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Etudiants :
Avant tout propos il convient de définir la notion de catallactique. La catallaxie est un terme
proposé par Friedrich Hayek, elle constitue : « L’espèce particulière d’ordre spontané produit
par le marché à travers les actes des gens qui se conforment aux règles juridiques concernant
la propriété, les dommages et les contrats ». En économie elle fait référence au marché
comme lieu d’échanges. Les interactions économiques spontanées forment un système
d’échange et de concurrence mercantile ou marchand. Ce système, c’est l’ordre catallactique,
c’est-à-dire cet ordre du marché qui a été l’occasion de la croissance et de la prospérité des
communautés d’hommes, qui y ont vu, eux vivants dans d’autres contextes ou dans des
contextes changeants, de meilleures chances, pour eux, pour tous, de survivre.
Friedrich estime que nous sommes conduits à faire des choses dans des circonstances dont
nous n’avons globalement pas conscience, et qui produisent des résultats que nous ne
recherchions pas. Quel lien donc avec la monnaie ?
Dans les systèmes monétaires de notre époque, le système bancaire a la tentation permanente
de faire crédit à partir non pas de ressources d’épargne préexistantes et volontaires, mais à
partir d’une simple création monétaire (ce que Friedrich Hayek appelle une expansion forcée
de crédit). Ce faisant, on crée l’illusion que l’épargne est abondante et que le taux d’intérêt est
bas. On investit alors dans des projets d’investissement à faible rentabilité et l’on attire les
facteurs de production vers l’investissement plutôt que vers la production de biens de
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consommation. Il en résulte des distorsions de prix qui faussent le calcul économique des
producteurs. Par la suite l’inflation se généralisera et les illusions se dissiperont. Mais les
gouvernements sont souvent tentés de réintroduire les illusions en accélérant la production de
monnaie et la distribution de crédit. Ce processus se poursuivra jusqu’à ce qu’il paraisse
insoutenable et qu’on adopte une politique monétaire plus restrictive. C’est alors la crise : on
s’aperçoit que la véritable rentabilité du capital est trop faible par rapport au nouveau taux
d’intérêt qui reflète la véritable rareté de l’épargne prêtable. Le processus de retour à une
situation normale est douloureux, mais inévitable.
Friedrich Hayek estimait à juste titre qu’on pouvait réaliser l’intégration monétaire de manière
satisfaisante en instaurant la concurrence entre les monnaies européennes existantes, c’est-à-
dire des monnaies contrôlées par des banques centrales. Cela impliquait seulement de
supprimer le cours forcé (c’est-à-dire l’obligation d’utiliser la monnaie du pays où l’on se
trouve) et le contrôle des changes. Ce faisant, les citoyens européens auraient peu à peu
sélectionné les monnaies (ou même une seule monnaie) qui leur semblaient de meilleure
qualité et, par ailleurs, les banques centrales nationales auraient été incitées à produire de
« bonnes » monnaies pour éviter précisément que leurs monnaies disparaissent au profit de
monnaies mieux gérées. Cette forme d’intégration monétaire aurait pu être réalisée depuis
bien longtemps, avec de bons résultats, probablement en évitant dans une large mesure une
excessive variabilité des politiques monétaires qui est à l’origine des crises monétaires.
La monnaie est une créance à vue sur le système bancaire (André Chaineau)
Cette assertion traduit le pouvoir extraordinaire des banques qui peuvent créer de la monnaie
pour payer leurs acquisitions à cause de la confiance qu’ont les utilisateurs. Ainsi lorsque le
système bancaire SB accorde 100 de crédits à un ensemble d’emprunteurs EMP, il se contente
de créditer de 100 les comptes bancaires monétaires de ces agents EMP. La monnaie est créée
ex nihilo par les banques qui possèdent le privilège formidable de produire de la monnaie sans
supporter de coûts de production : elles monétisent les devises qu’elles achètent et les crédits
qu’elles accordent, c’est-à-dire financent ces emplois en créant la monnaie correspondante. Le
système bancaire crée de la richesse à partir de rien.il fait payer des frais financiers issus des
issus de son propre endettement.
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La monnaie est une créance à vue sur le système bancaire formel et informel (Tchétché
N’guessan)
Avant tout Le système bancaire formel est celui des banques et des intermédiaires financiers
agréés. Le système informel lui peut être défini comme un ensemble d'activités bancaires se
déroulant en dehors de toute réglementation ou supervision des autorités monétaires et
financières.
La monnaie issue du système est l’anticipation d’une valeur ou d’une richesse qui n’existe pas
encore. Elle est en effet une créance sur ceux qui l’émettent (banques et banque centrale). Elle
suppose donc que ceux-ci bénéficient de la confiance des utilisateurs. Les banques créent de
la monnaie en monétisant des actifs non monétaires. Les banques ont le pouvoir de prêter plus
qu’elles n’en disposent. La monnaie est un droit de remboursement sur le système bancaire.
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La monnaie est l’incarnation de l’énergie créatrice du peuple (Kouakou Omer)
Pour le Dr. Kouakou Omer, C’est le peuple qui à travers la confiance qu’il place en la
monnaie lui donne une substance réelle. Le peuple favorise la création de monnaie par les
crédits qu’il contracte. Sans le peuple la monnaie n’est absolument rien et ne pourrait
perdurer.
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Sources :
https://www.contrepoints.org/2014/12/10/190838-prix-nobel-deconomie-40-ans-apres-hayek-
et-la-monnaie
https://corpus.ulaval.ca/jspui/bitstream/20.500.11794/26586/1/31580.pdf