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Taxe Tobin

La taxe Tobin, suggérée en 1972 par le lauréat du « prix Nobel d'économie » James Tobin,
consiste en une taxation des transactions monétaires internationales afin de limiter la
volatilité du taux de change. Par extension, le terme désigne aujourd'hui une taxe sur les
transactions financières
Elle est définie comme étant une taxation des transactions monétaires internationales afin de ne
plus inciter les agents économiques à la spéculation à court terme. A l’échelle internationale, le
taux choisi serait faible, de 0,05 % à 1 %.

On appelle "taxe Tobin" la taxe ou redevance proposée en 1972 par l'économiste


américain James Tobin pour les transactions financières sur les marchés internationaux de
devises. L'objectif était de freiner la spéculation afin de réduire la volatilité des cours et les
risques de crise, après l'abandon de la convertibilité en or du dollar en 1971.
Dans sa conception, cette taxe devait avoir une assiette et un taux identiques dans tous les pays.
Les fonds seraient collectés par chaque état, puis reversés à un organisme international géré par
le FMI, la Banque mondiale ou un organisme indépendant sous le contrôle de l'ONU.
La redistribution se ferait en priorité vers les pays les moins avancés

Les partisans de la taxe Tobin affirment que son application servirait tout d'abord à réduire, en les rendant moins
lucratifs, les allers-retours incessants de devises, qui se comptent chaque jour par millions de dollars. En second
lieu, l'application de cette taxe lèverait, au niveau mondial, d'importantes ressources financières qui pourraient
être affectées à des besoins sociaux fondamentaux, principalement dans les pays émergents. Cette taxe est, de
ce fait, couramment surnommée « taxe Robin des Bois » par ses détracteurs.

Ces derniers pointent les difficultés de mise en œuvre que rencontrerait une telle initiative ; ils doutent qu’elle ait
un réel impact sur l’activité des marchés et celle des spéculateurs. Selon eux, la taxe Tobin ne pourrait être
efficace que si elle était instaurée à l’échelle mondiale, car la globalisation financière permettrait de délocaliser
rapidement des échanges vers les zones où la taxe n’existerait pas. De plus, les transactions financières étant
difficilement mesurables, la taxe serait facilement contournée. Les sociétés multinationales fonctionnant en
réseau et ayant besoin d’optimiser leur trésorerie en temps réel, elle représenterait globalement un frein aux
échanges, même non spéculatifs. Enfin, de par la diminution des transactions, elle rendrait les marchés moins
liquides, ce qui aggraverait la volatilité des cours (effet inverse de celui recherché).

Conceptualisée dans les années 70, la taxe Tobin n'a toujours pas été mise en place. Elle est aujourd'hui l'une
des principales revendications du mouvement antimondialisation, notamment de l'association ATTA

Exemple de conséquence de son application en France

A l’origine, cette initiative part d’un raisonnement qui paraît, de prime abord, chargé de bon
sens et pavé de bonnes intentions. Le but de la manœuvre est de rendre aux marchés
financiers leur rôle primaire de financement en décourageant les spéculateurs et le « high
frequency trading » automatisé.
Sauf qu’en réalité, ce n’est pas vraiment comme cela que ça s’est passé. Les investisseurs
n’ont pas été longs à se rendre compte qu’il leur suffisait de migrer sur des marchés non taxés
pour éviter de subir une hausse des coûts de leurs transactions. Cette fuite a naturellement
conduit à baisser les recettes attendues de la taxe. C’est 600 millions d’euros qui sont tombés
dans l’escarcelle publique, en lieu et place des 1,6 milliard d’euros théoriques attendus. Trois
fois moins quand même… En Suède, même constat. Mais ce pays a eu la présence d’esprit
d’abroger rapidement cette usine à gaz fiscale.

La France, non. Elle se fait un devoir de s’obstiner. Elle fait partie des 11 pays européens
désireux d’adopter un système de taxation commun. Le ministre des Finances autrichien
Michael Spindelegger a d’ailleurs annoncé la mise en place de la taxe Tobin version XXL
pour le 1er janvier 2016 au plus tard. Je ne vois pas en vertu de quel principe les investisseurs
se conduiront différemment si la taxe est adoptée à plus grande échelle.

