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Laissez la cire de vos oreilles tranquille

Des millions de personnes chaque année vont consulter leur médecin pour se faire retirer des
bouchons de cire dans les oreilles.

Sur Internet, on trouve d'innombrables produits, sérums et bougies pour nettoyer les oreilles, dont
beaucoup ne sont absolument pas recommandés.

Lorsqu'une personne se lève le matin et prend sa douche, se passer un bâtonnet de coton dans les
oreilles pour en retirer la cire paraît être un geste de bonne hygiène.

Mais en réalité, la cire d'oreille, ou cérumen, est justement produite par vos oreilles pour les nettoyer
naturellement et protéger la délicate mécanique de l'audition des intrusions de bactéries et de
champignons. C'est un produit naturel, bénéfique pour votre santé, et dont vos oreilles ont besoin.
Alors, ce n'est pas la peine d'essayer de vous en débarrasser, bien au contraire.

Comment le cérumen nettoie vos oreilles

Chaque fois que vous mâchez, le cérumen est poussé vers l'extérieur, emmenant avec lui toute la
poussière, saletés et particules de matières qui pourraient s'accumuler dans le canal, et en particulier
les cellules mortes de vos tympans.

Le cérumen est riche en acides gras saturés, en lysozyme et il est acide, ce qui en fait une excellente
protection contre les bactéries dangereuses, en particulier le staphylocoque doré, et l'Escherichia
Coli.

Enfin, contrairement à ce qu'on raconte parfois, la cire des oreilles n'empêche nullement d'entendre.
Au contraire, grâce au cholestérol, au squalène et aux nombreux acides et alcools gras à longue
chaîne qu'elle contient, elle lubrifie et empêche l'assèchement et la démangeaison de la peau à
l'intérieur du canal auditif, et aide à la maintenir jeune.
Si vos oreilles produisent tant de cire qu'on la voit de l'extérieur, « la confiture d'orange » comme
disent mes enfants, n'hésitez évidemment pas à la nettoyer ! Vous pouvez utiliser de l'eau
savonneuse, ou un coton tige, mais l'important est de vous contenter de laver le pavillon de votre
oreille, et l'entrée du conduit, mais surtout, n'allez pas creuser loin à l'intérieur.

Que faire en cas de gros bouchon

Il est capital de comprendre que la « cire d'oreille » n'est pas du tout de la cire : c'est une substance
soluble dans l'eau. Cela veut dire que, même si vous avez un gros bouchon dur bloqué dans le canal
auditif, vous n'avez pas besoin d'acheter les produits coûteux vendus dans le commerce.

Faites simplement couler un petit peu d'eau, à température corporelle, dans votre conduit auditif,
puis laissez la nature faire son travail. L'effet mécanique de vos mâchoires, lorsque vous mangez,
aura pour effet de pousser ce bouchon peu à peu vers l'extérieur.

Mais n'allez pas le chercher avec un coton-tige car vous risquez plus de l'enfoncer encore, avec le
risque de vous blesser le tympan.

Que penser des bougies nettoyantes ?

Des bougies nettoyantes sont proposées à la vente, et certains leur attribuent des vertus spirituelles,
telles que le « rééquilibrage énergétique ».

Je ne me prononcerai pas à ce sujet, mais en revanche, il est clair que ces bougies ne permettent pas
de nettoyer les oreilles.

Les vendeurs vous expliquent que ces bougies nettoient le cérumen par aspiration mais en réalité,
l'aspiration provoquée par la combustion de la bougie est beaucoup trop faible pour aspirer cette
substance collante. Au contraire, l'expérience montre que c'est plutôt la cire de la bougie qui risque
de se retrouver dans vos oreilles, plutôt que le contraire !

