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Maladie de Newcastle
Maladie de Newcastle
Synonymie : pneumoencéphalite aviaire,
pseudopeste aviaire,
maladie de Ranikhet, …

EN BREF PRÉVENTION
La maladie de Newcastle paramyxovirus qui affecte part, par son importance
ou pseudopeste aviaire est électivement les oiseaux économique considérable
une maladie infectieuse, mais qui peut atteindre et d’autre part, par la Chez l’animal économique), on doit associer à la propagation de l’infection même
lutte sanitaire un programme de si la vaccination est une bonne
virulente, inoculable, l’espèce humaine. diversité de ses symptômes Prophylaxie sanitaire vaccination. méthode prophylactique pour la
très contagieuse due à un Elle est caractérisée d’une non spécifiques.
Elle repose sur : maladie de Newcastle.
Prophylaxie médicale
1 - des mesures défensives aux Pour protéger les pigeons, on peut
frontières, comme le contrôle des En France, on utilise des vaccins à utiliser soit des vaccins à virus
importations qui ne doivent virus vivants lentogènes type B1 inactivés (2 injections à un mois
s’établir qu’avec des pays (souche Hitchner B1, souche La d’intervalle dès 4 semaines d’âge)
indemnes, associés à une mise en Sota) qui permettent une soit un vaccin spécifique
quarantaine des oiseaux vivants. vaccination de masse par (COLUMBOVAC PMV N.D. :
Des contrôles sérologiques et aérosols. 1 injection après le sevrage et un
virologiques peuvent être Le vaccin peut aussi être adminis- rappel tous les ans, si c’est
AGENT effectués.
Ces mesures, insuffisantes du fait
tré dans l’eau de boisson mais
cette méthode dépend de trop de
nécessaire).
Un contrôle sérologique de la
Famille : paramyxoviridae préférentiellement pour une espèce d’oiseau ou un paramètres (récipients propres,
de la propagation facile du virus et vaccination peut permettre de
tissu particulier même si le virus est considéré exempts de désinfectants…), pour
Genres : paramyxovirus, morbillivirus et de la possible intervention des connaître le statut vaccinal de
comme pantrope. la rendre efficace.
pneumovirus. oiseaux sauvages, doivent être l’effectif (au moins 20 échantillons
Le pouvoir antigènique du virus est unique et complétées au sein des élevages On peut utiliser des vaccins à virus de prise de sang).
Il s’agit d’un paramyxovirus de type 1 : c’est un virus à
spécifique. indemnes par une hygiène aussi inactivés qui, s’ils nécessitent une
ARN monocaténaire, enveloppé, de 150 à 300 nm de
irréprochable que possible. administration individuelle, Chez l’homme
diamètre. L’enveloppe présente 2 types de spicules Résistance
confèrent à l’oiseau une
glycoprotéiniques : la glycoprotéine HN (activité Le virus résiste 2 à 3 mois sur le sol du poulailler, 7 à 2 - des mesures offensives : Il faut prendre des précautions
protection plus longue.
neuramidasique N et hémagglutinante H). 8 mois sur une coquille souillée, plus de 2 ans sur pour éradiquer la maladie lors pour éviter la formation
La réaction d’hémagglutination est utilisée pour d’apparition d’un foyer, les En fonction du risque infectieux,
une carcasse congelée : sa résistance élevée est à d’aérosols, la contamination de
détecter le virus. La glycoprotéine F est responsable mesures suivantes doivent être on peut pratiquer la vaccination
l’origine de sa persistance dans les locaux d’élevage yeux (port de gants, de masques,
de la pénétration cellulaire du virion. appliquées : des jeunes oiseaux dès l’âge de
et sur le matériel contaminé ainsi que les produits travail sous hotte…). Lorsqu’on
2 à 3 semaines (risque infectieux
La culture du virus in vivo sur œufs de poule d’origine aviaire. - abattage total des lots infectés vaccine les oiseaux, on doit se
faible), dès l’âge de 1 jour (risque
embryonnés et in vitro (fibroblastes d’embryons de Sensibilité sans effusion de sang, par gazage protéger les yeux, le nez et la
sérieux).
poulet ou cellules rénales de poulet) est facile. par exemple (bromure de méthyl), bouche à l’aide d’un masque, de
Le virus est sensible à l’éther, l’alcool à 75°C. De Un rappel est réalisé 2 à 3
Trois type de souches avec destruction des œufs et des lunettes.
même des solutions de soude à 2 %, de crésyl à 1 %, semaines plus tard, puis en
- les souches vélogènes (très virulentes) à l’origine d’ammonium quaternaire à 0,1 % détruisent le virus cadavres, Principales références
fonction du type de vaccin utilisé
d’épizooties très meurtrières (mortalité proche de en 5 mn à + 20°C. - désinfection des locaux et du - ACHA P.N. et SZYFRES B. :
on fait des rappels :
100 %) et qui s’accompagnent d’une atteinte viscérale Importance matériel (soude à 2 %…), Zoonoses et maladies communes
- toutes les 6 à 8 semaines pour la
ou nerveuse associée ou non à des troubles - désinsectisation, destruction des à l’homme et à l’animal - 13ème
La gravité de cette maladie (taux de morbidité proche souche Hitchner B1,
respiratoires, litières et des fientes, édition 2001.
de 100 % dans les effectifs non vaccinés, pertes par - toutes les 8 à 10 semaines pour
- les souches mésogènes (moyennement virulentes) à mortalité, pertes économiques) ainsi que sa rapidité - mesures pour éviter la - BENET JJ : WWW.vet-alfort.fr -
la souche La Sota,
l’origine de troubles respiratoires ou nerveux qui de propagation font de la maladie de Newcastle un propagation du virus par les Cours des maladies contagieuses.
s’accompagnent d’une mortalité élevée seulement activités humaines (bottes et - tous les 6 mois pour les vaccins à
fléau majeur en élevage avicole. - E. PILLY : Maladies infectieuses
chez les jeunes (50 %), vêtements à usage unique). virus inactivés.
Il s’agit d’une maladie sévissant dans le monde entier et tropicales - 19ème édition 2004.
- les souches lentogènes (peu virulentes voire Si l’abattage total n’est pas L’utilisation de vaccins à virus
et pouvant atteindre un très grand nombre d’espèces
avirulentes) souche Hitchner B1 et La Sota : réalisable (problème vivants peut participer à la
d’oiseaux sauvages ou domestiques.
à l’origine ou non de quelques troubles respiratoires
sans mortalité.
Le pouvoir pathogène s’exerce aussi

