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INFORMATION CONSULTATION SUR LE PROJET D’ACTUALISATION

DES METHODES DE MAINTENANCE (EXPERT +)


ET D’ACCES EN GAINE
ET SES CONSEQUENCES POTENTIELLES SUR L’EMPLOI

PARTIE II, LIVRE III, TITRE II, CHAPITRE III DU CODE DU TRAVAIL

(ANCIENNEMENT LIVRE IV)

1
PREAMBULE
Confrontée à un environnement économique et concurrentiel particulièrement difficile, dans un contexte
de très forte baisse de l’activité modernisation, la société Schindler SA a initié auprès des représentants du
personnel dès avril 2013 un programme de transformation de l’entreprise basé sur 4 projets distincts et
séquencés visant à reconquérir des parts de marché et à restaurer durablement sa compétitivité :
- Un projet de refonte de l’organisation du réseau d’exploitation avec notamment la
suppression d’une strate hiérarchique (la structure régionale « DR »), et en parallèle le renforcement
des directions d’agence actuelles, afin de localiser l’essentiel des ressources au plus près des clients
– projet qui a été mis en œuvre fin 2013.
- Un projet de spécialisation des responsables d’agence service (RAS) particulièrement au sein
des grandes villes qui a également été mis en œuvre en 2013.
- Un projet d’adaptation des effectifs de l’entreprise à la baisse de l’activité modernisation,
qui s’est inscrit notamment dans le cadre d’un accord majoritaire au sens des articles L.1233-31 et
L.1233-32 du Code du travail et qui est actuellement en cours de mise en œuvre.
- Et enfin un projet d’actualisation des méthodes d’intervention sur les ascenseurs, objet de la
présente procédure d’information-consultation, basé sur une actualisation des méthodes d’entretien
des ascenseurs, appelée Expert+, visant à améliorer l’efficacité opérationnelle de la maintenance
des ascenseurs, complété par une refonte de la méthodologie d’accès en gaine.

Cette refonte de la méthodologie d’accès en gaine a pour objectif d’uniformiser et de simplifier les
modalités d’intervention des techniciens en gaine, quelles que soient les technologies d’appareils, afin
d’améliorer son appropriation par les techniciens et sa mise en œuvre pour des interventions en toute
sécurité.

Le projet d’actualisation des méthodes de maintenance, Expert+, a été présenté dès décembre 2012 au
Comité Central d’Entreprise (CCE).

Conscient du changement d’habitude que représenterait cette nouvelle méthodologie de maintenance, et


parce qu’il était nécessaire de définir des modalités de déploiement adaptées au sein de l’entreprise, la
Direction a proposé le lancement d’un Pilote à grande échelle. Cette démarche a été acceptée par les
représentants du personnel et a donc été mise en œuvre à compter du 11 mars 2013.

Ce projet a ainsi bénéficié d’une période d’expérimentation de plus d’une année sur les Agences Régionales
Alsace et Centre Est (à l’exception des agences services de Bourg et Pays de Geix) ce qui représente 10
équipes de plus ou moins 7 techniciens de maintenance, soit environ 70 techniciens de maintenance.

Cette phase de test s’est accompagnée d’une expertise mandatée par le CHSCT Alsace sur chacune des
directions d’agence participant au Pilote. Les conclusions de cette expertise ainsi que les restitutions du
Pilote ont été présentées aux instances représentatives du personnel à l’occasion de plusieurs réunions et
ont largement contribué à la réflexion menée par la Direction.

Ce document est strictement confidentiel et sa reproduction, copie par tout moyen que ce soit, est interdite. 2
Le projet Expert+ ci-après présenté est ainsi le fruit d’une démarche participative, qui tient compte des
retours d’expérience de plusieurs pays et d’un travail coopératif mené avec toutes les parties prenantes du
Pilote Alsace durant plusieurs mois. Il s’est notamment nourri des travaux de l’expertise mandatée par le
CHSCT Alsace (réalisée par le cabinet Syndex). Dans cette perspective, afin d’approfondir certaines
thématiques, la Direction s’est attachée, par la suite, les services d’un cabinet spécialisé (Plein Sens) qui a
travaillé avec un groupe de travail multidisciplinaire regroupant des salariés de tous horizons.

Le présent projet de modification de nos méthodes génériques d’intervention (d’accès au toit de cabine
d’ascenseur et de méthodologie de maintenance des ascenseurs) ayant un impact sur le nombre de postes
de techniciens de maintenance, et ayant une influence sur les conditions de travail des techniciens, le
présent document a été remis aux instances de représentation du personnel concernées afin de leur
permettre de rendre un avis en toute connaissance de cause dans leur champ de compétence respectif.

La Direction souhaite d’ores et déjà rappeler qu’elle a pris l’engagement qu’aucun licenciement pour motif
économique n’interviendrait à l’occasion du présent projet. Dès lors, la société confirme que chaque salarié
concerné se verra proposer un repositionnement au sein de l’entreprise. L’essentiel de ces
repositionnements envisagés n’impliqueront qu’une simple évolution des conditions de travail des salariés
et préserveront l’intégrité des contrats de travail. A l’égard des salariés dont le repositionnement pourrait
nécessiter une modification de leur contrat de travail, une proposition sera effectuée selon les dispositions
de l’article L. 1222-6 du Code du travail. Les salariés qui le cas échéant refuseraient cette proposition
seraient maintenus dans leur position.

Afin d'accompagner les conséquences sociales induites par ce projet, la Direction s'engage à mettre en
place des moyens adaptés à la situation individuelle de chaque salarié concerné.

Certaines parties du présent document doivent être tenues pour confidentielles au sens de l’article
L.2325-5 du Code du Travail qui prévoit que : « Les Membres du Comité d’Entreprise et les
Représentants Syndicaux sont tenus à une obligation de discrétion à l’égard des informations
présentant un caractère confidentiel et données comme telles par le Chef d’Entreprise ou son
Représentant. » Il s’agit de données sensibles, notamment vis-à-vis de la concurrence, ayant trait
à notre stratégie et à nos méthodologies d’intervention. Plus précisément, doivent être
considérées comme confidentielles les informations précisées aux pages suivantes du présent
document :
- pages 9 et 17
- pages 19 à 28
- pages 32 à 35
- pages 58 à 66
- et les pages 68 à 74.

Bien que le présent document soit relatif à un projet, le présent et le futur peuvent y être employés
pour en faciliter la lecture.

