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Formation en Tourisme Durable

Module 1 | Développement durable et tourisme

Développement Durable | Introduction

Sources:
UNEP, WWF, UN, Confédération Suisse, Futura-Sciences, Lactualité

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Axes abordés
• Etat de la Planète en chiffres • Piliers du développement durable
• Impacts et enjeux du • Principe d’équité
développement
• Principe de précaution
• Prémices d’un développement
• Intégration de l’environnement
durable
• Principe de prévention à la
• Tourisme de masse et
source
développement
• Principe de pollueur-payeur
• Actions pour le développement
durable • Principe de participation publique
• Modèle des trois cercles

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Etat de la Planète en chiffres
I. Eau

• Selon l'ONU, 6 % de l'aide internationale va à la gestion de l'eau, alors que


d'ici 2030 la moitié de la population de la planète vivra dans une région qui
manque d'eau.

• L'agriculture consomme 70 % de l'eau douce utilisée dans le monde.

• Treize pays arabes figurent parmi les 19 pays du monde les plus
pauvres en eau. Dans 8 d'entre eux, la disponibilité en eau est inférieure à
200 m3 par an et par habitant, contre près de 7’000 m3 en moyenne dans
le monde.

• En 2025, environ les deux tiers de la population mondiale, 5.5 milliards


de personnes, vivront dans des régions soumises à des stress hydriques
modérés à sévères

• Les deux tiers des zones arides de la planète sont menacées de


désertification.
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Etat de la Planète

II. Pollution de l’air et changement climatique


• En 2004, le réchauffement climatique qui a eu lieu depuis les années 1970
provoquait plus de 140’000 morts supplémentaires par an, selon l'OMS.

• Le taux de gaz carbonique dans l'atmosphère augmente de 2 parties par


million (ppm) par an. Il est aujourd'hui d'environ 390 ppm, contre 280 ppm
avant la révolution industrielle.

• Depuis les années 50, la calotte glaciaire arctique a diminué de 40% et


dans l'hémisphère Nord, les précipitations ont diminué de 0.3% par
décennie.

• Durant le XXe siècle, les températures ont augmenté de 0.6°C au niveau


mondial
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Etat de la Planète

III. Energie et ressources naturelles


• D'ici 2020, les 20 pays les plus riches du monde investiront environ 1 700
milliards de dollars dans les énergies propres. Il manquerait encore 546
milliards pour parvenir à contrer les changements climatiques.

• En 2008, le monde a consommé 8,4 milliards de tonnes équivalent


pétrole d'énergie. Le pétrole a fourni 41 % de cette énergie, l'électricité 17
%, le gaz 16 % et le charbon 10 %.

• Au rythme actuel de la consommation, les réserves de charbon dureront


environ 150 ans.

• L'Agence internationale de l'énergie prévoit que la consommation de


pétrole dans le monde plafonnera d'ici 2020.

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Etat de la Planète

IV. Biodiversité et aires protégées


• Dans la dernière décennie, des forêts d'une superficie de la taille de
l'Angleterre (131’760 km²) ont disparu chaque année dans le monde.

• Diviser par deux le taux de déforestation d'ici 2030 ferait économiser 3’700
milliards de dollars à l'humanité.

• La population de la planète s'accroît chaque année de 80 millions


d'habitants.

• Sur les 32 espèces en péril que compte officiellement le Canada,


seulement 4 se portaient mieux en 2010 qu'en 2000.

• Selon le WWF, dans les zones tropicales et d’habitat d’eau douce, la


biodiversité a baissé de 30% depuis 1970
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Etat de la Planète

V. Déchets
• Environ 40 millions de tonnes de déchets électroniques sont générés
chaque année dans le monde.

• Environ 100’000 produits chimiques de synthèse sont utilisés dans le


monde. On connaît les effets potentiels sur la santé et l'environnement des
substances les plus courantes, mais mal l'incidence des produits présents
en moins grande quantité.

