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volatilité des résultats des entreprises et des institutions financières. Comme toute entreprise,
un établissement de crédit est exposé à une multitude de risques qui peuvent entraîner sa
défaillance et sa faillite.
Le risque de crédit est très important pour les banques, les émetteurs d'obligations et leurs
investisseurs. Il est soumis à la fois aux cycles économiques, à la conjoncture du secteur
d'activité, au risque pays et aux événements propres à la vie de l'entreprise.
Le crédit est une anticipation de recettes futures. Tout crédit comporte le risque que ces
recettes ne se produisent pas et qu'aucun remboursement ou bien seulement un
remboursement « particuliers » à l'échéance, Ce risque appelé risque d'insolvabilité est
essentiel dans l'activité de la banque dont une des fonctions est la distribution de crédits.
L'appréciation du risque d'insolvabilité est donc une première importance et on peut
schématiser ainsi le comportement de la banque conférée à ce risque ; un crédit n'est accordé
que si le banquier estime que la probabilité de remboursement excède celle de non
remboursement.
Afin de faire face à leurs besoins, les entreprises peuvent mobiliser leurs ressources
financières internes qui sont en l'occurrence leurs fonds propres, composés du capital social et
également de l'autofinancement résultant de leurs activités sous forme d'amortissements de
bénéfice ,de réserves, provision... .Etc.
Dans le cas contraire, elles font appel à des ressources externes qu'elles trouvent sur le marché
monétaire .Ces entreprises utilisent des ressources durables dont la récupération de ces
capitaux ne se fera que sur une longue période, dépendante de la durée de vie de
l'investissement.
1
Dans ce cas, elles s'orientent vers un financement par fonds ou par crédits, tel que les crédits
bancaires. Dans ce dernier cas la banque est un organe vital dans la vie économique car elle
joue un rôle d'intermédiaire entre les détenteurs de capitaux et les demandeurs de crédits .De
là on peut dire que la banque constitue un chaînon entre les épargnants qui cherchent à
fructifier leurs disponibilités et les emprunteurs qui sont à la recherche de capitaux. De ce fait,
elle assume un rôle très important dans le développement de l'économie nationale en venant
en aide aux entreprises pour la réalisation de leurs projets d'investissements, et le financement
de leurs cycles d'exploitation.
Avec le développement du marché des particuliers, cette question s'est posée de plus en plus
fréquemment et l'insuffisance des renseignements concernant ces emprunteurs a conduit les
banquiers à rechercher d'autres moyens d'appréciation du risque d'insolvabilité reposant sur
des méthodes statistiques.
Ce présent rapport constitue une recherche sur les méthodes de gestion de risque des crédits
accordés par la banque aux particuliers, aux entreprises.
- De présenter dans une première partie une présentation de la BMCI « la Banque Marocaine
pour le Commerce et l’Industrie ». En chapitre 1 nous parlerons de l’évolution de la BMCI, en
chapitre 2 le déroulement du stage en précisant la mission principale tout au long de la
période de stage.
-D'étudier dans une deuxième partie les crédits bancaire en se basant d'abord en chapitre 1 sur
le crédit bancaire et ses risques, puis en chapitre 2 énumérer brièvement le risque de crédit, en
donnant la typologie des risques de manière générale et en fin en chapitre 3 nous essayerons
de faire l’analyse et la gestion des risques de crédit où on va faire l'évaluation de ce risque de
crédit selon les différents clients de la banque (particulier, entreprise)
2
ère
1 PARTIE
Présentation de la BMCI
3
CHAPITRE 1
L’EVOLUTION DE LA BMCI
1/ L’historique :
Dès 1906, la Banque de Paris et des Pays-bas (Paribas) joua un rôle important en tant que
banque d’affaires dans le développement de l’économie marocaine durant la première moitié
du XXe siècle, notamment au niveau du financement des emprunts. En s’appuyant sur ses
différentes holdings telles que Génaroc ou l’Omnium nord-africain, elle participa activement
au financement des infrastructures du pays (chemin de fer, électricité, transport routier, mines,
etc.) en liaison avec la Banque d’Etat du Maroc (BEM).
En 1950, Paribas ouvrit une succursale à Casablanca qui fusionna avec Worms en 1974, pour
former la Société Marocaine de Dépôt et de Crédit.
De son côté, la BNP a développé ses activités au Maroc depuis 1940, via sa filiale marocaine
la BNCIA (Banque Nationale pour le Commerce et l'Industrie en Afrique).
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2003 - 2005 : « Cap 2005 » un plan de développement ambitieux
Afin de consolider sa position dans un environnement en mutation, la BMCI a adopté, en
2003, un plan stratégique ambitieux fondé sur la satisfaction de ses clients et la rentabilité.
Actionnariat
Aujourd’hui, le groupe BNP Paribas est l’actionnaire de référence de la BMCI, avec
une part de 65.03% du capital.
2/ L’activité de la banque :
La BMCI mène, depuis plusieurs années, une stratégie dynamique sur le marché des
Particuliers et Professionnels, notamment à travers une politique de conquête et de fidélisation
de la clientèle.
Offrant un réseau de plus de 250 agences et près de 300 Guichets Automatiques Bancaires
répartis sur plusieurs villes, la BMCI fait de la proximité le fondement de sa démarche
commerciale, privilégiant l'accueil, la qualité et favorise des relations personnalisées avec ses
clients. Ils peuvent rester en contact 24heures/24 et 7jours/7 avec leurs comptes grâce aux
services de banque à distance (Internet, SMS, Centre de Relation Clients).
Les Particuliers :
La BMCI dispose des outils modernes pour faciliter l’ouverture de compte, la délivrance
rapide des moyens de paiements et les opérations à distance.
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Ces Packages « tout en un », intégrant l’essentiel de la banque au quotidien, offrent un confort
et une souplesse inégalés. De plus, la BMCI répond toujours présente pour financer les projets
de ses clients (immobilier, automobile, consommation, équipement du foyer,..).
Une attention particulière leur est portée au travers de la dynamique au sein du Groupe BNP
Paribas, première banque méditerranéenne et leader européen des produits et services
bancaires. Ils bénéficient d’une offre élargie de produits adaptés à leur statut, avec
l’opportunité d’entrer en relation à distance ainsi que des solutions de transferts à moindre
coût.
Les Jeunes :
La BMCI accompagne les Jeunes du début de leur scolarité jusqu’à leur premier emploi, les
suivant dans l’évolution de leurs besoins avec une offre adaptée à chaque étape de leur vie.
Les Professionnels :
La BMCI répond toujours présente auprès des Professionnels. Une attention particulière est
portée sur leurs besoins de financement via une panoplie de solutions adaptées (crédits
d’investissement et de trésorerie...).
Partenaire de référence des Grandes Entreprises et des PME-PMI, le Groupe BMCI dispose
d’une expertise reconnue qui lui permet d’accompagner ses clients dans leurs opérations les
plus sophistiquées, au niveau local ou international, quelque soit le cycle de vie de l’entreprise
(création, croissance, maturité.)
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En terme d’organisation du marché, l’activité Entreprises est assurée par une direction
centralisée en charge des grandes Entreprises & Institutionnels et des centres d’affaires
dédiés, disposant d’expertise reconnue pour répondre efficacement aux différents besoins de
la clientèle Entreprises.
Par ailleurs, la BMCI a développé des produits de cash management spécifiques à l'entreprise,
tels que Connexis Cash, une plate forme transactionnelle hautement sécurisée multi sites et
multi banques, Cash Entreprise pour la gestion de la paie du personnel non bancarisé et
BMCI-COM, véritable outil de communication avec la banque qui permet d'accéder aux
informations concernant le fonctionnement de comptes.
La BMCI propose également des services de banque à distance à travers BMCI Net
(virements de masse, téléchargement des dernières opérations sous un format Etebac ou
Excel, etc... ) et offre une gamme de produits très diversifiée à des conditions compétitives.
Une banque résolument tournée vers l'international
3/ Les services :
Pendant toute la durée de mon stage, et d’après quelques remarques j’ai pu constater que
l’agence BMCI MED VI prend une grande initiative en matière de clientèle sur le réseau
D’El Jadida, même si elle souffre d’une grande concurrence avec les autres confrères.
La BMCI MED VI est devisée en plusieurs postes :
-Service caisse :
Le contact est directement lié au client. Le caissier effectue les différentes opérations citées
ci-dessous :
=>Opérations de crédit :
-versement d’espèce
-versement de chèques
-virement reçu (salaires, retraites, mise à disposition…)
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=>Opération de débit :
-retrait d’espèce
-paiement de chèques
-domiciliation d’effets, de factures
-virement débit
Le chargé de clientèle doit rechercher de nouveaux clients et leur vendre des produits
bancaires (placements boursiers, comptes épargne, prêts, crédits, assurances vie…). Son
action commerciale est fondée sur la réalisation d’objectifs annuels révisés périodiquement.
Ainsi, il doit atteindre des volumes très précis également en termes de gestion de comptes en
ligne. Le chargé de clientèle joue aussi un rôle essentiel de conseils auprès de ses clients pour
la mise en œuvre de leurs projets.
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-Crédit documentaire
-Remise documentaire.
4/ Les produits :
L’écoute et la découverte des besoins du client sont un préalable à toute vente d’un service
ou produit parfaitement adapté.
La bonne maîtrise des produits est un gage de qualité lors de la vente mais également lors de
la gestion après vente.
Le compte de chèques constitue le pilier autour duquel fonctionnent tous les autres
produits et services bancaires. Son ouverture est la première étape de la relation entre le
client et sa banque.
LES CARTES
Pour la Banque :
• Moins de frais de gestion ;
• Fidélisation de la clientèle par une offre diversifiée de cartes ;
• Désengorgement des agences.
Pour le client :
• Accès facile au compte ;
• Liberté par rapport aux horaires d’ouverture/fermeture des agences ;
• Opérations de retraits et paiements au Maroc et à l’étranger (selon le type de carte) ;
• Gain de temps ;
La carte Visa Electron Reflex (annexe2) est une carte à puce de retrait et paiement
domestique, à débit immédiat, qui offre au client une maîtrise totale de ses dépenses. A
chaque opération, une consultation se déclenche automatiquement pour vérifier le solde et
l’autorisation disponible.
Elle peut être placée systématiquement à l’ouverture d’un compte de chèques.
1-Fonctionnalités
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• Carte valable au Maroc exclusivement ;
• Retrait d’espèces dans les GAB BMCI, à hauteur du solde disponible et du plafond
autorisé ;
• Paiement des achats auprès de l’ensemble des commerçants affiliés au réseau Visa Electron;
• Consultation du solde comptable de la veille dans les GAB BMCI ;
• Consultation de l’historique des 10 dernières opérations dans les GAB BMCI.
