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L'immense majorité des OGM créés l'ont été dans un but purement scientifique. La
modification du génome d'un organisme est aujourd'hui l'un des outils les plus utilisés
pour comprendre le fonctionnement d'un organisme.
Les principales plantes cultivées (soja, maïs, coton, tabac…) ont des versions
génétiquement modifiées, avec de nouvelles propriétés agricoles (νέες γεωργικές
ιδιότητες): résistance aux insectes, résistance à un herbicide (ζιζανιοκτόνο), résistance
accrue à la sècheresse, enrichissement en composants nutritifs (θρεπτικά συστατικά).
Cependant, dans le contexte agricole, ces affirmations suscitent des controverses
(προκαλούν/υποκινούν αντιλογίες/συζητήσεις). Les principales plantes OGM
cultivées en 2006 sont le soja, qui sert à l’alimentation du bétail (τα οικόσιτα ζώα), et
le maïs (το καλαμπόκι).
Les animaux transgéniques sont plus difficiles à obtenir, et les animaux transgéniques
obtenus ne sont pas encore commercialisés à des fins de consommation.
Mais tous ces aspects évoqués ne concernent que les essais au champ avant toute mise
sur le marché. Car, en effet, si les essais (πειράματα/δοκιμές) sont satisfaisants, ce
n'est pas pour autant qu'une PGM (Plante Génétiquement Modifiée) donnée pourra
être importée et/ou cultivée et ensuite utilisée en alimentation humaine et/ou animale.
Il faut alors que la PGM satisfasse la réglementation 1829/2003 CE. En France, c'est
l'Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments (AFSSA) qui est en charge de
cette évaluation. Elle est beaucoup plus complète que celle réalisée par la CGB car il
convient alors de s'assurer (au cas par cas) de l'innocuité de la PGM et des produits
qui en résulteront.
L'utilisation des OGM est autorisée aux États-Unis, sur le fait que les tests réalisés
n'indiquent pas qu'il y aurait un danger. Dans de nombreux pays européens, comme la
France, les OGM reçoivent un avis favorable si tous les tests mis en œuvre (dont ceux
de toxicologie cités ci-dessus) n'indiquent pas un danger éventuel. De ce fait, en
application des directives communautaires, ces pays refusent toute importation
d'OGM dont la mise en marché dans l'Union européenne n'a pas déjà été autorisée.
L’Organisation Mondiale du Commerce autorise la restriction des importations dans
le cas d’une « protection contre les risques pour l’innocuité des produits alimentaires
et les risques découlant des espèces envahissantes provenant de végétaux
génétiquement modifiés ».
Sur le plan éthique, le développement des OGM entre dans le cadre de la controverse
autour de la brevetabilité du vivant. Le dépôt de brevets par les grands groupes
industriels du secteur qui leur confère des droits exclusifs sur une partie du patrimoine
génétique est très critiqué, au-delà des cercles anti-OGM. Les opposants aux OGM
redoutent une mainmise de plus en plus grande de l'industrie agro-alimentaire sur le
bien commun universel que représentent pour l'agriculture les espèces naturelles.