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ANALYSE DES FACTEURS DETERMINANTS LA

MUTATION COMPTABLE OCAM/OHADA

Dagobert NGONGANG
Université de Ngaoundéré
(Cameroun)

RESUME :
Cette étude a pour objet d’analyser la mutation comptable
OCAM/OHADA. Elle relève que le système OHADA est un système uniformisé
et non harmonisé comme l’indique son nom.
L’enquête menée auprès de 66 entreprises camerounaises ayant adopté
le système OHADA montre d’une part que quatre facteurs de contingence
structurelle influencent sur la mutation comptable ; la taille, le système utilisé, le
teneur des livres et l’élaborateur des états de synthèse ; d’autre part quatre
facteurs de contingence comportementale influencent sur la mutation comptable :
l’âge et le niveau d’étude du dirigeant, la prévision des résultats, le niveau
d’étude du comptable.

MOTS CLES : Mutation comptable, Facteurs de contingence structurelle,


Facteurs de contingence comportementale, OCAM, OHADA.

1731
INTRODUCTION

L’environnement actuel se caractérise sur le plan comptable par une


uniformisation et/ou une harmonisation des normes comptables. C’est ainsi que
dans différents pays développé des structures sont mise en place pour s’occuper
de la normalisation : le Conseil National de la Comptabilité (France), le Conseil
Allemand de Normalisation (Allemagne), l’Accounting standards Board
(Royaume-Uni) et le Financial Accounting Standards Board (Etats-Unis). Sur le
plan international, deux structures se préoccupent des besoins de normes
internationales : le Financial Accounting Standars Board (FASB) américain, dont
les normes sont les plus détaillés et les plus appliquées et l’International
Accounting Standards Board (IASB) qui publie les normes IAS/IFRS (Grennier
et Bonnebouche, 2004). La problématique de la mutation comptable dans
l’environnement européen a attiré l’attention de plusieurs chercheurs (Bobet et
Flageul, 2003 ; Tort, 2004 ; Delesalle, 2003 ; Hoarau, 2003 ; Prost, 2003 ;
Righter, 2004 ; Walton, 2003 ; Abadie, 2004 ; Gondran et Brodhag , 2003).
Aujourd’hui, poussés par l’environnement concurrentiel, les pays de
l’Afrique Centrale ont muté leur système comptable du plan OCAM
(Organisation Captable Africaine et Malgache) au système OHADA
(Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires). Le plan
comptable est d’abord un support de transfert des informations diffusées, un outil
de conquête économique (Burlaud, 1995) et une arme dans la compétition
économique mondiale (CNC, 1992). La mutation comptable ne va pas sans un
certain nombre de difficultés.
Il est important de s’intéresser sur la façon dont les entreprises
camerounaises s’adaptent aux évolutions de la normalisation comptable
OHADA, sur la manière dont elles abordent en conséquence les nouvelles
pratiques de la comptabilité pour présenter leurs états comptables et financiers.
Dans l’entreprise africaine, le principal stakeholder est le plus souvent le
dirigeant-propriétaire (Jeannings et Beaver, 1997). Le dirigeant s’implique dans
tous les aspects de la gestion (Julien et Marchesnay, 1988) et il est souvent
confondu avec l’entreprise (Julien, 1990). Ayant un effet sur la gestion de
l’entreprise, la personnalisation de l’entreprise a aussi de implications sur la
mutation comptable. La mutation comptable a des effets sur le système
d’information comptable.
L’objectif de cette étude est de caractériser la mutation comptable
OCAM/OHADA dans les entreprises camerounaises. Principalement d’identifier
les facteurs déterminants la tenue correcte des livres comptables selon le système
OHADA. Plus précisément, quels sont les facteurs qui relèvent du dirigeant et du
comptable (facteurs de contingence comportementale) et ceux qui relèvent de la
structure organisationnelle (facteurs de contingence structurelle) ? Cette
communication se propose d’apporter des éléments de réponse à ceux deux
interrogations.
Nous présenterons d’abord la problématique de la mutation comptable,
ensuite nous décrirons la méthodologie de recherche et enfin, nous analyserons
les résultats empiriques.