2- Caractéristiques
La Visa Classic est une carte à puce domestique qui permet une grande souplesse
d’utilisation en paiement et en retrait grâce à des autorisations élevées. Elle est acceptée
chez les commerçants affiliés à Visa ainsi que dans les GAB BMCI et confrères.
1-Fonctionnalités
2- Caractéristiques
Avec la carte à puce MasterCard Privilège Gold, la banque offre à ses clients haut de
gamme une carte aux capacités de paiement et retrait étendues.
1-Fonctionnalités
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• Carte valable au Maroc exclusivement ;
• Retrait d’espèces dans les GAB BMCI et ceux des banques affiliées au réseau CMI, à
hauteur du solde disponible et du plafond autorisé ;
• Règlement des achats auprès du large réseau de commerçants affiliés au réseau MasterCard;
• Paiement par Internet dans les sites marchands marocains affiliés à Maroc Télécommerce ;
• Commande de chéquier à partir des GAB BMCI ;
2- Caractéristiques
Prestigieuse, la carte à puce Visa Platinum est une carte de paiement et de retrait à usage local
destinée aux clients VIP de la BMCI. Elle offre des possibilités de retrait et de paiement
conséquentes, un support privilégié de même qu’une inscription au programme MAROC
PREMIUM, qui comprend des réductions et des avantages chez de nombreux
commerçants au Maroc, des guides haut de gamme et un magazine.
1-Fonctionnalités
2-Caractéristiques
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La carte Visa Gold International est une carte à puce haut de gamme qui offre aux clients qui
se déplacent à l’étranger des possibilités de retrait et de paiement importantes ainsi que des
services à forte valeur ajoutée (assurance Perte & Vol en inclusion, assistance en cas de perte
ou de vol de la carte, dépannage cash, etc.).
La carte Visa Gold International se substitue, dans la gamme des cartes bancaires, à la
MasterCard Internationale.
1-Fonctionnalités
2- Caractéristiques
Très pratique pour les clients se déplaçant souvent à l’étranger, la carte MasterCard
Internationale leur permet d’effectuer des paiements et des retraits dans le monde entier.
1-Fonctionnalités
2- Caractéristiques
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- Retraits avec consultation du solde (GAB BMCI et internationaux affichant le logo
MasterCard) : 2 000 DH par jour ouvré ;
- Retraits sans consultation de solde (GAB BMCI et confrères) : 2 000 DH / semaine du
samedi au vendredi.
• Plafonds de paiement : 30 000 DH par semaine.
Lancée en avant première au Maroc par la BMCI, la carte Visa 3 Fois est une carte innovante
qui permet aux clients de régler leurs dépenses en 3 fois. Que ce soit pour un coup de cœur,
un imprévu ou tout simplement une dépense importante, la carte Visa 3 Fois leur offre la
possibilité d’étaler leurs règlements dans le temps et de préserver ainsi l’équilibre de leurs
budgets.
2- Fonctionnalités
2- Caractéristiques
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Très pratique pour les clients se déplaçant à l’étranger, la carte à puce Visa Electron Odyssée
est une carte prépayée pour les dotations à l’international : Dotation touristique, dotation
Omra, dotations pour voyages professionnels.
1-Fonctionnalités
• Règlement des achats auprès du large réseau de commerçants étrangers affiliés au réseau
Visa Electron dans la limite de la dotation chargée ;
2- Caractéristiques
-B FREE
B free est destiné aux jeunes de moins de 18 ans pour les aider à se familiariser
progressivement avec le monde bancaire.
Avec cette nouvelle formule, les mineurs disposent d’un compte d’épargne rémunéré et
productif d’intérêts, fonctionnant selon les mêmes conditions qu’un compte sur carnet et
assorti d’une carte de retrait B free. Le compte & carte B free ne donnent pas lieu à la
délivrance d’un carnet.
• Retrait d’espèces dans tous les GAB BMCI en fonction du solde disponible et de
l’autorisation de retrait fixée au préalable ;
• Consultation du solde comptable de la veille dans les GAB BMCI ;
• Consultation de l’historique des 10 dernières opérations.
• Les plafonds de retrait sont attribués en fonction de l’autorisation fixée par le tuteur légal ;
• Ces plafonds ne sont pas figés et peuvent être révisés à la hausse comme à la baisse,
toujours selon la volonté du tuteur légal ;
• La durée de validité de la carte est de 2 ans.
LES PACKAGES
PRESENCE PLUS
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Le Contrat Présence Plus est une offre globale de produits et services complémentaires
regroupés autour du compte de chèques, permettant au client de « mieux vivre sa Banque au
quotidien ».
Dans ce contrat, 6 formules sont proposées au client en fonction de ses revenus et de son
endettement global.
IM@GINE
Im@gine (annexe3) est une offre packagée pour les 18-25 ans comprenant des produits et
services bancaires adossés au compte de chèques et des avantages extra-bancaires.
Elle se décline en deux formules à proposer au client en fonction de sa situation :
• Formule « Jeune Etudiant » ;
• Formule « Jeune Actif ».
La formule Jeune Etudiant peut être valable exceptionnellement jusqu’à 27 ans sous réserve
de présenter une attestation d’inscription prouvant que le client poursuit bien des études
supérieures.
L’OFFRE JIWARE
L’offre à destination des Marocains Résidents à l’Etranger est une association de produits et
services bancaires adossés au compte en dirhams convertibles.
L’offre Jiware comprend des produits et services avec une option de carte privative, « Jiware
». Par ailleurs, des avantages spécifiques sont réservés aux clients bi bancarisés BMCI/ BNP
Paribas.
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CHAPITRE 2
LE DEROULEMENT DE STAGE
ATLAS 2 est un système informatique vers lequel converge l'ensemble des processus de la
BMCI.
ATLAS 2, c’est :
Durant cette durée de stage j’ai pu assisté presque à tous les postes de l’agence. La plupart du
temps je l’ai passé au service clientèle en assistant le chargé de clientèle dans l’exécution de
ses taches, à savoir l’ouverture des compte où je me suis chargé de Préparer les dossiers
comprenant l’ensemble des documents et formulaires nécessaires tels que la convention
d’ouverture de compte (annexe5) et le spécimen (annexe6) qui doivent être signés par le
client en vérifiant par ATLAS 2 que le client ne figure pas dans la liste des interdits de
chéquiers ou les interdits de compte,puis son nom avec son numéro de la carte nationale
doivent être envoyer au service contentieux pour savoir s’il appartient à la liste des
contentieux (annexe7) et à la fin remplir un fiche profil portant les informations du client
(annexe8).
L’octroi de crédit et son suivi sont considérés comme l’une des importantes missions du
chargé de clientèle privé ou entreprise, il est important pour lui de savoir choisir les bons
payeurs, et d'écarter ou d'exiger plus de garanties pour les clients dont l'analyse a décelé des
difficultés potentielles à honorer leurs engagements. La prise de risque commence dès l'entrée
en relation avec les clients c’est pour cette raison que le chargé cherche à minimiser ce risque.
J’ai assisté avec le chargé de clientèle lors de plusieurs demandes de crédits d’où j’ai pu
savoir les outils de mesure et de traitements des documents concernant le crédit
particulier,professionnel avec le chargé de clientèle privé ou crédit entreprise avec le chargé
d’affaire.
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Pour le cas des particuliers l'évaluation porte essentiellement sur la constitution du dossier, où
le client doit remplir les imprimés relatifs à la demande du prêt, qui portent des informations
sur l'identité, l'état civil du client et éventuellement le nom du banquier chargé de la gestion
du compte. Ces imprimés doivent être signés par le client, en plus de ces imprimés, le client
remet à la banque les justificatifs de solvabilité tel que l’attestation de salaire et de travail
récentes, les 3 derniers bulletins de paie, Les extraits de comptes des 3 derniers mois, la
domiciliation irrévocable du salaire et le justif d’adresse : s’il s’agit de crédit à la
consommation. Et pour le crédit à long terme le banquier pour le risque de crédit il se base
d'abord à la domiciliation du salaire du particulier ensuite sur l'hypothèque ou une promesse
d'hypothèque ou un nantissement du droit d'usage à temps. D'où la décision d'accorder ou de
rejeter le crédit à long terme (immobilier) se trouve sur la validité du titre de propriété, sur la
durée du prêt bancaire et sur la quotité saisissable.
Le cas du crédit Entreprise, l’entreprise, pour solliciter son crédit bancaire, doit donner à la
banque les moyens d'apprécier sa situation financière et l'opportunité de lui accorder le crédit.
Le banquier doit s'assurer que le crédit demandé est nécessaire à la bonne marche de
l'entreprise et qu'il pourra être remboursé et que le banquier a le moins de risque en engageant
ses fonds dans cette activité. C'est pourquoi je suis tenue d’effectuer avec le banquier en
premier lieu la constitution du dossier, faire une étude générale en analysant la société à
savoir son historique, les moyens de production, les clients, les fournisseurs, la structure
juridique de l’actionnariat …. Etudier la qualité du management en ce qui concerne la qualité
des membres de la Direction Générale. L’étude vise aussi à analyser le secteur de l’entreprise,
les avantages concurrentiels de l’emprunteur.
Le banquier demande des garanties ou des gages à ses clients. Ces garanties peuvent etre
personnelles ou réelles ou les deux à la fois.
Ensuite, le chargé d’affaire doit faire une première analyse financière, je me suis chargé
lorsqu’il ma encadrer d’évaluer avec lui la structure financière d’une société à travers son
bilan en regardant le niveau d'endettement et le niveau de fonds propres afin d'évaluer si un
nouvel endettement est raisonnable ou s'il existe encore une marge de manoeuvre possible ou
une marge de sécurité.
On a effectué une analyse sur la base:
-d’une part d’un résumé du bilan à travers les masses les plus importantes et peuvent présenter
le risque. L'objectif de cette analyse est l'évaluation de la structure de l'entreprise et suivre
l'évolution des masses du bilan dans le temps, à savoir l’actif net qui définit une marge nette
schématisant un niveau de garantie en valeur historique que l'entreprise est capable d'offrir à
l'ensemble de ses partenaires (Banque et actionnaires), le fonds de roulement permet de
mesurer les conditions de la solvabilité de l'entreprise, le besoins en fonds de roulement qui
correspond à un besoin d'argent ressenti par l'entreprise pour assurer le bon déroulement de
son cycle d'exploitation et la trésorerie net pour savoir est ce que cette dernière puisse éviter le
risque de se trouver dans l'incapacité de faire face à ses échéances.
