommes
• Production
o Coûts faibles
o Bonne qualité par rapport aux attentes des
consommateurs
1. La stratégie de domination globale par les coûts
Chapitre 3. C’est fabriquer moins cher que les concurrents. On doit avoir des coûts
plus bas que les concurrents. Cela peut être :
Stratégie d’activité - répercuté sur le prix : les concurrents ont des coûts supérieurs
et meurent
- faire plus de marge
Il s’agit de la stratégie appliquée à des segments stratégiques.
3 moyens pour mettre cette stratégie en place : c'est-à-dire avoir
des coûts plus bas :
L’enjeu : est d’être meilleur que les autres • Stratégie de réorganisation du processus :
- réduire la masse salariale
- délocaliser la production
Les deux façons d’être meilleurs que les autres : - avoir une organisation plus efficace
• Etre moins cher - Acheter en plus grande quantité et moins cher
• Faire différemment des autres - Avoir une technologie économique
• Stratégie de volume/coûts :
- Economie d’échelle : On augmente les volumes et on baisse les
coûts.
- Economie d’envergure : les coûts sont partagés entre les
produits d’une gamme ; On utilise le même emplacement de
stockage pour les produits d’une même gamme
• Economie de bout de chandelle :
- Chasse au gaspillage
- On regarde tout ce que l’on peut économiser.
● La valeur de l’activité
Diagnostic externe : beaucoup d’opportunités et beaucoup de menaces ? Portefeuille Portefeuille Portefeuille Portefeuille Portefeuille
L’activité est-elle intéressante ? Est-ce en voie de développement, de déclin ? juvénile sénile équilibré équilibré + équilibré + +
4. Choisir des stratégies : décider 3. Positionner chaque activité sur une matrice
On sort.
Valeur moyenne et
on est loin du leader Position
PMR
concurrentielle
-1
+∞ 1 0
Sécurité, il faut
Attention, le
maintenir la position Ressources disponibles
concurrent n’est pas
et attendre de
loin. Il faut creuser
passer en vache à
l’écart. ● Mesurer la position concurrentielle
lait.
Exemple :
Si on n’a pas toutes ces données dans l’entreprise, il y a d’autres matrices que
celle du BCG. PM PMR PM PMR
A 20 20/30 A 20 20/30 = 2/3
B 30 30/25 B 30 30/30 = 1
C 25 25/30 C 30 30/30 = 1
+ D 25 25/30 D 20 20/30 = 2/3
Moyen
1) Détermination de la position concurrentielle Moyen
Critères :
Traduction sur la matrice BCG :
- taux de croissance de l’activité en générale
- valeur des marges
- taille du marché Vedettes
Stars Dilemme
- volume de la demande (potentiel du marché = taille du marché x taux de Etoiles
croissance du marché)
- taux de pénétration Vache à Poids
lait morts
Critères Pondération Notes (1 à 3)
Taux de croissance 90% x 2 = 1,6
Nombre de clients 20% x 1 = 0,2
Taux de 0% -
pénétration
Valeur de l’activité
Fort 3
Moyen 2 1,8
Faible 1
1,9
1 2 3
Faible Moyen Fort
Position concurrentielle
B C C
Valeur de l’activité
Attrait A B C
A A A
Position concurrentielle
Atouts
1. Historique et définition
Produits Actuels Nouveaux
La stratégie de diversification s’oppose à la stratégie de spécialisation. Marchés
Actuels Spécialisation 2 Extension marché
La diversification a souvent été préférée, elle permet d’avoir un plus gros CA 3 1 (diversification
4
et de réduire les risques. reliée)
Milieu 80’s, idée de diversifier les risques donc on se diversifie. Nouveaux Extension produit Diversification
(diversification
1985, se développe aux USA la théorie de la valeur de l’actionnaire qui dit reliée)
que : ce n’est pas aux dirigeants de se substituer aux actionnaires pour gérer
les risques. L’actionnaire diversifie ses risques en diversifiant ses
investissements. L’actionnaire devient plus exigeant en terme de rentabilité. Si croissance des produits actuels et sur le marché actuel : on se spécialise,
Ceci se développe dans les entreprises qui se scindent et se recentrent sur leur on reste là (1).
métier de base pour rentabiliser la valeur de l’actionnaire = spécialisation.
Mais en générale, il n’y a pas assez de croissance et il faut aller la chercher. Il y
L’argument de la spécialisation est de : a deux possibilités de proximité :
- maîtriser son métier, exceller sur son métier, - Produit actuel et nouveau marché : donc on étant le marché et on
- être plus performant reste sur notre offre. On vise une nouvelle clientèle ou nouvelle zone
- être plus rentable, géographique (2)
- ne pas se disperser.
- Extension produit : on élargie la gamme mais on reste sur la même
clientèle (banque > assurance) (3)
On peut imaginer des extensions proches du métier : diversification liées ≠
diversification conglomérale (non liée) : disparate.
Sinon on envisage la diversification (4) : c’est un nouveau métier, on va
dans un endroit où l’on a aucune base. Des fois, on n’a pas le choix si il n’y a
pas de croissance on doit se diversifier, mais cela est risqué :
- on ne connaît pas le métier
- on ne connaît pas les concurrents
L’intégration verticale, c’est prendre position en amont (fournisseur) ou aval Les entreprises vont avoir le choix de coopérer. Il y a deux grandes formes
(client) dans l’activité. d’alliances :
Financier : c’est internaliser les marges faites en amont ou en aval. Quand elles se mettent ensemble, les entreprises apportent le même type de
ressources, car tout seul on ne peut pas y parvenir pour :
Stratégique : - Réaliser des économies d’échelles. Exemple : On produit des voitures
- Intégration vers l’amont : s’assurer l’accès aux MP, être moins ensemble ou le même moteur…
dépendant des fournisseurs, plus de sécurité, contrôle de la qualité. - Montant des investissements élevés : Parfois des investissements
- Intégration vers l’aval : je descends vers mes clients, mieux servir la sont trop importants pour réaliser des économies d’échelles.
clientèle, mieux connaître la marché, les attentes des clients = mieux - La mutalisation su risque : explorer ensemble l’incoonu
cernée la clientèle, les tendances pour mieux positionner notre offre.
Cela nous permet d’avoir des marchés captifs qui vont nous acheter la
production = consommation. Alliance dite de complémentarité (Link)
L’intégration de filière : c’est pousser à sa limite l’intégration vers l’amont ou Quand elles se mettent ensemble, les entreprises n’apportent pas le même
l’aval. type de ressources.