Ce document est strictement confidentiel et sa reproduction, copie par tout moyen que ce soit, est interdite. 3
PREAMBULE .............................................................................................................................................................. 2
PARTIE I : LE PROJET DE MODIFICATION DE NOS METHODES D’INTERVENTION ............ 6
I. Présentation du projet d’actualisation des méthodes de maintenance - Expert+ .................................. 7
A. Rappel du contexte économique : une baisse préoccupante du prix moyen des contrats de
maintenance .......................................................................................................................................................... 7
B. Les principes directeurs du projet ........................................................................................................... 10
1. Les faiblesses de la méthodologie actuelle « Schindler 2+ »............................................................ 10
2. Objectifs du projet : sécurité, qualité et efficacité ............................................................................. 11
3. Le projet Expert+ dans les grandes lignes ......................................................................................... 12
4. Une philosophie de maintenance centrée sur les visites techniques complètes (Visites S) ........ 13
5. Le périmètre du projet et les populations concernées ..................................................................... 14
C. Les résultats attendus ................................................................................................................................ 14
D. La méthode Expert+ est déjà utilisée avec succès dans de nombreux pays Schindler ............... 15
E. Une démarche générale et des modalités de déploiement éprouvées lors du Pilote en Alsace ...... 16
F. La méthode d’entretien Expert + en détail ............................................................................................ 19
1) Deux approches d’entretien selon la typologie d’équipement : Expert 1+ et Expert 2+ ........... 19
2) Des visites I focalisées sur les éléments essentiels et réglementaires ............................................. 21
3) Des visites techniques S permettant de faire un travail de maintenance approfondi .................. 26
II. Présentation du projet d’évolution de la méthode d’accès au toit de cabine .................................... 29
A. Fondements et objectifs............................................................................................................................ 29
B. Les salariés concernés ............................................................................................................................... 30
C. Les principes directeurs ............................................................................................................................ 30
D. Détail de la méthode actualisée ........................................................................................................... 31
PARTIE II – LES CONSEQUENCES SOCIALES DU PROJET D’ACTUALISATION DE NOS
METHODES D’INTERVENTION ..................................................................................................................... 34
I. L’impact du projet sur les postes ................................................................................................................. 34
A. Méthodologie et impact par fonction concernée .................................................................................. 34
1. La méthodologie de calcul des réductions de poste par population .............................................. 34
2. Evolution envisagée des postes de techniciens d’agence service.................................................... 36
3. Evolution envisagée des postes de techniciens de maintenance .................................................... 36
4. Evolution envisagée des postes de formateurs maintenance .......................................................... 37
B. Répartition des postes supprimés par Agence Régionale dans l’organisation cible ......................... 37
1. Les impacts du projet sur la Zone Ile-de-France .............................................................................. 38
2. Les impacts du projet sur la Zone Est................................................................................................ 38
3. Les impacts du projet sur la Zone Ouest ........................................................................................... 39
4. Synthèse nationale des conséquences du projet sur le nombre de postes ..................................... 39
II. Les conséquences sociales du projet ....................................................................................................... 40
A. L’absence de rupture de contrats de travail pour motif économique ................................................ 40

Ce document est strictement confidentiel et sa reproduction, copie par tout moyen que ce soit, est interdite. 4
1. Une démarche générale de mobilité interne ...................................................................................... 40
2. Détail des postes de techniciens de maintenance vacants par agence (régionale) ........................ 43
B. Un objectif d’amélioration de la sécurité des salariés et usagers ......................................................... 44
1. Concernant les méthodes d’entretien - Expert+ .............................................................................. 44
2. Concernant le changement de la méthode d’accès au toit de cabine ............................................. 44
C. L’impact du changement de méthodologie et d’habitude sur les conditions de travail ................... 45
1. L’augmentation du nombre d’appareil par technicien limitée afin d’assurer une charge de
travail identique .............................................................................................................................................. 45
2. L’impact sur les activités principales et compétences requises ....................................................... 45
3. L’impact sur les objectifs et capacités d’évolution des techniciens ................................................ 46
4. L’impact sur les conditions matérielles et physiques de travail ....................................................... 47
5. L’impact sur les contraintes d’horaires de travail .............................................................................. 48
PARTIE III – METHODOLOGIE DE DEPLOIEMENT DES METHODES ET CALENDRIER
ENVISAGE ................................................................................................................................................................ 49
I. Un déploiement opérationnel échelonné pour un accompagnement de proximité ............................. 49
A. Une transition progressive vers les standards Expert+ et d’accès en gaine ...................................... 49
1. Populations concernées par l’actualisation des méthodes de maintenance et d’accès en gaine . 49
2. Populations concernées uniquement par le changement de la méthode d’accès au toit de cabine
51
B. Un accompagnement adapté dans le cadre du déploiement du projet .............................................. 52
C. Cas particulier des populations ayant participé au Pilote Expert+ Alsace ........................................ 55
D. Un accompagnement des populations concernées sur la durée ..................................................... 56
II. Le calendrier prévisionnel du projet ....................................................................................................... 56
ANNEXE 1 – Projet de fiche actualisée du Manuel Sécurité par Métier relative à l’accès en gaine ............. 57
ANNEXE 2 - Comparatif entre les visites d’inspection Schindler 2+ et Expert + ....................................... 62
ANNEXE 3 – Liste des tâches à réaliser en visites techniques et visites d’inspection (check lists) .............. 67
ANNEXE 4 – Exemple de séquencement détaillé des tâches à réaliser en Visite I pour un appareil de
gamme Commodity .................................................................................................................................................... 71
ANNEXE 5 - Configurations d’ascenseurs spécifiques nécessitant du temps supplémentaire en Visite I
(synthèse des enseignements du Pilote) .................................................................................................................. 75
ANNEXE 6 - Plan de mobilité ................................................................................................................................ 78
ANNEXE 7 - Lexique............................................................................................................................................... 88

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PARTIE I : LE PROJET DE MODIFICATION DE
NOS METHODES D’INTERVENTION

Pour mémoire, la société Schindler assure l’installation, la maintenance (regroupant les activités d’entretien
et de réparation) et la modernisation d’ascenseurs, d’escaliers mécaniques, de trottoirs roulants et de portes
et automatismes. L’activité de maintenance se décompose en 2 volets :
- l’activité d’entretien qui regroupe les interventions préventives de vérifications techniques,
nettoyage et réglages des installations, ainsi que les interventions de dépannage,
- l’activité de réparation, qui regroupe les interventions planifiées de réparation au cours desquelles
la réparation physique ou le remplacement d’un ou plusieurs composants de l’ascenseur est opéré.

Dans le cadre d’une réflexion globale d’amélioration continue de ses process et méthodes destinée à mieux
répondre aux attentes du marché, le groupe Schindler a souhaité repenser ses méthodes d’intervention. Le
contexte actuel de l’entreprise l’a mené à intégrer plusieurs facteurs déterminants à cette réflexion.

La Société rappelle que la sécurité est une des valeurs fondamentales de l’entreprise, sur laquelle aucun
compromis n’est et ne sera accepté.

Malgré l’évolution des technologies d’appareils et l’évolution des outils à disposition de nos techniciens, les
méthodes d’entretien et d’accès en gaine n’ont pas évolué depuis de nombreuses années.

Les audits terrains réalisés notamment en France ont révélé des applications très disparates et parfois
éloignées des méthodes prescrites. Il est important de redéfinir et redéployer clairement nos méthodes
d’intervention.

Le contexte économique et concurrentiel dans lequel Schindler SA évolue, avec des prix de contrats en
baisse constante, impose à l’entreprise d’innover et de se redéfinir. Des marges d’optimisation des
méthodes d’entretien existent, notamment sur les visites d’inspection (dites Visites I) pour lesquelles un
séquencement plus efficace des tâches se traduirait par des gains de temps importants. Des gains de
productivité pourraient ainsi être réalisés, via l’optimisation des temps d’intervention, et permettraient à
l’entreprise d’être plus compétitive.

C’est pourquoi Schindler SA envisage de redéfinir ses principales méthodes d’intervention sur son parc
d’ascenseurs, c’est-à-dire la méthode d’entretien des ascenseurs (Expert +) ainsi que la méthodologie
d’accès en gaine.

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I. Présentation du projet d’actualisation des méthodes
de maintenance - Expert+

A. Rappel du contexte économique : une baisse préoccupante


du prix moyen des contrats de maintenance
Le contexte économique dans lequel Schindler évolue, ainsi que les tendances actuelles et prévues du
marché français de l’ascenseur ont été présentés aux partenaires sociaux au cours des derniers mois, et
encore très récemment lors de la procédure menée sur le projet d’adaptation lié à la baisse de l’activité
modernisation. Cet environnement sera brièvement rappelé ci-après.

Schindler SA est confrontée depuis plusieurs années à une baisse de la valeur moyenne des prix de contrats
d’entretien : le prix moyen des contrats d’entretien a ainsi chuté de plus de 8% en 5 ans, alors que dans le
même temps les indices des prix à la consommation ont crû de plus de 6% pour l’indice général hors tabac
et de 8% pour l’indice des services (source INSEE).