oiseaux oiseaux
domestiques domestiques
ou ou
sauvages sauvages

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Maladie de Newcastle
EPIDÉMIOLOGIE
Diagnostic clinique Diagnostic virologique
Maladie à contagiosité parfois importante. Les prélèvements sont inoculés à des œufs
Pas de symptômes spécifiques, donc confirmer la embryonnés et on met en évidence le virus par
■ Répartition Espèces infectés
mondiale suspicion clinique par un diagnostic expérimental. hémagglutination. L’I.H.A. (Inhibition de
- Les poulets et les dindes sont les espèces aviaires l’hémagglutination permet de confirmer l’isolement
Diagnostic expérimental
les plus touchées par la maladie de Newcastle mais d’une souche de NDV (Newcastle Disease Virus) de
de nombreuses espèces d’oiseaux sauvages et On peut envoyer au laboraroire :
façon à éliminer l’existence d’un autre virus
domestiques peuvent contracter la maladie. Depuis 4 ou 5 séries de prélèvements d’organes (tête, hémagglutinant. Ce diagnostic requiert au moins
son isolement initial en 1926 (Indonésie), le virus a poumon, rate) conservés au froid ou congelés, des 72 heures et doit être lancé en début d’évolution de la
été isolé dans 117 espèces différentes d’oiseaux. prises de sang sur tube sec, des écouvillonnages maladie.
- Les mammifères sont, dans l’ensemble, insensibles cloacaux.
Diagnostic sérologique
au virus mais certains d’entre eux comme le chat, la L’ensemble est accompagné de commémoratifs précis
comportant la date d’apparition de la maladie, Le test d’inhibition de l’hémagglutination (ou
souris ou l’Homme sont capables de multiplier
l’existence ou non d’une vaccination (date, souche technique ELISA) reste la technique de référence.
transitoirement le virus.
Répartition géographique utilisée, voie d’administration). Les anticorps sont décelables à partir du 7ème jour
après le début de l’infection ; le titre passe par un
Le virus est très largement réparti à travers le monde, Réservoir Si les symptômes sont apparus depuis moins de
mais la maladie, du fait de la vaccination et de maximum vers 2-3 semaines puis diminue
Il est constitué par l’ensemble des oiseaux qu’ils 5 jours, on réalise un diagnostic virologique.
l’existence de souches lentogènes, l’est beaucoup progressivement en quelques semaines. Le seuil de
soient malades ou porteurs (vaccinés ou non). Entre 5 et 7 jours, on effectue une recherche
moins. positivité de la réaction est de 1/8.
virologique et sérologique. Après 7 jours, on fait une
On la retrouve cependant sur les 5 continents, mais épreuve sérologique (2 prises de sang à 15 jours Traitement
ce sont les continents africains, américains et asia- d’intervalles pour les oiseaux vaccinés).
Il n’existe pas de traitement spécifique.
tiques qui sont les plus touchés par la maladie.