Tobin a désavoué la taxe Tobin

James Tobin ne le voyait pas non plus, lui qui a explicitement demandé aux altermondialistes
de ne pas associer son nom à une taxe dont il niait autant la légitimité que la paternité.

Quant aux spécialistes de la question - le Medef, le BDI, Paris Europlace, la BCE, la BEI, ou
encore la Bundesbank –, ils ont beau s’égosiller, leurs avis demeurent superbement ignorés.

Le chancelier britannique George Osborne a fait partie des premiers à jouer les Cassandre lors
d’une réunion à Bruxelles en 2011 en mettant en évidence l’absurdité de cette taxe  : «  La
Commission estime que 70 à 90% de toutes les transactions vont quitter le continent
européen  », avait-il rappelé. Ce n’est pas la moindre des préoccupations de la Commission
européenne qui estime que la taxe pourrait être à l’origine d’une baisse de PIB de 0,28%.
Selon le cabinet Oxera, cette réduction pourrait être de 2,42%. Voilà tout ce dont l’Europe a
besoin.

Mais plus important encore, il a pointé du doigt le fait que cette hausse glisserait sur les
banquiers et les traders comme une otarie sur un toboggan badigeonné d’huile. Et pour cause :
90 % du montant de la taxe seront reportés sur l’usager final (Estimation du cabinet Oliver
Wyman).

Mauvaise nouvelle pour la croissance


Comme pour la plupart des impôts, ce seront les petits en bout de chaîne, à savoir les
entreprises et les épargnants, qui vont devoir payer, car ils seront les seuls qui n’auront pas les
moyens de les contourner. Les actifs financiers devenus moins liquides sur un marché
financier détérioré, il sera plus difficile de lever des fonds et donc d’investir et d’embaucher.
Adieu alors les espoirs de voir les entreprises booster leur compétitivité. Adieu la sortie de
crise.

Les Français qui mettent de côté sur leur livret A ou leur assurance vie en paieront aussi le
prix. Car rappelons le, ces outils d’épargne ne sont rien d’autre que des placements financiers.
La rentabilité de ces placements sera forcément affectée par le calcul que feront les banquiers
au moment de rémunérer leurs clients. Où devrais-je dire, au moment de conserver leur
marge. Quant aux investisseurs les plus fortunés, ils se paieront les services d’ingénieurs
financiers et feront fructifier leurs fonds dans des pays moins taxés.

Je me joins à la longue série des Cassandre pour inviter nos gouvernants à changer de
tactique. Créer un nouvel impôt n’est jamais une bonne solution pour régler un problème, et la
théorie comme la pratique le démontrent. Il serait temps que les dirigeants politiques français
et européens changent de logiciel mental si on veut sortir notre continent du marasme
économique dans lequel il s’enfonce.

Q de Tobin

Le Q de Tobin est une théorie des choix d'investissement élaborée en 1969 par


l'économiste James Tobin.
Cette théorie définit un ratio Q tel que

Un Q supérieur à 1 signifie que l'entreprise en question a intérêt à augmenter son stock


de capital fixe (donc à investir), car l'augmentation de la valeur boursière sera supérieure au
montant investi.
Un Q inférieur à 1 pousse les actionnaires à une certaine défiance envers l'entreprise. Cela
signifie théoriquement que cette dernière aura du mal à lever des fonds pour investir et donc
augmenter les dividendes qu'elle versera aux actionnaires. Inversement, si Q est supérieur à 1,
les actionnaires ont confiance en l'entreprise puisqu'ils ont des chances de voir leurs dividendes
augmenter.
Contrairement à la plupart des autres théories de l'investissement, le Q de Tobin a l'avantage de
tenir compte de plusieurs facteurs : le taux d'intérêt, la rentabilité et les anticipations, étant donné
que ces facteurs influencent les cours boursiers.
Le coefficient Q de Tobin se calcule comme valeur de marché des actifs / valeur de
remplacement des actifs (souvent assimilée à la valeur nette comptable). Il est donc très
proche du PBR qui lui rapporte la valeur de marché des capitaux propres à leur montant
comptable.Un Q supérieur à 1 indique une situation où l'entreprise a intérêt à investir puisque
le capital investi sera valorisé pour plus que son montant, créant ainsi de la valeur. A l'inverse
un Q inférieur à 1 indique une situation où l'entreprise a plus intérêt à s'abstenir d'investir car
elle détruirait de la valeur. Pour une entreprise, la limite du ratio de Q est l'hypothèse implicite
de stabilité de ce ratio, comme si un surcroît d'investissements dans un secteur avec un Q
supérieur à 1 n'allait pas induire, tôt ou tard, une baisse de ce ratio.

