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contre Twitter
Les principaux réseaux sociaux peinent à établir une ligne commune face aux
outrances du président des Etats-Unis.
« Zuckerberg est allé sur Fox News – une machine à cash et à haine, qui donne un mégaphone
aux racistes et aux conspirationnistes –, pour dire que les réseaux sociaux devraient, en somme,
laisser les politiciens mentir sans conséquences. Cela érode notre démocratie », a réagi l’ex-
candidate à l’investiture démocrate Elizabeth Warren, sur Twitter.
« Les réseaux sociaux ne veulent pas être régulés, alors ils flattent la Maison Blanche. Regardez
ce que Mark Zuckerberg, de Facebook, a dit aujourd’hui. Ce n’est que de la flatterie », a
renchéri la démocrate Nancy Pelosi, présidente de la Chambre des représentants. « Ils se cachent
derrière la liberté d’expression [mais] leur modèle économique, c’est de faire de l’argent au
détriment de la vérité et des faits », a-t-elle ajouté. De nombreux autres internautes ou
observateurs ont reproché au fondateur de Facebook de prendre le parti de Donald Trump.
Ironie du sort, la politique de modération de Facebook est différente de celle de Twitter, mais pas
si éloignée. Le réseau de microblogging a étiqueté comme trompeur un tweet de M. Trump,
selon lequel le vote par correspondance faciliterait la fraude électorale. Puis un autre message
présidentiel, à propos des heurts survenus à Minneapolis (Minnesota), après la mort d’un homme
noir tué par la police : « Si des émeutes commencent, on commencera à tirer », menaçait-il par
un tweet jugé contraire aux « règles de Twitter relatives à la glorification de la violence ».
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