Les résidus que vous retrouvez dans le canal de la bougie ne proviennent pas du tout de votre oreille,
mais de combustion de la bougie elle-même. (1)
Quant à ceux qui prétendent que la chaleur de la bougie ferait fondre le cérumen, une expérience
menée en 2007 au Canada a mesuré la température de la base de la bougie, pendant que celle-ci
brûlait. La température la plus haute relevée est de 22°C, soit bien en-dessous de la température
corporelle qui varie entre 36,1°C et 37,8°C. L'étude conclut donc à l'impossibilité pour une bougie
d'oreille de faire fondre le cérumen. (2)

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Sources :

(1) http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/8849790?dopt=Abstract [archive], Earcandles--efficacy


and safety (en anglais)

(2) http://www.cbc.ca/marketplace/pre-2007/files/health/earcandle/statement.html

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Trois idées folles sur le sommeil

Cher lecteur,

Mal dormir pose problème parce qu'en conséquence vous faites plus d'erreurs (confusion, oubli,
accidents du travail et accidents de voiture), vous êtes plus irritable, et vous risquez plus de tomber
malade.

Surtout, mal dormir est désagréable. Il est donc bien compréhensible que les 20 % de la population
qui souffrent d'insomnie, cherchent des solutions.

Les industriels du médicament ne s'y sont pas trompés et se sont empressés, au début du 20e siècle
d'inventer les barbituriques. Les barbituriques sont si efficaces qu'ils ne se contentent pas de vous
endormir : souvent ils vous plongent directement dans le coma, avec hypothermie et insuffisance
respiratoire. C'est donc le médicament idéal pour soigner non seulement l'insomnie, mais tous les
autres problèmes de l'existence... définitivement.

Ce « léger » inconvénient des barbituriques ayant fini par devenir visible, notamment avec le décès
de Marilyn Monroe, les industriels ont inventé les benzodiazépines (Valium). Ces médicaments ont
l'avantage sur les barbituriques d'avoir un antidote en cas de surdosage, le flumazénil. Le problème,
c'est que le risque de « baisse de la vigilance » dont il est pudiquement fait état sur la notice,
ressemble plus en réalité à une perte totale de votre contrôle sur vous-même.
Vous devenez capable de faire ou d'accepter n'importe quoi et les pervers en tout genre n'ont pas
tardé à s'apercevoir de cet « avantage », à tel point qu'on s'est mis à parler de « drogue du violeur ».
Avantage supplémentaire (pour les criminels) : les benzodiazépines provoquent souvent une amnésie
chez la victime.

Bien entendu, comme pour tous les médicaments, il existe aujourd'hui des somnifères « de dernière
génération », qui prétendument n'auraient pas les mêmes inconvénients que leurs prédécesseurs. Il
ne s'agit là que d'un effet d’esbroufe marketing, digne du « vu à la télé » qui figure sur les dépliants
des vendeurs de gadgets par correspondance. En réalité, malgré les louanges que vous trouverez au
sujet de ces « nouveaux » somnifères sur Doctissimo et les autres sites de santé financés par
l'industrie, ce sont, tout comme les benzodiazépines, des hypnotiques, qui entraînent les mêmes
effets de perte de contrôle sur vous-même.

Alors avant d'avaler ces dangereuses pilules, quelques réflexions de base sur le sommeil qui, j'espère,
vous permettront de changer d'avis et d'aborder beaucoup plus sereinement vos problèmes
d'insomnie.

Idée folle n°1 : le nombre d'heures de sommeil

Comme pour les « heures de travail », les « heures de classe », ou les « heures de train », nous avons
besoin aujourd'hui de savoir combien de temps doit durer notre sommeil.

Cette façon de découper notre vie en tranches de saucisson calibrées ne correspond pas à nos
besoins naturels. Demander combien de temps vous « devez » dormir est aussi absurde que de
demander combien de calories vous devez manger : êtes-vous bûcheron dans le grand nord
canadien, ou employé au service facturation de Peugeot-Citroën ?

Dormir sert à se reposer d'une fatigue physique, intellectuelle, ou émotionnelle. Si vous passez la
journée dans un canapé à regarder des jeux télévisés, il est tout-à-fait normal que votre besoin de
dormir diminue.

