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LE « SCREENING »,
3 Échantillonneur
UN OUTIL POUR
L’IDENTIFICATION DES h Benoît OURY, INRS, département
Métrologie des polluants
COMPOSÉS ORGANIQUES
VOLATILS DANS UNE
A screening tool for identifying
volatile organic compounds in a
workplace atmosphere
eNCaDRÉ 1 FIguRe 4
Les composés organiques volatils Principe général de la technique tendant à identifier les COV dans une atmosphère
(COV – VOC en anglais) constituent
une part importante des produits
prélèvement sur tube chromatographie gazeuse spectrographie de masse
toxiques volatils auxquels nous
pouvons être exposés lors d’une
pollution atmosphérique d’origine temps
t
professionnelle ou environnementale ;
anthropique (sous l’action de l’homme)
ou naturelle (émissions de plantes...).
La définition des COV reste ambiguë concentration séparation identification
et repose sur des critères chimiques
(formulation) et physique (tension de
vapeur ou température d’ébullition) [1]. FIguRe 5
Les COV sont des agents chimiques
qui, à l’exclusion du méthane CH4, Tube multiphases ; coupe schématique et photographie avec ses embouts
Swagelock™ en laiton
contiennent du carbone et de
l’hydrogène. L’hydrogène peut être
substitué par d’autres atomes comme ADSORPTION
les halogènes, l’oxygène, le soufre,
phases adsorbantes
l’azote, le silicium et le phosphore,
à l’exception des oxydes de carbone,
des carbonates et bicarbonates
inorganiques. Plusieurs milliers de
substances sont identifiés comme tampon de laine de verre grilles métalliques
COV et toutes les familles chimiques DÉSORPTION
sont susceptibles de donner des COV, A : PHASE «PEU ADSORBANTE»
particulièrement les hydrocarbures, B : PHASE «MOYENNEMENT ADSORBANTE»
C : PHASE «FORTEMENT ADSORBANTE»
les alcools, les aldéhydes, les cétones,
les amines, les esters, les éthers, les
acides carboxyliques, les dérivés nitrés,
soufrés, chlorés...
La directive européenne n° 1999/13/CE
[2] utilise un critère physique, la tension
de vapeur saturante, pour décrire un
COV : « composé organique ayant une
pression de vapeur de 0,01 kPa ou plus à tion thermique couplée à la chromato- tion thermique par le chauffage de la
une température de 293.15°K (20°C) ». graphie en phase gazeuse ; phase granulaire à plus de 300°C, libère
Le décret n° 2006-623 du 29 mai 1 la détection et l’identification de ces molécules pour l’analyse. Compte
2006 [3] les définit à partir de leur chaque composé par la spectrométrie de tenu du nombre important de COV qu’il
température d’ébullition, inférieure masse. est possible de retrouver dans l’atmos-
ou égale à 250°C mesurée à la pression phère et de leur diversité, aucun adsor-
standard de 101,3 kPa. La norme La Figure 4 représente les différentes bant n’est universel et ne peut tous les
ISO 16000-6:2004 [4] distingue, selon étapes de ce processus analytique. piéger. En revanche, l’association de
leur point d’ébullition, les composés plusieurs adsorbants permet d’élargir
organiques très volatils, volatils et notablement l’éventail des produits pié-
semi-volatils. pRInCIpE Du pIÉgEAgE gés, les tubes de prélèvement dédiés à
ET DE L’AnALysE l’identification des COV sont constitués
sur ce modèle et associent des adsor-
Les supports poreux adsorbants sont bants placés en série (cf. Figure 5). Le
LE SCREENING très largement utilisés pour prélever les principe est d’associer des adsorbants
