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MINISTERE DES TRANSPORTS

DIRECTION GENERALE DES TRANSPORTS INTERIEURS

SCELLEMENT
DES FISSURES

NOTE TECHNIQUE

DIRECTION DES ROUTES ET


DE LA CIRCULATION ROUTIERE
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MINISTERE DES TRANSPORTS
DIRECTION GENERALE DES TRANSPORTS INTERIEURS
Direction des Routes et de la Circulation Routière - 244. Bd Saint-Germain - 75775 PARIS CEDEX 16

SCELLEMENT
DES FISSURES

DECEMBRE 1981

Document réalisé et diffusé par

le Laboratoire Central des Ponts et Chaussées I I L f l le Service d'Etudes Techniques des Routes et Autoroutes l | l | U j l
58 bd Lefebvre - 75732 PARIS CEDEX 15 L V J I VJ 46 avenue Aristide Briand - 92223 BAGNEUX CEDEX U L I l i f t
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MINISTERE DES TRANSPORTS 46, Avenue Aristide Briand - B.P. 100
DIRECTION GÉNÉRALE 92223 BAGNEUX • Tél. 664.14.77
DES TRANSPORTS INTÉRIEURS TELEX 260763 SETRA BAGNX

DIRECTION DES ROUTES


ET DE LA CIRCULATION ROUTIERE
Bagneux, le 8 février 1982.
SERVICE D'ÉTUDES TECHNIQUES
DES ROUTES ET AUTOROUTES
SETRA

J. BERTHIER
Ingénieur an Chef des Ponts et Chaussées
DIRECTEUR Le Directeur du Service d'Études Techniques
des Routes et Autoroutes

Monsieur le Directeur Départemental


de l'Équipement

OBJET : SCELLEMENT DES FISSURES D'ENROBÉS PAR PONTAGE

Apparues il y a une vingtaine d'années, les différentes techniques de traitement aux liants hydrauliques etpouzzola-
mques ont rapidement connu un développement spectaculaire, tant pour les couches de fondation et de base des
chaussées neuves qu'en renforcements coordonnés.

De nombreuses raisons techniques et économiques expliquent et justifient ce développement. Les préoccupations d'éco-
nomie d'énergie et de protection de l'environnement sont aussi des arguments supplémentaires importants en faveur
de ces procédés.

Mais une fissuration transversale apparaît après quelques années dans ces matériaux, dont l'apparition en surface ne
peut être la plupart du temps que retardée par le revêtement en béton bitumineux.

Dans ces conditions, les services techniques et laboratoires de l'Administration ont développé un important pro-
gramme de recherches pour mettre au point des méthodes permettant de prévenir l'apparition des fissures ou d'en
réduire les conséquences.

C'est dans ce contexte que s'inscrit le développement du scellement des fissures parpontage dont l'objectif est de rendre
les fissures étanches donc de ralentir leur évolution ultérieure, tout en conservant à la chaussée un bon uni et un
aspect de surface satisfaisant.

Bien que ce procédé, dont l'apparition est relativement récente, ne soit pas encore parvenu à son stade final de mise au
point, il nous a semblé nécessaire compte tenu de son importance de rassembler dans une note technique les principaux
enseignements recueillis à ce jour.
Parallèlement, un marché type (C.C.T. P. bordereau de prix unitaires, compléments au R. P. A. 0. etauC.C.A.P.)
est disponible à la division des Marchés et Prix du S.E. T.R.A. ou à la D.T.C. du C.E.T.E.

Je profite de l'occasion pour attirer votre attention sur les points suivants :
- le scellement par pontage est destiné au traitement des fissures de retrait et aux joints d'enrobés. Il s'adresse donc
aux chaussées convenablement dimensionnées, qui ne présentent pas de problème de structure,
- le respect des conditions d'application (propreté et sécheresse des lèvres, qualité et répandage de microgravillon)
sont décisifs pour le comportement ultérieur des scellements réalisés,
— comme pour l'ensemble des techniques, la qualification du personnel est nécessaire à la bonne exécution de ce type
de travaux.

Quant à la gamme des produits pouvant donner satisfaction - et dans l'attente d'une liste définitive des essais de
référence (cf. 2f partie, §. 1) - il est pour l'instant conseillé de se rapprocher des CE. T.E. ou des Services Centraux
(L.C.P.C., département des Chaussées ou S.E. T.R.A., division Terrassements et Chaussées).