Figure 1: Evolution comparative des prix de contrats d’entretien et de l'indice des prix à la
consommation dans le secteur des services et pour les ménages (base 100 en 2008)

Cette tendance structurelle de baisse des prix des contrats d’entretien à prestation réalisée identique est liée
à une profonde intensification de la concurrence, qui s’est traduit directement par :

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- Une baisse des prix des contrats d’entretien conclus à la suite de l’installation d’un ascenseur neuf :
entre 2010 et 2013 le prix de ces contrats a chuté de quasiment 30%.

Figure 2: Evolution des prix de contrats d’entretien suite à installation neuve d'un ascenseur par
Schindler SA reconstitué (base 100 en 2008)

- Une chute des prix de contrats d’entretien récupérés de la concurrence

Les prix que Schindler SA doit consentir pour récupérer des appareils de la concurrence ont baissé de plus
de 25% sur les 5 dernières années pour se situer depuis plus de 2 ans en dessous de la barre symbolique
des 1000€ par appareil. Là encore cette baisse des prix ne s’est pas accompagnée d’une modification de la
prestation réalisée/due au client.

Figure 3: Evolution des prix de contrats d’entretien récupérés par Schindler SA reconstitué (base
100 en 2008)

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- Une augmentation des renégociations à la baisse des prix des contrats d’entretien

Afin de conserver son parc, Schindler SA est obligé de consentir des rabais de plus en plus importants qui
représentent depuis 2012 plus de 2% de la valeur totale du portefeuille de contrats d’entretien.

Figure 4 : Evolution du taux de renégociation pour Schindler SA reconstitué (volume des baisses
de prix accordées rapporté au portefeuille début de période)

Au global, la valeur totale du portefeuille de contrats d’entretien, véritable indicateur de cette activité clé
pour Schindler (activité qui représente plus de 75% de la marge brute de l’entreprise) ne cesse de décroître
depuis 4 années consécutives.

Figure 5: Evolution de la valeur totale du portefeuille légal vs. année n-1 (périmètre Schindler 2012
incluant les ex-filiales)

Cette pression sur les prix est telle que, sur la seule année 2013, le chiffre d’affaires entretien de Schindler
SA a baissé de plus de 3,1M€ pour un parc d’appareils à entretenir en augmentation de plus de 2 300
unités, sans parler de la marge brute entretien qui a baissé de plus de 5,7M€.

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Cette pression sur les prix devrait durer.

Schindler va donc être confronté ces prochaines années à la nécessité d’entretenir de plus en plus
d’appareils pour un chiffre d’affaire entretien qui sera au mieux stable. Schindler est ainsi dans l’obligation
de réaliser des gains de productivité maintenance, sans dégrader la qualité de service réelle et perçue par les
clients, afin d’être en capacité de supporter ces niveaux de prix bas exigés par le marché et ainsi de rester
l’un des principaux acteurs sur le marché français.

C’est dans ce contexte de nécessaire amélioration de la productivité maintenance, que Schindler a souhaité
actualiser sa méthodologie de maintenance avec comme objectif d’allier sécurité, qualité et efficacité : c’est
le projet Expert +.

B. Les principes directeurs du projet

1. Les faiblesses de la méthodologie actuelle « Schindler 2+ »

Depuis 2003, date de la mise en œuvre de la loi Urbanisme et Habitat, Schindler réalise des visites espacées
d’au plus 6 semaines ; ces visites étant divisées en deux catégories : les visites d’inspection (dites Visites I)
et les visites techniques (dites Visites S). Par souci de simplification, dans la suite du document, nous
parlerons de 9 visites par an.

La méthode de maintenance actuelle, appelée « Schindler 2+ », prévoit chaque année :


- 7 visites d’inspection au cours desquelles les techniciens effectuent des contrôles de sécurité, des
contrôles visuels de bon fonctionnement et diverses tâches d’entretien à faible valeur ajoutée, ce qui
contribue en pratique peu à l’amélioration du taux de panne ;
- 2 visites techniques (sauf sur le périmètre du Pilote Alsace Expert+) au cours desquelles le travail
technique d’entretien préventif est effectué. C’est ce travail d’entretien qui est déterminant dans la
qualité de maintenance et qui impacte directement le taux de panne de l’équipement.

Pourtant, la méthode de maintenance actuelle, Schindler 2+, présente les faiblesses suivantes :
- Le séquencement des tâches des visites d’inspection n’est pas clairement défini, et intègre des tâches
non essentielles ayant peu d’impact sur le taux de pannes, ce qui génère une perte de temps
importante ;
- La méthodologie des visites techniques ne tient pas parfaitement compte de la technologie des
appareils notamment ceux de la gamme Commodity et le Schindler 5500 qui représentent 90% des
ventes d’installation neuve pour Schindler SA. Or, ces technologies représentent des opportunités de
gains de temps importantes.

Cette approche de maintenance est pertinente dans sa forme, et notamment le principe d’alternance des
Visites I et Visites S. Toutefois, le contenu des tâches à réaliser au sein de chaque visite nécessite d’être
actualisé.
Le projet Expert+ vise ainsi à faire évoluer nos méthodes et les améliorer pour corriger les faiblesses
précédemment soulignées.
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2. Objectifs du projet : sécurité, qualité et efficacité

L’ensemble des éléments présentés précédemment nous ont amenés à nous interroger sur la pertinence de
nos méthodologies de maintenance, et tout particulièrement de celles concernant les ascenseurs et monte-
charges (ces derniers représentant plus de 90% de la valeur totale du portefeuille maintenu par Schindler
SA).

Cette réflexion a été menée en prenant en considération nos trois engagements clés : sécurité, qualité et
efficacité.

a) Améliorer la sécurité de nos salariés et usagers

En matière de sécurité, l’objectif de l’actualisation des méthodes de maintenance est double :


- Renforcer la fonction sécurité des visites d’inspection, en réalisant selon un séquencement
optimisé des essais sécurité sur nos appareils toutes les 6 semaines. L’objectif de la méthode
actualisée est de permettre au technicien de se concentrer sur le contrôle des organes de sécurité,
essentiels à sa propre sécurité comme à celle des usagers.
- Se concentrer lors des visites techniques sur le travail technique préventif, travail d’entretien
déterminant pour le taux de panne de l’appareil, et donc la sécurité des usagers.

b) Gagner encore en qualité et fiabilité pour une meilleure satisfaction client en


développant une méthode d’entretien spécifique pour certains appareils

Alors que les produits neufs installés par Schindler SA depuis plusieurs années, tels que la gamme
Commodity (principalement les ascenseurs modèle 3100, 3300 et 5300) et le Schindler 5500, qui
représentent 90% des ventes d’installation neuve pour Schindler SA :
- Sont dotés de nouvelles technologies, permettant notamment d’inclure des fonctions diagnostics
électroniques et tests incorporés
- Intègrent plus d’électronique, et moins de mécanique, de sorte que l’utilisation de graisse ou d’huile
s’en trouve limitée
- Nécessitent moins de réglage et moins de remplacement de pièces,
Schindler SA n’a pas actualisé ses méthodes d’entretien pour ces typologies d’appareils.

De la même manière, les appareils hydrauliques entretenus, du fait de leur technologie spécifique,
nécessitent une méthode dédiée à leurs caractéristiques techniques et composants hydrauliques.