La presse cherche régulièrement à nous inquiéter en expliquant que la population a « perdu » en


moyenne une ou deux heures de sommeil par rapport aux générations d'avant-guerre. Mais
beaucoup de gens à l'époque travaillaient douze heures par jour aux champs, parfois plus ! Il est
évident qu'ils avaient besoin de plus dormir.
C'est aussi la raison pour laquelle « on dort moins quand on vieillit » : beaucoup de personnes rêvent
de retrouver le sommeil qu'elles avaient lorsqu'elles étaient enfant. Mais la solution est très simple :
il suffit, pendant toute une journée, de gigoter, sauter, crier, glisser, tomber, pleurer, rire, vous faire
chatouiller, puis gronder, puis consoler, comme un petit enfant, et je vous garantis que vous
dormirez mieux ce soir. L'expérience a d'ailleurs été menée aux Etats-Unis, où on a demandé à un
basketteur professionnel de reproduire, à son échelle, les allées et venues d'un petit enfant en train
de jouer dans un jardin. L'invincible sportif s'effondra au bout d'une heure et demie.

A l'heure où je vous écris (8h30 du matin), je suis sorti de mon lit, je me suis fait un thé, et je me suis
assis devant mon ordinateur. Mais mon petit Thomas a déjà eu le temps de :

– faire une bataille de polochons au cours de laquelle il a cru mourir étouffé trois fois, chevauché par
quatre enfants qui l'avaient enseveli sous une pile de couettes — ce qui l'a bien sûr fait hurler de
rire ;

– perdre, et retrouver, son ours, que son grand frère avait caché, ce qui nécessita de traverser la
maison dans tous les sens, pendant vingt minutes, en larmes ;

– se faire attraper par sa grand-mère puis se faire habiller de force, après une rapide course-
poursuite qui s'est soldée par un dérapage (non-contrôlé) sur le parquet ;

– tomber dans l'escalier ;

– renverser son bol de chocolat dans la cuisine, dans un concert de cris ;

– se faire déshabiller, puis rhabiller avec des vêtements propres, par sa maman ;

– entamer un jeu de trappe-trappe, transformé en partie de foot, puis de cache-cache, qui se termina
dans les pleurs ;

– faire trois fois le tour de la maison en tracteur à pédales, en chantant très fort un air que je n'ai pas
reconnu.
Ce soir (s'il est toujours vivant), on ne s'étonnera pas qu'il dorme... comme un bébé.

Idée folle n°2 : seul vaut le sommeil ininterrompu

De même que nous aimerions dormir toutes les nuits huit heures, nous avons ce fantasme du
sommeil profond et ininterrompu, où plus rien n'existe autour de nous.

Mais cela n'a jamais existé, à aucune époque, qu'une population entière s'endorme le soir, pour se
réveiller, huit heures plus tard, fraîche et dispose.

Au contraire, la règle a toujours été que les adultes se lèvent pendant la nuit, pour surveiller le
campement, ranimer le feu, faire un tour de garde. La règle monastique de Saint-Benoît, écrite au 6e
siècle, prévoyait un office religieux au milieu de la nuit, les matines, et on peut supposer que cela
semblait naturel à l'époque d'avoir une activité entre deux et trois heures du matin.

Réciproquement, la sieste a longtemps été une pratique généralisée, qui n'intervenait d'ailleurs pas
non plus à heure fixe, mais plutôt lorsque l'occasion se présentait. C'est toujours le cas dans la
majorité des pays tropicaux.

Le problème actuellement, c'est que beaucoup de personnes croient qu'il est pathologique de se
réveiller pendant la nuit : dès qu'elles ouvrent un œil, ou dès qu'elles ont conscience d'être
réveillées, leur première idée et de se dire : « Catastrophe, ça y est, je ne dors plus ! »

Commence alors un épisode de « pensée pop-corn » où les idées noires surgissent les unes après les
autres dans le cerveau, provoquant angoisse, sensation de désespoir... et impossibilité de se
rendormir. Les conséquences d'un court réveil ne seraient évidemment pas les mêmes si vous
pouviez vous convaincre qu'il est normal de vous réveiller plusieurs fois par nuit, pour réajuster vos
draps ou votre oreiller, ou même pour aller aux toilettes, et que cela n'empêche pas de se rendormir.

