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les problèmes de
l'exportation qui entravent
les entreprises marocaines
introduction
I ; Les exportations marocaines
En effet, les importations sont elles aussi marquées par une hausse
constante : elles ont augmenté de 9,8 % en 2018. Le taux de couverture
s’élevait alors à 57,2 %, contre 56,8 % en 2017.
L’Asie arrive loin derrière l’Europe avec 16,2 % des échanges, suivie de
l’Amérique avec 11,1 % et de l’Afrique avec 5,3 %. Les échanges sont
en hausse constante avec tous les continents. Mais, si le Maroc affiche
sa volonté de se concentrer sur l’Afrique, les échanges avec le reste du
continent ont baissé en 2016 et 2017 avant de repartir à la hausse en
2018.
1.2 Les PME à l’écart
Les performances à l’export du Maroc sont avant tout réalisées par les
grandes entreprises.
7-la difficulté d’adapter les produits aux normes imposées sur les
marchés étrangers
Résultat :
Cela peut passer par une plus forte implication des PME dans les
[chaînes de valeurs globales] et par une montée en gamme de son
système productif ».
Ces dernières estiment que les PME ne sont pas capables d’aller à
l’export, et les PME estiment que les banques imposent trop de critères
pour accéder à leurs services.
Les banques doivent changer de culture et ne plus chercher à minimiser
le risque quand elles traitent avec ces entreprises.
Elle devra permettre de donner une vision claire aux exportateurs et faire
émerger des mesures courageuses pour les booster sur les marchés
internationaux ».
Selon les résultats d’un sondage réalisé auprès de ces derniers au titre
du premier trimestre 2019, par le Centre marocain de conjoncture
(CMC), une large majorité d’entre eux (90%) estime que les ventes du
pays sur les marchés extérieurs demeurent insuffisantes.
En dépit des efforts déployés ces dernières années pour faire jouer aux
exportations un rôle d’impulsion, les résultats obtenus restent en deçà
des attentes, selon les conclusions de cette enquête consacrée au point
de vue des opérateurs sur le poids des contraintes dans le
développement des exportations marocaines.
Les opérateurs nationaux sondés pointent du doigt.
1- douane
2- les laboratoires habilités à procéder aux contrôles et inspections
Les exportations du secteur sont moins entravées par des obstacles non
tarifaires que celles du secteur
agricole.
Les principales MNT contraignantes rencontrées par les exportateurs
interviewés concernent des
mesures appliquées par le Maroc notamment en matière
d’enregistrement et d’inspection des produits.
Ces
entreprises se sont également plaintes des exigences étrangères en
matière d’enregistrement ainsi que des
conditions relatives à l’origine des produits.
La majorité des ces mesures génèrent des obstacles
procéduraux au Maroc. Il s’agit tout d’abord de contraintes relatives aux
infrastructures que les entreprises
associent généralement au processus d’enregistrement à l’exportation,
ainsi que de lourdeurs et retards
administratifs.
https://vi.unctad.org/resources-mainmenu-64/digital-library?
view=show&doc_name=758_maroc_persp consulté le 27 avril 2020
Jusqu’au début des années 90, la vie d’un financier d’entreprise comme celle
d’ailleurs d’un banquier était rythmée par la réglementation des prix et des
changes, l’encadrement du crédit, la bonification des taux d’intérêt, le
financement sélectif, la tarification uniforme de l’épargne et du crédit, la
fixation administrée des taux de changes ... Bref, tout était réglementé dans le
moindre détail. La plupart des entreprises actuelles ont passé une grande
partie de leur vie professionnelle dans cet univers. Elles sont culturellement
plus proches des règlements que du marché. C’est ce qui empêche d’ailleurs les
trésoriers et les financiers d’entreprises de s’orienter spontanément vers la
prise en compte réelle des risques financiers.
Dans cette étude, nous nous sommes arrêtés sur les interrogations actuelles
sur l’avenir du marché de change marocain et la façon dont les principaux
acteurs économiques, à savoir les entreprises s’adaptent à son changement. Au
centre de ces interrogations, se trouve naturellement le problème de
l’efficacité de la manipulation du taux de change. Cette efficacité ne dépend
pas seulement des différentiels d’inflation et d’intérêt, mais aussi d’autres
facteurs tels que le niveau de développement atteint par le secteur industriel
ou encore la spécialisation de l’insertion internationale. Toute manipulation du
taux de change aura des influences directes ou indirectes sur les structures. Le
problème reste de savoir si cette manipulation est de nature à favoriser la
mutation structurelle désirée. Finalement, en matière de libéralisation du
marché des changes, le Maroc a franchi une grande étape et on peut même
dire que, sur ce point, il dépasse de nombreux pays autrement plus à l’aise en
matière de balance des paiements. Le problème est aujourd’hui de savoir
comment, dans une conjoncture moins favorable, voire défavorable, le pays
peut s’appuyer sur son marché, le marché des changes, pour relever nombre
de défis qui se présentent. Impact de la libéralisation du marché des changes
marocain.
Chapitre III
1.Obstacles à l’exportation
(Pourcentage des entreprises)
https://www.deleguescommerciaux.gc.ca/canadexport/0003497.aspx?
lang=fra&fbclid=IwAR29atWlbvhEXSqe0O6KIticsrUYf1bwBh7u8CF1OFJvSNt4iP
QYrxU3m04