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I. LA PROBLEMATIQUE DE LA MUTATION COMPTABLE

Pour rappeler la réalité des difficultés de la mutation comptable, nous


relevons premièrement le problème du dépôt tardif des états financiers. Le
changement des systèmes comptables et leur harmonisation n’est pas neutre
(Corrine Olivier, 1999).
Deuxièmement, les entreprises camerounaises ont du mal à
confectionner véritablement les états financiers pouvant traduire la réalité de
l’entreprise. Les états financiers présentés sont généralement les travaux
effectués pour accomplir les formalités légales. Les entreprises veulent
simplement échapper à la répression fiscale. Les entreprises préfèrent
généralement présenter les états financiers selon le plan OCAM. Une procédure
de transformation de ces états financiers tenus selon le plan OCAM au système
OHADA sera faite par des experts comptables. Certains états financiers sont
rejetés à cause des données irréelles constatées dans ces états financiers. Les
entreprises et notamment les PME appréhendent et adoptent de façon
différenciée le changement qui se traduit par exemple par l’adoption soit des
plans comptables nationaux (Côte d’Ivoire par exemple) soit du plan comptable
de l’OCAM (Gouadain, 1995 ; Causse, 1999 ; Perochon, 2000). Le système
comptable OHADA devrait remplacer le plan comptable OCAM dans les
entreprises camerounaises. Ce système vise à amener les entreprises même du
secteur informel à se doter d’une comptabilité minimale dans le but d’intégrer
ces entreprises progressivement dans la sphère de l’économie marchande et à
permettre à leurs créateurs d’effectuer un suivi rationnel de leur gestion (Pintaux,
2002). Le système OHADA tient compte des réalités Africaines.
Nous allons tour à tour définir le concept de mutation comptable,
présenter la diversité des mutations comptable et analyser les facteurs
déterminant la mutation comptable.

I.1. LE CONCEPT DE MUTATION COMPTABLE

La mutation comptable ou changement de méthode comptable, ou


changement de convention comptable est un changement en vertu duquel
l’entreprise adopte une nouvelle façon de comptabiliser une opération donnée ou
d’évaluer un élément d’actif ou de passif (sylvain, 1982). Trois raisons
expliquent la mutation comptable :
- une modification de conventions comptables ;
- Une révision d’estimation comptable ;
- Une correction d’erreur influant sur les états financiers (ou comptes
annuels) d’un exercice antérieur.
Selon ONECCA (2002) la mutation comptable consiste pour une entreprise
à déterminer sous sa responsabilité, les procédures nécessaires à la mise en place
d’une organisation comptable permettant aussi bien un contrôle interne fiable
que externe, de la réalité des opérations et de la qualité des comptes, tout en
favorisant la collecte des informations.
La mutation comptable est un concept pluridimensionnel ou
polysémique. Il serait intéressant d’analyser les différentes approches.

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I.2. LA DIVERSITE DES MUTATIONS COMPTABLES

Lorsque l’on parle de mutation comptable, on distingue : l’harmonisation, la


normalisation et l’uniformisation.
L’harmonisation est la forme la plus prudente et la plus douce d’intégration
juridique, apparemment respectueuse de la souveraineté des états et de la
spécificité de leurs législations. Elle est une opération consistant à mettre en
accord des dispositions d’origine différente, plus spécialement à modifier des
dispositions existantes afin de les mettre en cohérence entre elles ou avec une
forme nouvelle (Issa-Sayegh, 1999).
Selon Nemedeu (2005), l’harmonisation ou coopération, au sens strict du
terme est l’opération consistant à la rapprocher des systèmes juridiques d’origine
et d’inspiration différentes (voire divergent) pour les mettre en cohérence entre
eux en réduisant ou supprimant leurs différences et leurs contradictions de façon
à atteindre des résultats comptables entre eux et avec les objectifs
communautaires recherchés.
La normalisation est une méthode plus radicale de l’intégration juridique
puis qu’elle consiste à effacer les différences entre les législateurs nationales en
leur substituant un texte unique, rédigé en des termes identiques pour tous les
états concernés. La normalisation comptable est l’ensemble des normes ou règles
qu’une entreprise est tenue de suivre pour comptabiliser certaines opérations par
opposition à des méthodes entre lesquelles, il est permis de faire un choix pour
traiter d’autres opérations (Nemedeu, 2005).
Selon ONECCA (2002), la normalisation comptable est l’ensemble des
règles adoptées par les associations comptables professionnelles ou d’autres
organisations et portant sur la façon précise de comptabiliser les opérations
susceptibles de faire l’objet de différents traitements comptables.
Le projet d’uniformisation du droit comptable a pour objectif
d’améliorer l’environnement comptable. Il permet de mettre à disposition des
entreprises des textes juridiques et comptables simples et performants. L’on peut
en espérer ainsi la mise en place de la sécurité juridique et comptable, en
restaurant un climat de confiance (Minkom Obame, 2000). Les normes
permettent ainsi d’assurer une certaine cohésion sociale. Les normes du droit
comptable sont caractérisées par leurs finalités et par leur forme. Il s’agit de
normes juridiques en cela leur finalité est de permettre l’uniformisation des
modes de représentation de l’organisation et par là une comparabilité de
l’information produite (Noël, 2005). Les méthodes utilisées par les comptables
seraient donc en partie déficientes du fait de la complexité croissante des
montages financiers réalisés par les entreprises.
Contrairement à son titre, OHADA ne réalise pas une harmonisation du
droit des affaires des différents états parties au traité, mais son unification
(Paillusseau, 2004). En effet, le texte d’un acte uniforme s’applique de la même
manière, par exemple à Dakar, Brazzaville, Cotonou, Ouagadougou, Conakry ou
Yaoundé. L’unification du droit dans un des droits des pays membres d’une
union réalisée, par exemple, comme dans l’union Européenne par la voie de
directives. L’unification écrite des mouvements centrifuges qui tendent à une
« désharmonisation » (Pailluseau, 2002 et 2004).

