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Chap.

1 L'HUMANISME ET LES REFORMES

•de la fin XIVe s. jusqu'au début du XVIe s.


•rupture avec le Moyen-Age, période de transistion qui met en place les bases du monde moderne,
notamment politiquement.
•période de transformation des idées, des arts: la société se modernises par la redécouverte de
l'Antiquité.
•nouvelle vision de l'homme et confiance dans le fait que la connaissance permet le progrès.
•mais c'est aussi une période de remise en cause, notamment religieuse.

I- L'humanisme: une culture fondée sur l'Antiquité


1)Une culture humaniste
a) redécouverte et dépassement de l'Antiquité
•à la fin du XIVe s. , les intellectuels rejettent peu à peu la culture de leur époque car ils estiment qu'elle
est basée sur des traductions indirectes des textes:
•les textes de la Bible ont été traduits en latin de textes en araméen (Ancien Testament) et en grec
(Nouveau Testament), donc ils ne sont pas totalement fiables car la traduction peut être
interprétée.
•la Bible s'est transmise au cours des siècles grâce aux copies faites par les moines, mais les copies
de copies sont peut-être remplies d'erreurs.
•la Bible qui s'est transmise depuis des siècles est en fait une sorte de résumé: st Jérôme a fait un
résumé de la Bible au IV es. que l'on appelle la Vulgate, pour être plus accessible; mais ce texte est
une interprétation de la Bible par st Jérôme, donc remis en cause.
⇒ les textes sont remis en cause, car peut-être modifiés au cours des siècles, par erreur ou peut-être
volontairement pour bénéficier à l'Eglise.
⇒ les intellectuels estiment qu'il faut revenir aux sources pour faire confiance aux textes, donc aux
textes d'origine et dans leur langue d'origine.
⇒ intérêt pour l'Antiquité, à travers les oeuvres de l'Antiquité.
•l'Antiquité est une période considérée comme une sorte d' »âge d'or » culturel, moment de plénitude
culturelle + période d'apogée dans le domaine politique, période glorieuse (apogée athénienne, Empire
romain). En même temps, les intellectuels comparent l'Antiquité à l' époque qu'ils connaissent: l'Europe
sort d'une période troublée (Guerre de Cent Ans 1337-1453, conflits entre plusieurs papes) et la Peste
Noire du milieu XVes. va renforcer cette impression de période sombre.
•à partir de 1453, les intellectuels de l'Europe occidentale sont en contact avec les oeuvres de l'Antiquité:
les Turcs prennent Constantinople, donc les érudits byzantins fuient la Grèce et viennent se réfugier dans
la ville qui est la plus « hellénophile », Venise. Donc, Venise devient le centre culturel de l'Antiquité
grecque: ils ont apporté avec eux les grands ouvrages antiques, transmis depuis des siècles (Platon,
Socrate, mathématiciens, médecins, sculpteurs, architectes...), ce qui va favoriser l'intérêt pour
l'Antiquité.
•les érudits vont alors se pencher sur ces oeuvres et commencer à travailler avec les oeuvres d'origine,
dans leur langue d'origine, estimant que cela est plus fiable que les textes traduits: donc ils remettent en
cause ce que l'Eglise a enseigné et transmis depuis des siècles: c'est une remise en ccause implicite de
l'eglise et de son pouvoir.

⇒ intérêt pour les connaissances, mais en étant sûr qu'elles n'ont pas été perverties par les traductions.

b) intérêt pour l'homme


•les intellectuels estiment que la connaissance permet à l'homme de s'améliorer, alors que pendant le
Moyen-Age seule la foi en Dieu permet d'être meilleur, car seul Dieu peut agir sur le destin de l'homme.
•pour les intellectuels, donc, l'homme peut agir lui-même pour s'améliorer, il ne compte plus seulement
sur la religion. La connaissance permet à l'homme d'être meilleur car elle lui donne la liberté: par la
connaissance la plus complète possible, l'homme est capable de faire les choix les meilleurs pour lui.
Donc c'est par ses connaissances (doc. 2 et 3 p. 116/117) ,et plus seulement par la volonté de Dieu, que
l'homme agit: il fait lui-même des choix, il est libre de choisir (le bien ou le mal), il exerce alors son libre
arbitre. Le premier à avoir usé de son libre arbitre, c'est Adam, lorsqu'il a choisi de désobéir à Dieu en
goûtant au fruit défendu dans le Paradis, alors qu'il savait que cela était interdit et qu'il risquait la colère
divine.
•les intellectuels, qui croient donc que l'homme peut lui-même s'améliorer, sont donc qualifiés
d'humanistes, ils croient en l'homme.