-d’autre part du compte de produits et charges (CPC) qui permet d’évaluer la situation
financière de l’entreprise et d’établir l’Etat de Solde et de Gestion où on a pu faire
l’évaluation de la rentabilité et la solvabilité de l'entreprise, à travers le calcul du chiffre
d’affaire, la marge brute d’exploitation, la valeur ajoutée, l’excèdent brute d’exploitation, le
résultat net et la capacité d’autofinancement.
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Cette analyse financière été terminée par le calcul de quelques ratios pour mesurer le degré de
solvabilité et de liquidité de l’entreprise pour rembourser ses dettes.
A la fin j’ai tenu de remplir un état récapitulatif de tous les documents financiers déjà
analysés. (annexe9)
Le dossier s’envoie à la Direction d’analyse des risques à Casablanca. En cas de non accord
de la demande du crédit, le chargé doit envoyer un canevas appelé Retour à charge
(annexe10) à la direction pour motiver le dossier.
ème
2 PARTIE
19
CHAPITRE 1
Une entreprise ne possède pas toujours les capitaux suffisants pour atteindre ses objectifs. Ses
résultats commerciaux et financiers ainsi que l'intégrité des dirigeants et les garanties offertes
peuvent lui permettre de demander un crédit à une banque.
Etymologiquement, le mot crédit vient du verbe latin « credere », qui signifie « croire ». Et
effectivement, celui qui consent un crédit « croit » en celui qui le reçoit. En d'autres termes, le
créancier fait confiance à son débiteur.
Un banquier appelle par conséquent un crédit toute opération par laquelle, faisant confiance à
son client, il accorde à celui-ci le concours de ses capitaux ou de sa garantie.
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D'une façon générale, le crédit résulte de la combinaison de trois éléments : Le temps ou le
délai pendant lequel le bénéficiaire dispose des fonds prêtés, la confiance faite par le créancier
au débiteur, la promesse de restitution des fonds prêtés.
Le crédit introduit donc une notion de temps, c'est à dire l'incertitude. Ainsi, il est possible
qu'une société ne révèle aucun risque de défaillance au moment de l'octroi d'un crédit moyen
ou long terme. Mais qu'en sera t-il du risque de défaillance dans l'avenir ?
La deuxième caractéristique du crédit est la confiance entre créancier et débiteur. Cette notion
est subjective et n'est pas exempt de risque. Un banquier peut ainsi accorder sa confiance et se
tromper. Le crédit incorpore des notions subjectives qui sont des risques pour la banque.
Enfin, la troisième caractéristique du crédit est la promesse de restitution des fonds prêtés. Les
risques inhérents à ce point découlent des deux points précédents. Si une évolution
défavorable se produit dans le temps où que le débiteur ne respecte pas la confiance du
créancier, le risque de non remboursement peut se réaliser.
Au total, une opération de crédit, considérée du point de vue du prêteur, est une opération
risquée qui suppose que certaines mesures destinées à réduire le risque couru soient prises. Il
n'y a donc pas de crédit totalement exempt de risques, quelles que soient les garanties dont il
est assorti. Le risque est pratiquement inséparable du crédit.
Il n'est donc pas question dans l'absolu d'éliminer le risque de crédit mais de tenter de le
réduire. Ce rapport a pour vocation de montrer les dispositions prises par les banques pour
identifier les risques de crédit pour le réduire autant que possible.
Le crédit bancaire est un contrat financier qui met en relation un prêteur (banque) qui est à
excédent de liquidité et un emprunteur (client) qui est à déficit de liquidité.
-facilité de caisse :
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Cette forme de concours bancaire est destinée de fonds de faire face aux besoins temporaires
de trésorerie nés des décalages entre les flux de recettes et les dépenses et non à une
insuffisance structurelle.
Il se rembourse à court terme par des entrées de fond généralement prévisibles.
La facilité de caisse ne peut dépasser un mois.
C’est un accord entre l’entreprise et la banque qui donne à l’entreprise le droit de disposer
d’un solde débiteur, ne dépassant pas une certaine limite, pour une période pouvant aller
jusqu’à un an de débit.
Le dossier est réexaminé tous les ans à l’appui des états financiers de l’entreprise.
-l’escompte :
La caution bancaire est la garantie accordée par une banque qui s'engage conjointement et
solidairement avec le soumissionnaire à payer la totalité des droits et taxes exigibles au cas où
celui-ci ne respecterait pas ses engagements.
Le cautionnement bancaire est prisé aussi bien par les entreprises dont il soulage la trésorerie
que par les banques dont il ménage les liquidités ; c'est ce qui explique, entre autre, son
utilisation importante.
Dans le cadre du commerce international, les montants et l'éloignement des partenaires ont
nécessité la création par les banques d'un instrument de paiement spécifique appelé « crédit
documentaire », lettre de crédit (L/C) ou plus familièrement « crédoc ». Tout en conciliant
l'intérêt du vendeur - être payé - et celui de l'acheteur - recevoir dans les qualités, les quantités
et les délais contractuels, la marchandise commandée -, il permet d'apporter la sécurité de
paiement recherchée par le vendeur et en même temps la sécurité de livraison pour l’acheteur.
22
technique connue mondialement et existant depuis très longtemps qui permet de satisfaire ces
deux exigences !
Ainsi, l'acheteur ne transmet aucuns fonds au vendeur tant qu'il n'a pas reçu les documents
pour prendre possession de la marchandise, et le vendeur reçoit le paiement dès qu'il l'a
expédiée, pour autant que les obligations documentaires aient été respectées.
Le donneur d'ordre : il est le plus souvent l'acheteur ou un intermédiaire qui agit pour compte
de l'acheteur (exemple : une centrale d'achat ou d'importation). C'est celui qui donne les
instructions d'ouverture du crédit documentaire à la banque émettrice.
Le bénéficiaire : le bénéficiaire du crédit documentaire est celui en faveur de qui est ouvert le
crédit documentaire. Il s'agit donc du vendeur.
La banque émettrice : c'est la banque qui procède à l'ouverture du crédit documentaire sur
base des instructions de son client : le donneur d'ordre. Elle est généralement située dans le
pays de l'acheteur et s’engage directement vis-à-vis du bénéficiaire.
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Note : La lecture de ce schéma se fait le plus facilement en suivant la numérotation dont
l'ordre correspond à l'évolution des opérations.
Le contrat de base arrêté, l'importateur va inviter sa banque, qui jouera le rôle de banque
émettrice, à ouvrir le crédit documentaire au profit de l'exportateur qui en sera le bénéficiaire.
L'importateur agira comme donneur d'ordre conformément aux dispositions du contrat de
base.
Une fois le crédit notifié à l'exportateur, celui-ci peut remettre les marchandises au
transporteur pour expédition selon les termes du crédit documentaire. Il présente ensuite à la
banque émettrice les documents requis (le plus souvent la facture, la police d'assurance et le
titre de transport). La banque, après examen de la conformité des documents, effectue le
paiement à l'exportateur. La banque se rembourse ensuite auprès du donneur d'ordre, c'est-à-
dire l'importateur, moyennant remise des documents. L'importateur, en possession des
documents, est en mesure de prendre livraison de la marchandise, dans des conditions en
principe conformes aux dispositions du contrat de base.
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1/ Crédit auto :
Depuis quelques années, le secteur bancaire a été concurrencé sur le financement AUTO,
notamment par la Location avec Option d’Achat, non disponible à la BMCI.
La refonte de cette offre est un moyen de se placer en bonne position pour satisfaire les
besoins des clients et prospects.
Marché
Des ventes doublées en 10 ans
140 000
120 000
100 000
80 000
60 000
40 000
20 000
0
1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011
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Compétitive
Taux 7,95%
Frais 500 Dhs
Simple Souple
Sans
nantissement Possibilité de report
< 100 000 Dhs
de mensualité
1 fois par an
Jusqu’à 40% du salaire pour un salarié seul et 45% pour les comptes joints.
Jusqu’à 40% pour les commerçants & 45% pour les notaires, dirigeants de sociétés…
TED
Clients de plus
de 3 mois de relation Sans nantissement Nantissement
2/ Crédit immobilier :
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Prêt Habitat Plus est une formule de crédit entièrement personnalisée, destinée à financer les
invest des locaux exclusivement à usage d’habitation au titre d’une résidence principale ou
d’une résidence sec.
• Logement neuf ou ancien ;
• Travaux de grosses réparations ;
• Création d’une surface habitable nouvelle, par surélévation ou agrandissement de locaux
existants ;
• Terrain avec constructions simultanées ou projet de construction ;
• Constructions sur un terrain appartenant déjà au client ;
• L’acquisition d’un terrain destiné à être construit au titre d’une résidence principale ou
secondaire.
1- Durée de remboursement
• La durée maximum du Prêt Habitat Plus est de 25 ans y compris la durée du différé de
remboursement.
Les clients souscripteurs d’un Prêt Habitat Plus pour la construction et les clients bénéficiant
d’un Prêt Habitat Plus pour Etrangers Non Résidents ne peuvent pas bénéficier du différé.
• La durée maximum pour l’acquisition d’un terrain seul est de 7 ans ;
• A l’échéance du crédit, l’âge du client ne doit pas dépasser 70 ans.
2- Remboursement
• Les mensualités intègrent :
- La fraction du capital à rembourser ;
- Les intérêts ;
- La TVA ;
- et éventuellement la prime d'assurance décès invalidité, si le client choisit l'option de
paiement périodique.
Remarque :
L’allongement du crédit est soumise à deux conditions : La durée de remboursement ne devra
pas dépasser 25 ans et 3 mois et l’âge du client ne devra pas dépasser 70 ans au moment de la
dernière mensualité du crédit.
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3- Assurances
Formalités d’adhésion
• L’adhésion de l’emprunteur à un contrat d’Assurance Décès et Invalidité avec délégation au
profit de la BMCI est obligatoire pour l’octroi du crédit immobilier Prêt Habitat, même si le
ou les bénéficiaires bénéficient déjà d’une assurance décès dans le cadre de Présence Plus ou
du produit ASSUR-PLUS Vie. Elle constitue l’une des garanties obligatoire à recueillir par le
siège pour la mise en place du financement. L’assurance couvre les risques en cas de décès et
d’invalidité absolue et définitive ;
Fonctionnaires
• L’état d’engagement ;
• Les justificatifs d’autres revenus éventuels non liés à l’activité professionnelle ;
• Les extraits de comptes des 3 derniers mois.