Il est donc important d’adapter les méthodes d’entretien de ces modèles, en conservant notre clé de voûte :
la sécurité des installations et la maintenance préventive. L’objectif du projet est :
- de se focaliser sur les tâches essentielles en visite d’inspection et tout particulièrement le contrôle des
éléments de sécurité. La méthode actuelle Schindler 2+ comprend de nombreuses tâches à faible
valeur ajoutée et non obligatoires.
- de faire gagner de l’importance aux tâches de prévention, lors des visites techniques dont le temps
annuel alloué serait augmenté sur tous les ascenseurs (hors ascenseurs hydrauliques, gamme
Commodity et S5500).
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Les experts de la Direction Technique Monde du Groupe Schindler ont élaboré ces méthodes à partir des
meilleurs pratiques mises au point et éprouvées dans les entités les plus performantes du Groupe et ont
visé l’amélioration de la disponibilité et durée de vie de nos appareils et du confort pour nos usagers,
générant ainsi un avantage tangible au profit du client.

c) Être plus compétitif en optimisant les tâches

Comme cela a pu être constaté lors des audits techniques régulièrement réalisés par les équipes de la
Direction Technique Nationale, et lors des visites de terrain menées par l’encadrement Schindler, les visites
d’inspection actuelles Schindler2+ sont peu séquencées, ce qui génère une perte de temps importante du
fait par exemple d’allers/retours répétés en machinerie, d’attente prolongée lors du test de la téléalarme, de
nombreux trajets à bord ou sur le toit de cabine, etc.

L’actualisation proposée vise à supprimer les tâches à faible valeur ajoutée et à définir un séquencement
des tâches plus efficace, ce qui génèrerait un gain de temps.

En résumé, le Groupe Schindler souhaite actualiser ses méthodes de maintenance :


- En développant une méthodologie d’entretien spécifique pour les appareils de la gamme
Commodity, les Schindler 5500 et les appareils hydrauliques,
- En poursuivant une stratégie de qualité visant à réduire notre taux de pannes (et donc à augmenter
notre MTBC – temps moyen entre 2 pannes), participant ainsi à l’amélioration de la satisfaction de
nos clients en vue de mieux conserver notre portefeuille,
- Sans aucun compromis sur la sécurité des intervenants et des usagers
- En totale conformité avec la réglementation actuelle
- En optimisant le temps passé sur l’installation
- Par la suppression de tâches qui n’apportent pas de valeur ajoutée spécifique
- Grâce à un meilleur séquencement de chacune des opérations d’entretien réalisées au cours
des visites d’inspection

3. Le projet Expert+ dans les grandes lignes

Les principaux changements induits par ce projet sont de deux ordres :

Une refonte des visites d’inspection pour tous les ascenseurs

La méthode de maintenance Expert+ prévoit toujours une visite d’entretien toutes les 6 semaines, comme
imposé par la réglementation, soit par souci de simplification 9 visites par an, avec une alternance de visites
d’inspection et visites techniques.

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Pour toutes les typologies d’appareils, les visites d’inspection (dites Visites I) seraient revues, avec
notamment la suppression des tâches à faible valeur ajoutée et un séquencement optimisé des tâches
conservées. Le temps nécessaire à la réalisation de la visite serait donc significativement réduit.

Une seule visite technique annuelle approfondie pour les hydrauliques, Commodity et 5500

Pour les ascenseurs hydrauliques ou de gamme Commodity et Schindler 5500, une visite technique
annuelle approfondie, et à laquelle de plus de temps serait alloué (comparativement au temps d’une visite
semestrielle), remplacerait les deux visites semestrielles.
Pour les autres ascenseurs électriques, le fonctionnement Schindler2+ avec 2 visites techniques
semestrielles serait conservé, ainsi que le contenu de celles-ci. Toutefois, plus de temps serait alloué à ces
visites pour permettre un travail de maintenance préventive complet.

Ces principales évolutions liées à la méthode de maintenance Expert+ sont illustrées sur la figure suivante.

Figure 6 : Les principales évolutions de la méthodologie de maintenance Expert+

4. Une philosophie de maintenance centrée sur les visites techniques


complètes (Visites S)

Les visites d’inspection (Visites I) ont pour objet un contrôle visuel régulier par un technicien des organes
de sécurité et du bon fonctionnement général de l’appareil. Lors de cette visite, le technicien peut identifier
d’éventuelles usures de pièces qui feront ensuite l’objet d’une intervention de réparation. Dans la majeure
partie des cas, aucune action technique n’est nécessaire et l’appareil fonctionne parfaitement.

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Ces visites I pourraient être réalisées en un temps plus court par le biais d’un séquencement amélioré des
tâches essentielles.

Les visites techniques (Visites S) ont pour objet de faire un travail de fond d’entretien et de réglage de la
plupart des éléments de l’ascenseur ; ce travail d’entretien complet permet d’impacter directement de façon
positive le taux de panne (MTBC). C’est lors de ces Visites S que tout le savoir-faire et les compétences
techniques du technicien Schindler entrent en jeu pour remettre l’appareil en parfait état. La qualité de
réalisation de ces visites techniques est primordiale. Schindler souhaite valoriser la forte valeur ajoutée des
techniciens de maintenance lors de ces Visites S et allouer plus de temps à la réalisation de chaque visite
sur les ascenseurs électriques.

Dans le cadre de la méthode Expert+, les tâches de prévention gagneraient en importance. Les visites
d’inspection viseraient l’examen et le suivi des installations dans le respect des obligations légales ; quel que
soit l’appareil, une même méthode des visites d’inspection centrée sur les tâches essentielles. Les visites
techniques seraient quant à elles plus approfondies qu’elles ne le sont actuellement.

5. Le périmètre du projet et les populations concernées

La méthodologie de maintenance Expert+ s’appliquerait aux ascenseurs et monte-charges de la société


Schindler SA (hors filiales), c’est-à-dire hors escaliers mécaniques et hors portes.

Les populations concernées par ce projet sont donc toutes les personnes au sein de Schindler SA qui sont
amenées à réaliser des visites de maintenance, et tout particulièrement d’inspection, à savoir les techniciens
de maintenance, techniciens d’agence service, formateurs maintenance et certains réparateurs.

C. Les résultats attendus


L’objectif du déploiement de cette méthode de maintenance actualisée est :
- De continuer à améliorer la qualité de nos interventions grâce à un programme de formation des
techniciens sur le terrain et un accompagnement technique dans la durée ;
- De poursuivre l’amélioration de la sécurité des salariés et usagers
- En se focalisant sur les contrôles des organes de sécurité de l’ascenseur (notamment à chaque
visite d’inspection)
- En allouant plus de temps pour réaliser l’entretien de fond des appareils, à l’occasion des
visites techniques
- De réaliser des gains de productivité pour dégager les marges de manœuvre financières suffisantes
pour absorber les baisses de prix de contrats de maintenance exigées par le marché et rester ainsi
compétitif.

Sur ce dernier point, les gains de temps générés par l’actualisation de cette méthodologie permettraient une
économie de 3 millions d’euros par an (comme cela sera développé ci-après). Cette économie permettrait
de mieux positionner Schindler sur son marché en matière de prix de contrats, et participerait ainsi à la
préservation de son portefeuille de contrats d’entretien.

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D. La méthode Expert+ est déjà utilisée avec succès dans de
nombreux pays Schindler
La méthode Expert+ a été élaboré par des experts des Directions Techniques Schindler Monde et
Schindler France, qui se sont inspirés des meilleures pratiques mises au point et éprouvés dans les entités
du Groupe.

Sur la base de dizaines de séries d’essais et des nombreuses années d’expérience acquises dans les pays où
ont été mises en place des approches similaires, nous avons conclu qu’actualiser les méthodes d’entretien
en s’inspirant de ces meilleures pratiques permettrait d’améliorer la sécurité du personnel Schindler et la
qualité et la sécurité des produits et services fournis à nos clients.

Schindler Expert+ s’appuie principalement sur le savoir-faire de Schindler en matière de maintenance


préventive et apporte ainsi plusieurs garanties : aucun compromis sur la sécurité, la conformité par rapport
aux normes et réglementations techniques, l’efficacité du service générant un avantage tangible au profit du
client.