• Pas moins de 80% des eaux usées des villes du pourtour de la


Méditerranée, par exemple, ne sont pas traitées avant d’arriver dans la mer

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Impacts et enjeux du développement

Impacts
• L’idéalisation de la croissance, « elle permettra de répondre à tous les
problèmes, pollutions, épuisement des ressources, etc. », a pour
conséquences :

• Surexploitation et épuisement des ressources (humaines, naturelles,


énergétiques et culturelles)

• Inégalités et injustice au niveau mondial (pauvreté des pays du Sud)

• Destruction de la couche d’Ozone et changement climatique

• Accroissement de la pauvreté dans les pays en développement

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Impacts et enjeux du développement

Enjeux

Dégradation de l’environnement Environnementale

Perte des attraits touristiques

Baisse de l’activité touristique Economique

Déclin de l’économie

Détérioration du niveau de vie, Social


augmentation de la pauvreté
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Prémices d’un développement durable

Ces constats alarmant ont motivés la création de la notion de durabilité.


Nécessité de ne plus prendre seulement en compte la rentabilité
économique (court terme) et les critères quantitatifs ainsi que les
considérations macro-économiques, mais de considérer un ensemble
d’autres critères :

• Distribution des revenus dans l’économie locale


• Intégration des communautés locales
• Gestion et protection de l’environnement
• Réduction de la pauvreté
• Préservation du patrimoine

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Tourisme de masse et développement

Chaque année, la Méditerranée attire quelque 220 millions de visiteurs. Dans


vingt ans, ce chiffre aura passé à 350 millions, selon les projections.
L'industrie du tourisme se doit de réduire son impact sur l'environnement, pour
sauvegarder le patrimoine unique de la région. Si rien n'est fait, la plupart
risquent de perdre leur diversité biologique d'ici 2020.

De plus, le tourisme consomme beaucoup d'eau, un problème grave en


Méditerranée. Un touriste de la région consomme 880 litres en moyenne.
Enfin, le tourisme de masse s'accompagne souvent de bouleversements
culturels et d'atteintes aux paysages. Treize zones marines et côtières vitales
pour la nature dans le bassin méditerranéen, mais menacées par ce
développement, ont été identifiées. Parmi elles figure une zone qui concerne le
Maroc. Il s’agit e de mer d'Alborán.

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Actions pour le développement durable

• En 1972 eut lieu à Stockholm la conférence des Nations unies sur


l’Environnement humain (CNUEH). Cette conférence sur l’environnement
qui donna naissance au Programme des Nations unies pour l’environnement
(PNUE) est parfois considérée comme le premier Sommet de la Terre.
• Depuis, les chefs de gouvernement du monde entier se réunissent tous les
10 ans lors d’une grande conférence. Ils y décident les grandes orientations
pour le développement durable.
• Les Sommets de la Terre suivants furent: le sommet de Nairobi de 1982,
celui de Rio de Janeiro en 1992 et celui de Johannesburg en 2002. Le
prochain Sommet se tiendra à nouveau à Rio de Janeiro, du 20 au 22 juin
2012.

• En 1992, le Sommet de Rio de Janeiro s’est conclut, entre autres, par la


création du programme d’actions pour le XXIe siècle (Agenda 21) et de la
conférence-cadre des Nations unies sur les changements climatiques.
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Actions pour le développement durable

• Rio+20, ce sommet vise , dix années après celui de Johannesburg en 2002,


à avancer sur l’engagement des États et de la communauté mondiale dans
les grandes transitions de ce XXIème siècle.
Trois sujets à l’ordre du jour :
1. Le renforcement des engagements politiques en faveur du
développement durable
2. Le bilan des avancées et difficultés liés à sa mise en œuvre
3. Les réponses aux défis nouveaux et émergents des sociétés.

Deux questions, intimement liées, sont placées au cœur du sommet :


1. Une économie verte en perspective de la durabilité et de l’éradication
de la pauvreté
2. La création d’un cadre institutionnel pour le développement durable

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Notions sur le développement durable

1987: Il est défini comme:


« Un mode de développement qui répond aux besoins du présent
sans compromettre la possibilité pour les générations à venir de
satisfaire les leurs. »
Ou
« Un processus de changement par lequel l’exploitation des
ressources, l’orientation des investissements, les changements
techniques et institutionnels se trouvent en harmonie et renforcent
le potentiel actuel et futur de satisfaction des besoins des
hommes » Source: Rapport Brundtland, 1987

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Modèle des trois cercles

La notion de développement est


souvent illustrée par trois cercles,
qui représentent les objectifs
qualitatifs que sont
l’environnement, l’économie et la
société, situés sur les axes du temps
et de la dimension nord-sud.