polluants présents dans une atmos- ayant un fort pouvoir de fixation pour
phère : charbons actifs, résines, tamis piéger les composés les plus volatils avec
La méthode de screening comporte moléculaires... Pour le prélèvement des adsorbants moins puissants pour les
trois étapes : « actif », l’atmosphère échantillonnée est composés les plus lourds et les plus
entraînée par une pompe, au travers de polaires. L’association permet ainsi de
1 le prélèvement actif, à l’aide la phase granulaire adsorbante contenue récupérer un large spectre de composés
d’une pompe, d’un échantillon de l’at- dans le tube. Les molécules se fixent sur qui seront libérés simultanément lors de
mosphère et la concentration des pol- la surface ou dans les pores des grains l’analyse. L’information recueillie corres-
luants qu’elle contient sur un assem- par des mécanismes sans modification pond en théorie à celle obtenue par
blage particulier d’adsorbants ; chimique des composés piégés (physi- l’emploi conjoint de plusieurs tubes de
1 la récupération des composés sorption). Après le prélèvement, l’apport prélèvement spécifiques de certaines
adsorbés et leur séparation par la désorp- calorifique, engendré lors de la désorp- classes de COV. Le prélèvement avec ce
passif par diffusion des gaz au travers de Toxics Phase 2 Carboxen™ 1000 40/60 1200 70 C3 - C5
chaque phase sans l’aide d’une pompe Phase 1 Carbopack™ C 40/60 10 300 C12 - C20
n’est pas envisageable, le temps d’exposi- C 300 Phase 2 Carbopack™ B 40/60 100 125 C5 - C12
tion du tube serait bien trop long pour
Phase 3 Carbosieve™ SIII 40/60 820 225 C2 - C6
l’objectif fixé.
Phase 1 Carbopack™ Y 40/60 24 90 C12 -C20
Les tubes utilisés pour les prélève- C 349 Phase 2 Carbopack™ B 40/60 100 115 C5 - C12
ments sont réutilisables. Avant chaque Phase 3 Carboxen™ 1003 40/60 1000 150 C3 - C5
utilisation, ils sont conditionnés à haute
température (350°C) sous un flux d’hé-
lium pour éliminer toute contamination. nombreux. La plupart d’entre eux ont été portant une chaîne carbonée comprise
L’obturation des extrémités avec des fixés en fonction des informations issues entre 2 et 20 atomes de carbone [19 - 24].
embouts de type Swagelock™ les proté- du concepteur de l’appareil ou d’études
ge efficacement de toute pollution avant précédemment publiées [16, 17]. La sépa- Pour sélectionner le(s) tube(s) le(s)
et après le prélèvement [14]. ration chromatographique et la détection plus adapté(s) pour la réalisation de
par spectrométrie de masse n’ont pas l’objectif, les trois références ont été
nécessité de mises au point particulières. dopées à l’aide de diverses atmosphères
MATÉRIEL ET MÉTHODE Ces techniques sont largement utilisées polluées. Atmosphères constituées de
et les paramètres de fonctionnement produits différant par leur masse molaire
L’analyse maîtrisés et communs à l’ensemble des et leur polarité, mais aussi atmosphères
Le prélèvement est réalisé à un débit protocoles préconisés par le NIOSH2 [18] plus complexes réalisées à partir de
proche de 50 cm3.min-1 à l’aide d’une ou l’EPA3 [11, 12]. Seule la durée de la mélanges standards commercialisés ren-
pompe au débit régulé. Lors de l’analyse, désorption thermique a été allongée pour fermant, pour l’un le « Japanese Indoor
la récupération des composés adsorbés en augmenter la restitution des composés Air Standards Mix » 53 produits et pour
surface ou dans les pores des grains de les plus lourds. l’autre 60 produits, tous représentatifs de