Les méthodes ont été testées sur de nombreux types d’installations différentes, dans plusieurs pays, et ont
été déployées avec plus de 12 mois de retour d’expérience dans 19 pays européens dont notamment
l’Allemagne, la Belgique, la Norvège, la Finlande, l’Autriche, la Pologne, la Roumanie, le Royaume-Uni,
l’Espagne, l’Italie, le Luxembourg, le Portugal.

Les retours d’expériences internationales démontrent que depuis le lancement du projet Expert+ la
sécurité des salariés dans les pays concernés s’est améliorée. En effet, le graphique ci-dessous montre bien
que le taux de fréquence absolu (nombre d’accidents du travail avec ou sans arrêt), dans 4 pays d’Europe
comparables à la France en termes de taille de marché et d’expérience, a considérablement baissé
postérieurement au déploiement d’Expert+.

Figure 7 : Baisse du taux de fréquence absolu des accidents de travail après lancement d'Expert+
dans 4 pays d'Europe

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D’autre part, les expériences internationales montrent également que le taux de panne des appareils s’est
amélioré grandement en appliquant la méthode Expert+. Le graphique ci-dessous montre en effet que,
toujours sur les 4 pays d’Europe comparables à la France, le temps moyen entre deux pannes (MTBC) a
continué à croître après le déploiement d’Expert+, ce qui revient à dire que le nombre de pannes par an a
baissé.

Figure 8 : Amélioration du MTBC (temps moyen entre 2 pannes exprimé en jour)


suite au lancement d'Expert+ en Europe

En effet, du fait d’un séquencement plus précis des étapes et de la clarté de la méthodologie, il a été
démontré dans de nombreux pays que celle-ci est mieux appliquée par les techniciens, pour une garantie
sécurité des usagers et un niveau de qualité accrus.

Dans les 4 grands pays comparables à la France qui ont introduit la méthodologie Expert+, la sécurité des
salariés et le taux de pannes se sont améliorés.
En Europe, Expert+ a déjà été mis en place avec succès dans 19 pays.

E. Une démarche générale et des modalités de déploiement


éprouvées lors du Pilote en Alsace
Un pilote d’envergure qui a donné lieu à des ajustements

Conscient du changement d’habitude que représenterait l’introduction d’Expert + en France, et parce


qu’il était nécessaire d’adapter ses modalités de déploiement au sein de Schindler SA, une phase de Pilote
à grande échelle a été mise en place en décembre 2012 et est encore actuellement en cours au sein de
l’ancienne Direction Régionale Alsace. Le périmètre de cette direction régionale correspond actuellement à
l‘Agence Régionale Alsace ainsi qu’à une partie de l’Agence Régionale Centre Est.
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La méthodologie Expert+ et son déploiement ont ainsi été testés en France à grande échelle, sur près de
9 000 équipements, soit 11% du parc de Schindler SA concerné par Expert+, pendant plus d’un an.

En concertation avec le CHSCT local, le projet opérationnel a été décliné en grandes étapes successives :
- La formation de tous les techniciens de maintenance en février et mars 2013.
- Le lancement opérationnel du Pilote, le 11 mars 2013 en simultané dans les 3 directions d'agences :
Strasbourg, Mulhouse, Besançon.

Des restitutions ont été réalisées régulièrement en région lors des réunions CE et CHSCT au cours
desquelles les difficultés rencontrées avec cette méthodologie ont été évoquées et traitées, ce qui a
notamment donné lieu à certains ajustements.

Par exemple, la méthodologie de contrôle des serrures depuis le palier sur des ascenseurs portes battantes a
ainsi été adaptée. De même, des temps d’intervention supplémentaires ont été définis pour tenir compte
des configurations particulières d’ascenseur (multiplex, double porte cabine,…), cf. Annexe 5 pour plus de
détails sur les différents ajustements de temps. La méthode de pose des portes documents (quand, par qui,
comment, à quel endroit, et quel documents doivent figurer en gaine) a également été définie à cette
occasion

Des temps de visite I validés

La phase de pilote a confirmé les gains de temps attendus sur les visites I. En effet, compte tenu des
caractéristiques techniques des ascenseurs sur le périmètre de l’ex-DR Alsace (notamment en moyenne 5,3
portes palières et 1,1 porte cabine par ascenseur) le temps moyen calculé d’une visite d’inspection (y
compris temps de réglage) était de 21,3 minutes comme cela était anticipé. Comme le montre le graphique
ci-dessous, la durée moyenne des visites I (écrêtée des durées anormales de visites) (*) réalisées par les
techniciens en Alsace a donc été réduite conformément aux prévisions.

Figure 9 : Durée moyenne des visites d'inspection en Alsace sur l'année 2013 suite au lancement
d'Expert+ (*)

Ce document est strictement confidentiel et sa reproduction, copie par tout moyen que ce soit, est interdite. 17
* Les durées anormales de visite d’inspection (supérieures à 1h alors que le temps planifié était inférieur à 30 minutes) ont
été exclus de l’analyse, tant sur la période avant qu’après le lancement d’Expert+.

De nombreux enseignements

En parallèle du pilote, le CHSCT Alsace a mandaté une expertise menée par le cabinet SYNDEX. Celle-ci
s’est déroulée du 8 mars au 28 mai 2013 et a fait l’objet d’une présentation au CHSCT du 20 juin 2013. Les
conclusions de cette expertise ont également permis de nourrir la réflexion de la Direction.

Ainsi, au terme de ce travail participatif et plus d’un an après le lancement de ce pilote en Alsace, de
nombreux enseignements ont pu être tirés et ont permis de définir les modalités optimales pour déployer
avec succès la méthodologie actualisée. L’ensemble de ces éléments ont d’ailleurs fait l’objet d’une
restitution au CCE de Schindler en novembre et décembre 2013.

Ces enseignements complémentaires, qui ont été intégrés au présent projet, peuvent être classés en 3
grandes familles :

1. La préparation du déploiement
- Nécessité d’installer les portes documents (regroupant les documents dont le technicien a
besoin pour effectuer sa visite d’inspection, tel que le carnet d’entretien, l’étude de sécurité) en
gaine au plus tôt.
- Préparer en amont l’organisation des formations terrains et notamment le choix des
équipements au sein de chaque agence service sur lesquels les formations terrain seront
réalisées (gain de temps)

2. Le déploiement des formations


- Raccourcir les délais entre la formation et la mise en pratique des nouvelles méthodes
- Maintenir les outils de communication déployés pour le pilote en les enrichissant pour ce qui
concerne la communication client des expériences vécues par les équipes Alsace
- Optimiser le suivi post formation (libérer du temps aux formateurs terrains pour qu’ils
puissent accompagner dans le temps les techniciens sur cette méthodologie actualisée, en
orientant les efforts d’accompagnement vers les techniciens en difficulté)

3. Le temps d’apprentissage et d’échange


- Appliquer les nouvelles méthodes pendant un certain temps avant de changer les tournées
- Confier aux techniciens qui ne se verraient pas confier des tournées des missions temporaires
permettant pour accompagner au mieux la phase de déploiement et soulager les techniciens de
maintenance durant la phase d’apprentissage
- Favoriser les réunions d’échanges entre les équipes les premiers mois du déploiement

Le cabinet d’expertise Syndex, dans son rapport final, ne conteste pas la pertinence de la méthode
proposée. Il propose des axes d’amélioration notamment en matière de déploiement opérationnel du
projet et d’accompagnement des techniciens – Ces conclusions ont permis de nourrir la réflexion menée
par la direction et ont été largement intégrées au sein du présent projet.