Ceci parce que l'état de conscience dans lequel vous êtes la nuit, y compris pour rejoindre la salle de
bain, n'est pas du tout le même que lors d'une discussion endiablée, par exemple. Votre rythme
cardiaque, votre respiration, votre température corporelle sont beaucoup plus proche du sommeil
que de l'éveil.
Idée folle n°3 : il faut « rattraper son sommeil »

Vous ne pouvez pas plus stocker de sommeil que vous ne pouvez stocker de l'oxygène.

Il est devenu courant dans notre société que les gens dorment trop peu la semaine, et cherchent à se
rattraper le week-end en faisant la grasse-matinée. On considère même ça comme un plaisir
délicieux.

Mais c'est exactement comme si vous jeûniez la semaine, pour vous gaver de nourriture chaque
dimanche : votre corps n'apprécierait pas.

Bien entendu, vous pouvez vous reposer en fin de semaine, si vous êtes fatigué, mais vous en
payerez un prix : votre cycle circadien, c'est-à-dire votre horloge biologique interne, se déréglera, et
vous aurez plus de mal encore pendant la semaine à dormir comme vous le souhaitez.

De plus, ce que font la plupart des gens le week-end n'est pas réellement de faire de bonnes nuits de
sommeil réparatrices, mais de se coucher tard pour se lever encore plus tard. Cela perturbe votre
pauvre cerveau, qui a l'impression qu'il change de saison, ou qu'il subit un décalage horaire.

Vous l'avez compris : la solution n'est pas de vous rattraper pendant le week-end ou les vacances,
mais au contraire de retrouver un rythme normal quotidien, qui vous permettra de vous sentir de
plus en plus en forme.

Conclusion

Votre objectif en terme de sommeil doit simplement être de dormir assez pour vous sentir énergique
toute la journée, sans stimulation artificielle (sucre, caféine, tabac...), à l'exception d'une sieste.

J'invite par ailleurs les personnes qui ne l'ont pas encore fait à s'abonner à nos Dossiers de Santé &
Nutrition mensuels. Nous avons publié un excellent numéro, sur les moyens naturels de retrouver le
sommeil, que vous recevrez gratuitement, en prime, entre bien d'autres choses, si vous vous
abonnez aujourd'hui.
Vous y trouverez les méthodes, les produits, les trucs qui marchent et ceux qui ne valent même pas
la peine d'essayer. Pour vous abonner directement, visitez la page ici.

Pour en savoir plus sur les Dossiers de Santé & Nutrition, rendez-vous ici.

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Première chose à faire en cas de crise cardiaque

Cher lecteur,

Mon ami le Docteur Michel de Lorgeril m'a transmis ce message qui vous est destiné :

********************

Par le Docteur Michel de Lorgeril, cardiologue, chercheur au CNRS (Grenoble).

Scénario d'une crise cardiaque

La crise cardiaque commence par un malaise, généralement dans la poitrine.


La personne éprouve soudain une forte douleur. Dans la moitié des cas, elle décède moins d'une
heure après, sans que de quelconques secours (famille, pompiers, SAMU), aient pu intervenir. Le
risque de mourir immédiatement est donc de 50 %, mais il peut monter à 80 % chez les personnes
fragilisées par un mode de vie déraisonnable : mauvaise alimentation, vie déréglée, tabagisme,
manque d'exercice physique.

Quand le malaise est dans la poitrine, dans 95 % des cas, c'est le cœur. Mais il y a des équivalents de
ces crises qui concernent d'autres organes. La plus fréquente est l'attaque cérébrale, ou AVC, pour «
Accident Vasculaire Cérébral ». La différence est qu'il n'y a pas d'arrêt cérébral comme il y a des
arrêts cardiaques. Le risque de décès est donc moins grand. Par contre, le risque de rester handicapé
quand on survit, et en particulier d'être paralysé, est plus élevé.