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I. 3. ANALYSE DES FACTEURS DETERMINANTS LA MUTATION
COMPTABLE

Les facteurs susceptibles d’influencer la mutation comptable sont de deux


groupes : les facteurs de contingence structurelle d’une part et les facteurs de
contingence comportementale d’autre part.
Les facteurs de contingence structurelle sont des facteurs ou paramètres
influençant l’organisation. Selon la théorie de la contingence structurelle, il
existe un lien déterminé entre la structure des organisations et les traits qui
caractérisent les situations dans lesquelles elles opèrent. Cette théorie est
qualifiée de théorie objective. Brenneman et Separi (2001) identifient six
facteurs : la structure, la taille, l’âge et la culture de l’entreprise, l’emploi de la
technologie et l’environnement. Mintzberg (1982) identifie quant à lui des
facteurs qui influencent le plus les systèmes de gestion : l’âge, la taille, la
technologie, l’environnement, la culture et les relations de pouvoir.
Selon Chapellier (1994), en contexte de PME, les facteurs de contingence
structurelle peuvent être réduits à quelques caractéristiques fondamentales qui
renvoient aux concepts de complexité et d’incertitude. D’ailleurs, il retient
comme facteurs de contingence structurelle, la taille, l’âge de l’entreprise, le
degré d’informatisation de la gestion et la nature de l’activité. Lavigne (1999)
montre que la taille des PME, la structure de la propriété et l’endettement
constitue des déterminants des pratiques de comptabilité générale.
Si des facteurs de contingence structurelle déterminent les pratiques
comptables, ces mêmes facteurs devraient aussi agir sur la perception des
difficultés dans la mutation comptable OCAM-OHADA. A partir de la saisie de
certaines transactions, la comptabilité générale fournit des représentations sous
forme de comptes de bilan, de compte de résultat (Reix, 2004). Un nombre de
facteurs de contingence structurelle comme la taille, la forme juridique, l’activité
de l’entreprise influencent sur la mutation comptable.
De cette analyse, nous formulons l’hypothèse première suivante : les
facteurs de contingence structurelle influencent sur la tenue correcte des livres
comptable lors de la mutation comptable.
Dans les PME, les dirigeants jouent un rôle très déterminant. Certains
auteurs (chapellier, 1994, Lavigne, 2002) pensent qu’il convient d’élargir
l’approche contingence en intégrant dans l’analyse des facteurs d’ordre
comportemental relatif au profil des acteurs comptables. En matière de
comptabilité, le dirigeant occupe un rôle unique car il est le seul à avoir à la fois
une fonction de producteur et d’utilisateur (Lacombe-Saboly, 1994). Selon la
théorie subjective, les caractéristiques comportementales propres à chacun des
acteurs sont susceptibles d’influencer la structure et le fonctionnement des
entreprises.
Chapellier (1994 et 1997) montre des associations entre les pratiques
comptables et les déterminants suivants : la formation et les buts du dirigeant, la
mission et la formation du comptable interne, l’implication du comptable
externe, l’expérience du dirigeant, l’âge et le type de formation. Lavigne (2000)
pour sa part identifie des liens entre les pratiques de comptabilité générale et les
facteurs de contingence comportementale suivants : les préférences

1735
informationnelles du dirigeant, la mission et la formation du comptable interne et
les exigences des créanciers externes relativement aux états financiers.
Si des facteurs de contingence comportementale influent sur les pratiques
comptables, les facteurs devraient aussi agir sur la mutation comptable. Un
certain nombre de facteurs de contingence comportementale comme le type de
formation, l’expérience, l’âge et le niveau d’étude du dirigeant et du comptable
influent sur les difficultés dans la tenue des livres comptables lors de la mutation
comptable.
De cette analyse, nous formulons l’hypothèse suivante : les facteurs de
contingence comportementale influencent sur la tenue des livres comptables lors
de la mutation comptable.

II. METHODOLOGIE DE LA RECHERCHE

Le cadre méthodologie nous permet de présenter successivement les


hypothèses de recherche, la mesure des variables, l’outil d’analyse et les
caractéristiques de l’échantillon.