-Professionnels et commerçants
• L’extrait des flux confiés sur une période de 12 mois pour les Professionnels et sur
24 mois pour les Commerçants ;
• La copie récente (moins de 3 mois) du modèle « J » du registre du commerce ;
• Les justificatifs d’autres revenus éventuels non liés à l’activité professionnelle ;
• Les extraits de comptes des 3 derniers mois ;
• L’engagement légalisé de domicilier irrévocablement le revenu pendant toute la durée du
crédit, signée et légalisée.
Retraités
• L’attestation de pension et de retraite ;
• Les extraits de comptes des 3 derniers mois ;
• Les justificatifs de revenus supplémentaires.
MRE
• La CIN + la carte de séjour ou le passeport ou la carte d’identité du pays de résidence, en
cours de validité ;
• Les 3 derniers bulletins de paie ;
29
• Les extraits de comptes des 6 derniers mois provenant de la banque du pays de résidence ;
• Les extraits de comptes des 3 derniers mois provenant de la banque au Maroc si le futur
emprunteur n’est pas client de la BMCI ;
• La déclaration de l’impôt général sur le revenu (IGR) du pays de résidence ou la déclaration
de revenus si le client n’est pas salarié ;
• L’attestation récente de travail et de salaire ou l’attestation de pension et de retraite si le
client est retraité ;
• L’ordre de virement permanent du montant de la traite du compte à l’étranger vers le
compte au Maroc ;
• Tout autre document justifiant des revenus supplémentaires.
Etrangers non résidents :
• Une attestation de travail récente (1 mois de validité) ou une attestation de pension de
retraite ;
• Une copie certifiée conforme des déclarations fiscales couvrant les 3 derniers exercices et
faisant ressortir les revenus bruts et nets annuels ;
• Les trois derniers relevés de compte et/ou une attestation d’une banque étrangère
justifiant la capacité financière du client à honorer les amortissements du prêt sollicité.
2/ Crédit à la consommation :
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Le Prêt Perso, traité par BMCI Crédit Conso, est une formule de crédit destinée à répondre
aux besoins de financement des ménages.
1-Objet :
2-Cible :
4- Remboursement :
5- Assurance :
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Invalidité Absolue et Définitive avec délégation au profit de la Banque. Elle est obligatoire
même si le client bénéficie déjà d’une assurance Vie dans le cadre du Contrat Présence Plus
(annexe4) ou du produit ASSUR-PLUS Vie, celle-ci représentant l’une des garanties
fondamentales du crédit.
La garantie Invalidité Absolue et Définitive cesse au 60ème anniversaire de la relation.
Les pièces suivantes sont à demander à l’ensemble des clients quelque soit leur situation
(salariés, non salariés, retraités, etc.) :
• Copie recto/verso de la CIN ;
• Justificatif d’adresse actuel (quittance d’eau, d’électricité, de téléphone fixe) ;
• Les deux derniers relevés bancaires ;
• Si l’entrée en relation a moins de 9 mois d’ancienneté à la Banque, exiger les 3 derniers
relevés de compte de son ancienne banque ;
• Tout autre document attestant de revenus supplémentaires.
Salariés
Fonctionnaires
Non salariés
• Attestation officielle justifiant des revenus (déclaration fiscale ou avis d’imposition) ;
• Carte professionnelle pour les professions libérales ;
• L’avis de paiement de la patente ;
• Pour les commerçants, le certificat « modèle J » récent (- de 3 mois), délivré par le greffe du
Tribunal.
Retraités
3/ Crédit d’investissement :
Les crédits d'investissement sont octroyés pour financer d'importants achats, se rattachant aux
actifs immobilisés. Il peut s'agir de moyens de production, c'est-à-dire de machines,
d'équipements informatiques, de véhicules, etc. mais aussi, d'extensions d'entreprises ou
d'acquisition de sociétés.
Nous allons examiner dans cette partie l'importance, le fonctionnement, les coûts et la durée.
32
a. Définition :
Un crédit d'investissement est un crédit ou un prêt à moyen ou long terme dont le taux
d'intérêt, les modalités d'utilisation et le plan de remboursement sont fixés par contrat.
b. But :
Le crédit d'investissement peut servir à financer des investissements en actifs fixes comme
des bâtiments, des machines, de l'équipement, etc.
Enfin, ce type de crédit sert souvent à reconstituer le fonds de roulement afin de conférer à
l'entreprise une structure financière saine.
c. Quotité de financement :
d. Fonctionnement/Mécanisme :
Supposons qu'une entreprise souhaite effectuer un investissement mais ne dispose pas des
fonds nécessaires ou ne souhaite pas y affecter les fonds dont elle dispose. Elle s'adressera
alors à une banque avec laquelle elle négociera les différentes modalités du crédit. Le résultat
de ces négociations est alors établi dans un contrat.
Suivant l'objet de financement, le crédit peut être utilisé en une fois (par exemple pour le
financement d'une machine, du fonds de roulement) ou par tranches (par exemple pour la
construction d'un hangar).
A chaque utilisation, la banque exigera toute fois des documents prouvant l'authenticité des
investissements, comme des factures, des états d'avancement, etc.
Une fois le crédit entièrement utilisé, l'entreprise procédera au remboursement suivant un plan
d'amortissement convenu, par le biais de versement périodiques. On peut opter pour un
amortissement fixe ou un amortissement dégressif.
Dans tous les cas, l'amortissement se fait en deux parties, d'une part l'amortissement du capital
et d'autre part l'amortissement de l'intérêt.
e. Durée :
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La durée est fonction de l'objet financé et correspondra en principe toujours à sa durée de vie
économique.
La durée d'un crédit d'investissement ne peut cependant jamais être inférieure à trois ans ni
supérieure à 20 ans.
f. Prix/Coût :
Des intérêts sont imputés sur l'encours du crédit. Pour calculer ces intérêts, l'on part du taux
de base pour les crédits d'investissement, majoré d'une marge donnée. Cette marge est
fonction de la « qualité » de l'entreprise (plus précisément sa capacité de remboursement, les
perspectives de revenus, etc.), de la durée du crédit et du risque inhérent à l'objet financé.
Le taux d'intérêt peut être fixe ou variable. En cas de taux variable, une clause de révision
périodique est prévue. En fonction de l'évolution du taux de marché, le taux d'intérêt est
adapté à la hausse ou à la baisse.
g. Modalités de déblocage :
· Entre les mains des fournisseurs pour l'achat des biens d'équipement.
La banque et le client étant d'accord sur les conditions et modalités du prêt, ils signent une
convention de crédit spécifiant l'objet du crédit, son montant et sa durée de remboursement
accompagné d'un échéancier.
a- Définition
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Les banques, comme beaucoup d'entreprises, sont soumises aux risques. Toutefois, elles sont
soumises à plus de formes de risques que la plupart des autres institutions et la maîtres des
risques bancaires est un enjeu important : il s'agit du thème central des nouveaux accords de
Bâle qui sont entré en vigueur depuis 2006.
Ainsi, le mot risque revêt une signification différente pour le spécialiste de l'environnement,
l'assureur, le banquier, le soignant ou le cadre de direction. Le gestionnaire de risque l'associe
au terme de vulnérabilité.
Le petit Robert définit le risque comme un << Danger éventuel prévisible>>, << Eventualité
d'un événement ne dépendant pas exclusivement de la volonté des parties et pouvant causer la
perte d'un objet ou tout autre dommage >>
Le risque est inévitable et il est présent dans presque toutes les situations de la vie. Il marque
nos activités quotidiennes et celles des organisations des secteurs public et résultats. Certains
précisent que le risque a des conséquences toujours défavorables, tandis que d'autres sont plus
neutres.
<< Le risque se rapporte à l'incertitude qui entoure des événements et des résultats
futurs. Il est l'expérience de la probabilité et de l'incidence d'un événement susceptible
d'influencer l'atteinte des objectifs de l'organisation >>.
Le crédit est une opération qui consiste pour un prêteur ou un créancier à mettre à disposition
d'un emprunteur ou débiteur, une certaine somme d'argent moyennant un engagement de
remboursement à une date déterminée à l'avance.
Le risque de crédit est le risque que ce débiteur ou emprunteur fasse défaut ou que sa situation
économique se dégrade au point de dévaluer la créance que l'établissement bancaire détient
sur lui. Très prosaïquement, il existe donc un risque pour la banque dès lors qu'elle se met en
situation d'attendre une entrée de fonds de la part d'un client ou d'une contrepartie de marché.
La banque doit faire face à tout type de risque de faillite pour les sociétés ou d'insolvabilité
pour les particuliers et professionnels. Elle se doit par conséquent de les connaître, les
identifier le moment venu de la manière la plus rapide possible, et les anticiper au maximum.
Le cas échéant, il convient également de sortir du crédit avec un minimum de pertes.
35
Le risque de crédit pour une banque est de très loin le plus important puisqu'il représente 75 à
85% du risque chez les établissements bancaires. Le provisionnement, plus communément
appelé « coût du risque », coûte cher aux banques en terme de bénéfices.
Paradoxalement, la gestion du risque de crédit, dont les procédures de gestion sont classiques
et bien connues, est sans doute celle qui est appelée à évoluer le plus aujourd'hui.
En premier lieu, les mesures du risque de crédit sur des portefeuilles de prêts ont
considérablement progressé. Les modèles d'analyse de crédit sont nombreux et commencent à
être mis en application par les banques notamment grâce à une gestion informatique et
automatisée plus performante.
Cependant, nous verrons que le facteur humain de l'analyse de ce risque reste toujours un
élément clé.
Ensuite, l'environnement bancaire en très forte évolution ces deux dernières décennies
influence beaucoup ce risque qui à tendance à évoluer en s'intensifiant. C'est pourquoi
l'appréhension de ce risque par les banques est un enjeu important.
Le risque de défaut d'une entreprise est très difficile à cerner en totalité, compte tenu du
nombre élevé de paramètres desquels il dépend. Ces facteurs peuvent être internes à
l'entreprise comme ils peuvent faire partie de son environnement externe.
Les facteurs liés à l'entreprise elle-même : Ce sont les paramètres propres à chaque entreprise,
qui donnent des indications sur la probabilité de défaillance pendant la durée de crédit,
plusieurs facteurs entrent en jeu pour déterminer le degré de risque, ces facteurs sont liés à la
gestion, au profil des dirigeants, aux procédés de fabrication, à la qualité des produits, à
l'équilibre financier, etc.