Si la personne frappée par la crise cardiaque ne meurt pas immédiatement, voici le scénario habituel,
dans un pays comme la France :

Le patient lui-même ou un proche s'alarme des symptômes : douleur dans la poitrine, palpitations,
essoufflement, malaise général.

Il décide d'appeler les secours (SAMU, pompiers) qui se déplacent très vite (domicile, lieu de travail,
lieu public). C'est rarement le patient qui se déplace...

Le responsable des secours décide alors – s'il suspecte une crise cardiaque – l'hospitalisation
immédiate. Parfois, on pratique sur place un électrocardiogramme qui permet d'approcher le
diagnostic. Pendant le transport, le patient reçoit les premiers soins : masque à oxygène, morphine
s'il souffre beaucoup, perfusion. Les sirènes de l'ambulance ou du camion de pompiers, hurlent, et le
chauffeur écrase l'accélérateur. Chaque seconde compte. En effet, plus le traitement est entrepris
rapidement, meilleures sont les chances pour le patient de se rétablir de l'accident.

En effet, la crise cardiaque est provoquée par l'obstruction d'une artère, qui empêche le sang
d'arriver au muscle du cœur (myocarde). Privées d'oxygène pendant plusieurs heures, des cellules
meurent. Au-delà de 4 heures, la portion de tissu cardiaque menacée par le manque d'oxygène est
irrémédiablement détruite. Il faut donc déboucher l'artère le plus rapidement possible.

Comment déboucher une artère en urgence ?


On dispose de deux techniques :

soit on perfuse un médicament qui dissout le bouchon artériel ;

soit on introduit dans l'artère un fil mécanique télécommandé (un cathéter), qui va remonter
jusqu'au bouchon, le percer, et rétablir ainsi un peu de circulation sanguine vers le cœur.

Dans les deux cas, il faut compléter le débouchage par des traitements. Mais on ne travaille plus dans
la même urgence, puisqu'un minimum d'oxygène arrive désormais au tissu menacé, pour assurer la
survie des cellules.

Si les conditions techniques sont réunies – un cardiologue présent aux urgences avec un plateau
technique à sa disposition – la deuxième option, avec le fil mécanique, est probablement la plus
efficace. L'autre technique (dissolution du bouchon) peut néanmoins rendre de grands services
quand on est éloigné de l'hôpital.

Le cas de l'Accident Vasculaire Cérébral (AVC)

Dans le cas d'une attaque cérébrale (AVC), c'est plus compliqué.

En effet, seuls 20 % des AVC sont provoqués par l'occlusion d'une artère irriguant le cerveau. Si c'est
le cas, on agit comme dans l'infarctus : on débouche le plus vite possible avec des médicaments par
intraveineuse pour dissoudre le bouchon, ou par cathéter. Très souvent cependant, l'AVC est en fait
causé par une hémorragie cérébrale (40 % des cas) : une artère s'est rompue dans le cerveau et le
sang s'écoule...

Une fois déclenché, l'AVC hémorragique est très difficile à traiter. On ne peut que se cantonner à
l'arrêt de toute médication anticoagulante et au traitement de l'hypertension artérielle. L'approche
préventive est donc cruciale !

L'envers du décor
Le traitement de l'infarctus a énormément progressé. Tous les jours, dans le plus modeste hôpital
comme dans les plus prestigieux centres universitaires, des cardiologues accomplissent des
prouesses. La mortalité cardiovasculaire a donc diminué significativement.

Il y a malheureusement un envers de ce beau décor dont il faut aussi parler.

Si la mortalité diminue, la fréquence des maladies cardiovasculaires augmente : le nombre


d'hospitalisations pour infarctus, le nombre d'échocardiographies, de coronarographies, le nombre
d'angioplasties, de pontages augmentent.