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•parmi les principaux humanistes: Erasme, Marsile Ficin, Machiavel, Rabelais, Pic de La Mirandole...

c) intérêt pour les langues nationales


•les humanistes sont favorables à la diffusion des connaissances, et donc pour permettre la diffusion plus
facile du savoir, certains vont développer l'idée qu'il faut transmettre les idées dans les langues
nationales, plus accessibles à la majorité, alors que les langues érudites (latin, grec...) ne sont maîtrisées
que par une minotité. De plus, même ceux qui ne savent pas lire pourront comprendre ce qu'on leur lira.
•On voit se développer une littérature en langues nationales, dites langues vulgaires ou vernaculaires:
•en français: Lefevre d'Etaples (traduit le Nouveau Testament en français en 1523), Rabelais
(Gargantua, Pantagruel), Montaigne (Essais), Erasme (Eloge de la folie), Christine de Pisan (Ditié de
Jeanne d'Arc)...
•en toscan: dès le XIVe s., Boccace (Décaméron), Pétrarque (sonnets), Dante (La divine Comédie),
Machiavel (Le Prince)...
•en anglais: Chaucer (Contes de Canterbury)
•en allemand: Luther traduit la Bible en 1466
•mais si les textes sont accessibles à tous car dans une langue compréhensible, cela remet en cause en
partie le pouvoir de l'Eglise, puisque jusque là seuls les religieux maîtrisaient le savoir, étant les seuls, ou
presque, à connaître le latin.
•les humanistes diffusent donc des idées nouvelles, pas toujours bien prises par l'Eglise même si de
nombreux humanistes sont des clercs, grâce à un vrai réseau intellectuel.

2)La « République des Lettres »


a) un réseau européen carte p. 110
•les humanistes forment un réseau, dans toutes les villes importantes, surtout le long de la dorsale
européenne. Ils forment une vraie « République des Lettres », car ils sont en relation permanente les uns
avec les autres.
•ils s'écrivent constamment, en latin, et diffusent ainsi leurs idées dans toute l'Europe.
•Ils voyagent beaucoup, dans toute l'Europe, dans tous les centres intellectuels, et sont en contact avec
les nouvelles idées; de plus, ils diffusent à leur tour des idées nouvelles par l'enseignement qu'ils donnent
dans les universités, mais surtout dans les académies, lieux où les humanistes se réunissent pour échanger
leurs idées.
•ces liens entre eux sont importants, mais ils sont complétés par les relations avec le pouvoir.

b) les liens avec le pouvoir


•les humanistes ont besoin des mécènes, personnages riches et ayant un fort pouvoir politique, qui les
financent et leur apportent une protection politique. Le mécénat est aussi une façon, pour les princes,
de se mettre en valeur car la renommée des humanistes rejaillit sur eux. Les princes financent donc les
intellectuels et les artistes, comme la famille Médicis à Florence, notamment Laurent de Médicis, qui a
fait de Florence une ville musée.
•les humanistes sont des précepteurs recherchés (Erasme pour l'empereur Charles Quint), et ils peuvent
aussi avoir une influence politique réelle. Ainsi, Erasme a formé Charles V, Thomas More est le conseiller et
ami de Henry VIII. Machiavel a écrit Le Prince, sorte de manuel pour éduquer un prince.
•les princes s'entourent d'humanistes et leur politique en est modifiée:
•François Ier crée en 1530 le Collège des lecteurs royaux, devenu le Collège de France (centre
d'enseignement universitaire actuel, placé derrière la Sorbonne), où sont diffusées les idées
humanistes.
•l'un des humanistes français, Guillaume Budé, est proche du roi.
•François Ier, prince humaniste, rédige l'ordonnance de Villers-Cotterêts en 1539, directement
inspirée par l'humanisme, puisqu'elle précise que tous les actes officiels seront à partir de ce
moment en français, et non plus en latin.
•en 1537, une ordonnance de François Ier crée le dépôt légal (doc. 5 p. 121): pour tout ouvrage
imprimé en France, un exemplaire devra être déposé auprès d'un conseiller royal: le but est de
conserver, pour la postérité, l'ensemble des ouvrages, afin d'éviter de perdre des connaissances,
comme cela fut le cas depuis l'Antiquité; mais c'est aussi un moyen de surveiller ce qui s'imprime,
donc la mise en place de la censure, puisque le conseiller royal peut interdire l'impression d'un livre.
•les bibliothèques se multiplient, donnant un accès plus large aux connaissances, à plus de personnes,
puisque la possession des livres n'est plus nécessaire. L'une des premières bibliothèques ouvertes au
public est celles des Médicis à Florence.
•mais la diffusion des idées passe aussi par d'autres biais, l'imprimerie