Les facteurs liés à l'environnement de l'entreprise : Ces paramètres sont les plus difficiles à
cerner et à prévoir, ils sont liés à des facteurs externes à l'entreprise et qui peuvent influencer
négativement la bonne marche de ces activités. En effet, un secteur dont les barrières à l'entrée
(barrières administratives, investissements lourds, technologie avancée etc.) ne sont
Pas suffisantes pour empêcher d'éventuels nouveaux entrants d'apparaître sur le marché est un
secteur risqué.
Les relations en amont de l'entreprise donne des indications sur une éventuelle hausse des
prix, la dégradation de la qualité des produits fournis, ou même une rupture de stock causée
par un pouvoir de négociation des fournisseurs trop important, vu leur nombre réduit, ou leur
taille importante.
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Les relations en aval de l'affaire sont aussi à prendre en considération, notamment le pouvoir
de négociation des clients qui sera un facteur déterminant des prix pratiqués, des délais de
paiement, et des conditions de vente de façon générale qui peuvent influencer négativement la
rentabilité de l'entreprise. Il est aussi pertinent d'étudier la taille de la clientèle de l'entreprise
afin d'évaluer sa solvabilité et la qualité du portefeuille de ces créances. Ainsi une entreprise
qui contracte une assurance sur ses clients s'avère beaucoup moins risquée qu'une entreprise
qui n'a aucune sûreté sur ses créances.
Il est nécessaire d'étudier tous les facteurs externes qui pourront avoir une influence directe ou
indirecte sur la rentabilité afin de déterminer le degré de risque lié à ces facteurs, et de tenter
de se prémunir contre ces risques par des mesures plus sévères au niveau des garanties
demandées, et par la réduction des lignes de crédit.
37
Chapitre2
1/ Définition
Il était donc nécessaire de forger toute une structure dont l'objectif est de veiller à récupérer
toutes les créances compromises. Le principe sacré de ces organes est que chaque dirham
non perdu est un dirham gagné.
La prise de risque commence dès l'entrée en relation avec les clients et la formulation de
besoins de financement dont l'attribution ou le rejet signifie si la banque est prête ou non à
risquer des fonds dans une affaire déterminée.
Il est vrai que la banque est un établissement qui accepte de prendre des risques en octroyant
des crédits, elle est d'ailleurs rémunérée pour ces risques, mais il est important de savoir
choisir les bons payeurs, et d'écarter ou d'exiger plus de garanties pour les clients dont
l'analyse a décelé des difficultés potentielles à honorer leurs engagements.
Après l'octroi du crédit, il est nécessaire de s'assurer en premier lieu si l'emprunteur utilise les
lignes de crédit dans l'objet pour lequel elles ont été constituées et s'il rembourse aux
échéances fixées, de suivre sa situation financière et la marche de son compte afin de tenter de
déceler à temps quelques difficultés révélatrices de défaillance chronique et d'arrêter une
éventuelle hémorragie.
38
Toutefois, la décision d'octroi ou de rejet d'une demande de crédit ne peut être pertinente
qu'avec la collecte de toute information concernant le client, touchant son environnement
interne ou externe, et qui peut informer la banque sur son risque de défaillance. Ainsi, afin de
collecter les informations de la façon la plus uniforme et la plus complète possible, la banque
rassemble ces informations dans un dossier qui s'alimente chaque fois qu'une mise à jour
d'une de ces rubriques s'avère nécessaire.
Il comporte aussi, à côté de certaines informations qui précisent les trais dominants de
l'entreprise en matière organisationnelle et managériale, des éléments d'appréciation qui
contribuent à une prise de connaissance rapide et complète de l'état des rapports de l'entreprise
et son environnement interne et externe.
Il ne s'agit donc pas d'un simple document administratif, strictement descriptif mais d'un
support pré- analytique à grande valeur ajoutée, notamment, dans l'appréciation du risque de
défaillance des entreprises étudiées, et dont l'élaboration exige une préparation rigoureuse est
une forte implication aussi bien lors de sa rédaction initiale qu'à l'occasion de son
actualisation régulière.
A- Réglementation
I/ Le comité de Bâle
Le Comité de Bâle ou Comité de Bâle sur le contrôle prudentiel bancaire est une institution
créée en 1974 par les gouverneurs des banques centrales des pays du "groupe des Dix" (G10),
regroupe des banques centrales et des organismes de réglementation et de surveillance
bancaires des principaux pays industrialisés (France, Belgique, Canada, Italie, Japon,
Luxembourg, Allemagne, Pays-Bas, Suisse, Espagne, Suède, Royaume-Uni et les États-Unis).
Le comité était initialement appelé le "Comité Cooke", du nom de Peter Cooke, un directeur
de la Banque d'Angleterre qui avait été un des premiers à proposer sa création et fut son
premier président.
39
Suède et Suisse. L’objectif de ce comité est donc de stimuler la coopération et de promouvoir
l’harmonisation internationale en termes de contrôle prudentiel bancaire. Mais il faut noter
que le comité de Bâle ne possède aucune autorité, et ses conclusions n’ont pas force de loi.
Le comité de Bâle a publié une série de documents depuis 1975 liés au contrôle prudentiel
bancaire. Le premier de ces documents est publié en 1975, appelé le concordat de bâle. En
1983 le concordat de Bâle fut modifié pour introduire le principe de consolidation du contrôle
prudentiel bancaire.
En 1988 le Comité de Bâle a publié un nouveau document que l'on appelle communément
l'Accord de Bâle sur les fonds propres. L'Accord de 1988 fixe les exigences minimales de
fonds propres fondées sur les risques pour les banques actives à l'échelle internationale. A
partir de 1988, ce cadre a été adopté peu à peu non seulement dans les pays membres, mais
aussi d’autres pays où se trouvent des banques actives à l'échelle internationale.
Une des activités les plus connues de la banque est d’attribuer et mettre à disposition des
crédits (particulier, entreprise, collectivité...). Ce métier représente un risque : non respect des
engagements ou défaillance de l'emprunteur. Pour y faire face, les banquiers ont mis en place
et amélioré des outils pour évaluer, mesurer, contrôler et suivre les risques liés au crédit.
Pour les banques, l'octroi de crédit est un actif, un emploi qui s'accompagne d'une contrepartie
au passif : une ressource, qui est soit des fonds propres soit des dettes au sens large. Plus la
proportion des fonds propres par rapport aux dettes est élevée, plus l'organisme est solide et
présente des garanties de sécurité.
En cas de défaillance d'un emprunteur, la banque subit une perte, puise dans ses réserves ce
qui diminue ses fonds propres. C'est la prise de conscience de ce risque qui a motivé la
création d'instances internationales. Le Comité de Bâle a donc été créé par les gouverneurs
des banques centrales du G 10 en 1974. Ses missions sont:
Enfin, le Comité joue le rôle de forum informel pour l’échange d’informations sur l’évolution
de la réglementation et des pratiques de surveillance à l’échelon national ainsi que sur les
événements actuels dans le domaine financier. Les réalisations les plus connues du Comité
ont été le premier (Bâle I) et le second (Bâle II) accord de Bâle. Ils imposent l’unification de
la gestion des risques ainsi que la mise en place de processus de modélisation.
40
2/ Les accords du comité de Bâle :
En 1988, le Comité de Bâle instaure pour les banques exerçant leur activité à l'international un
nouveau cadre appelé « Accord de Bâle », définissant les exigences minimales de fonds
propres que les banques doivent respecter en fonction des risques qu'elles prennent.
Le ratio international de solvabilité, appelé ratio Cooke voit alors le jour avec la règle simple
et quasi uniforme de 8% de fonds propres alloués pour chaque crédit accordé.
En 1999, le comité de Bâle propose son premier document consultatif (CP1) posant les termes
de la réforme autours de trois piliers :
Le comité permet une plus grande différenciation dans les exigences de capital en fonction de
la qualité des risques de crédit, qui dépend entre autres de la probabilité de défaut de la
contrepartie et de la perte en cas de défaut.
L'ancien ratio de solvabilité connu par « ratio Cook » a été remplacé par le ratio dit
«McDonough ». Ce nouveau ratio, ne change pas l'assiette de calcul «fonds propres /risques»
qui reste fixée à 8%. Par contre, une ventilation du risque en fonction de sa nature sera exigée
(risque de crédit comptant pour 75%, le risque opérationnel pour 20% et le risque de marché
pour 5%). Il faut marquer l'introduction du risque opérationnel dans l'exigence des fonds
propres.
41
=> Le Pilier 2 : le processus de surveillance prudentielle et de contrôle interne :
Le deuxième pilier vise à introduire une cohérence entre les risques assumés et l'allocation de
fonds propres. Il est fondé sur quatre principes fondamentaux :
· L'appréciation, par l'établissement bancaire, des fonds propres qui lui sont nécessaires (son
capital économique),
Un rôle plus important est octroyé aux autorités de surveillance. Ces dernières doivent, pour
chaque établissement bancaire, s'assurer du caractère adéquat du processus d'évaluation
interne de la solvabilité et peuvent, si nécessaire, imposer des exigences de solvabilité plus
élevées que les exigences minimales définies précédemment au titre des risques de crédit dans
le cadre du pilier 1. Ce processus d'évaluation interne de la solvabilité est appelé ICAAP «
Internal Capital Adequacy Assessment Process »
La discipline de marché doit être plus efficace en s'appuyant sur une communication
financière qui favorise la transparence, notamment sur l'état des risques et la façon de les
mesurer. Le moyen d'atteindre ce but sera la publication d'un niveau élevé d'informations et le
respect de pratiques saines en matière de comptabilité et de valorisation qui ont d'une
importance décisive en matière de normes de fonds propres.
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II/ Bank Al Maghrib
1/ Directives
Bank Al-Maghrib suit attentivement le déploiement de Bâle II. Dans le cadre de sa mise en
œuvre effective, l’institut d’émission vient, à cet égard, de rendre publiques 7 nouvelles
directives :
La première, qui a trait au second pilier de Bâle II, concerne la gouvernance au sein des
établissements de crédit. En cela, elle définit de manière concise le rôle des organes
d’administration et de direction.
L’organe d’administration est non seulement le responsable en dernier ressort de la solidité
financière de l’établissement, mais assure également son orientation stratégique et la
surveillance effective de la gestion des activités.