L'Ingénieur en Chef des Ponts et Chaussées


Directeur du S.E.T.R.A.

J. BERTHIER
PLAN DU DOCUMENT

PREMIERE PARTIE

GENERALITES SUR LES SCELLEMENTS DE FISSURES Pages

1 - Objectifs 7
2-Méthodes de scellement 9

DEUXIEME PARTIE

SCELLEMENT PAR PONTAGE

1 - Sélection des mastics d'étanchéité 11


2-Conditionsd'application -Travaux préparatoires 12
3- Matériels et modes d'exécution 15
4- Réalisation des travaux 17
5 - Contrôles quaIitatifs 18
6-Cadences 19
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PREMIERE PARTIE

Généralités sur les scellements de fissures

Le présent document a pour objet de dresser à fin 1981 un constat provisoire des progrès réalisés ces dernières
années dans le domaine du scellement - également appelé pontage - des fissures sur revêtements bitumineux.

Les fissures concernées par ce traitement peuvent avoir pour origine :

- Un phénomène de retrait thermique propre aux chausées à assises traitées aux liants hydrauliques entraînant
une fissuration transversale bien établie (cas général).

— Accessoirement des désordres localisés (fissures longitudinales ou anarchiques, fissures d'épaulement,


tassements de remblai, fissures de fatigue...). Ces dégradations si elles étaient généralisées, ne seraient pas
du ressort de cette technique et nécessiteraient des travaux plus conséquents.

Cette technique permet également de traiter les joints transversaux ou longitudinaux d'enrobé quand ils sont
défectueux (joints d'axe, jonction chaussée, BAU,...).

1 - Objectifs du traitement

Le scellement des fissures vise essentiellement :

1 - A rétablir l'étanchéité de la couche de surface au droit des "lignes de rupture" constituées par les
fissures.

2 - A fixer les gravillons situés en position de fragilité au bord des lèvres de la fissure.
Le traitement doit conserver des caractéristiques suffisantes dans le temps malgré le vieillissement des
produits utilisés et les sollicitations subies sous l'effet des cycles thermiques saisonniers (dilatations et retrait
des dalles de chaussée) et du trafic (usure superficielle du scellement ou léger battement des dalles).

Il vise donc à améliorer l'étanchéité et à éviter (ou tout au moins à retarder) les évolutions défavorables par
exemple l'épaufrement des lèvres de la fissure qui constitue un facteur d'aggravation du processus d'infiltration
des eaux de ruissellement.

Par ailleurs, il ne doit pas altérer sensiblement l'uni et l'esthétique des chaussées.

Il doit également être réalisé sans trop de gêne pour l'usager et être effectué à cadence suffisante pour
permettre la réalisation des travaux à un coût raisonnable.

Photo 1 : Fissure non scellée Photo 2 : Fissure scellée


Cette intervention est de nature à éviter l'exécution anticipée de nouvelles couches de roulement sur des
chaussées normalement dimensionnées mais présentant une fissuration de retrait ou des joints d'enrobés
défectueux.

2 - Méthodes de scellement

Elles sont essentiellement au nombre de trois :

1 - La pénétration
2 - Le garnissage
3 - Le pontage.

Nous ne citons ici que pour mémoire les interventions effectuées au point à temps qui se sont révélées inadaptées
et conduisent de surcroît à une diminution de la rugosité et à la détérioration de l'aspect visuel et de l'uni.

La PENETRATION consiste à introduire de façon gravitaire un liant ou produit d'étanchéité fluide ou à chaud ou à
froid à l'intérieur des fissures.

Lorsque les fissures sont fines, la pénétration effective est faible et parfois même quasi nulle, l'écoulement étant
bloqué par un phénomène de figeage (liants chauds) ou de tension superficielle.

Lorsque les fissures sont larges, le produit a tendance à se perdre en fond de fissure sans obturation de la partie
supérieure.