MALADIE C H E Z L ’A N I M A L TRANSMISSION
Quelle que soit la virulence de la souche, le virus se - une phase d’état associant ou non des troubles
Réservoir Modes de transmission
multiplie localement au niveau de la porte d’entrée digestifs (diarrhée verdâtre), respiratoires (dyspnée,
du virus (voie respiratoire) puis il se dissémine dans éternuements, catarrhe oculonasal), nerveux Constitués essentiellement par les oiseaux malades Le virus se propage d’un oiseau à l’autre par la voie
l’organisme après une virémie et va se localiser (convulsions, perte d’équilibre, paralysie…) et une mais aussi par les oiseaux porteurs (porteurs sains, respiratoire en général, éventuellement par la voie
au niveau des tissus électifs, en fonction du tropisme chute brutale de la ponte (œufs de petite taille, chroniques ou vaccinés). Certains mammifères digestive. L’Homme se contamine à partir d’aérosols
de la souche en cause, où il se multiplie. blanchâtres…), joueraient un rôle de transporteur passif du virus. de matières virulentes (contact avec des oiseaux
malades, produits et objets souillés…).
- une phase terminale aboutissant à une aggravation
Description de la maladie Sources
mortelle ou à une guérison progressive et longue.
Lors d’infections par des souches lentogènes ou Les oiseaux présentent souvent des séquelles Sécrétions respiratoires et fientes constituent les
mésogènes, les oiseaux ne présentent en général nerveuses et des anomalies de la ponte (diminution principales matières virulentes.
aucune lésion ; on peut cependant retrouver de du taux de ponte).
l’aérosacculite, une congestion de la trachée et de la Pour les formes subaiguës et chroniques : les
conjonctive. symptômes sont dominés par des troubles
En cas d’infection par des souches vélogènes, on respiratoires (catarrhe oculonasal, complications de
retrouve essentiellement des lésions hémorragiques
(ventricule succenturié, gésier, intestin) ou
mycoplasmose…) associés ou non à une chute du
taux de ponte. Des troubles nerveux et digestifs sont
MALADIE C H E Z L ’H O M M E
ulcéronécrotiques (formations lymphoïdes de possibles mais restent rares.
l’intestin) non spécifiques. Pour les formes asymptomatiques qui sont Description de la maladie Diagnostic
fréquentes, pintades et cailles présentent surtout des Après une incubation de 1 à 4 jours, une conjonctivite On peut isoler le virus à partir des sécrétions
Diagnostic troubles nerveux et une légère diarrhée. unilatérale à l’origine d’une congestion et d’un conjonctivales ou des sécrétions des premières voies
Poules et dindes : incubation moyenne de 5 à 7 jours, On a une chute du taux de ponte pouvant atteindre larmoiement est le plus souvent constatée. respiratoires (rhinopharynx). Un diagnostic
pouvant être suivie des formes suraiguës à l’origine 30 % chez les cailles. Les ganglions lymphatiques préauriculaires sont sérologique est réalisable mais peu fiable.
d’une mort rapide (1 à 2 jours). Les oiseaux sont Faisans, perdrix et pigeons présentent le plus souvent fréquemment hypertrophiés.
abattus, prostrés, anorexiques, ont des plumes des troubles nerveux (la plupart du temps sans Traitement
La maladie guérit en quelques semaines sans
ébouriffées… évolution mortelle). Le pigeon, en plus des séquelles ou évolue en une infection générale Le traitement est uniquement symptômatique et vise
Pour les formes aiguës, on distingue 3 phases : - symptômes nerveux, peut avoir une diarrhée verdâtre pendant quelques jours mimant un syndrome à éviter les complications bactériennes.
une phase d’invasion où les oiseaux sont abattus. avec une mortalité élevée (30 à 40 %). pseudogrippal.
Ils peuvent présenter une cyanose des muqueuses,
voire des hémorragies ou un œdème de la crête et
des barbillons.
Prévention :
voir au dos de la fiche

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