l’adsorbant est réalisée à l’aide d’un pré- plusieurs familles chimiques. De l’en-
concentrateur par désorption thermique. Pour éviter toute pollution du sys- semble de ces essais, il ressort que les
A haute température (≥ 300°C) les molé- tème analytique par des produits partiel- références Carbotrap™ 300 et 349 sont
cules ne sont plus retenues par le support lement désorbés et/ou élués, un proto- les mieux adaptées. Le traitement manuel
et sont entraînées par un flux d’hélium à cole est appliqué pour chaque série des chromatogrammes a permis d’iden-
travers un piège de faible volume. Ce d’analyses : le piège est purgé à haute tifier plus de 90 % des composés pré-
dernier renferme deux phases adsor- température avant la désorption d’un sents, l’utilisation du logiciel AMDIS 5
bantes, Carbotrap™ B et Carbosieve™ tube vide, chaque tube est ensuite désor- développé par le NIST optimise ce pour-
SIII, refroidies par effet Peltier à -30°C sur bé et analysé deux fois consécutivement centage à plus de 97,5 % - 52/53, le 53e
lesquelles les analytes extraits thermique- pour éviter toute pollution croisée avec le étant masqué par un autre composé et
ment du tube de prélèvement se conden- tube suivant. 59/60 pour la seconde atmosphère test
sent et se concentrent. Par chauffage (cf. Figures 6 et 7). Le tube Air Toxics reste
« flash » du piège jusqu’à 280°C (40°C/s), Les tubes pour le prélèvement le moins performant pour les composés
ils sont alors injectés dans la colonne Il n’a pas été envisagé de mettre au supérieurs à C12 et les composés très
séparatrice du chromatogramme en phase point un tube multi-phases particulier légers. Le nombre de phases plus limité
gazeuse. La colonne est adaptée pour la mais d’utiliser une référence déjà com- et de leur faible volume expliquent cette
séparation des COV, colonne capillaire peu mercialisée répondant à nos attentes. efficacité plus restreinte. Cette référence
ou moyennement polaire, à faible relargage Trois tubes ont été testés, à savoir : est plus adaptée aux contraintes et aux
de phase (bleeding). Par exemple : 6% concentrations de l’environnement.
cyanopropylphényle 94% méthylpolysi- 1 le tube Air Toxics4 et le tube
1 National institute of standards and technology,
loxane ou équivalente ; 30 m x 0,25 mm ou Carbotrap™ 300 dédiés aux méthodes
Mass spectral library, V. 2008,
60 m x 0,32 mm, film 1,8 µm. Le long de de l’EPA pour l’environnement (air, 192 000 spectres référencés.
cette colonne, les analytes sont séparés en eaux, sols, intérieur); 2 National institute for occupational and safety
fonction de leur masse et de leur polarité. 1 le tube Carbotrap™ 349 adapté à health
En sortie de la colonne, le spectromètre la méthode 2549 du NIOSH d’évaluation 3 U.S. environmental protection agency
de masse couplé à la bibliothèque de des atmosphères de travail.
4 Les tubes multi-phases et les adsorbants cités
spectres du NIST 1 identifie les différentes
dans le présent article sont ceux utilisés.
espèces. Ce procédé est très sensible du Le Tableau I regroupe les caractéris- Ces références sont produites par un fabricant et
fait de l’absence de dilution de l’échan- tiques de chaque tube. Les supports adsor- identifiées par un nom de marque enregistré.
tillon dans un solvant. bants utilisés permettent en théorie le Elles sont cependant disponibles auprès de
prélèvement d’un très grand nombre de plusieurs fournisseurs différents.
