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LA QUANTIFICATION DANS

LA LOGIQUE DES PRÉDICATS


(L1F) 1. SYNTAXE
Module BA4a
Sémantique
Cours 8
23 novembre 2015

1 2

DIFFICULTÉS DU TRAITEMENT
BUT DU LANGAGE L1F
DE LA QUANTIFICATION
• Nature de la traduction en logique des prédicats (L1)
1. Chaque homme marche ∀x [H(x) → M(x)]
• Quelle traduction pour les quantificateurs en langue naturelle?
• Traitement de la quantification en langue naturelle.
• la plupart, peu, beaucoup, plusieurs, quelques, etc.
• L1 traite la quantification en langage formel.
• la logique des prédicats n’a que deux quantificateurs (∀x, ∃x)
• Nécessité d’un langage des prédicats permettant le traitement de la
quantification en langue naturelle (L1F). traitement de la quantification restreinte à every (chaque), some (quelque,

un), the (le)
• Pas d’isomorphisme entre la syntaxe et la sémantique des langues naturelles et
L1.

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DIFFICULTÉS LIÉES À LA TRADUCTION LOGIQUE VS
TRADUCTION LOGIQUE STRUCTURE SYNTAXIQUE
• Quantification en français: Dét + N (NP)
• Différences entre les traductions en logique des prédicats des phrases
chaque homme
quantifiées et les structures syntaxiques des phrases quantifiées:
1. Chaque étudiant marche beaucoup d’hommes
la plupart des hommes
a. [NP chaque étudiant][VP marche]
etc.
b. ∀x [E(x) → M(x)]
• Quantification en logique des prédicats
2. Un étudiant marche
• variables d’individus
c. [NP un étudiant][VP marche]
• quantificateurs introduits par des règles de quantification
d. ∃x [E(x) ∧ M(x)]
∀x [H(x) → M(x)]

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RÈGLES DE QUANTIFICATION VARIABLES ET PRONOMS


• Dans les phrases (1)-(3), les pronoms semblent fonctionner comme des
variables:
• En L1, les quantificateurs sont introduits par des règles de quantification: 1. Chaque Anglais aime lui-même.
• les quantificateurs lient des variables d’individus. 2. Chaque Anglais aime sa mère.
• Comment peut-on justifier qu’en langue naturelle la quantification porte sur 3. Chaque Anglais croit qu’il est honorable.
des variables? • Sémantiquement, les pronoms ne sont pas les substituts syntaxiques de
• Dans (1) et (2), rien ne correspond à des variables: leurs antécédents.
1. Chaque étudiant marche. • Les phrases (4)-(6) ne sont pas synonymes des phrases (1)-(3) :
2. Un étudiant marche. 4. Chaque Anglais aime chaque Anglais.
5. Chaque Anglais aime la mère de chaque Anglais.
6. Chaque Anglais croit que chaque Anglais est honorable.
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PROCÉDURE DE
VARIABLES ET PRONOMS II QUANTIFICATION SYNTAXIQUE
• On peut donner une analyse des phrases quantifiées à l’aide de variables.
• Chaque phrase est vraie si la variable v1 prend la valeur d’un individu qui est
Anglais et que tous les individus anglais satisfont les propositions (a), (b) et (c):
4. Chaque Anglais aime lui-même • L’occurrence la plus à gauche d’une variable v1 est remplacée par un NP plein
(chaque Anglais).
a. v1 aime v1
• Les occurrences subséquentes de v1 dans la phrase doivent être transformées
5. Chaque Anglais aime sa mère
en pronoms (lui-même, lui, le, il).
b. v1 aime la mère de v1
6. Chaque Anglais croit qu’il est honorable
c. v1 croit que v1 est honorable

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SYNTAXE DE L1F A. EXPRESSIONS BASIQUES

• La syntaxe de L1F est standard du point de vue logique et contient trois 1. Chandler, Joey, Ross sont des constantes de catégorie N.
ensembles de règles, concernant: 2. v1, v2, v3 … sont des variables de catégorie N.
A. les expressions basiques 3. dort, ronfle, est-ennuyeux sont des constantes de catégorie Vi.
B. les règles de formation 4. aime, hait, est-plus-grand-que sont des constantes de catégorie Vt.
C. les conditions de formation des phrases à partir des formules 5. homme, femme, poisson sont des constantes de catégorie CN (nom
• Les règles C sont liées à la distinction entre phrases et formules. commun).
• Les connecteurs sont introduits de manière catégorématique. 6. il-n’est-pas-le-cas-que est une constante (logique) de catégorie Neg.
• Les règles sémantiques sont formulées de manière axiomatique. 7. et, ou sont des constantes (logiques) de catégorie Conj.