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c) diffusion de l'imprimerie
•avant 1450, les livres sont manuscrits, copiés, notamment par des moines copistes, donc il y en peu et ils
sont chers; les feuilles sont des parchemins faits en peau de mouton ou de veau (vélin), donc les livres
sont chers. De plus, l'encre n'est pas de bonne qualité, et les tentatives d'impression ne sont pas
concluantes: on utilise des panches de bois que l'on grave, mais le bois absorbe l'encre et très vite les
planches d'impression sont inutilisables.
•vers 1450, plusieurs centres d'imprimerie vont mettre au point des techniques plus performantes, mais
c'est l'imprimerie de Gutenberg qui va être la plus connue car Gutenberg utilise plusieurs techniques
révolutionnaires: le papier fait de pâte à bois (technique venue de Chine), les caractères mobiles
métalliques (doc. p. 120/121, notamment le doc. 3, la matrice métallique) qui permettent de rédiger des
pages multiples avec un nombre limité de caractères, et en plus ces caractères sont inusables; l'encre
de meilleure qualité tient mieux sur les caractères et donc l'impression est améliorée.
•en 1455, premier livre imprimé par Gutenberg selon ces nouvelles techniques, la Bible. (doc. 4 p. 121).
•les centres d'imprimerie se multiplient (carte p. 110), ainsi que le nombre de livres (doc. 1 p. 120), car leur
prix diminue; donc les idées humanistes se diffusent plus rapidement, d'autant que le nombre de livres en
langues nationales se multiplie aussi.
•les imprimeries sont, autant que les centres universitaires, des lieux humanistes: l'imprimerie d'Alde
Manuce, à Venise, est le centre où les principaux intellectuels se retrouvent, surtout les hellénistes; la rive
gauche à Paris est aussi un centre humaniste, notamment l'imprimerie Estienne.
•le développement de l'imprimerie va permettre de diffuser les multiples progrès accomplis à cette
période.

II – Des progrès culturels


1)Les grandes découvertes
a) expéditions maritimes carte 4 p. 123
•1453: prise de Constantinople, donc la route orientale vers l'Asie est fermée par les Ottomans, les
Européens doivent trouver une nouvelle route.
•nombreux progrès permettent de mieux naviguer, et donc vont permettre les découvertes:
•utilisation de l'astrolabe (amélioré par les Portugais) et de la boussole, venus des Arabes, donc
navigation plus sûre en pleine mer, il n'est plus nécessaire de faire du cabotage.
•utilisation de la caravelle (3 mâts, 1 voile carrée) qui, grâce au gouvernail d'étambot, est plus
maniable que les anciennes galères, donc plus adaptée à la navigation sur l'océan
⇒ multiplication des expéditions le long des côtes africaines pour la reconnaissance des terres mal
ou non connues
⇒ amélioration de la cartographie: les Portugais réalisent des cartes plus réalistes, plus précises qui
limitent les risques de naufrage, et ils peuvent inaugurer de nouvelles routes maritimes
route occidentale route orientale
•1492: Colomb quitte l'Espagne le 3 août et arrive •1487: Cap de Bonne Espérance atteint par Diaz
aux Antilles (San Salvador) le 12 octobre •1498: Vasco de Gama atteint l'Inde
•1503: Amerigo Vespucci atteint la côte
américaine
•très vite, Espagnols et Portugais se disputent la domination des nouvelles terres, donc le pape Alexandre
III Borgia, par le traité de Tordesillas en 1494, établit le partage du monde: ligne de séparation à 370
lieues des îles du Cap-Vert ⇒ tout ce qui est à l'Est est portugais, ce qui est à l'ouest est espagnol.
•1522: Magellan fait le tour du monde

b) conquête et exploitation des territoires dossier p. 124/125


•au XVIe s., conquête des territoires par les conquistadores: Hernan Cortès au Mexique, Pizarro au Pérou.
Conquête militaire associée à une évangélisation forcée, une exploitation économique des territoires
(agriculture, minerais) et des populations par le travail forcé.
•mauvais traitements + épidémies (résistances humanitaires non adaptées aux maladies apportées par
les Européens: grippe, coqueluche ...) + travail forcé ⇒ population indienne décimée
1500: 50 millions de personnes
1570: 9 millions seulement
•les Européens ont perdu leur main d'œuvre gratuite, dès 1520 ils vont mettre en place le commerce
triangulaire pour se fournir en esclaves africains.
⇒ enrichissement du littoral atlantique: Bordeaux, La Rochelle, Nantes connaissent leur âge d'or.