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Le Pilote et les travaux réalisés dans son prolongement avec les élus et leur expert a en particulier permis
de :
- Valider l’aspect «technique » de la méthodologie actualisée de maintenance
- Définir des temps de maintenance adaptés
- Confirmer la viabilité opérationnelle du projet
- Définir des modalités optimales de déploiement opérationnel : séquencement du déploiement au
sein du réseau, temps d’appropriation et accompagnement des techniciens, décalage entre le
changement de méthode et la réallocation de nouveaux équipements, nécessité d’une formation
adaptée aux nouveaux appareils, favoriser le dialogue et la communication au sein des équipes...

F. La méthode d’entretien Expert + en détail

1) Deux approches d’entretien selon la typologie d’équipement :


Expert 1+ et Expert 2+

La maintenance des ascenseurs resterait organisée selon un rythme d’une visite toutes les six semaines (ou
à une fréquence plus importante si prévu ainsi contractuellement), comprenant une ou deux visites
techniques (Visites S) par an, en fonction de la typologie d’appareil, les autres visites étant des visites
d’inspection (Visites I).

De ce fait, deux grands groupes de typologies d’appareils doivent être différenciées dans l’approche des
méthodes de maintenance :

a) Expert 1+ pour les Commodity, Schindler 5500 et Hydrauliques

Du fait de leur haute technicité et donc de leur capacité à identifier leurs propres défaillances, la
méthodologie d’entretien des appareils de la gamme Commodity (soient les appareils de type S3100,
S3300, S5300, S6300) et les appareils S5500, serait basée sur 8 visites d’inspection et 1 visite technique
annuelle approfondie.
De la même manière, du fait de leur fiabilité, la stratégie de maintenance des appareils hydrauliques
reposerait également sur 8 visites d’inspection et 1 visite technique annuelle1. C’est la méthode nommée
Expert 1+.

En effet, le taux de panne des appareils de la gamme Commodity et des appareils hydrauliques sont
largement inférieurs à celui des autres appareils électriques. Par exemple, sur les 3 dernières années (2011 à
2013), le taux de panne des appareils Commodity était de 2.5 pannes par an, celui des hydrauliques de 3.5
pannes par an, alors que celui des autres appareils électriques était de plus de 4.7 pannes par an.

En pratique, notre méthodologie de maintenance évoluerait comme suit :

1 Cette stratégie à une visite technique annuelle sur la gamme hydraulique n’a pas été déployée sur le périmètre du Pilote.
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Commodity, S 5500 et Hydrauliques
Expert 1+ = Visites I allégées2 et Visite S approfondie

Méthode actuelle Méthode Expert 1+

Les visites d’inspection (Visites I) Expert+ seraient allégées et focalisées sur les tâches essentielles. Elles
seraient mieux séquencées, ce qui les rendrait plus efficaces.

Les visites techniques annuelles (Visites S) seraient enrichies par rapport aux visites techniques
semestrielles actuelles.

b) Expert 2+ pour les autres ascenseurs électriques

Pour tous les autres appareils, la stratégie de maintenance reposerait sur 7 visites d’inspection et 2 visites
techniques, comme c’est le cas avec la méthode Schindler2+. C’est la méthode nommée Expert 2+.

Les visites d’inspection (Visites I) Expert+ seraient là encore focalisées sur les tâches essentielles et mieux
séquencées.

Les visites techniques semestrielles (Visites S) restent elles inchangées dans leur contenu par rapport à la
méthode Schindler2+. Le temps qui leur serait consacré serait augmenté.

Autres appareils électriques


Expert 2+ = Visites I allégées et Visites S inchangées mais plus de temps alloué

Méthode actuelle Méthode Expert 2+

Cette différenciation des approches de maintenance en fonction des typologies d’appareils a été validée par
le CHSCT local lors du Pilote Expert+ Alsace.

2 A noter que le second contrôle annuel des câbles et du dispositif antidérive, le cas échéant, sera réalisé à l’occasion d’une visite d’inspection planifiée à
plus ou moins 6 mois de la visite technique S annuelle. Une tâche additionnelle rattachée à cette visite I viendra rappeler au technicien la nécessité de
réaliser ces contrôles.
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2) Des visites I focalisées sur les éléments essentiels et réglementaires

a) Moins de tâches et un meilleur séquencement permettant un gain de temps

La méthode des visites d’Inspection, dites Visites I détaillée ci-dessous a été construite pour :
- Se concentrer sur les tâches essentielles,
- Être en accord avec les dispositions règlementaires,
- Garantir le même niveau de sécurité à nos techniciens et nos clients qu’aujourd’hui,
- Gagner du temps en limitant les déplacements entre les étages, en vérifiant les organes de sécurité
dans un ordre optimisé et en limitant les moments d’attente,
Et ce dans le respect de nos obligations contractuelles

De ce fait, par rapport à la méthode Schindler 2+, certaines tâches qui n’apportent pas de valeur ajoutée
seraient supprimées.

Ces tâches supprimées ne sont pas des étapes règlementaires et n’impactent pas la sécurité de nos salariés,
ni celle des usagers. Un comparatif entre les visites I actuelles et celles envisagées est présenté ci-après
pour la gamme des ascenseurs électriques (cf. Figure 8). Les autres comparatifs figurent en Annexe 2.

Le séquencement des tâches varie en fonction des caractéristiques techniques de l’appareil puisque des
éléments électroniques ou bien un placement plus judicieux de certains organes peuvent permettre de
gagner du temps lors des visites de maintenance. Afin d’être le plus conforme à la réalité, trois
séquencements ont été développés (en Annexe 3) correspondant aux catégories d’appareils suivantes :
- Les appareils de la gamme Commodity de Schindler (3100, 3300, 5300 et 6300) et les 5500
- Les ascenseurs à portes battantes
- Les ascenseurs à portes automatiques

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Comparatif : Visite I entre Schindler2+ et Expert+
Ascenseurs électriques Schindler 2+ Expert+
(avec une manœuvre électronique ou à relais ) I I

Tâches
OIL OIL

Composants
01 Tableau de cmde. cabine : Appels, indicateurs, fixations X X X X X
02 Eclairage de la cabine et diffuseur d’éclairage X X X
03 Disp. réouverture porte cabine, limiteur d'effort X X X
04 Arrêt d’urgence, (seuil de sécurité, bouton d'arrêt) X X
05 Portes palières X X X
06 Insert en verre (oculus ) X X
07 Amortisseur de porte X X X X X
08 Boîte à boutons palière, indicateur, gong, fixations X X X
09 Précision d'arrêt, unité d’isonivelage dans cabine X X X X X
10 Local des machines X
11 Thermostat MR, interr. de protection du moteur
12 Système d'alarme, Servitel. X X
13 Carnet mainten./de pannes selon les réglementations X X
14 RAM / compteur courses / tâches de long terme X X X X X
15 Contrôle dates, journal erreurs, contrôle des LED X X X
16 Contacteur, relais, fusible, sélecteur X X X
17 Bornier de connexions, raccordements enfichés
18 Freins: contacts, pièces pivotantes, ressort à lames X X X
19 Niveau d’huile du treuil, moteur, support X X
20 Ventilateur ext., tachymètre, poulies traction et renvoi
21 Palier de butée, réducteurs: jeu, caoutch.d’accouplement
22 Interrupteur de fin de course
23 Unité d’isonivelage, indicateur de mise à niveau X
24 Limiteur de vitesse X
25 Dispositif de manœuvre pour maintenance X
26 Eclairage de la gaine X X X
27 Toit de la cabine X
28 Fixation de la cabine
29 Suspension de la cabine, tige de suspension
30 Contact câble mou
31 Coulisseau / poulie de guidage
32 Graisseur automatique de guidage
33 Poulie de renvoi
34 Fils guides. sur contrepoids (ascenseurs anciens)
35 Porte palière : poulie accouplemt. / patins / galets X X X X
36 Contact portes / verrouillage porte / loquets déverrouillage. X X X X
37 Enfichage connecteurs
38 Informations de gaine
39 Fixation des rails de guidage
40 Contrepoids, guides, système anti-rebond
41 Câble du limiteur de vitesse
42 Tension câble de susp., câbles de susp., traction
43 Entraînement de porte X X
44 Contact de porte de cabine KTC X X X X
45 Tension des courroies X
46 Porte cabine, électro-aim./moteur de verrouill. et came X X X
47 Rails de porte de cabine X X X
48 Réglage pince de déverrouillage
49 Parachute
50 Disp. pèse-charge / plancher mobile de cabine
51 Gaine / cuvette de gaine X
52 Accessoires cuvette / récupérateur d' huile / arrêt cuvette
53 Limiteur de vitesse poulie de renvoi, contact
54 Amortisseur à huile
55 Chaîne / câble de compens. et poulie de cuvette
56 Câble pendentif et fixations
57 Réserve sous contre-poids
58 Manœuvre pompiers, manœuvre options spéciales