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DÉRIVATION DES PHRASES
B. RÈGLES DE FORMATION
QUANTIFIÉES
• Les règles B.5, B.6, B.7 permettent de former à partir du CN (nom commun)
1. Si α est un Vt et β est un N, alors αβ est un Vi poisson et de la For (formule) Chandler aime v1 les phrases suivantes:
2. Si α est un Vi et β est un N, alors αβ est une For 1. Chandler aime chaque poisson.
3. Si α est une Neg et φ une For, alors αφ est une For 2. Chandler aime un poisson.
4. Si α est une Conj et φ et ψ sont des For, alors φαψ est une For 3. Chandler aime le poisson.
5. Si α est un CN, u une variable et φ une For contenant au moins une • Dérivation
occurrence de u, alors φ’ est une For, où φ’ provient de φ en remplaçant a. B1 aime v1
l’occurrence la plus à gauche de u par chaque α et chaque occurrence
b. B2 Chandler aime v1
subséquente de u par ce α
c. B5 Chandler aime chaque poisson
6. Idem pour un
d. B6 Chandler aime un poisson
7. Idem pour le
e. B7 Chandler aime le poisson
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DÉRIVATIONS DE PHRASES DÉRIVATION DE PHRASES


DANS L1F SÉMANTIQUEMENT AMBIGUËS
• La dérivation d’une phrase sémantiquement ambiguë est double:
Joey ronfle chaque homme ronfle
• chaque interprétation sémantique donne lieu à une dérivation
syntaxique et à une interprétation sémantique.
• Dérivation de chaque homme aime une femme

Joey ronfle homme v1 ronfle 1ère interprétation 2e interprétation


B1 aime v1 B1 aime v1
B2 v2 aime v1 B2 v2 aime v1
ronfle v1
B6 v2 aime une femme B6 chaque homme aime v1
B5 chaque homme aime une femme B5 chaque homme aime une femme

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chaque homme aime une femme chaque homme aime une femme
chaque homme aime une femme (B5) chaque homme aime une femme (B6)

homme, v2 v2 aime une femme (B6)


femme, v1 chaque homme aime v1 (B5)

femme, v1 v2 aime v1 (B2) homme, v2 v2 aime v1 (B2)

v2 aime v1 (B1) v2 aime v1 (B1)

aime v1 aime v1

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CONCLUSIONS

• Le langage L1F permet de dériver des phrases quantifiées.


• L1F permet de donner des représentations explicites de phrases ambiguës 2. SÉMANTIQUE
sémantiquement.
• La faiblesse de L1F tient au fait que les quantificateurs sont introduits de
manière standard du point de vue logique, i.e. par des règles de quantification.
• les quantificateurs ne sont pas des expressions basiques.

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INTERPRÉTATION DES
SÉMANTIQUE DE L1F
QUANTIFICATEURS

1. Chaque homme dort


• Les règles sémantiques traitent la quantification comme restreinte à un sous- • La phrase est vraie pour toutes les assignations de valeur d’un individu à la
domaine qui est indiqué par le nom commun (CN) associé au quantificateur. variable v1 telles que cet individu est un homme:
• La valeur sémantique associée au CN est une fonction d’individus dans des • La quantification est restreinte à un sous-domaine indiqué par le CN homme.
valeurs de vérité. • La phrase n’est pas vraie au cas où la formule v1 dort est vraie de toutes les
• Les CN sont interprétés comme des prédicats à une place. assignations de valeurs à la variable v1.
• Cela donnerait les conditions de vérité de chacun dort.