Le GARNISSAGE (figure 3)

procède de la méthode utilisée pour les joints des chaus-


sées en béton de ciment ; il consiste à couler le produit
d'étanchéité dans une réserve qui est obtenue par élar-
gissement mécanique de la fissure ; cette méthode,
relativement lourde et onéreuse, repose sur un très bon
suivi du tracé de la fissure et semble surtout adaptée à
l'entretien de joints rectilignes entre deux bandes
Figure 3
d'enrobés.
LE PONTAGE (figure 4)

II vise à rétablir l'étanchéité en surface de chaussée par


répandage d'un mastic en faible surépaisseur à cheval
sur les fissures. Le calibrage du mastic en largeur
(5 à 15 cm) et épaisseur ( ^ 2 mm) est obtenu par dépla-
cement d'un dispositif du type patin, raclette ou sabot
le long de la fissure et entraîne la formation d'un léger
Figure 4
bourrelet.

Sauf exception, un micro-gravillonnage immédiat à refus est réalisé afin d'éviter le collage aux pneumatiques, de
protéger le mastic et de rétablir une certaine rugosité.

Les pontages nécessitent des mastics d'étanchéité répondant à des caractéristiques particulières.

Compte tenu des inconvénients présentés par les deux premières méthodes, il semble que c'est essentiellement
la méthode du pontage qui soit amenée à se développer. Elle fait, en conséquence, l'objet de la deuxième partie de
ce document.

10
DEUXIEME PARTIE

Scellement par pontage

1 - Sélection des mastics d'étanchéité

Dès 1977, année de démarrage des scellements par pontage, il s'est avéré nécessaire de sélectionner des produits
adaptés à ce type de traitement.

Pour ce faire, le L.C.P.C. a retenu une série d'essais en laboratoire destinés à répondre aux objectifs suivants :

OBJECTIFS ESSAIS

• Obturation de la fissure. • Profondeur de remplissage d'une ouverture de


3 mm entre deux blocs de béton bitumineux.

• Maintien de l'obturation. • "Stabilité" à 50" C à l'intérieur des blocs.

• Traficabilité. • Collage aux pneumatiques à 50" C avec et sans


sable.

• Adhérence au support. • Adhérence à l'enrobé à - 18" C (élongation 50 %).

• Tenue aux sollicitations répétées dues aux • Résistance à-18" C. à40 cycles d'élargissement
variations thermiques. et rétrécissement entre blocs.

• Stabilité en surface de chaussée. • Fluage du produit à 50" C sur une pente de 5".

• Caractérisation. • Bille Anneau.

• Pénétration au cône à 25" C.


>

11
Toutefois, la technique étant encore en cours de développement, les méthodologies d'essais sont considérées
comme provisoires et pourront être modifiées après les constatations en cours effectuées sur des chantiers
expérimentaux représentatifs.

A ce jour, les produits ayant donné en laboratoire des résultats convenables sont des mastics hydrocarbonés
avec ajouts de polymères, coulables à chaud et utilisables dans une plage de température relativement étroite.

Les produits ayant satisfait aux essais de laboratoire doivent subir une période probatoire d'un an (un cycle
thermique complet) pour confirmer leurs caractéristiques de mise en œuvre et de tenue dans le temps sous
circulation. Des renseignements concernant la sélection et la réception de ces produits peuvent être obtenus
auprès du L.C.P.C., duS.E.T.R.A. et des C.E.T.E.

De plus, des caractéristiques telles que température de coulage, essai de pénétration, point de ramollissement
"bille et anneau", sont mesurées en vue des contrôles de réception.

Une phase d'exécution d'essais de référence en Laboratoire sur les produits sélectionnés a été récemment
engagée par le L.C.P.C. pour permettre aux Laboratoires Régionaux d'effectuer, à la demande des maîtres
d'œuvre, des essais simples de conformité des produits appliqués (fluage, pénétrabilité, point de ramollissement).

2 - Conditions d'application - Travaux préparatoires

Comme pour tout produit d'étanchéité à chaud, la mise en œuvre des mastics de scellement nécessite
absolument un support :

• Sec Tant en surface de chaussée qu'à l'intérieur des lèvres


• l'ropre (exempt de poussières et des fissures.
d'éléments instables).

Dont la température de surface ne soit pas trop basse (supérieure à 5° C).

12
La nature du support peut être soit un enrobé de construction ou d'entretien, soit un enduit superficiel ; il semble
que les scellements par pontage s'accommodent particulièrement bien d'un support ayant une macro-rugosité
élevée (augmentation de l'épaisseur du mastic, amélioration de l'accrochage au support et de la protection contre
l'action des pneumatiques).