OIL

Contrôle visuel Contrôle du fonctionnement Mesurage Nettoyage Lubrification/graissage


Tâches réalisées en visite S
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b) Exemple d’un séquencement détaillé de visite I (gamme Commodity)

Les étapes clés d’une visite d’inspection sur ce type d’appareil sont les suivantes :
- La vérification de l’état général de l’appareil
- Le test d’alarme
- L’accès au toit de cabine
- Le test des équipements présents sur le toit de cabine
- Les contrôles effectués à toutes les portes palières
- La sortie du toit de cabine
- Le contrôle de la porte cabine
- Le contrôle de la porte palière la plus basse
- Les tâches finales

Un exemple des instructions détaillées qui seraient transmises aux techniciens de maintenance pour la
réalisation d’une visite d’inspection sur des ascenseurs de la gamme Commodity est présenté dans ce
document. Pour des raisons de lisibilité celui-ci est en Annexe 4.

Par ailleurs, dans le but d’illustrer la méthodologie de maintenance actualisée et le séquencement des tâches
proposé pour chacune de ces trois catégories d’appareils, des films ont été réalisés, et serviraient de
support à la communication, sensibilisation et formation des salariés concernés. Ces films seront
également projetés à toutes les instances CCE, CE, ICCHSCT et CHSCT.

c) Des temps de visite I adaptés à la diversité du parc entretenu

La méthode prévoit un séquencement de différentes étapes de durée définie. Afin de tenir compte de la
diversité du parc d’ascenseurs entretenu, les caractéristiques de l’appareil ont été prises en compte pour
déterminer le temps alloué à chaque visite d’inspection :
- Le nombre de portes palières
- Le nombre de portes de cabine
- La vitesse de l’appareil
- La charge de l’appareil

Le temps standard hors réglages

A titre d’exemple, le temps alloué à une visite d’inspection Expert+ hors réglages pour un ascenseur
standard à une face 5 niveaux de 630 kg serait de 17 minutes. Cette configuration est la plus répandue dans
notre parc d’ascenseurs et peut donc servir de référence.

La durée allouée pour ce type d’ascenseurs a été validée par des tests terrain et par le Pilote sur l’ancien
périmètre de la Direction Régionale Alsace (cf. paragraphe Partie I. I. E.).

Le temps destiné à la relation commerciale avec le client en début et en fin de visite (le cas échéant) ne
serait pas modifié par le présent projet.

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Le temps de réglages

Quelle que soit la technologie, un temps supplémentaire annuel de 20 minutes par appareil est ajouté pour
couvrir les temps de réglages éventuels.

Les typologies spécifiques

Le Pilote en Alsace, sur plus de 9000 équipements, a permis d’identifier les configurations spécifiques
d’appareils nécessitant la réalisation de tâches supplémentaires. C’est notamment le cas des multiplex, des
appareils équipés de serrures protectives ou bien encore d’appareils nécessitant l’utilisation d’un dispositif
de maintien au poste de travail (cf. tableau ci-dessous et plus de détails en Annexe 5). L’ensemble des
discussions avec les parties prenantes du Pilote ont permis d’élaborer une grille de temps supplémentaire
en fonction des configurations techniques, et qui est rappelée ci-dessous

Tableau 1 : Synthèse des temps supplémentaires validés lors du Pilote en Alsace


Contraintes techniques Temps ajouté
Porte cabine supplémentaire (KTC) 1 mn
Multiplex 3 mn
Mic 10 Temps Schindler 2+
DMPT 1 mn
TSD 1 mn
MSPH 9 mn + 20s par nv
Serrures protectives 3 mn + 1 mn par nv
Nécessité d'aller en machinerie 3 mn
2 faces de service sur gros monte-charges (KTS) 20 s par porte palière

En pratique, cela a conduit à ajouter en moyenne 1,26 min par appareil sur le périmètre du Pilote.

Ce temps supplémentaire moyen de 1,26 min par équipement a été pris en considération dans le présent
projet.

Cas des systèmes de télésurveillance et de port du harnais :


- Si des dispositions contractuelles et techniques (dispositif de télésurveillance de type Gétraline)
imposent d’aller en machinerie en début et fin de visite pour « acquitter le système », un temps
spécifique supplémentaire de 6 minutes par visite d’inspection serait alloué pour les appareils
concernés, conformément aux conclusions tirés par les parties prenantes du Pilote. Un inventaire
des appareils concernés a été réalisé pour tenir compte de ce paramètre.
- L’utilisation du harnais pour accéder au toit de cabine implique un travail à 2 et nécessiterait de fait
un doublement des temps de maintenance. L’entreprise ayant initié une démarche d’installation
systématique des balustrades pour supprimer le risque de chute sur les appareils qui nécessiterait le
port du harnais, celui-ci ne serait plus nécessaire. D’ici le déploiement du projet, cet équipement ne
devrait donc plus être utilisé. Il n’y aurait donc pas lieu de doubler ces temps.

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En résumé, les temps alloués aux visites d’inspection pour un appareil standard, 5 niveaux et 5 portes
palières, sont les suivants (hors cas spécifique des systèmes de télésurveillance à acquitter) :

La répartition des temps annuels alloués au titre des temps de réglages et temps supplémentaires (dans
notre exemple ci-dessus des 21,26 min) sur chaque visite d’inspection permet d’établir la comparaison ci-
dessous entre les temps selon les deux méthodes Schindler 2+ et Expert +.

Tableau 2 : Comparatif des temps de maintenance avec les méthodes Schindler 2+ et Expert+,
pour un appareil type de 5 niveaux et 630kg1
Temps alloué Schindler 2+ Temps alloué Expert+
Visites I
Appareils de la gamme 26,0 min 19,7 min
Commodity
Appareils hydrauliques 32,2 min 19,7 min
Autres appareils 32,2 min 20 min
- dont Eurolift 39,2 min 21,9 min
Les autres temps (temps additionnels, accès au bâtiment, réparation, déplacements) ne sont pas modifiés.

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3) Des visites techniques S permettant de faire un travail de
maintenance approfondi

Quel que soit le type d’appareil, le principe clé d’Expert+ est l’enrichissement des visites techniques durant
lesquelles un travail approfondi de maintenance et de contrôle complet de l’appareil est réalisé. La
maintenance préventive joue un rôle majeur dans cette approche.

a) Les Commodity, Schindler 5500 et Hydrauliques

Pour les appareils de gamme Commodity, Schindler 5500 et hydrauliques, les deux visites S seraient
remplacées par une seule visite S approfondie. Le temps alloué pour cette visite annuelle serait augmenté
de 30 à 65% par rapport au temps dédié à chaque visite technique semestrielle, en fonction du type de
technologie (Commodity, Schindler 5500 ou hydraulique).

