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Les OGM

Un organisme génétiquement modifié (OGM) est un organisme vivant dont le


patrimoine génétique (η γενετική κληρονομιά) a été modifié par l'homme.

Un « organisme transgénique », terme qui désigne les organismes qui contiennent


dans leur génome des gènes « étrangers », est donc toujours un organisme
génétiquement modifié, l'inverse n'étant pas toujours vrai. Ainsi, organisme
transgénique, est souvent utilisé comme synonyme d’organisme génétiquement
modifié.

L'immense majorité des OGM créés l'ont été dans un but purement scientifique. La
modification du génome d'un organisme est aujourd'hui l'un des outils les plus utilisés
pour comprendre le fonctionnement d'un organisme.

Les principales plantes cultivées (soja, maïs, coton, tabac…) ont des versions
génétiquement modifiées, avec de nouvelles propriétés agricoles (νέες γεωργικές
ιδιότητες): résistance aux insectes, résistance à un herbicide (ζιζανιοκτόνο), résistance
accrue à la sècheresse, enrichissement en composants nutritifs (θρεπτικά συστατικά).
Cependant, dans le contexte agricole, ces affirmations suscitent des controverses
(προκαλούν/υποκινούν αντιλογίες/συζητήσεις). Les principales plantes OGM
cultivées en 2006 sont le soja, qui sert à l’alimentation du bétail (τα οικόσιτα ζώα), et
le maïs (το καλαμπόκι).

Les animaux transgéniques sont plus difficiles à obtenir, et les animaux transgéniques
obtenus ne sont pas encore commercialisés à des fins de consommation.

Rôle des autorités sanitaires

Les autorités sanitaires, indépendantes, ont tout pouvoir pour refuser la


commercialisation des OGM qu’elles jugent dangereux. L’Autorité Εuropéenne de
Sécurité des Aliments (AESA), l'autorité sanitaire indépendante de l’Union
européenne mène elle-même des projets de recherche, et analyse également les études
scientifiques publiées par les ONG (Organisations Non Gouvernementales). En
septembre 2007, 8 variétés OGM sont autorisées au sein de l'Union européenne, dont
2 coton, 4 maïs et 2 colza (ελαιοκράμβη). En 2004, une enquête des Amis de la Terre
sur la composition de ce comité scientifique relève la possibilité de conflits d'intérêts
et soulève le problème de l'indépendance de ce comité d'évaluation.

Fonctionnement des autorités sanitaires et biotechnologiques et les décisions


d'autorisation

Dans ce contexte tendu, les experts de la Commission du Génie Biomoléculaire


française (CGB) pensent qu'une analyse au cas par cas de chaque OGM doit être
effectuée avant acceptation ou refus, dans la mesure où seuls le produit, son usage et
son effet devraient importer plutôt que le mode d'obtention lui-même. Ils considèrent
que la valeur du bénéfice attendu, les risques liés à l'utilisation et les problèmes
éthiques devraient être envisagés en fonction de l'organisme considéré et de l'objectif
recherché. Pour les anti-OGM, l'avis éthique de la CGB est sujet à caution, en raison
du lobbying industriel.

Mais tous ces aspects évoqués ne concernent que les essais au champ avant toute mise
sur le marché. Car, en effet, si les essais (πειράματα/δοκιμές) sont satisfaisants, ce
n'est pas pour autant qu'une PGM (Plante Génétiquement Modifiée) donnée pourra
être importée et/ou cultivée et ensuite utilisée en alimentation humaine et/ou animale.
Il faut alors que la PGM satisfasse la réglementation 1829/2003 CE. En France, c'est
l'Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments (AFSSA) qui est en charge de
cette évaluation. Elle est beaucoup plus complète que celle réalisée par la CGB car il
convient alors de s'assurer (au cas par cas) de l'innocuité de la PGM et des produits
qui en résulteront.

L'utilisation des OGM est autorisée aux États-Unis, sur le fait que les tests réalisés
n'indiquent pas qu'il y aurait un danger. Dans de nombreux pays européens, comme la
France, les OGM reçoivent un avis favorable si tous les tests mis en œuvre (dont ceux
de toxicologie cités ci-dessus) n'indiquent pas un danger éventuel. De ce fait, en
application des directives communautaires, ces pays refusent toute importation
d'OGM dont la mise en marché dans l'Union européenne n'a pas déjà été autorisée.
L’Organisation Mondiale du Commerce autorise la restriction des importations dans
le cas d’une « protection contre les risques pour l’innocuité des produits alimentaires
et les risques découlant des espèces envahissantes provenant de végétaux
génétiquement modifiés ».