Les paramètres instrumentaux composés, ceux ayant une volatilité com- 5 Automated mass spectral deconvolution and
concourants à la qualité de l’analyse sont parable aux molécules organiques com- identification system software for interpretation
RÉSULTATS
FIguRe 7
m-xylène
spectrométrie de masse avec une intensité
voisine, il est possible d’estimer l’ordre de
toluène
grandeur de la concentration des polluants
triméthylbenzène
prélevés6. Mieux encore, en dopant un
p-xylène
étudiés en concentration connue, le rap-
méthyléthylcétone
méthylisobotylcétone (MIBK)
port de réponse entre chaque polluant et le
acétate de butyl
benzène deutérié peut être déterminé et %
isopropanol
permettre une quantification un peu plus
éthylamine
précise de l’analyte. Ces rapports regrou-
acétate d’éthyl
pés dans un abaque faciliteront les futures
estimations. Le dopage des tubes avec
l’étalon interne nécessite la manipulation
de 3 à 5 microlitres de benzène perdeutérié
(C6D6) et le respect des règles de protec-
tion propres à sa toxicité. 0 time
1,00 11,00 21,00 31,00 41,00
Evaluation dans une fabrique
de peintures
Tableau II
Trois tubes de prélèvement Carbo
trap™ 349 ont été utilisés au centre d’un Résultats obtenus avec les supports « screening » et les supports charbon actif,
atelier pour caractériser les émissions comparaison aux valeurs limites d’exposition professionnelle
produites lors de la fabrication de pein- Tube screening Tube et badge charbon actif VLEP
tures à base de solvants organiques. Sur Type nombre de prélèvement Ambiance 3 Personnel 2 ppm
chaque support deux litres de l’atmos-
Xylènes 7 à 11 ppm 4 et 5 ppm 50
phère ont été échantillonnés en une
quarantaine de minutes. Quarante quatre Toluène 3 à 10 ppm 8 et 12 ppm 50
produits sont identifiés dans ces prélève- Méthyl éthyl cétone 1 à 2 ppm 2 et 3 ppm 200
ments, signature chimique de l’activité : Méthyl isobutyl cétone 1 à 2 ppm 0,3 et 2 ppm 20
hydrocarbures C5 à C10, alcools, cétones,
Isopropanol 2 à 4 ppm 0,7 et 3 ppm -
acétates et amines. L’appoint du traceur
C6D6 permet d’évaluer l’ordre de gran- Acétate d’éthyle < 1 ppm non détecté 400
deur des concentrations dans l’air des Acétate de butyle ≈ 1 ppm 0,6 et 1 ppm 150
différents produits. La Figure 8 et le 37 autres produits ont été < 1 ppm pour chaque Non détecté ou non recherché -
Tableau II exposent ces résultats ainsi identifiés dont beaucoup produit détecté
que ceux des mesures réalisées sur le d’aromatiques en C10 H14
personnel avec des tubes et des badges
renfermant du charbon actif, adsorbant fabrique de peintures, les priorités pour- gazeux issus d’un test de dégradation
spécifique des hydrocarbures. raient être d’évaluer plus précisément thermique. Le matériau étudié est chauffé
l’exposition aux solvants benzéniques, à la température désirée, il émet des
Les résultats de ces prélèvements toluène et xylènes mais aussi à la méthyl- effluents gazeux qui sont prélevé au tra-
exploratoires réalisés avec les tubes des- isobuthyl-cétone (MIBK). vers du tube de screening puis identifiés
tinés au « screening » sont pertinents analytiquement. La comparaison de ces
pour une première définition du risque Evaluation sur un poste de résultats avec ceux donnés dans la fiche
encouru par les salariés dans cet atelier. moulage de polyamide de données de sécurité renseigne sur
De nombreux produits toxiques ou agents l’efficacité de la méthode. L’exemple ci-
chimiques sont identifiés et parmi ceux- D’autres essais ont testé la robustesse dessous illustre ces observations.
ci, pour sept produits, l’ordre de grandeur de la méthode, en particulier aux abords 6 Cette convention paraît abusive au regard des
des concentrations déterminées est cohé- de procédés thermiques dans lesquels de différences de fragmentations enregistrées selon la
rent avec les expositions mesurées au la matière peut réagir, se dégrader et géné- masse et la géométrie des molécules. Dans les
niveau des voies aériennes supérieures rer des produits secondaires. Les fiches de mélanges synthétiques utilisés pour cette étude,
des employés, sur des laps de temps longs données de sécurité (FDS) des produits un rapport maximum de 10 a été observé entre la
et à l’aide de méthodes spécifiques de ces réponse de la substance répondant le mieux à la
utilisés sur ces procédés indiquent la pos-
spectrométrie de masse et celle répondant le
produits. Les résultats « screening » sible nature des émanations générées. En moins. Ce rapport important est néanmoins
estiment le risque, au regard des valeurs l’absence de ces indications, la technique compatible avec l’objectif de l’évaluation
limites d’exposition professionnelle et développée et utilisée au laboratoire per- approximative des niveaux de concentration des
hiérarchisent les priorités. Dans cette met d’identifier de nombreux effluents polluants.