II.1. HYPOTHESES DE RECHERCHE

Rappelons que l’objectif de cette étude est double. Il s’agit d’une part de
caractériser la mutation comptable et d’autre part d’analyser la relation entre les
facteurs de contingences et la mutation comptable OACAM/OHADA.
Deux hypothèses découlent de ses objectifs :
H1 : les facteurs de contingence structurelle influencent sur la tenue
correcte des livres comptable lors de la mutation comptable.
H2 : les facteurs de contingence comportementale influencent sur la
tenue des livres comptables lors de la mutation comptable.

II. 2. MESURE DES VARIABLES

Dans le cadre de cette étude, 2 concepts ont été utilisés : la mutation


comptable et les facteurs de contingence.
La mutation comptable a été mesurée par la difficulté rencontrée ou pas
dans la tenue correcte des livres comptables par les entreprises camerounaises
lors du processus de mutation comptable OCAM/OHADA.
Les facteurs de contingence qui sont soupçonnés comme étant des
déterminants des difficultés dans la mutation comptable ont été appréhendés en
terme de facteurs de contingence structurelle d’une part et les facteurs de
contingence comportementale d’autre part.
Les facteurs de contingence structurelle ont été décomposés en deux
groupes. C’est ainsi qu’on a mesuré les facteurs de contingence structurelle
primaire qui sont liés à l’essence même de l’entreprise (activité, âge, taille) et les
facteurs de contingence structurelle secondaires, liés à l’organisation mise en
place par l’entreprise (système comptable utilisé, teneurs de livres,
l’établissement des états financiers, utilisation de logiciel et fonctionnement en
réseau).

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Les facteurs de contingence comportementale ont été décomposés en
deux groupes. C’est ainsi qu’on a mesuré les facteurs de contingence
comportementale liés au dirigeant, principal décideur (âge, niveau d’étude,
prévision de résultats, ancienneté, type de formation) et les facteurs de
contingence comportementale du comptable, principal acteur de l’activité
comptable (type de formation, niveau d’étude).
Toutes les variables de notre étude sont qualitatives et nous avons utilisé
la méthode déclarative. Les répondants ont été invités à choisir parmi plusieurs
idées alternatives celles qui reflètent le mieux leur point de vue ou leur opinion.
L’échantillon est un échantillon de convenance et l’administration du
questionnaire s’est faite en face à face.

II.3. LES OUTILS D’ANALYSE

Trois outils d’analyse seront utilisés :


- le tri à plat, qui permet de voir la distribution de chaque modalité
d’une variable ;
- le test d’inférence du khi deux qui permet de mesurer l’association
qui existe entre deux variables. Il s’agit ici de l’association entre les variables de
la mutation comptable (plan OCAM et système OHADA) et les facteurs qui
expliquent la difficulté des entreprises au changement de ces deux méthodes. Les
mesures d’association, les coefficients de contingence et phi, viennent appuyer
l’analyse.
- Le coefficient phi permet de conclure qu’il n’existe pas une relation
entre les deux variables s’il prend la valeur nulle. Lorsqu’il tend vers 1, les deux
variables sont parfaitement liées.
- Le coefficient de contingence (C), permet de traduire, lorsque la
liaison est significative, bien qu’une association entre deux variables n’implique
pas automatiquement une relation de causalité, une forte intensité de la liaison
lorsque sa valeur s’écarte de 0 pour se rapprocher de 1, il y a absence totale
d’association lorsque la valeur du coefficient est nulle.

II. 4. CARACTERISTIQUES DE L’ECHANTILLON

Dans ce paragraphe, nous présenterons les caractéristiques des


entreprises, celles des dirigeants et des comptables.

II. 4. 1. CARACTERISTIQUES DES ENTREPRISES

Le tri à plat sur les caractéristiques des entreprises donne le résultat ci-
après :
Tableau 1 : Caractéristiques des entreprises
Variables Modalités Effectifs %
Commercial 31 47
Activités des entreprises Service 24 36.4
Manufacturier 11 16.6
Total 66 100
Moins de 5 ans 42 63.6
Age des entreprises Entre 5 et 10 ans 24 36.4
Total 66 100
Moins de 10 personnes 16 24.2

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Taille des entreprises Entre 10 et 49 personnes 41 62.1
Plus de 50 personnes 9 13.6
Total 66 100
Tenue Oui 35 53
correcte de la comptabilité Non 31 47
Total 66 100

On note que la majorité des entreprises exercent dans le commerce (47


%), très peu exercent dans les activités manufacturières (16.6 %). La plupart des
entreprises ont moins de 5 ans d’âge (63.6 %). Nous pouvons considérer que
l’essentiel de notre échantillon est constitué d’entreprises jeunes.
Concernant la taille, 24.2 % sont des très petites entreprises 62.1 % des
petites et moyennes entreprises et 13.6 % sont les grandes entreprises.