Les interdépendances globales


doivent être prises en compte
(aspect nord-sud). A long terme, le
développement durable a également
pour vocation d’améliorer la qualité
de vie de cette grande partie de
l’humanité qui vit dans une précarité
extrême.
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Piliers du développement durable


Pilier économique
Viabilité économique et financière,
création de richesses, croissance
économique

Pilier social
Redistribution des richesses, réduction
des inégalités, intégration des
populations locales, préservation du
patrimoines

Pilier environnemental
Gestion des ressources, préservation de
l’environnement, limiter l’impact de la
création et de l’exploitation d’un projet
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Principe d’équité

Le développement doit être gouverné par un principe d’équité


économique et sociale

• Equité intra-nationale, entre acteurs au sein d’un pays

• Equité internationale, entre pays (Nord/Sud)

• Equité intergénérationnelle, entre générations présentes et


futures

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Principe de précaution

Il est plus efficace et moins coûteux de bien faire les choses dès la
première fois, que d'y revenir et de rectifier les dégâts.

Le principe de précaution plaide, en matière de gestion de


l'environnement, pour l'approche " mieux vaut être sain et sauf qu'être
désolé " ou l'approche " aucun regret ".

Il requiert des industries qu'elles anticipent les impacts sur


l'environnement de leurs activités présentes et futures, et prennent
des mesures pour minimiser ces impacts avant qu'ils ne se soient
produits. D'où le terme de précaution.

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Intégration de l’environnement

Ce principe se concentre sur l'interdépendance entre croissance


économique et qualité de l'environnement.

Dans le cas de l'industrie touristique, ce principe est particulièrement


important puisque la croissance et l'expansion de l'industrie ne seront
plus possibles si la ressource clé - l'environnement - est détruite.

• Recyclage des déchets

• Usage d’énergies renouvelables

• Achat d'aliments biologiques

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Principe de prévention à la source

" Mieux vaut prévenir que guérir ". L'amélioration de la gestion de


l'environnement devrait être envisagée et mise en œuvre dès le
début de toute opération afin d'empêcher et d'éviter, dès le début, de
produire des déchets et de polluer.

L'objectif est de résoudre le problème à sa naissance, d'éliminer les


différentes approches qui s'occupent de la pollution une fois qu'elle
est présente, en évitant par exemple la production de déchets
directement à la source.

La prévention à la source ouvre également la voie de la réduction de


la consommation de matières premières et d'énergies utilisées
dans les processus de production ou dans les produits et services
eux-mêmes.
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Principe de pollueur-payeur
Ce principe énonce que les coûts de la lutte contre la pollution doivent
être supportés par le pollueur lui-même. Ce principe est très largement
accepté et appliqué dans le développement des politiques
environnementales pour l'élaboration d'instruments économiques
d'amélioration de la gestion de l'environnement, comme les taxes, les
redevances, etc.

Une importante question découle de ce principe : Qui est le pollueur?


Pour le profane, les pollueurs sont les producteurs de biens et de
services. Mais, les consommateurs sont également des pollueurs car
ils demandent et consomment des produits et des services qui
génèrent de la pollution.

De la même façon, les gouvernements sont également des pollueurs,


comme producteurs ou consommateurs, et indirectement en
subventionnant des activités polluantes.
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Principe de participation publique

Le principe de participation du public concerne les processus de


décision qui impliquent tous ceux qui sont susceptibles d'être touchés
par l'adoption d'une décision.

Il énonce que :
• tous les groupes d'individus d'une société doivent pouvoir "avoir
leur mot à dire" sur tous les sujets et problèmes importants
• les groupes intéressés doivent se voir offrir l'opportunité de
participer à des discussions qui précèdent les prises de décisions
• les groupes concernés doivent être informés sur les impacts
environnementaux potentiels des projets envisagés, et sur les
mesures proposées pour les réduire. On appelle cette méthode " la
communication des résultats mesurés ".

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