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•avec les populations d'Amérique, la vision de l'homme change: quelle place doit-on accorder aux
populations africaines et indiennes? (cf Controverse de Valladolid)

2)Des progrès scientifiques


a) exploration et connaissance de l'univers
•les explorations maritimes permettent de dessiner de meilleures cartes: Planisphère de Mercator (1538)
•astronomie: en 1543 Copernic affirme la théorie de l'héliocentrisme de l'univers; Galilée en 1610: avec
nouvelle lunette astronomique découvre que Jupiter a des satellites et confirme la théorie de Copernic.

b) maths et techniques
•utilisation des chiffres arabes permet de mieux maîtriser les grands nombres et donc facilite les calculs
astronomiques
•grâce aux chiffres arabes, utilisation du 0, et donc des chiffres négatifs, donc développement de
l'algèbre.
•maths utilisés par les ingénieurs, architectes et artistes: par exemple, utilisation du nombre d'or, la
proportion parfaite, dans les tableaux (Léonard de VINCI, L'Annonciation, doc. 4 p. 145) et de la
géométrie dans la construction des tableaux pour la ligne de fuite et la perspective (doc. p. 146/7).

c) médecine et chirurgie
•intérêt pour l'homme comprend aussi l'intérêt pour le corps humain: on l'observe avec la dissection, on
fait des expérimentations ⇒ des traités de médecine plus précis qui modernisent les textes des anciens,
comme ceux d'Hippocrate, Galien.
•André VESALE, chirurgien de l'empereur Charles Quint, dessine des planches anatomiques avec des
écorchés montrant précisément le corps humain (doc. 1 p. 123).
•Michel SERVET imagine le principe de la circulation sanguine, prouvé un siècle plus tard.
•Ambroise PARÉ, en 1537, invente un baume pour les amputations qui évite l'infection; il met au point la
ligature des vaisseaux à la place de la cautérisation avec le feu (1552).

III – L'époque des Réformes


1)La Réforme protestante
a) une Eglise contestée
•les nombreux dangers des XVe et XVIe s. ont été marqués par des dangers (conquête ottomane, guerre
de Cent Ans, peste) et la population vit dans l'angoisse de la mort. Elle attend donc de l'Eglise qu'elle lui
assure le salut et donc qu'elle soit à la hauteur, plus proche d'elle.
•mais le clergé est défaillant, donc fortement critiqué: doc. 2 p. 128
•mal formé: les clercs, dont le pouvoir est justifié par leur savoir, ne sont pas tous suffisamment
formés; on accuse donc l'Eglise de profiter de l'ignorance et de la crédulité des fidèles; ils
n'enseignent donc pas forcément la vérité de la Bible, d'autant que tant que les textes sont en
latin, la majorité des fidèles ne peut être assurée que l'enseignement de l'Eglise est fiable.
•l'Eglise est riche, notamment grâce à la vente des indulgences (elles ont financé la construction
de la basilique St-Pierre de Rome): on accuse l'Eglise de vendre des bouts de papiers au lieu
d'inciter les fidèles à pratiquer les actes de foi prônés dans la Bible. Elle s'est enrichie grâce à
l'ignorance des fidèles.
•le bas clergé, qui vit pauvrement, reproche au haut clergé (évêques, abbés), riche, de vivre plus
en aristocrates qu'en hommes de Dieu.
•les religieux ne sont pas toujours des exemples de moralité: adultère, vie dissolue des moines en
dehors des couvents ...
•les humanistes veulent un retour à l'authenticité de la Bible et à la simplicité des premiers temps de
l'Eglise; pour eux, la solution est une meilleure connaissance de la Bible, et donc elle doit être accessible
au plus grand nombre grâce à la traduction en langues nationales:
1466: traduction en allemand
1530: en français
1539: en anglais
•ainsi la population peut mieux voir les contradictions entre le texte et la réalité quotidienne, donc les
défauts de l'Eglise.