La seconde directive (second pilier) est relative à la fonction Conformité. Il s’agit de «la
fonction indépendante chargée du suivi du risque de non-conformité, défini comme étant le
risque d’exposition d’un établissement à un risque de réputation, de pertes financières ou de
sanctions en raison de l’inobservation des dispositions légales et réglementaires, des normes
et pratiques applicables à ses activités ou des codes de conduite, désignés ci-après «normes en
vigueur». Les principes de base de la politique de conformité auxquels l’établissement doit
adhérer dans l’exercice de ses activités sont arrêtés par l’organe d’administration, lequel
évalue annuellement la gestion du risque de non-conformité par l’établissement et veille à la
mise en place, par l’organe de direction, d’une fonction Conformité.
Par ailleurs, «les établissements doivent s’assurer que leurs filiales et succursales à l’étranger
mettent en place un dispositif de contrôle du risque de non-conformité de leurs opérations. Ce
dispositif prévoit des procédures de contrôle du respect des «Normes en vigueur» du pays
d’accueil ainsi que l’application de la présente directive».
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La troisième directive : Adéquation des fonds propres internes
Ainsi, l’établissement doit être en mesure de démontrer à Bank Al-Maghrib que le dispositif
mis en place correspond, dans sa formalisation et son degré de sophistication, à son profil de
risque et à son plan de développement de l’activité. A défaut, il pourrait se voir assujetti au
respect de règles prudentielles plus contraignantes, notamment sous forme d’exigences en
fonds propres supplémentaires.
Aussi, est-il nécessaire pour les établissements de mettre en place une stratégie qui leur
permet de maintenir leurs fonds propres internes, en permanence, à un niveau adéquat et de
disposer d’un plan de développement de la structure des fonds propres. Dans ce cadre, la
structure-cible des risques (et donc le niveau maximal d’aversion aux risques à un horizon
donné) est encadrée par un système de limites assignées aux différentes lignes d'activités.
Et eu égard à la taille et au degré de complexité des activités, BAM recommande une
intégration complète de l’ICAAP dans la gestion opérationnelle courante.
En outre, les établissements doivent se doter d’un système de contrôle interne destiné à
surveiller le processus d’évaluation des fonds propres internes et assurer la maîtrise effective
des risques.
La 5ème directive: Gestion du risque et plan de continuité (second pilier) est relative au
dispositif de gestion du risque de concentration du crédit. C’est-à-dire le risque inhérent à une
exposition de nature à engendrer des pertes importantes pouvant menacer la solidité financière
d’un établissement ou sa capacité à poursuivre ses activités essentielles. «Ce risque inclut les
expositions découlant de la concentration des techniques d’atténuation du risque de crédit
(ARC), telles que définies par la circulaire 26/G/2006 relative aux exigences en fonds propres
portant sur les risques de crédit, de marché et opérationnels des établissements de crédit»,
précise la Directive.
Aussi, il incombe à l’organe d’administration d’approuver les stratégies et politiques
opérationnelles en matière de gestion du risque de concentration de crédit et de s’assurer que
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l'organe de direction prend les mesures nécessaires pour identifier, mesurer, surveiller et
contrôler le risque de concentration du crédit. A cet égard, les établissements doivent effectuer
périodiquement des simulations de crise sur leurs principales concentrations du risque du
crédit et établir des rapports sur le risque de concentration du crédit examinés par les organes
d’administration et de direction.
La 6ème Directive porte sur le dispositif de gestion des risques sur produits dérivés. Les
opérations sur produits dérivés portent notamment sur les contrats sur taux d'intérêt, les
contrats sur devises, les contrats sur titres de propriété et les contrats sur produits. A cet égard,
souligne BAM, «les entités opérationnelles opérant directement sur les produits dérivés
doivent avoir une parfaite maîtrise des risques liés à l’utilisation des produits dérivés et une
connaissance de toutes les stratégies et procédures correspondant à leurs missions
spécifiques».
Ainsi, la banque doit disposer de politiques et procédures clairement définies et compatibles
avec la nature et la complexité de son activité sur produits dérivés.
Enfin, la dernière Directive (second pilier) est relative au plan de continuité de l’activité
(PCA) au sein des établissements de crédit. Le PCA est «un plan d’action écrit qui expose les
procédures et détermine les processus et les systèmes nécessaires pour poursuivre ou rétablir
les opérations d’une organisation en cas de perturbation opérationnelle (une perturbation à
fort impact sur les opérations normales des activités, affectant une grande zone urbaine ou
géographique et les communautés voisines qui lui sont économiquement intégrées)».
Si l’organe de direction met en oeuvre la stratégie de continuité de l’activité, il incombe par
contre à l’organe d’administration d’approuver la stratégie, la politique et les objectifs de
continuité de l’activité de l’établissement, et à l’audit interne de vérifier périodiquement le
PCA et l’approche globale de la gestion de la continuité.
Un rapport sur le PCA est adressé à BAM et à l’organe d’administration
2/Contrôle
Bank Al-Maghrib est chargée de contrôler le respect, par les établissements de crédit, des
dispositions de la loi et des textes pris pour son application.
Dans ce cadre, Bank Al-Maghrib est habilitée à effectuer, par ses agents ou par toute autre
personne commissionnée à cet effet par le gouverneur, les contrôles sur place et sur
documents des établissements susvisés.
Bank Al-Maghrib peut demander aux organismes soumis à son contrôle la communication de
tous documents et renseignements nécessaires à l’accomplissement de sa mission. Elle en
détermine la liste, le modèle et les délais de transmission.
Bank Al-Maghrib publie un rapport annuel sur le contrôle des établissements de crédit ainsi
que sur l’activité et les résultats de ces établissements.
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B- Mesure des risques des demandes de crédit
I/ Les outils de mesure du risque d'une demande de crédit
La mesure du risque d'une demande de crédit ne ressort pas d'une formule mathématique ou
bien une méthode scientifique exacte à cent pour cent. En effet, l'évaluation du risque d'un
crédit bancaire relève d'une étude multidimensionnelle qui intègre à la fois des éléments
objectifs (diagnostic financier, constitution des garanties,...) et des éléments subjectifs
(sérieux, compétence et moralité du client...).
Les outils utilisés pour la mesure du risque d'une proposition de crédit se présentent comme
suit :
1- La connaissance de la relation
La relation liant la banque à son client à travers les crédits est fondée essentiellement sur la
confiance mutuelle entre les deux parties.
C'est pour cette raison que la connaissance de la relation reste cruciale, voir même,
déterminante pour l'octroi des crédits ou bien au moins le niveau de ceux-ci.
Certes que la plupart des éléments retenus sont subjectifs et difficilement mesurables mais
restent un passage obligatoire pour décider de l'intérêt clientèle que revêtent les demandes de
crédits, de la manière de traitement du dossier et des seuils d'engagements tolérables avec la
relation...
Surface financière
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a. Personnalité et moralité du client
La personnalité, la moralité et les autres traits de caractère d'un client (sérieux, honnêteté,
ouverture d'esprit...) sont dégagés par le banquier à travers les conversations qu'il a avec lui,
les visites qu'il lui rend à son entreprise (dans le cas d’un crédit accordé à l’entreprise) et
également par les indications recueillies auprès des tiers : banques consoeurs, acheteurs,
fournisseurs et concurrents du client.
Il ne suffit pas qu'un client soit honnête et respectueux des engagements pris, encore faut il
qu'il soit compétent. Ainsi, la compétence en affaire est un point à considérer, autant que la
moralité. Le client doit avoir une connaissance approfondie de son métier, savoir vendre et
acheter, montrer une prudence suffisante et une audace raisonnée dans la conduite de son
entreprise. En plus de tout cela, son équipe de cadres et de techniciens doit être d'une
compétence étendue.
Elle procure donc à la banque un certain apaisement car elle présente en soi-même une
garantie dans la mesure où elle est appréciable sans être grevée de privilèges importants.
A cet égard, il convient de noter que la banque recourt à des évaluations immobilières et des
enquêtes tant auprès de la conservation foncière que sur les registres du commerce afin de se
prémunir d'une part contre les fausses déclarations, les situations incomplètes ou surestimées
et de connaître, d'autre part et avec précision, la part du client dans les biens déclarés, leurs
valeurs réelles ainsi que les différents privilèges (hypothèque, nantissements) pouvant les
affecter.
47
Comme on peut le constater, la connaissance de la relation ressort essentiellement de la
compétence de l'agence de part le contact continuel qu'elle entretient avec lui. C'est pour cette
raison que la contribution de l'agence dans les relations de crédits est très importante et
basique pour le reste de la procédure.
Les garanties sont un élément très important dans la meure du risque du crédit à consentir.
En effet, les garanties sont motivées par l'importance du nombre et la diversité prise par la
clientèle de la banque qui ne permet plus à celle-ci, à quelques rares exceptions, d'octroyer des
crédits personnels basés sur la personnalité et la moralité des clients comme d'antan, lorsque
ceux-ci étaient mieux connus par les banquiers régionaux et traditionnels.
Les garanties permettent à la banque d'avoir un surcroît de sécurité quant à la sortie de ses
engagements. Elles lui confèrent, en effet, un moyen de pression sur les clients douteux, ou à
la limite, les prémunissent contre l'éventuelle insolvabilité d'un débiteur. L'importance des
garanties réside dans la possibilité qu'elles confèrent à la banque de récupérer les proportions
des crédits non remboursées. C'est pour cette raison que la constitution de la garantie suit une
démarche particulièrement rigoureuse :
· Les hypothèques
De nombreux actes ne peuvent être inscrits parce que l'enquête préalable a été faite avec
légèreté : par exemple l'hypothèque consentie par une société non inscrite parce que le dossier
spécial de la société à la conservation foncière n'est pas à jour, ou bien encore le nantissement
de fonds de commerce non inscrit parce que la société qui a changé son siège social a omis de
faire une déclaration modificative du registre de commerce.
+ Rédaction des actes : c'est à ce stade que de nombreuses imperfections sont fréquemment
relevées par la division des services juridiques.
+ Formalités à accomplir :
· Enregistrement
· Durée et validité
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+ Transmission pour contrôle des actes de garanties à la division des services juridiques : pour
que le contrôle soit efficace et s'effectue rapidement, dans les meilleures conditions, il est
nécessaire que la division des services juridiques reçoive un bordereau de constitution de
garanties et de déblocage des crédits auquel seront joints tous les actes et documents prévus
par la décision de crédit.
Les garanties sont multiples et très variés à tel point qu'on ne peut pas les traiter en
profondeur dans ce rapport. En fait, les garanties se subdivisent en des garanties réelles et
d'autres personnelles.