Les fissures ayant une ouverture maximale en période froide, on pourrait être tenté d'effectuer préférentiellement
les travaux en saison hivernale ; en pratique, ceci est difficilement compatible, sauf travaux préparatoires par-
ticuliers, avec les conditions générales d'état du support mentionnées ci-avant.

De plus, des échecs - du type décollement des bandes de mastic - ont été constatés dans le cas de chaussées ayant
fait l'objet d'une application de sels de déverglaçage peu de temps avant les travaux. Il est alors conseillé, soit
d'attendre que la chaussée ait été délavée par une pluie abondante, soit d'effectuer un décapage préalable énergi-
que à la lance thermopneumatique.
Le tableau 6 qui suit, récapitule et commente les différents types de travaux préparatoires préconisés :
TABLEAU 6

TYPE D'INTERVENTION COMMENTAIRES

1 - SOUFFLAGE A L'AIR COMPRIME Elimine les salissures non adhérentes et éléments


(réchauffé ou à température naturelle). instables. Peutcondenser de l'humiditésur les fissures
dans le cas d'utilisation d'air à température naturelle.

2 - BROSSAGE MECANIQUE Elimine les salissures adhérentes et non adhérentes.


Peut conduire à des crevaisons de pneumatiques
dans le cas d'utilisation de brosses métalliques
perdant leurs poils.

3 - DECAPAGE ET SECHAGE (1) Assure un séchage, un réchauffage et un décapage


A LA LANCE THERMOPNEUMATIQUE. énergique tant en surface de chaussée qu'à l'intérieur
des fissures. Permet en particulier de réduire les
arrêts de travail dus aux intempéries ainsi que de
brûler les scellements défectueux avant réfection.

4 - REPANDAGE D'UN PRIMAIRE Certains fabricants de mastics proposent des primai-


D'ACCROCHAGE (parpulvérisation). res adaptés. L'efficacité demande à être vérifiée tant
en Laboratoire que sur chantier. Leur utilisation ne
permet pas de s'affranchir de conditions défectueuses
du support (humidité, pollution).

(1) Le séchage au chalumeau à flamme directe est à proscrire.

13
Photo 7 : Intervention préparatoire
à la lance thermopneumatique.

Vue de Détail

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L'utilisation des lances thermopneumatiques se développe et semble apte à améliorer l'efficacité des scellements
du fait du réchauffage et du décapage énergique qui assure une réserve supérieure de produit tant en surface de
chaussée (augmentation de la macro-rugosité) qu'à l'intérieur des lèvres des fissures. Actuellement, des suivis
de chantiers comparatifs sont effectués pour confirmer cette aptitude.

14
3 - Matériels et modes d'exécution

Les matériels de mise en œuvre des mastics assurent les fonctions suivantes :
Chauffage et stockage
Alimentation vers les fissures
Répandage au droit des fissures.

Ils doivent permettre/le respecter les fourchettes de température relativement étroites propres à chaque mastic.

3.1. Dispositifs de stockage (fondoirs)


Leur capacité optimale se situe entre 100 et 400 1 correspondant au maximum à une journée de consommation.

• Un système de chauffage indirect par bain d'huile.

• Un thermomètre de température du mastic (ou mieux un thermographe) et de


Ils doivent température d'huile.
comporter les
éléments suivants
• Un dispositif automatique de régulation de la température du mastic.

• Un dispositif de malaxage continu.

Les fondoirs reposent sur des châssis du type tracé ou automoteur.

Photo 8 :
Exemple de
matériel de
mise en œuvre.

15
à. » ***. . . -m

Photo 9 :
Autre exemple
de matériel de
mise en œuvre.

3.2. Dispositifs d'alimentation

Ils sont destinés à acheminer le mastic entre le fondoir et le dispositif de répandage et comportent en
général :

• Un système d'écoulement forcé (par légère surpression dans le fondoir ou pompe de distribution).

• Un conduit d'acheminement qui peut être sous enveloppe d'huile ou à simple enveloppe avec conduit
de retour.

• Une vanne de commande d'écoulement.

3.5. Dispositifs de répandage

Ils sont destinés à calibrer le mastic en largeur et épaisseur par déplacement le long de la fissure et compor-
tent en général :

• Un patin ou sabot en U de largeur correspondante à celle du pontage choisi, et permettant de


répandre une surépaisseur de mastic de l'ordre de 2 mm.