II. 4. 2. CARACTERISTIQUES DES DIRIGEANTS DES ENTREPRISES

Le tri à plat sur les caractéristiques des entreprises donne le résultat ci-
après :
Tableau 2 : Caractéristiques des dirigeants
Variables Modalités Effectifs %
Moins de 40 ans 20 30.3
Age du dirigeant De 41 à 50 ans 34 51.5
Plus de 50 ans 12 18.2
Total 66 100
Secondaire 13 19.7
Niveau d’études Supérieure 53 80.3
Total 66 100
Directeur Général 23 34.8
Statut du répondant Chef comptable 15 22.7
Comptable 28 42.4
Total 66 100
Moins de 5 ans 18 27.3
Entre 5 et 10 ans 38 57.6
Expérience Plus de 10 ans 10 15.1
Total
Formation en gestion 21 31.8
Type de formation Formation en comptabilité. 20 30.3
Ni comptabilité ni gestion 25 37.9
Total 600 100

Concernant l’âge des dirigeants, 51.5 % ont entre 41 et 50 ans, 30.3 %


ont moins de 40 ans et seulement 18.2 % ont plus de 50 ans. Ils ont pour la
plupart un niveau d’étude supérieur (80.3 %) et seulement 19.7 % ont un niveau
d’étude du secondaire et primaire. Les répondants à notre questionnaire sont des
comptables (42.4 %), des directeurs généraux (34.8 %) et des chefs comptables
(22.7 %). Leur expérience professionnelle est de moins de 5 ans pour 27.3 %,
entre 5 et 10 ans pour 57.6 % et plus de 10 ans pour 15.1 %.
En terme de type de formation en gestion 30.3 % ont une formation en
comptabilité alors que 37.9 % ont une formation autre que celle des deux
précédentes.

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II. 4. 3. CARACTERISTIQUES DES COMPTABLES DES ENTREPRISES

Le tri à plat sur les caractéristiques des comptables des entreprises


donne le résultat ci-après.
Tableau 3 : Caractéristiques des comptables
Variables Modalités EFF. %
Formation en gestion 9 13.6
Type de formation Formation en comptabilité. 48 72.7
comptable Ni gestion ni comptable 9 13.6
TOTAL 66 100
Secondaire 10 15.2
Niveau d’études Supérieure 56 84.8
du comptable TOTAL 66 100
Comptable 13 19.7
Etablissement Cabinet comptable 53 80.3
états financiers TOTAL 66 100

72.7 % des comptables ont une formation de type comptable, 13.6 % de


type gestion alors que 13.6 % ont une formation autre que comptable et de
gestion. 84.8 % des comptable ont un niveau de formation du supérieur contre
15.2 % qui ont un niveau du secondaire. Seuls 19.7 % des entreprises confie
l’établissement des états financiers à leur comptable alors 80.3 % des entreprises
sollicitent l’expertise des cabinets comptables.
Le cadre méthodologique et les caractéristiques de l’échantillon étant
précisé, nous allons analyser les résultats.

III. LES RESULTATS EMPIRIQUES

Les résultats présentent d’abord l’organisation comptable et la qualité


des information comptables et ensuite analyse les relations entre les facteurs de
contingences structurelle et la mutation comptable d’une part, et entre les
facteurs de contingence comportementale et la mutation comptable d’autre part.

III. 1. ANALYSE DE L’ORGANISATION COMPTABLE

Dans ce paragraphe, nous présenterons l’organisation comptable,


notamment les caractéristiques de l’organisation comptable des entreprises, le
fonctionnement de l’organisation comptable, les raisons de celles des dirigeants
et des comptables.

III. 1. 1. CARACTERISTIQUES DE L’ORGANISATION COMPTABLE

Le tri à plat sur les caractéristiques de l’organisation comptable de


l’entreprise donne le résultat ci-après.

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Tableau 4 : Caractéristiques de l’organisation comptable

Tenue Utilisation Fonctionnement


correcte d’un logiciel en réseau
Eff. % Eff. % Eff. %
Oui 35 47 57 86.4 21 31.8
Non 31 53 9 13.6 45 68.2
TOTAL 66 100 66 100 66 100

On note qu’une grande proportion (53 %) des entreprises a des


difficultés à tenir correctement leur comptabilité selon le système OHADA. Il
n’y a donc qu’une petite proportion (47 %) qui tiennent sans difficultés leurs
comptabilités.
Concernant l’utilisation d’un logiciel, on observe que 86.4 % des
entreprises utilisent un logiciel contre seulement 13.6 % qui n’utilisent pas un
logiciel. Ce résultat traduit le fait qu’un grand nombre d’entreprise ont un
système d’information comptable informatisé, ce qui devait leur permettre de
mieux traiter les informations comptables. Par contre, celles qui n’utilisent pas
un logiciel devraient être les entreprises qui tiennent une comptabilité manuelle.
Dans notre contexte d’étude nous pouvons déduire que très peu d’entreprises
tiennent encore une comptabilité manuelle.
Par rapport au fonctionnement en réseau, très peu d’entreprises
fonctionnent en réseau (31.8 %). Ceci traduit le fait que bien qu’un nombre
important d’entreprises informatisent leurs systèmes d’informations comptables,
il y a très peu d’échanges d’informations entre les différents services de
l’entreprise.