Par la suite, voici la liste des principales garanties utilisées par la banque sont :
· Hypothèque immeuble
· Nantissement de marchandises
· Cautionnement
· Billet à ordre
L'intérêt décrire l'évaluation selon l'emprunteur, et sur tous les crédits qu'il peut bénéficier
(crédit à court, moyen et long terme) d'une manière générale car tous les clients de la banque
peuvent obtenir ces différents types de crédits qu'il soit particulier ou entreprise, d'abord le cas
du particulier, ensuite celui de l'entreprise ou nous mettrons un accent particulier vu le rôle
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joué par les banques dans la vie (fonctionnement) de l'entreprise et l'importance des prêts
octroyés à celle-ci.
L'analyse intervient dans un processus bien définit dans la filière risque. L'analyse des risques
suit également une méthode qu'il convient d'étudier afin de comprendre comment l'analyste
arrive à porter un avis sur la faisabilité d'un crédit ou d'une opération.
Cas du particulier
Les risques sur la clientèle particulière sont quand même d'une importance moins conséquente
pour la banque que pour le secteur des entreprises, ne serait-ce que par les montants en jeu.
Un client ne représente à lui seul qu'une part infime des crédits octroyés sur tout le secteur.
L'impact d'une défaillance sur la banque est réparti sur des dizaines de milliers de clients
particuliers que peuvent compter les grandes banques. Le risque est, par contre, important s'il
se réalise globalement souvent et sur un grand nombre de clients.
Pour les établissements bancaires, il convient d'avoir surtout une bonne stratégie de sélection
des clients dans la procédure d'octroi de crédits aux particuliers.
Pour permettre une décision plus rapide dans l'octroi de crédit et une meilleure appréhension
du risque, les particuliers et les professionnels font l'objet, comme les entreprises, d'une
cotation interne.
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Pour le cas du particulier, l'évaluation porte essentiellement sur la constitution du dossier,
l'étude du dossier, l'étude des garanties et l'étude financière.
- La constitution du dossier :
Pour obtenir un crédit, le client demande à la banque les imprimés relatifs à la demande du
prêt. Ces imprimés sont remplis par le client et portent des informations sur l'identité, l'état
civil du client et éventuellement le nom du banquier chargé de la gestion du compte. Ces
imprimés doivent être signés par le client, en plus de ces imprimés, le client remet à la
banque les justificatifs de solvabilité déjà mentionnés.
=> Le niveau des engagements actuels du client à la banque : c'est-à-dire la banque dispose de
l'état du compte du client qui lui permet d'apprécier le niveau de ces engagements actuels
(avance en compte, découvert, autres petits crédits).
=> L'étude des engagements du client au niveau de son employeur (les prêts internes obtenus
au sein de son établissement).
- L'étude financière :
Elle porte sur la capacité du client de faire face à ces engagements. Elle porte sur la base du
salaire brute sur lequel il faut déterminer la quotité saisissable qui correspond au tiers du
salaire brut multiplié par la durée du prêt doit être égale ou supérieure au montant du prêt
majoré des frais financiers que sollicite le client (échéance mensuelle).
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Et pour le crédit à long terme le banquier pour le risque de crédit il se base d'abord à la
domiciliation du salaire du particulier ensuite sur l'hypothèque ou une promesse d'hypothèque
ou un nantissement du droit d'usage à temps. D'où la décision d'accorder ou de rejeter le crédit
à long terme (immobilier) se trouve sur la validité du titre de propriété, sur la durée du prêt
bancaire et sur la quotité saisissable.
Cas de l’entreprise
Une entreprise, pour solliciter un crédit bancaire, doit donner à la banque les moyens
d'apprécier sa situation financière et l'opportunité de lui accorder le crédit. Le banquier doit
s'assurer que le crédit demandé est nécessaire à la bonne marche de l'entreprise, qu'il ne sera
pas détourné et qu'il pourra être remboursé et que le banquier a le moins de risque en
engageant ses fonds dans cette activité. C'est pourquoi la banque est tenue d'effectuer :
-État des stocks et dernier rapport de contrôle d’un organisme agrée (cas des ASM
notamment).
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-Détail des concours accordés par la concurrence (objet, montant, durée et garanties
consenties)
-État des marchés récent pour les affaires soumissionnant à des appels d offres.
-Etude générale
Après une étude financière et comptable, il s'avère que les comptes d'une société n'offrent pas
suffisamment de garanties dans l'octroi d'un crédit et la capacité de l'entreprise à le
rembourser.
La banque cherche donc des garanties lui permettant, si le risque se concrétise, de pouvoir
sortir de l'affaire à tout moment sans trop de pertes. Les banquiers ont donc l'habitude de
demander alors des garanties ou des gages à leurs clients les plus difficiles. Ces demandes
sont toutefois commercialement délicates car certaines sociétés ou dirigeants sont parfois
réticents.
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a- Les garanties personnelles :
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· L'aval :
L'aval est l'engagement apporté par un tiers appelé « donneur d'ordre » ou avaliste sur un effet
de commerce pour en garantir le paiement. L'avaliste est donc solidaire du débiteur principal.
Cette opération s'apparente donc à un cautionnement.
· La lettre d'intention :
La lettre d'intention est un document écrit adressé par une société mère à un établissement de
crédit pour garantir les engagements pris par sa société filiale. Selon les termes employés dans
cette lettre, ce document crée un engagement moral et une véritable obligation de moyens ou
de résultat.
· Le nantissement :
Le nantissement est l'acte par lequel le débiteur remet au créancier un bien en garantie de sa
créance. Si le bien remis en garantie est meuble, on parle de gage. Il existe plusieurs types de
garanties : le nantissement du fonds de commerce, le nantissement du matériel et véhicule, le
gage sur véhicule et le nantissement de parts sociales.
· L'hypothèque :
C'est l'acte par lequel le débiteur accorde au créancier un droit sur un immeuble sans
dessaisissement et avec publicité (inscription au registre de la conservation des hypothèques
du lieu de situation de l'immeuble).
Elle peut être légale, conventionnelle (à la suite d'un contrat) ou judiciaire (résultant d'un
jugement). En cas de non paiement et de poursuites, le créancier procède à la réalisation du
bien par vente forcée de l'immeuble saisi, aux enchères publiques.
De même, le débiteur ne peut vendre le bien sans avoir rembourser au préalable le créancier
car la garantie est attachée à l'immeuble. La durée de l'hypothèque diffère selon le type de
crédit à garantir. Une hypothèque est assortie d'un rang, critère fondamental qui détermine les
priorités lors de la vente de l'immeuble en présence de plusieurs créanciers. Une hypothèque
offre donc une bonne garantie si le rang est bon.
Sofaris (société française d'assurance du capital risque des PME) est un organisme qui apporte
sa garantie au financement des entreprises en création, en développement aux entreprises qui
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ont besoin de renforcer leur structure financière ou autour desquelles se monte une opération
de transmission.
Son intervention est donc très prisée par les banques qui y ont recours afin de réduire leur
risque mais également afin d'obtenir un avis technique (les compétences de cet organisme
étant reconnu dans la profession).
-l’analyse financière
Les dossiers de crédits Entreprises arrivant dans le service analyse des risques ou service des
engagements, sont toujours hors délégation agence (montants importants) ou parfois risqués
par nature (opérations spécifiques comme des rachats de parts etc.). Le chargé d'affaire ou son
directeur d'agence n'ont alors pas la délégation pour donner un accord.
Dans toutes les banques, quel que soit le cas, l'analyste crédit examine la situation financière
des clients pour évaluer la recevabilité de leur demande, leur solvabilité, l'existence de
garanties suffisantes. Il analyse les documents financiers en examinant l'évolution des
comptes d'exploitation et en établissant un certain nombre de ratios à partir du bilan.
Ce travail, qu'il faut toujours faire, ne doit pas forcément être commenté dans la note finale.
Le but final n'étant pas de faire un commentaire descriptif et donner une succession de
chiffres ou ratios mais de mettre en exergue les risques à partir de ces évolutions.
L'analyste reçoit donc le plus souvent un dossier déjà constitué par le chargé d’affaire,
comportant les informations commerciales, financières et comptables de l'entreprise et une
première analyse. Sur cette base, il effectue son expertise dans un service « engagements » ou
« risques » du siège ou d'une agence importante. Les relations avec l'extérieur (les clients)
sont plutôt rares.
a- Le bilan :
L'analyste crédit évalue également la structure financière à travers le bilan. Il convient ainsi de
rapprocher la demande de crédit avec le niveau d'endettement. Il regarde le niveau
d'endettement et le niveau de fonds propres afin d'évaluer si un nouvel endettement est
raisonnable ou s'il existe encore une marge de manoeuvre possible ou une marge de sécurité.
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En cas de fonds propres très faible, la société n'a plus aucune marge de sécurité avant une
éventuelle mise en faillite si la situation ne s'améliore pas. L'étude patrimoniale doit évaluer le
risque de défaillance.
L'analyse de la situation patrimoniale de l'entreprise est effectuée sur la base d'un résumé du
bilan à travers les masses les plus importantes et peuvent présenter le risque. L'objectif de
cette analyse est l'évaluation de la structure de l'entreprise et suivre l'évolution des masses du
bilan dans le temps.
L'analyse de la structure de l'entreprise porte sur l'évaluation des quatre éléments suivants :
l'actif net, le fonds de roulement, le besoin en fonds de roulement et la trésorerie.
=>L'actif net :
L'actif net correspond à la richesse nette accumulée de l'entreprise qui découle de la différence
entre la totalité de l'actif, exclusion des actifs fictifs ou sans valeur et le passif exigible.
L'actif net définit une marge nette schématisant un niveau de garantie en valeur historique que
l'entreprise est capable d'offrir à l'ensemble de ses partenaires (Banque et actionnaires). C'est
un indicateur de sécurité contre toute variation négative de composante de l'actif.
Le calcul du fonds de roulement et son évolution dans le temps permettent de mesurer les
conditions de la solvabilité de l'entreprise. Autrement dit, les immobilisations de l'entreprise
doivent être financées par le financement permanent.
Il est à noter que lorsque le fonds de roulement d'une entreprise est négatif sur deux exercices
successifs, le dossier est classé par Bank Al Maghrib.
Le besoin en fonds de roulement correspond à un besoin d'argent ressenti par l'entreprise pour
assurer le bon déroulement de son cycle d'exploitation.
=> La trésorerie :
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L'analyse de la structure de l'entreprise a pour objectif de veiller à ce que cette dernière puisse
éviter le risque de se trouver dans l'incapacité de faire face à ses échéances.
Les problèmes de trésorerie sont des signes avant coureurs de problèmes au niveau de
l'équilibre financier. L'analyste fait un tour d'horizon de la trésorerie et une étude des
mouvements du compte en banque.