• I n manche ou guidon facilitant le déplacement.

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1 - Réalisation des travaux

La largeur de pontage est choisie entre 5 et 15 cm en fonction de la nature des fissures (éviter les pontages larges
dans le sens longitudinal), de leur sinuosité, de la présence de ramifications. Dans le cas de fissures assez recti-
lignes et non ramifiées, une largeur comprise entre 7 et 10 cm peut être retenue.

L'épaisseur est limitée à environ 2 mm au-dessus de la tête des gravillons du revêtement afin de ne pas altérer
l'uni et le confort des usagers ; elle peut être éventuellement diminuée dans le cas d'un revêtement à macro-
rugosité élevée.

Les travaux s'effectuent par voie de circulation avec neutralisation d'une zone de 2 à 400 m au droit du chant ici ;
la remise en circulation peut intervenir au bout de quelques minutes, dès refroidissement du mastic.

La protection du scellement est indispensable et consiste à effectuer un micro-gravillonnage immédiatement au


fur et à mesure de la mise en œuvre du mastic. Des constatations effectuées ont pu mettre en évidence une nette
tendance à l'usure prématurée du film de pontage en cas de micro-gravillonnage inexistant ou défectueux.

Le micro-gravillon doit répondre aux spécifications suivantes :

• Provenance : Roche massive.


Dureté : coefficient Los Angeles =S 20
Micro-deval humide =£ 15
ou essai de friabilité réalisé directement sur le micro-gravillon ^ 1 5 .

• Dimensions : d et D compris dans la fourchette 0,5 mm - 3 mm.

• Propreté : Passant au tamis de 0,5 mm inférieur à 0,5 %.

Il doit également être sec, avoir une teinte compatible avec l'aspect général de la chaussée et posséder une bonne
affinité avec le mastic bitumineux. Cette affinité granulat - mastic pourra, dans certains cas être améliorée par un
préchauffage ou prétraitement (dopage ou laquage).

17
Le répandage s'effectue à refus, la plupart du temps à la main, immédiatement derrière le répandage du mastic.

Le micro-gravillonnage, après élimination des rejets par la circulation constitue sur le pontage, une grille superfi-
cielle adhérente destinée à maintenir la rugosité, à assurer une relative discrétion de traitement, et surtout à
protéger le mastic contre l'action de laminage et d'usure due au trafic en particulier dans les bandes de roulement.

5 - Contrôles qualitatifs

Préalablement au démarrage du chantier, il convient de s'assurer :

• De la conformité des fournitures (mastic et micro-gravillon) aux spécifications.

• Du bon état de fonctionnement du matériel.

Une planche d'essai permettra ensuite de mettre au point le mode d'exécution (travaux préparatoires, épaisseur
du pontage, adhésivité sur chaussée, comportement du micro-gravillonnage sous circulation...).

Durant le déroulement des travaux, il conviendra de suivre en particulier :

• L'adaptation des travaux préparatoires à l'état du support et aux conditions atmosphériques.

• Le respect de la fourchette de température du mastic.

• Le traitement sur toute leur longueur de la totalité des fissures rencontrées.

• Le rejet en fin de journée du résidu de mastic fondu non utilisé.

Dès prélèvements conservatoires pourront être effectués en cours de répandage. Pendant la période de garantie,
il ne doit pas être constaté de défauts du type disparition du micro-gravillon, fluage ou décollement ou usure du
mastic d'étanchéité, cassures irréversibles du film de pontage.

18
Des essais de mesure d'étanchéité sont actuellement en cours pour permettre d'évaluer :

• Le niveau obtenu après scellement

• L'évolution après vieillissement et usure du traitement.

6 - Cadences

Les cadences constatées sont relativement variables selon le tour de main de l'équipe, la densité de la fissuration,
les conditions d'exploitation du chantier, le matériel utilisé ; elles peuvent varier entre 1.000 et 2.000 m de
fissures traitées par jour de travail effectif.

DEPOT LEGAL
1 e r TRIMESTRE 1982

Ce document est propriété de l'Administration et ne peut être reproduit, même par-


tiellement, sans l'autorisation du Directeur du Laboratoire des Ponts et Chaussées
ou du Directeur du Service d'Etudes Techniques des Routes et des Autoroutes (ou de
leurs représentants autorisés).

© S.E.T.R.A. - LCPC - 1982

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