Les OGM en débat

L'introduction de la biotechnologie représentée par les OGM a rencontré des


résistances et des oppositions qui n'ont pas cessé d'alimenter le débat public à partir de
la fin des années 1990. L'intensité de cette opposition, qu'elle soit exprimée dans les
populations concernées par la consommation de produits issus de cette technologie,
ou par quelques chercheurs et scientifiques, est variable selon les pays considérés.
Fruits du génie génétique, les OGM sont présentés par ses promoteurs comme un
remède (γιατρικό/λύση) aux problèmes alimentaires mondiaux notamment par leurs
capacités à s'affranchir ou s'accommoder (προσαρμόζομαι/συνηθίζω) de conditions de
culture difficiles et à offrir de meilleurs rendements (ο καρπός/η παραγωγή). Ils
permettraient aussi de diminuer en partie l'usage de pesticides
(φυτοφάρμακα/ζιζανιοκτόνα) sur les cultures. La plupart des instances (κρατικές
υπηρεσίες) scientifiques internationales s'accordent sur le fait que les OGM
actuellement autorisés à la production et à l'alimentation ne posent pas de problèmes
sanitaires et écologiques mais échaudés (αναζωπυρωμένα) par des crises sanitaires
comme celle de la vache folle, les pouvoirs publics ont, au moins en Europe, cherché
à répondre aux inquiétudes exprimées par leurs opinions publiques en proposant
moratoires et réglementations censées permettre une coexistence des cultures
traditionnelles et des cultures OGM. Cependant, le risque de dissémination est réel, et
les mouvements anti-OGM continuent en conséquence leur lutte, incarnée et
symbolisée en France par le mouvement des « Faucheurs Volontaires » («Εθελοντές
Θεριστές»).
Des opposants aux OGM regrettent, outre le manque de recul face à l'impact potentiel
de ces produits sur la santé humaine et sur l'environnement, l'insuffisance « des rares
études disponibles qui ne pouvaient pas être considérées comme validées sur le plan
scientifique ». Ils considèrent qu'un OGM se distingue radicalement d'autres
organismes qui bien que modifiés dans leur patrimoine génétique ne le sont pas par
opération de génie génétique. Les techniques employées transforment et combinent
l'information génétique des organismes au-delà de la barrière des espèces. Les
chercheurs qui mettent au point ces techniques considèrent quant à eux qu'il ne s'agit
que de prolonger l'action de l'homme qui, dans sa maîtrise progressive de l'agriculture
et de l'élevage au cours de son évolution, a toujours cherché à sélectionner et croiser
les espèces employées. Il s'agit à leurs yeux d'un progrès de la science pour la maîtrise
de son environnement par l'homme.

Sur le plan éthique, le développement des OGM entre dans le cadre de la controverse
autour de la brevetabilité du vivant. Le dépôt de brevets par les grands groupes
industriels du secteur qui leur confère des droits exclusifs sur une partie du patrimoine
génétique est très critiqué, au-delà des cercles anti-OGM. Les opposants aux OGM
redoutent une mainmise de plus en plus grande de l'industrie agro-alimentaire sur le
bien commun universel que représentent pour l'agriculture les espèces naturelles.

Sur le plan économique, l’International Service for the Acquisition of Agri-biotech


Applications (ISAAA), organisation spécialisée dans le développement des OGM
dans les pays en voie de développement, estime que la richesse créée en 2005 par les
OGM pour les agriculteurs est un gain d'environ 4%, et que les prix devraient être
portés vers le bas comme c'est déjà le cas pour le soja. Pour les partisans d'une
agriculture paysanne, et dans le contexte d'une promotion de l'agriculture biologique,
la culture des OGM apparait comme le dernier atout d'une agriculture industrielle. Ils
voient dans le développement des OGM le renforcement de l'emprise (η ενδυνάμωση
της επιρροής) de l'industrie agroalimentaire sur l'agriculture mondiale qui selon eux
s'oppose en partie au développement de la souveraineté alimentaire dans les pays dont
la production agricole est principalement destinée à l'exportation (εξαγωγή).

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