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QUANTIFICATION ET RÈGLES CN ET PRÉDICATS À UNE


DE QUANTIFICATION PLACE

• Les CN sont introduits par une règle de quantification. • La sémantique donne comme dénotation aux CN celle des prédicats à une
• Ils déterminent le sous-domaine dans lequel on va tester l’assignation de place.
valeur aux variables: • Les CN opèrent une partition de A pour déterminer le sous-ensemble
a. chaque: toutes les valeurs possibles du sous-domaine doivent être d’individus qu’il faut tester.
vérifiées; • Pour interpréter chaque homme dort, il faut vérifier que chaque
b. un: une valeur au moins du sous-domaine doit être vérifiée; interprétation de la variable dans le sous-domaine ⟦homme⟧ appartient au
c. le: exactement une valeur doit être vérifiée. sous-domaine du prédicat dort.

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REPRÉSENTATION ENSEMBLISTE REPRÉSENTATION
DE chaque homme dort ENSEMBLISTE DE un homme dort
A
A
〚dort〛
〚homme〛
〚dort〛 x 〚homme〛

∀x[H(x) → D(x)] ∃x[H(x) ∧ D(x)]

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REPRÉSENTATION SÉMANTIQUE DE L1F


ENSEMBLISTE DE l’homme dort (VERSION FORMELLE)

A
〚dort〛
• Un modèle pour L1F est une paire ordonnée <A, F>, telle que
• A est un ensemble non-vide et
〚homme〛 • F une fonction assignant une valeur sémantique à chaque constante non
logique de L1F et qui assigne à il-n’est-pas-le-cas-que, et, ou les valeurs
x sémantiques appropriées aux connecteurs logiques ¬, ∧ et ∨
respectivement.

∃x[H(x) ∧ D(x ) ∧ ¬∃y [(y≠x) ∧ D(y)]

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DÉNOTATION DES VALEUR SÉMANTIQUE DES
CATÉGORIES EXPRESSIONS BASIQUES
1. Si u est une variable individuelle, alors ⟦u⟧M,g = g(u)
catégories ensembles de valeurs sémantiques possibles 2. Si α est une constante non logique, alors ⟦α⟧M,g = F(α)
N A = ensemble A
3. Si α est une constante logique (membre de Neg ou de Conj), alors ⟦α⟧M,g est
For {1,0} = ensemble des valeurs de vérité
défini par les fonctions suivantes:
Vi {1,0}A = fonction de A dans les valeurs de vérité
CN {1,0}A = fonction de A dans les valeurs de vérité 1 0
⟦il-n’est-pas-le-cas-que⟧M,g =
Vt ({1,0}A)A = fonction de A dans la fonction de A dans 0 1
les valeurs de vérité 1 1
1 1 1 1
• Une assignation de valeur est une fonction assignant à chaque variable une ⟦et⟧M,g = 0 0 ⟦ou⟧M,g = 0 1
valeur sémantique (individu). 1 0 0 1 1
0
0 0 0 0
30
29

CONDITIONS DE VÉRITÉ CONDITIONS DE VÉRITÉ POUR


POUR LES FORMULES LES FORMULES QUANTIFIÉES
5. Si α est un CN, u est une variable, et φ est une For contenant au moins une
occurrence de u, alors pour φ’ comme la règle syntaxique B5, ⟦φ’⟧M,g = 1, ssi
pour toutes les assignations de valeurs ge/u telles que ⟦α⟧M,g(e) = 1, ⟦ φ⟧M,g e/u
1. Si α est un Vt et β est un N, alors ⟦αβ⟧M,g = ⟦α⟧M,g(⟦β⟧M,g) =1
2. Si α est un Vi et β est un N, alors ⟦βα⟧M,g = ⟦α⟧M,g (⟦β⟧M,g) 6. Si α est un CN, u est une variable, et φ est une For contenant au moins une
3. Si α est une Neg et φ une For, alors ⟦αφ⟧M,g = ⟦α⟧M,g (⟦φ⟧M,g) occurrence de u, alors pour φ’ comme la règle syntaxique B6, ⟦φ’⟧M,g = 1, ssi
pour une assignation de valeurs ge/u telles que ⟦α⟧M,g(e) = 1, 