b) Luther

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•Martin LUTHER, moine allemand ulcéré par les abus de l'Eglise, notamment la vente des indulgences. Le
31 octobre 1517, il placarde sur la porte de l'église et du château de Wittenberg (Saxe) les 95 Thèses:
critiques et propositions pour réformer l'Eglise catholique, notamment critiques des indulgences ⇒ pape
condamne le texte.
•1520: Luther conteste l'autorité du pape et de l'ensemble du clergé; celui-ci l'excommunie en 1521, ce
qui libère Luther de toute obéissance.
•de nombreux princes allemands soutiennent Luther, par conviction ou par intérêt: contester l'autorité de
l'Eglise leur permet de confisquer ses biens à leur profit. L'empereur Charles Quint empêche la pratique
du culte selon Luther, les princes vont donc venir protester devant lui pour obtenir la liberté religieuse en
1529 ⇒ protestantisme
•Eglise protestante fondée sur quelques principes: doc. 2 p. 127 et tableau 1 p. 128
•le salut est obtenu par la foi seule, non l'argent: le contact avec Dieu est donc direct, grâce à la
lecture quotidienne de la Bible
•simplicité de la pratique: seuls 2 sacrements comptent, ceux que le Christ a pratiqués, baptême t
eucharistie
•tous les hommes sont égaux devant Dieu, car tous ont un rapport direct avec Dieu, avec l'aide de
la Bible: tout le monde est prêtre, c'est la théorie du sacerdoce universel ⇒ le clergé n'est plus utile

c) autres Eglises
•Eglise réformée, fondée par le Français Jean CALVIN, qui a fui en Suisse: il reprend les idées de Luther
mais ajoute la prédestination: tous les hommes peuvent espérer le salut, mais seuls certains sont
prédestinés à être sauvés.
•le Suisse Ulrich ZWINGLI développe une Eglise à celle de Calvin.
•Henry VIII rompt avec l'Eglise catholique en 1534 car le pape a refusé de lui accorder l'annulation de
son mariage: c'est le prétexte utilisé pour mettre la main sur tous les biens de l'Eglise en Angleterre. Il crée
alors une nouvelle Eglise dont il est le chef, l'Eglise anglicane, mélange entre catholicisme (hiérarchie
ecclésiastique et cérémonies fastueuses) et protestantisme (2 sacrements, lecture de la Bible, pas de
célibat pour le clergé).

2)La Réforme catholique


a) rénovation de l'Eglise catholique carte 5 p. 127
•succès du protestantisme en Europe, surtout dans les pays du Nord: luthéranisme en Allemagne et
Scandinavie, calvinisme en Suisse, Pays-Bas, Ecosse et France (grand Sud-Ouest et Sud), anglicanisme.
•L'Eglise catholique se sent en danger, elle doit réagir face aux critiques portées par les protestants:.Elle
réunit le concile de Trente (Italie) entre 1545 et 1563 pour mettre en place une Réforme catholique:
•elle confirmes les dogmes (croyances) du catholicisme: 7 sacrements, importance des œuvres
pour le salut, intercession des saints.
•pour que les fidèles soient mieux formés, mise en place du catéchisme.
•affirmation de l'importance de la hiérarchie ecclésiastique comme intermédiaire entre les
hommes et Dieu, donc il faut mieux former le clergé: création des séminaires.
•certains ordres religieux sont particulièrement reconnus pour la formation des fidèles: la
Compagnie de Jésus (les Jésuites), créée par st Ignace de Loyola en 1537, ouvre des collèges en
Europe ainsi que dans les colonies, participant alors à l'évangélisation.
•l'art a pour but de montrer la puissance de l'Eglise catholique en impressionnant les fidèles par la
profusion du décor, des dorures ... c'est l'art baroque, bien représenté par l'église du Gesù à Rome (doc.
4 p. 129). C'est donc la fin de la Renaissance.

b) l'Europe déchirée
•certains pays prônent une certaine tolérance religieuse: la liberté de culte est instaurée dans le St-
Empire avec la paix d'Augsbourg (1555), qui définit le culte de chaque principauté en fonction de celui
du prince; en Pologne dès 1573.
•des persécutions sont aussi pratiquée: en Angleterre contre les catholiques, en Espagne contre les
protestants.
•en France, catholiques et protestants se livrent 8 guerres de religion entre 1562 (massacre de Wassy en
Haute-Marne, 74 protestants sont tués) et 1598 (édit de Nantes reconnaissant le culte protestant). Les
princes royaux se combattent aussi, notamment lors du mariage entre Henri de Navarre (futur Henri IV),
protestant, et Marguerite, (fille de Catherine de Médicis, soeur de Charles IX et d'Henri III), catholique:
c'est le massacre de la st Barthélémy (24 août 1572).

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Conclusion
•période de transition entre le Moyen-Age et l'époque moderne: renouveau intellectuel et religieux.
•renouvellement lié en partie à la découverte d'un autre monde, le continent américain, qui participe à
la remise en cause de la vision de l'homme.
•la société est transformée avec la remise en cause d'une institution, l'Eglise.

Comment l'humanisme, et ses idées nouvelles, s'est-il manifesté dans le domaine artistique?

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