Tableau III
Le polyamide est un polymère ther-
moplastique, mis en forme sur une presse Comparaison entre les polluants attendus, les polluants identifiés par screening
à la température de 280°C, il peut atteindre des effluents issus de la dégradation thermique au laboratoire et les polluants
accidentellement 350°C. Le personnel qui effectivement identifiés par screening aux abords du poste de travail de moulage
travaille autour de cette presse se plai- à 250°C du polyamide
gnant régulièrement de désagréments, les Polluants « attendus » Polluants identifiés Polluants identifiés
produits de dégradation du polyamide ont Fiche Données de Sécurité Screening d’une dégradation ther- Screening dans l’atmosphère
Dégradation mique sous air à 350°C du poste de moulage à 250°C
été suspectés. Dans un premier temps un > 280°C
« screening » au laboratoire des vapeurs
libérées pendant la dégradation d’un Cyclopentanone Cyclopentanone, -
échantillon de polyamide à 350°C à permis cyclohexanone ...
de vérifier les indications de la Fiche de Acroléïne - -
Données de Sécurité (colonnes 1 et 2 du Alcénes de bas poids Pentène, pentadiène, benzène ... -
Tableau III). Dans un second temps un moléculaire
screening de l’atmosphère aux abords de la Nitriles de bas poids Acétonitrile, propane nitrile, -
presse en période de production (colonne 3, moléculaire benzonitrile ...
Tableau III) a fourni des enseignements Acétaldéhyde et alcools Butanol, glycol, phénol ... -
sur l’exposition réelle. Dans cet exemple,
Amides - -
les résultats du screening indiquent qu’en
mode normal d’utilisation de la presse, le Trace d’acide cyanhydrique Trace d’acide cyanhydrique -
jour de l’investigation, le polyamide chaud Trace de phosphine - -
ne semble pas dégager d’effluents particu- - - Butane
liers ; par contre divers produits issus des
- - Tétrahydrofuranne
activités environnantes viennent polluer
l’atmosphère de ce poste de travail, à savoir : - - Trichloéthylène
tétrachloroéthylène
1 la présence de butane, gaz propul- - - Coupe alcanes C9 à C14-17
seur des bombes aérosols de silicone
employée sur les presses pour le démou- gie, retraitement des déchets, construc- la méthode de screening ou les méthodes
lage, tion navale, fabrication de peintures, plus spécifiques des divers polluants
1 la présence de tétrahydrofurane, cosmétique... La technique d’analyse et suspectés tels les aldéhydes. Ce constat
dissolvant des coulures de plastique, d’identification des produits prélevés au traduit les limites de la technique peu ou
1 la présence de solvants chlorés travers des tubes associant les trois phases pas efficace vis à vis de certains COV ou
provenant du poste de dégraissage auto- adsorbantes a démontré sa robustesse aéro-contaminants étrangers aux COV
matisé situé dans un atelier voisin, dans ces entreprises, les produits identi- (d’origine micro-biologique, par exemple)
1 la présence d’une coupe d’alcanes fiés trouvent leurs sources dans l’atelier pour lesquels la méthode est inadaptée.
caractéristique de celle utilisée dans les et/ou les ateliers voisins généralement
fontaines à solvant disposées dans les dans les produits employés et leurs impu- Les caractéristiques des phases adsor-
ateliers voisins. retés. Dans une zone d’un des ateliers bantes employées dans les tubes et la
d’une entreprise, le screening a mis en technique d’analyse imposent aussi des
évidence la présence de benzène à une limites à la technique et peuvent débou-
concentration proche de la VLEP alors cher, le cas échéant, à la création de
DISCUSSION qu’aucun indice ne pouvait laisser présa-
ger cette exposition. Des prélèvements
« faux » positifs et/ou négatifs :
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