C’est un état de synthèse qui permet de récapituler les comptes de charges et de produits pour
déterminer le résultat net de l’entreprise.
L'Etat de Soldes et de Gestion permet de relever plusieurs résultats, mais la banque apporte
plus d'importance aux résultats permettant d'évaluer la rentabilité et la solvabilité de
l'entreprise.
· Les recettes :
Au niveau des recettes, les analystes suivent avec beaucoup d'importance l'évolution du
chiffre d'affaire qui peut être, en effet, marqué par une stagnation, une régression ou une
progression.
La marge brute d'exploitation correspond au montant qui résulte de la différence entre les
ventes de marchandises en état et les achats revendus.
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Marge Brute sur ventes en l’état= ventes de marchandises- achats revendus de M/ses
· La valeur ajoutée :
Elle mesure l’ensemble des biens et services produits par l’entreprise pendant l’exercice
comptable.
C'est un résultat obtenu par l'entreprise pendant une période donnée au titre de son activité
courante. C'est un indicateur de mesure de performances économiques.
- Charges de personnel.
· Le résultat net :
Le résultat net constitue le résultat final de l'entreprise et prend en compte tous les éléments
exceptionnels.
Résultat net=Résultat courant (+ou-) + Résultat non courant (+ou-) – Impôts sur les résultats
La marge brute d'autofinancement (CAF) d'une entreprise, appelée aussi Cash Flow ou
Capacité d'Autofinancement, représente l'ensemble des ressources dégagées par une
entreprise au cours d'un exercice du fait de ses opérations de gestion. En ce sens, elle donne à
l'entreprise une marge de manoeuvre financière lui permettant de faire face à ses besoins de
financement.
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Capacité d'Autofinancement = Produits encaissables - charges décaissages
Soit :
- Le management de la société
- Mode de gestion
c- Les Ratios
Ce sont des outils de comparaison qui visent à analyser la gestion, la rentabilité et la structure
financière de l’entreprise.
Les ratios contribuent à déceler rapidement les forces et les faiblesses de l’entreprise en ce qui
concerne son autonomie et son indépendance financière, ses performances, sa solvabilité et sa
trésorerie.
La banque s’intéresse dans son calcul des ratios par les ratios de solvabilité et de liquidité.
I- Ratio de solvabilité :
=>L’étude de solvabilité est l’étude de la capacité de l’entreprise à couvrir ses dettes exigibles
à l’aide des Actifs liquides.
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Lorsque le banquier accorde un crédit, il le fait en grande partie avec des fonds qui ne lui
appartiennent pas. Il doit être prudent dans la gestion des fonds qui lui sont confiés et souvent
conforter sa situation de créancier en prenant des garanties appelées encore sûretés.
Le prêteur (banquier) fait d'abord porter son attention sur la capacité d'endettement de
l'entreprise, sur la structure des ressources qu'elle dispose. Il calculera la part que représentent
les capitaux propres de l'entreprise par rapport au total de ses ressources, celles qu'ils
représentent par rapport au seul total des capitaux permanents. Il effectuera ce calcul avant et
après enregistrement du prêt demandé par l'entreprise pour analyser les conséquences de son
éventuel octroi.
A partir des études statistiques, les spécialistes estiment que lorsque les capitaux propres
représentent les deux tiers (2/3) du total des ressources, la capacité d'endettement et la
solvabilité de l'entreprise sont très grandes, lorsqu'ils en représentent plus de la moitié, elles
sont satisfaisantes ; par contre, en deçà, la situation de l'entreprise mérite une étude
approfondie et il est conseillé aux prêteurs de demander des garanties.
Lorsque les capitaux propres ne dépassent pas le tiers des ressources totales, la situation
financière de l'entreprise peut devenir délicate et certaines banques pensent qu'il est imprudent
de lui prêter des capitaux à long terme sans exiger d'elle d'augmenter ses fonds propres.
De façon traditionnelle, l'entreprise dont les capitaux propres sont inférieurs à l'endettement à
moyen et long terme apparaît déjà très endettée.
Capitaux propres
-----------------------------------
Total des dettes
Disponibilité
-----------------------------------
Dettes à moins d’un an
-Pour la banque :
Elle calcule le Ratio Mc donough dont ne change pas l'assiette de calcul «fonds propres
/risques» qui reste fixée à 8%. Par contre, une ventilation du risque en fonction de sa nature
sera exigée (risque de crédit comptant pour 75%, le risque opérationnel pour 20% et le risque
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de marché pour 5%). Il faut marquer l'introduction du risque opérationnel dans l'exigence des
fonds propres.
Le ratio de liquidité de l'entreprise permet de comparer l'actif à court terme inscrit au bilan par
rapport au passif court terme.
-Ratio de liquidité immédiate : mesure la capacité de l’entreprise à payer ses dettes à court
terme en utilisant ses disponibilités.
Disponibilité
----------------------------------------- x 100
Dettes à court terme (- 1 an)
-Ratio de liquidité restreinte : mesure la capacité de l’entreprise à payer ses dettes à court
terme à l’aide de l’encaissement des créances et de la trésorerie disponible.
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Le résultat de ce rapport doit être supérieur à " 1 ", et permet ainsi de dire que l'entreprise est
solvable à court terme.
Selon les cas, le chargé d'affaires est habilité à prendre lui-même la décision si les critères
d'analyse sont respectés et qu'il a la délégation pour le faire (il dispose d'un montant de crédit
plafonné).
Au-dessus d'un certain montant d'engagements, il transmet la demande avec un avis motivé à
son supérieur ou à un comité risque (un service de direction des risques).
Ces derniers donnent un avis, comme vus précédemment, sur l'opportunité d'accorder le crédit
ou des lignes de fonctionnement court terme (crédits de caisse, de trésorerie etc.) en se
référant également aux différents critères d'analyse déjà évoqués et repris dans une analyse
complète et synthétique du dossier. Il existe par conséquent plusieurs niveaux de délégations.
Dès lors, une procédure de délégation clairement formalisée doit être mise en place dans une
banque. Cette procédure repose sur deux acteurs : le délégant et le délégataire.
On peut donc distinguer plusieurs grands niveaux de délégations plutôt similaires dans
l'ensemble des grandes banques et allantes dans l'ordre croissant de pouvoir d'octroi de crédit :
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- Délégation comité direction régionale.
Pour les opérations importantes ou particulières, la décision d'octroi de crédit doit être prise
par plusieurs personnes après l'avis de l'analyste. Cette unité composée de plusieurs personnes
est appelée comité de crédit. D'une manière générale la composition d'un comité de crédit
requiert au moins trois personnes parmi cette liste :
· Le directeur général.
· Le directeur commercial.
Ces comités de crédit sont une pratique courante dans la plupart des établissements de crédit
où des cellules d'analystes crédit, indépendantes des unités opérationnelles, étudient les
dossiers.
Le crédit est suivi par un monitoring sur le compte en banque de l’emprunteur. Par exemple
une société qui va mal verra sa situation financière et bancaire se dégrader alertant le banquier
sur le risque de non paiement du crédit ou sur la solvabilité de la société. Le banquier est
d'abord alerté avec les dépassements d'autorisation de découverts.
Il' informe ainsi des raisons du dépassement et peut ainsi connaître certaines difficultés delà
société au jour le jour et peut prendre par exemple la décision d'effectuer le rejet d'un effet
important présenté au paiement.
Enfin, plus périodiquement, à l'occasion des renouvellements des lignes courtes termes,
l'analyste reprendra le dossier et évaluera plusieurs paramètres comme le taux de sortie des
emprunts c'est à dire la capacité d'autofinancement à pouvoir rembourser les annuités
d'emprunts (capital+ intérêts et charges de crédit bail). Des impasses de remboursements sont
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alors possibles et montrent une dégradation de la situation par rapport au moment de l'octroi
de crédit.
Plus généralement, ce qui contribue le plus à la dégradation de la note sur l'entreprise est
l'endettement et son niveau de fonds propres (la marge de sécurité de la société). Ce sont ces
éléments qui, s'ils sont mal orientés, sont synonymes de grands dangers et conduisent parfois
à des refus sur de nouveaux prêts, des classements en dossiers sensibles ou dénonciations de
prêts puis contentieux.
La sortie du crédit ne pose aucun problème quand il va à son terme normalement après
remboursement du capital et des intérêts. Cependant, il arrive qu'une société voie sa situation
financière se dégrader considérablement et ne puisse plus rembourser son crédit.
Dans d'autres cas encore plus graves, la société peut subitement disparaître sans avoir
remboursé ses crédits.
Pour les banques, les objectifs et les stratégies sont plus que jamais orientés vers la rentabilité
notamment pour les actionnaires. Les sanctions du marché en cas de mauvaises performances
sont en effet impitoyables.
Dans cet environnement et selon cet objectif primordial, la gestion du crédit est le facteur de
réussite de la banque. Sa gestion et son analyse est un enjeu très important puisqu'une bonne
gestion du crédit permet d'atteindre ce fameux cercle vertueux synonyme de réussite.
Aujourd'hui la plupart des banques ont fait des efforts et des progrès énormes dans plusieurs
domaines pour atteindre leurs objectifs de rentabilité ou leurs impératifs de compétitivité. Ces
évolutions ont pour beaucoup été provoquées par les profondes mutations du secteur au cours
des vingt dernières années.
Les banques n'ayant pas réussi a opérer ces changements ont été généralement racheté ou ont
connu de très grosses difficultés à chaque crise bancaire, allant parfois jusqu'à disparaître.
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Ce dernier phénomène est quand même très rare. Les autorités bancaires, par leur
réglementation, ont réussi à renforcer le système financier et pousser les établissements
bancaires à une meilleure prise en compte de leurs risques.
L’analyse crédit n'a fondamentalement pas changé et ne risque pas d'évoluer encore
considérablement. La filière risque d'une banque est toujours la même et l'analyste crédit sera
toujours celui qui évaluera les risques.
En tenant compte des pratiques bancaires, des règles d'orthodoxie financière et des
informations disponibles, parfois subjectives, l'analyste établira toujours son diagnostic en
rendant un avis motivé parfois sous réserve de garanties.
Adresses Electroniques :
www.bmcinet.com
Fr.wikipedia.org/wiki/BMCI
Documents internes :
Notes de service ;
Documents internes ;
Lotus notes ;
66
Intranet BMCI
Ouvrages :
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Annexe 1 : Ordre de Virement
Annexe 4 : ASSUREPRESENCE
Annexe 6 : Spécimen
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