III. 1. 2. FONCTIONNEMENT DE L’ORGANISATION COMPTABLE

Concernant l’organisation comptable 57.6 % des entreprises ont opté


pour le système normal, 31.8 % pour le Système Minimal de Trésorerie et
seulement 10.6 % pour le système allégé. Les livres comptables sont tenus
principalement par les comptables (66.6 %) et les aides comptables (22.7 %).
Dans 13.6 % des entreprises les livres sont tenus par le Directeur Général.
Les services comptables ont une structure très peu développée 63.6 %
des entreprises ont un service comptable qui se réduit à un seul individu, alors
que seulement 36.4 % ont un service comptable ayant plus d’un individu.

III. 1. 3. LES RAISONS DE LA TENUE D’UNE COMPTABILITE

Le tri à plat sur les raisons de la tenue d’une comptabilité a donné les
résultats ci-après.

Tableau 5 : Les raisons de la tenue d’une comptabilité


Raison fiscale Raison d’investissement Raison d’usage interne
Eff. % Eff. % Ef.f %
Oui 66 100 34 51.5 58 87.9
Non 0 0 32 48.5 8 12.1
TOTAL 66 100 66 100 66 100

1740
Trois raisons ont été proposées aux répondants comme raisons de la tenue
d’une comptabilité. Il ressort des résultats que :
- 100 % des entreprises déclarent tenir une comptabilité pour une raison
fiscale.
- 51.5 % tiennent une comptabilité pour une raison d’investissement contre
48.5 % qui tiennent une comptabilité pour une raison autre que d’investissement.
- 87.9 % des entreprises déclarent tenir une comptabilité pour une raison
d’usage interne contre 12.1 % qui tiennent pour des raisons autres que internes.

III.2. ANALYSE DE LA RELATION FACTEURS DE CONTINGENCE


STRUCTURELLE ET MUTATION COMPTABLE

Les facteurs de contingence structurelle ont été scindés en deux


groupes : les facteurs de contingence structurelle primaire liés à l’essence même
de l’entreprise et les facteurs de contingence structurelle secondaire liés à la
structure organisationnelle mise en place dans l’entreprise.
Les tests statistiques d’inférence analysant la relation entre les
facteurs de contingence structurelle et la difficulté dans la tenue de la
comptabilité selon le système comptable OHADA sont présentés dans le tableau
ci-après.

Tableau 6 : Analyse de la relation facteurs de contingence structurelle et


mutation comptable
Difficultés dans la
tenue comptable Prob Khi Phi Coef.
(% en Variables Modalités Deux
colonne) Oui Non C
N = 35 N = 31
Activités commerce 37.1 % 58.1 %
Facteurs entreprise service 42.9 % 29 % 0.23 2.89 0.20 0.20
de Manufacturier 20 % 12.9 %
contingence Age de Moins de 5 ans 53 % 67.7 %
structurelle l’entreprise Plus de 5 ans 47 % 32.3 % 0.51 0.42 0.08 0.80
primaire Taille de Moins de 10 28.6 % 19.4 %
l’entreprise de 10 et 49 48.6 % 77.4 % 0.02 7.42 0.33 0.31
Plus de 50 per. 22.9 % 3.2 %
Système Normal 88.6 % 22.6 %
comptable Allégé 11.4 % 9.7 % 0.00 36.19 0.74 0.59
utilisé SMT -- 67.7 %
Facteurs Teneur D. G. -- 29 %
de des livres Comptable 91.4 % 32.3 % 0.00 25.77 0.62 0.53
contingence comptables Aide compta. 8.6 % 38.7 %
structurelle Etablissement Comptable 28.6 % 9.7 %
secondaire états financiers Cabinet 71.4 % 90.3 % 0.05 3.71 -0.23 0.23
Utilisation Oui 91.4 % 80.6 %
logiciel Non 8.6 % 19.4 % 0.20 1.62 0.15 0.15
Fonctionneme Oui 51.4 % 9.7 %
nt Non 48.6 % 90.3 % 0.00 13.2 0.44 0.40
en réseau

S’agissant des facteurs de contingence structurelle primaire, on note que


42.9 % des entreprises qui ont des difficultés dans la tenue de la comptabilité
selon la mutation OHADA sont les entreprises de service alors que 58.1 % de
celles qui n’ont pas de difficultés exercent dans le commerce. L’âge et l’activité
des entreprises ne les discriminent pas dans les difficultés, dans la tenue correcte
des livres comptables selon le système OHADA. Seul un facteur de contingence