Cela ne tient pas au vieillissement de la population car le phénomène est observé dans chaque
tranche d'âge. Les femmes d'âge moyen, en particulier, sont de plus en plus touchées, alors qu'elles
étaient autrefois relativement préservées. Jamais autant de femmes n'ont été traitées avec des
médicaments anticholestérol, et jamais il n'y a eu autant de crises cardiaques et d'AVC chez les
femmes, y compris les jeunes...

On observe aussi une très inquiétante évolution des AVC hémorragiques : cette tendance est
probablement en relation – au moins en partie – avec la prescription massive de médicaments
anticaillot et de médicaments anticholestérol aux personnes considérées comme menacée par
l'infarctus.

La surmédicalisation est donc responsable d'une dangereuse évolution.

De même, si vous espérez améliorer votre espérance de vie en prenant un médicament contre le
cholestérol, un autre contre l'hypertension, un autre contre le diabète, en débouchant vos artères
avec des stents, vous vous trompez.

Ces traitements ne sont pas efficaces pour prévenir les problèmes cardiovasculaires.

Obtenir une réduction MASSIVE des risques de façon naturelle

Cependant, il existe un moyen de réduire considérablement votre risque : adopter une nutrition et
un mode de vie protecteur.
Cette nutrition et ce mode de vie sont fondés sur les centaines d'études scientifiques dont de
nombreuses que j'ai personnellement conduites avec mes équipes. Nos résultats ont été publiés
dans les plus grandes revues scientifiques médicales.

Plus vous vous rapprocherez de cette nutrition et de ce mode de vie, plus les bénéfices en terme de
santé seront importants. Et pas seulement en termes de santé cardiovasculaire ! Vous ferez moins
d'infarctus, et aussi moins d'AVC, mais aussi moins de cancers, moins de démences, moins de
maladies inflammatoires, vous prendrez moins de poids, vous aurez moins de cholestérol et de
pression artérielle, et enfin un meilleur moral et plus d'énergie.

Il n'y a pas de miracle en médecine parce qu'en prenant de l'âge, tout se dérègle et s'abîme. A long
terme, le risque zéro n'existe donc pas. Ce que je propose ici, ce n'est évidemment pas une assurance
sur la vie pour plus d'un siècle ; c'est seulement — mais c'est déjà beaucoup — une réduction
massive des risques.

Dans la Lyon HeartStudy (Etude de Lyon), que j'ai dirigée dans les années 90, nous avons obtenu une
diminution de 70 % du risque, grâce à la diète méditerranéenne. On a parlé de miracle dans les
médias. Mais aujourd'hui, nous savons qu'il est possible de faire beaucoup mieux et cela pour deux
raisons principales :

La première, c'est que nous avons beaucoup appris au cours des quinze dernières années en matière
de nutrition préventive. Nous — et bien d'autres chercheurs dans le monde — ne sommes pas restés
inactifs ;

La deuxième raison est que nous savons maintenant que l'approche nutritionnelle de la prévention
doit s'intégrer dans une modification plus générale du mode de vie. Dans l'Etude de Lyon, nous
n'avions testé que la diète méditerranéenne. Mais si on additionne les effets cumulés des
modifications nutritionnelles, d'une amélioration de l'activité physique, de la gestion du stress, de
l'arrêt du tabac et de la diminution des pollutions atmosphériques et alimentaires, on peut
effectivement s'approcher du risque zéro.

Vous devez pour cela modifier votre terrain pathologique : modifier l'air que vous respirez, améliorer
vos habitudes alimentaires, réapprendre à utiliser vos muscles et à entraîner votre cœur et vos
artères, et enfin reconsidérer le sens de votre vie : où voulez-vous aller ?
La qualité de l'air

Quand on parle de l'air que l'on respire, il ne s'agit pas seulement d'arrêter de fumer. C'est aussi
avertir chaque personne de la possibilité qu'il respire un air nocif pour sa santé ; et l'aider à user de
son droit à respirer un air propre. Nous avons suffisamment de données scientifiques concernant la
toxicité cardiovasculaire de la pollution atmosphérique sous des formes variées : gaz des voitures,
pollution due au chauffage urbain, aux industries et autres – pour encourager nos patients fragiles (et
aussi tous ceux qui sont encore en bonne santé) à s'en protéger.