Comment lire cet indicateur « Q » ?

Lorsque que Q est fort, c’est-à-dire supérieur à 1, cela signifie que l’entreprise doit privilégier
une croissance interne, et donc investir, car l’augmentation de l’investissement va générer une
augmentation plus que proportionnelle de la valeur boursière de l’entreprise.

Mais si Q est faible, c’est-à-dire inférieur à 1, cela signifie que le coût des actifs est supérieur
à leur valeur boursière. Les actionnaires de l’entreprise ont intérêt à privilégier une croissance
externe, donc à réaliser une fusion-acquisition avec une autre entreprise. Ils doivent revendre les
actifs de l’entreprise à une autre société (c’est ce que l’on appelle une fusion-acquisition) ou au
moins, si la FUSACQ n’est pas possible, ils doivent ne pas augmenter leur niveau
d’investissement, car la rentabilité de leur entreprise est faible.

Le « Q de Tobin » est un ratio représentant le rapport entre une valeur cotée en bourse et la
valeur de remplacement du capital fixe. Si le ratio est supérieur à 1, cela signifie que l'entreprise
est en bonne position pour augmenter son stock de capital fixe. Si le ratio est supérieur à 1, la
confiance des actionnaires augmente et ces derniers peuvent voir leurs dividendes augmentés.
En revanche, si le ratio de Tobin est inférieur à 1, les actionnaires se montreront pessimistes
envers l'entreprise. En conséquence, l'entreprise aura du mal à lever des fonds, à investir, et à
récompenser ses actionnaires par des dividendes. Cependant, cet indicateur de la performance
de l'entreprise montre ses limites en présence d'une bulle spéculative.

Sup a 1 privilegier investissement financier -titres financier-capitaux financiers

Inf a 1 investir dans le capital physique

LE Q DE TOBIN
Tobin (1969) formalise l'analyse de Keynes selon laquelle l'investissement est principalement déterminé
par la situation sur les marchés boursiers. La profitabilité est définie par le célèbre ratio q de la valeur de
marché de la firme à la valeur comptable, c'est à dire la valeur de remplacement, d'une unité marginale
supplémentaire de capital.
L'intuition en est la suivante : l'entrepreneur investit dans de nouveaux projets si le marché les valorise au-
delà de ce qu'ils ont coûté ; l'investissement est rentable tant que l'accroissement de la valeur de la firme
résultant de ce nouvel investissement reste supérieur à son coût. Si q<1, le capital nouveau coûte trop cher
par rapport à la valorisation boursière du capital existant : mieux vaut acheter une entreprise sur le marché
plutôt que d'investir. Si q>1, au contraire, il est rentable d'investir, puisque les anticipations de profit
contenues dans le cours boursier dépassent le coût d'achat du capital.
En principe, le q de Tobin résume donc toute l'information utile. Cependant, il existe de nombreux
problèmes conceptuels et empiriques à son utilisation. Ce ratio ne peut être calculé que pour une partie des
entreprises, celles pour lesquelles on dispose d'une cotation en bourse. Il existe un réel biais de sélection
dans la mesure où il s'agit des plus grosses entreprises du pays. Expliquer l'investissement
macroéconomique à partir de ce ratio suppose une agrégation des comportements pour laquelle on fait
l'hypothèse que la décision d'investir des plus grosses entreprises est reproduite par les plus petites. Cette
hypothèse apparaît forte et constitue la raison de principale de sa faible utilisation dans les études macro-
économiques.

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