1741
structurelle primaire est lié statistiquement à la difficulté dans la tenue des livres
comptables selon le système OHADA : il s’agit de la taille (prob. = 0.024 ; khi
deux = 7.424 ; phi = 0.335 ; C = 0.318). Ce résultat collobore avec ceux de
Chapellier (1994), Lavigne (2000) et Bajan-banaszak (1993) qui trouvent aussi
l’influence de la taille de l’entreprise sur le système d’information comptable.
Concernant les facteurs de contingence structurelle secondaires, 88.6 %
des entreprises qui ont des difficultés ont opté pour le système normal alors que
67.7 % des entreprises qui n’ont pas de difficultés ont opté pour le système
minimal de trésorerie. 91.4 % des entreprises qui ont des difficultés ont le
comptable comme teneur des livres contre 32.3 % pour celles qui n’ont pas de
difficultés.
Les cabinets comptables établissent les états financiers de synthèse dans
71.4 % des entreprises qui ont des difficultés dans la tenue correcte des
documents comptables selon le système OHADA contre 90.3 % dans celles qui
n’ont pas de difficultés. 51.4 % des entreprises qui ont des difficultés dans la
tenue correcte des documents comptables selon le système OHADA fonctionnent
en réseau contre 9.1 % des entreprises qui n’ont pas de difficultés.
On observe un lien statistiquement significatif entre quatre facteurs de
contingence structurelle secondaire et les difficultés dans la tenue correcte des
livres comptables selon le système OHADA : le système comptable utilisé (prob.
= 0.000 ; khi deux = 36.191 ; phi = 0.741 ; C = 0.595), le teneur de livre
comptable (prob. = 0.000 ; khi deux = 25.776 ; phi = 0.625 ; C = 0.530),
l’établissement des états financiers (prob. = 0.054 ;
khi deux = 3.710 ; phi = -0.237 ; C = 0.231), fonctionnement en réseau (prob. =
0.000 ; khi deux = 13.209 ; phi = 0.447 ; C = 0.408).
Des deux groupes de facteurs de contingence structurelle, l’étude nous
révèle que c’est principalement les facteurs de contingence structurelle
secondaires qui sont statistiquement liés significativement aux difficultés dans la
tenue correcte de la comptabilité selon le système OHADA.

III. 3. ANALYSE DE LA RELATION FACTEURS DE CONTINGENCE


COMPORTEMENTALE ET MUTATION COMPTABLE

Les facteurs de contingence comportementale ont été scindés en deux


groupes : les facteurs de contingence comportementale liés aux dirigeants,
principal décideur d’une part et les facteurs de contingence comportementale liés
au comptable de l’entreprise, acteur principal de l’activité comptable d’autre part.
Les tests statistiques d’inférence analysant la relation entre les
facteurs de contingence comportementale et la difficulté dans la tenue de la
comptabilité selon le système comptable OHADA sont présentés dans le tableau
ci-après.

Tableau 7 : Analyse de la relation facteurs de contingence comportementale et


mutation comptable
Difficultés dans la
tenue comptable Prob Khi Phi Coef.
(% en Variables Modalités Deux
colonne) Oui Non C
N = 35 N = 31
Moins de 40 45.7 % 12.9 %
Age ans 0.00 12.3 0.43 0.39

1742
de 41 et 50 ans 48.6 % 54.8 %
Plus de 50 ans 5.7 % 32.3 %
Facteurs Niveau Secondaire 8.6 % 32.3 %
de d’étude Supérieur 91.4 % 67.7 % 0.01 5.83 0.29 0.28
Tendance Oui 100 % 48.4 %
contingence des Non -- 51.6 % 0.00 23.8 0.60 0.51
comporte- résultats
mentale Moins de 5 ans 31.4 % 22.6 %
du Ancienneté de 6 et 10 ans 48.6 % 67.7 % 0.26 2.67 0.20 0.19
Dirigeant Plus de 10 ans 20 % 9.7 %
Gestion 22.9 % 41.9 %
Type de Comptabilité 40 % 19.4 % 0.12 4.20 0.25 0.12
formation Aucune d’elles 37.1 % 38.7 %
Gestion 17.1 % 9.7 %
Facteurs de Type de Comptabilité 74.3 % 71 % 0.35 2.09 0.17 0.17
contingence formation Ni Gestion ni 8.6 % 19.4 %
comporte- Comptabilité
mentale Niveau Secondaire -- 32.3 %
du d’étude Supérieur 100 % 67.7 % 0.00 13.3 0.44 0.41
comptable