4. Si α est une Conj et φ et ψ sont des For, alors ⟦φαψ⟧M,g = [⟦α⟧M,g (⟦φ⟧
M,g)](⟦ψ⟧M,g) ⟦φ⟧M,ge/u = 1
7. Si α est un CN, u est une variable, et φ est une For contenant au moins une
occurrence de u, alors pour φ’ comme la règle syntaxique B7, ⟦φ’⟧M,g = 1, ssi
il y a exactement un e dans A tel que ⟦α⟧M,g(e) = 1, ⟦φ⟧M,ge/u = 1

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VALEURS SÉMANTIQUES DES
UN MODÈLE POUR L1F
PRÉDICATS À 1 PLACE
Joey 1

〚ronfle⟧M,g = Phoebe

Ross 0
A = {Phoebe, Joey, Ross}
• Valeurs sémantiques des noms
Joey 1
⟦Phoebe⟧M,g = Phoebe ⟦dort⟧M,g = Phoebe
⟦Joey⟧M,g = Joey Ross 0
⟦Ross⟧M,g = Ross
Joey 1
⟦est-ennuyeux⟧M,g = Phoebe
Ross 0

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VALEURS SÉMANTIQUES DES FONCTION D’ASSIGNATION


CN DE VALEUR g
Joey 1
⟦homme⟧M,g = Phoebe v1 Joey
Ross 0
v2 Ross
g=
Joey 1 v3 Phoebe
⟦femme⟧M,g = Phoebe . .
Ross 0 . .

Joey 1
⟦poisson⟧M,g = Phoebe
Ross 0
• Toutes les autres variables sont interprétées comme v3.

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DÉRIVATION SYNTAXIQUE DE COMPUTATION SÉMANTIQUE
chaque homme ronfle I
• On prend une variable quelconque (v2).

• B.2
chaque homme ronfle (B5) 1. ⟦v2 ronfle⟧M,g = ⟦ronfle⟧M,g (⟦v2⟧M,g)
2. v2 = Ross
3. ⟦v2 ronfle⟧M,g = 1
homme, v2 v2 ronfle (B2) • B.5
• La valeur sémantique de chaque homme ronfle est calculée sur la base des
valeurs sémantiques d’homme, de v2 et de v2 ronfle.
ronfle v2

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COMPUTATION SÉMANTIQUE COMPUTATION SÉMANTIQUE


II III
• Selon B.5, il faut trouver tous les e tels que 

⟦homme⟧M,g(e) = 1
1. ⟦chaque homme ronfle⟧M,g = 1 ssi
• tous les individus en A qui sont des hommes selon M et g:
⟦v2 ronfle⟧M,g = 1
⟦homme⟧M,g = {Joey, Ross}
• On construit tous les g’ identique à g excepté pour les valeurs assignées à v2 ⟦v2 ronfle⟧M,gJoey/v2 = 1
dont le rang appartient à {Joey, Ross}. 2. or ⟦v2 ronfle⟧M,g = 1 et ⟦v2 ronfle⟧M,g
Joey/v2
=1
• g(v2) = Ross
3. donc ⟦chaque homme ronfle⟧M,g = 1
• L’autre assignation de valeur est gJoey/v2
• On a testé toutes les assignations de valeurs g’ exactement identiques à g sauf
• gJoey/v2 (v2) = Joey pour l’assignation de valeur à v2.
⟦v2 ronfle⟧M,g = 1 • On a limité la recherche au sous-domaine des hommes.
Joey/v2
⟦v2 ronfle⟧M,g =1
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CONCLUSIONS

• L1F permet non seulement de dériver des phrases quantifiées, mais surtout de
les interpréter dans le cadre d’un modèle.
• L’interprétation des phrases quantifiées est relative au sous-domaine défini par
le nom commun auquel le quantificateur s’applique.
• Le langage L1F interprète des phrases quantifiées, mais ne donne pas de
sémantique aux quantificateurs eux-mêmes, interprétés comme des
expressions syncatégorématiques.

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