Si vous habitez un joli appartement donnant sur une voie très fréquentée d'une grande ville polluée,
posez-vous la question de savoir s'il ne vaut pas mieux vous installer ailleurs, pour respirer le grand
air du large ou des montagnes.

L'exercice physique

Ce qu'il est important de faire aussi, c'est réapprendre à utiliser ses muscles et à entraîner son cœur
et ses artères. Il faut le faire prudemment évidemment, en tenant compte de son âge et de l'état de
ses artères. Mais il faut le faire. Sans attendre de miracle, bien sûr, car comme pour les habitudes
alimentaires et l'air qu'on respire, c'est la totalité du mode de vie qui est importante.

Les habitudes alimentaires

Nos habitudes alimentaires constituent le terrain sur lequel une complication cardiovasculaire peut
se développer.

Notre organisme est fait des matériaux que nous lui apportons. Si nous construisons un édifice avec
des matériaux fragiles, ou de mauvaise qualité, comment va-t-il résister à un tremblement de terre,
une inondation, ou même au temps qui passe ?

Changer ses habitudes alimentaires n'est pas facile et il est important d'avoir une référence. Parmi
les références, il y a peu de choix : si on a une culture de type asiatique, la référence doit être le
modèle japonais avec une préférence pour le modèle Okinawa.
Si on n'a pas une sensibilité asiatique, on risque de commettre des erreurs et de ne pas profiter au
maximum des bienfaits de ce modèle alimentaire. C'est pour cette raison que notre préférence va au
modèle nutritionnel méditerranéen : c'est une cuisine riche en céréales (pain, coucous, pâtes...) mais
aussi en fruits et légumes, en haricots, en produits laitiers fermentés, et en huile d'olive. Le vin fait
également partie de l'alimentation des Méditerranéens et ils le consomment généralement pendant
le repas.

Cette diète méditerranéenne contient beaucoup de polyphénols et d'acides gras oméga-3. C'est LE
modèle à suivre pour se protéger de nombreuses pathologies et pour s'assurer la meilleure
espérance de vie.

Docteur Michel de Lorgeril

*******************

Si vous souhaitez en savoir plus sur la diète méditerranéenne, les meilleures recettes, celles qui
réduiront le plus votre risque de crise cardiaque, vous pouvez suivre les préconisations précises et
complètes que le Docteur Michel de Lorgeril donne dans son nouveau livre « Prévenir l'infarctus et
l'accident vasculaire cérébral ».

Nous sommes tous concernés : c'est à partir de l'âge de trente ans que les prémices de la maladie se
développent, sournoisement, pour vous frapper soudainement des années plus tard. La meilleure
prévention commence donc à cet âge-là. Mais si vous avez 70 ans ou plus, il est encore utile, voire
indispensable, de faire des changements de votre alimentation et de votre mode de vie, pour vous
éviter un regrettable accident.

Vous pouvez vous procurer le livre du Dr Michel de Lorgeril sur Amazon, à l'adresse ici. Bien entendu,
je ne touche pas un seul centime si vous achetez ce livre.

Bien à vous,

Jean-Marc Dupuis
**********************

Publicité :

Un des plus graves problèmes de la médecine actuelle est que, par manque de temps, de formation,
mais aussi pour des raisons légales, les médecins conventionnels ont tendance à ne PAS proposer à
leurs patients des solutions naturelles, qui offrent pourtant de grands espoirs.

On sait pourtant aujourd'hui que des composés naturels peuvent contribuer à soulager douleurs et
maladies, sans danger ni effet secondaire, et pour un coût dérisoire quand on a la bonne information.
Pour en savoir plus, visitez la page ici (lien cliquable).

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