S’agissant des facteurs de contingence comportementale liés au


dirigeant, nous observons que 48.5 % des entreprises qui ont des difficultés dans
la tenue correcte des livres comptables selon le système OHADA ont des
dirigeants âgés entre 41 et 50 ans alors que 54.8 % des entreprises qui n’ont pas
des difficultés ont leur dirigeant dans la même tranche d’âge. 48.6 % des
entreprises qui ont des difficultés dans la tenue correcte des livres comptables
ont des dirigeants ayant une ancienneté entre 5 et 10 ans et 40 % de ces mêmes
entreprises ont les dirigeants ayant une formation de type comptabilité. Par
contre 67.7 % n’ayant pas de difficultés dans la tenue correcte des livres
comptables ont des dirigeants ayant une ancienneté entre 5 et 10 ans et 41.9 % de
ces entreprises ont des dirigeants ayant une formation en gestion. 100 % des
entreprises ayant de difficultés à tenir correctement la comptabilité donne des
tendances à leur résultat contre 48.4 % des entreprises qui n’ont pas de
difficultés. On note un lien statistiquement significatif entre la difficulté dans la
tenue correcte de la comptabilité : l’âge du dirigeant (prob. = 0.002 ; khi deux =
12.336 ; phi = 0.432 ; C = 0.397), son niveau d’étude (prob. = 0.016 ; khi deux =
5.831 ; phi = 0.297 ; C = 0.285), la tendance des résultats (prob. = 0.000 ; khi
deux = 23.845 ; phi = 0.601 ; C = 0.515).
Par contre, il y a une absence de lien statistiquement significatif entre la
difficulté dans la tenue des livres comptables, l’ancienneté du dirigeant (prob. =
0.262 ; khi deux = 2.677 ; phi = 0.201 ; C = 0.197), le type de formation du
dirigeant (prob. = 0.122 ; khi deux = 4.203 ; phi = 0.252 ; C = 0.122).
Concernant les facteurs de contingence comportementale liés au
comptable, on observe que le type de formation des comptables est la
comptabilité dans 74.3 % dans les entreprises qui ont des difficultés contre 71 %.
Dans les entreprises ayant de difficultés, 100 % des entreprises ayant des
difficultés ont des comptabilités ayant un niveau d’étude du supérieur alors que
les comptables ayant le niveau d’étude du supérieur ne représentent que 67.7 %
dans les entreprises n’ayant pas de difficultés. Le lien est statistiquement
significatif entre le niveau de formation du comptable et la difficulté dans la
tenue de la comptabilité (Prob. = 0.000 ; khi deux = 13.306 ; phi = 0.449 ; C =
0.410). Donc il y a une absence de lien statistiquement significatif entre le type
de formation du comptable et la difficulté dans la tenue de la comptabilité
(Prob. = 0.350 ; khi deux = 2.099 ; phi = 0.178 ; C = 0.176).

1743
Contrairement à Chapellier (1994) qui montre des liens des facteurs de
contingence comportementale (formation et buts du dirigeant, mission et
formation du comptable interne) et les pratiques comptables, cette étude ne
montre aucun lien statistiquement significatif entre le type de formation du
dirigeant (prob. = 0.122, khi deux = 2.677 ; phi = 0.252 : C = 0.122) et du
comptable interne (prob. = 0.355 ; khi deux = 2.099 ; phi = 0.178 : C = 0.176), et
les difficultés dans la tenue correcte des livres comptables lors de la mutation
comptable OCAM/OHADA.

CONCLUSION GENERALE

Au terme de cette étude, nous constatons que la mutation comptable


OCAM/OHADA est une réalité effective dans les entreprises camerounaises
malgré quelques difficultés. L’étude avait pour objet d’analyser les implications
d’une part des facteurs de contingence comportementale et d’autre part des
facteurs de contingence structurelle sur la tenue correcte des livres comptables
lors de la mutation comptable OCAM/OHADA.

De manière générale, dans les entreprises camerounaises la mutation


comptable caractérisée par :
- Toutes les entreprises de l’échantillon ont muté leur comptabilité vers le
système OHADA. 53 % éprouvent des difficultés pour tenir correctement leur
comptabilité ;
- Les facteurs de contingence structurelle (la taille, le système utilisé, le
teneur des livres et celui qui élabore les états de synthèse) influencent sur la
tenue correcte des livres comptables lors de la mutation comptable ;
- Les facteurs de contingence comportementale (l’âge et le niveau d’étude
du dirigeant, la prévision des résultats, le niveau d’étude du comptable principal)
influencent sur la tenue correcte des livres comptable lors de la mutation
comptable.
Cette étude souffre d’un certain nombre de limites. D’abord, l’approche
transversale, ne nous permet pas de saisir le caractère évolutif des mutations
comptables qu’aurait fait ressortir l’approche longitudinale. Ensuite, la taille de
l’échantillon est relativement faible. Enfin, les difficultés techniques n’ont pas
été identifiées.

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