Génétique formelle

Cours 4
A- Le monohybridisme
I- L’expression génétique
II- Organisation du contenu informatif du génome eucaryote
III- La réplication de l’ADN
Croisement de fleurs blanches et fleurs violette :
IV- Les mutations et leurs expressions
Fo = Fviolette x Fblanche
V- La transmission héréditaire
F1 = Fviolette
1- Les lois de Mendel

On peut ainsi déterminer les caractères de dominances et de récessivité :

Mendel a travaillé sur les pisum sativum car :
Fviolette dominante et Fblanche récessive.
- Ils existaient différents allèles (couleur, forme de graine...).
- Possibilité de diriger les fécondations entre individus possible.
Puis ils croisent les F1 :
- Temps de génération très court (passage d’une graine a un autre
en 3mois). F1= F1violette x F1violette

F2 = ¾ Fviolette et ¼ Fblanche

Protocole :

- Obtention de lignées pures (croiser des mêmes espèces entre

Mendel a déduit que des unités héréditaires récessives sont cachées
elles un certain nombre de fois pour avoir des homozygotes).
par le caractère dominant. (Unité héréditaire qu’on appelle aujourd’hui
- Croisement de parents qui diffèrent par un ou
gène).
(monohybridisme) deux (dihybridisme) caractères.

La F1 violette a donc a la fois les caractères violets et blanc.

On utilise la lettre V pour les fleurs Violettes et v pour les fleurs blanche
(v en petit car le blanc est récessif par rapport au violet).

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Cours 4
On fait un tableau d’hérédité pour comprendre les l’hérédité de F2 : B- Le dihybridisme

♀ V v
♂

V (V, V) [V] (V, v) [V] Fo= graine jaune et ronde x graine verte et ridées
v (V, v) [V] (v, v) [v]
F1 = graine jaune et ronde
On a donc 3 phénotypes violets pour un phénotype blanc.
F2= 9/16 graine jaunes et rondes + 3/16 graines vertes et rondes +
ème
3/16 de jaunes et ridées + 1/16ème de graines vertes et ridées

Pour déterminé le génotype des fleurs violettes (aucun moyen de savoir

si homozygote ou hétérozygote) : on fait un test cross : on croise les
On utilise J pour jaune et j pour vert ; R pour ronde et r pour ridées :
fleurs violettes avec des blanches :

V V V v
v [V] [V] F1 JR Jr jR jr
v [V] [v]
F1
v [V] [V] v [V] [v]
JR JR JR JR JR

Si on a un individu avec 100% de violet, on a un individu homozygote et Jr JR Jr JR Jr

si on a 50% de blanc on a un individu hétérozygote.

jR JR JR jR jR

jr JR Jr jR jr

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Cours 4
Hypothèse de Mendel : 3- La liaison au sexe

- Pour chaque couple d’allèle on peut distinguer un dominant et un

récessif.
Morgan a observé que lorsqu’on fait :
- La ségrégation des allèles est aléatoire.
- L’assortiment des allèles est indépendant F0 = ♀yeux rouge x ♂yeux blanc
- Fécondation aléatoire
F1= yeux rouge

F2= ¾ yeux rouges (♂ ou ♀) + ¼ yeux blancs (♂)

2- Le prolongement de la génétique
mendélienne
On peut donc penser que le gène est porté par les chromosomes sexuels.

Les hypothèses de Mendel ne sont pas toujours vérifiées :

XR Xr
- On à pas forcement de dominance mais des fois des
codominances ou dominances incomplètes, c’est un XR R R
prolongement de la règle parce qu’après croisement de F1 on
retrouve les phénotypes parentaux Yᴓ R r

- L’assortiment des allèles ne sont pas toujours indépendant (si

les deux gènes sont sur le même chromosome)
- La fécondation est pas toujours aléatoire (chez les animaux on
On parle d’allèle hémizygote (pas présente des deux coté d’un
a un choix du partenaire qu’on n’a pas dans les végétaux)
chromosome).

On a aussi les cas où on a un allèle létal (on a un allèle qui tue la

descendance lorsqu’il est homozygote).

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Cours 4
4- La ségrégation des allèles AB ab Ab aB

AB
Phénomène du crossing over en fin de prophase.

ab

Ab Chromosomes
recombinés
aB

On a des nouvelles combinaisons de gène liée au crossing over.

Plus deux gènes ne seront éloignés, et plus la probabilité d’un crossing

over entre les deux gènes est grande.

- Si les gènes sont situés sur des chromosomes différents 

transmission indépendante (loi de Mendel)
- Si les gènes sont liés à une distance faible, la distance entre les
deux gènes est proportionnelle a la probabilité de recombinaison
(centimorgan = unité de la distance qui sépare deux gènes)
- Gènes liés à une distance élevée, si on a un seul crossing over
on aura une recombinaison au niveau des gènes mais si on a
deux crossing over, les deux gènes seront toujours sur le même
chromosome. Avec une certaine distance, la proba d’avoir un
nombre pair et impaire de crossing over est égale.