Les tâches réalisées lors de cette visite technique annuelle comprendraient la totalité des tâches réalisées
lors des deux visites S Schindler 2+, après suppression des doublons. Un exemple de la check list complète
(Visite I et Visite S) pour un appareil hydraulique est présenté sur la page suivante.

Les appareils de la gamme Commodity, ainsi que les appareils hydrauliques, nécessiteraient la réalisation
d’une seule visite technique par an, du fait soit de leur plus grande technicité et donc autonomie pour les
Commodity, soit de leur plus grande fiabilité pour les hydrauliques. Cette visite permettrait une vérification
complète de l’appareil, ainsi qu’un travail de maintenance préventive de la part du technicien.

Le temps alloué au technicien de maintenance pour cette visite technique annuelle serait supérieur au
temps dédié à chaque visite technique semestrielle, de 30 à 65% supérieur en fonction du type de
technologie (Commodity, Schindler 5500 ou hydraulique).
En cohérence avec l’objectif qualité du présent projet, cela permettrait au technicien de réaliser un travail
important de maintenance préventive : par exemple, 105,5 minutes1 avec Expert+ pour un appareil de
gamme Commodity comparé à 64,3 minutes3 avec Schindler 2+.

3
Hors temps additionnel, tel que les 6 minutes en cas d’ascenseurs équipés d’un système de télésurveillance de type Gétraline
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Expert Plus - E 1 Plus
Visite d'entretien Visite d'entretien
Ascenseurs Hydrauliques S I

Taches
Composants
00 Contacter le client X X
01 Intérieur de la cabine: boite a boutons, indicateur cabine (fixation, état) X X X X X
02 Eclairage de la cabine et diffuseur déclairage X X X
03 Dispositifs de sécurité de la porte cabine et/ou lisse de sécurité X X X
04 Pécision d'arret X X X X
05 Bouton palier, indicateur palier (fixation, état) (indicateur(s) visuel et acoustique) X X X X
06 Portes palières (inserts vitrés, occulus, amortisseur de porte) X X X X X
07 Local de machine X X X
08 Carnet d'entretien (visites d'entretien, pannes, réparations) X X
09 Contrôle des dates, du journal des erreurs, des LED X X X
10 RAM / Compteur de courses / Tâches sur le long terme X X X X X
11 Commande manuel de descente de secours, pompe a main X X
12 Système de demande secours (Alarme, télealarme)(Sous tension) X
13 Système de demande secours et lumière (Alarme, télealarme)(Hors tension) X X
14 Connexions, contacteurs, relais, protections électrique X X X
15 Selecteur X X X
16 Thermostat machinerie , protection du moteur (contact, thermique moteur) X X
17 Unité d'entrainement, agrégat, (état, fuite, niveau d'huile) X X X X X X
18 Dispositif de chauffage et/ou de refroidissement de l'huile X X X X
19 Valves de surpression et valves de rupture X X
20 Soupape anti-dérive (Mou de câble) X X
21 Joint de verin, canalisation hydraulique (Domages, hernie(s), date d'expiration) X
22 Système d'isonivelage / blocage verin / controles du mouvement X
23 Dispositif de manœuvre pour maintenance (boitier d'inspection / rappel) X X
24 Eclairage de la gaine X X X X
25 Toit de la cabine X X X
26 Hors course d'inspection haut de gaine X
27 Fixations de la cabine (Arcade, isolation, balustrade) X X
28 Fixations des suspentes / Contact mou de câble X X X
29 Coulisseaux cabine et huileurs / Système de guidage de la poulie tête de verins X X X X
30 Limiteur de vitesse / Câble de sécurité X X X
31 Contacts de hors course X X X
32 Portes palières, sytèmes mécanique et electrique (Serrure(s), galets, patins,...) X X X X X X X
33 Information en gaine et connexions (Enfichage, câblage) X X X
34 Fixation des guides (Crapeaux, cerces, bouloneries) X X X
35 Câble du limiteur de vitesse X
36 Câble de suspention (Etat et tension) X X
37 Portes cabine, sytèmes mécanique et electrique (moteur, galets, patins,...) X X X X X X
38 Contact(s) de porte(s) cabine (KTC,…) X X X X X X
39 Accouplement portes de cabine et porte palières (Pinces) X X X
40 Accessoires de sécurité en cuvette (Echelle, potence,…) X X
41 Gaine / Cuvette / Recuperateur d'huile en cuvette X X
42 Poulie tendeuse (Etat de la tension) et contact de mou de cable X X X
43 Amortisseur(s) X X X X
44 Parachutes / Plaque d'appuie amortisseur / Coulliseaux inférieur X X X X X
45 Moyens de suspension (poulie, guidage, antidegorgement,…) X X
46 Système mécanique anti-dérive X X X X X
47 Dispositif pèse-charge / Plancher mobile X X
48 Bidon de recupération du trop plein verin en cuvette (Niveau) X
49 Contact de mou de câble X X X
50 Poulie(s) (Mouflage et/ou de déflexion) , système gardes câbles X X X
51 Câble pendentif et ses fixations X
52 Manœuvre "Pompiers", options spéciales, évacuation automatique,… X X
53 Retour d'infomration au client si possible X X

Contrôle du Mesurage Nettoyage Lubrification/


Conrôle visuel fonctionnement Graissage

Les Tâches Câbles (28, 36, 45, 49); Dispositif Antidérive (20, 46, 48). Sont réalisé en visite S, et en tache additionnelle à l'occasion d'une visite I.
Ce document est strictement confidentiel et sa reproduction, copie par tout moyen que ce soit, est interdite. 27
b) Les autres appareils électriques

Les visites techniques semestrielles des autres appareils électriques ne seraient pas modifiées dans leur
contenu. En cohérence avec l’objectif qualité du présent projet, nous avons fait le choix d’augmenter le
temps alloué à ces visites techniques de 10 minutes (+13% en moyenne).

Ces temps seraient naturellement modulés afin de tenir compte des caractéristiques techniques de chaque
appareil, tels que la charge, la vitesse, le nombre de niveaux, etc.

A titre d’exemple, le tableau suivant présente un comparatif des temps alloués aux visites techniques d’un
appareil standard, 5 niveaux, 5 portes palières et 630kg, selon les méthodes Schindler 2+ et Expert+.

Tableau 3 : Comparatif des temps de maintenance avec les méthodes Schindler 2+ et Expert+,
pour un appareil type de 5 niveaux et 630kg1
Temps Schindler 2+ (min) Temps Expert+ (min)
Visites S
Appareils de la gamme 64,3 105,5
Commodity
Appareils hydrauliques 80,3 105,5
Autres appareils 80,3 91,2
- dont Eurolift 98,0 111,3
Les autres temps (temps additionnels, accès au bâtiment, réparation, déplacements) ne sont pas modifiés.

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II. Présentation du projet d’évolution de la méthode
d’accès au toit de cabine

A. Fondements et objectifs
Dans le cadre de la démarche Stop Fatalities (supprimons tous les accidents mortels) initiée par le Groupe
Schindler en 2012, le Groupe a souhaité définir une méthodologie d’accès en gaine universelle (quelle que
soit la technologie de l’équipement sur lequel le salarié est amené à intervenir, et ce dans tous les pays) et
sûre afin de garantir un accès plus sécurisé dans toutes les situations. Ceci est d’autant plus important que
la proportion de parc de marque étrangère entretenu par Schindler n’a cessé d’augmenté ces dernières
années, et ce tout particulièrement en France.

Cette nouvelle méthodologie a été déployée dans de nombreux pays du groupe, notamment en Europe du
Nord et du Sud, depuis le 1er mars 2014.

Si la méthodologie d’accès en gaine, utilisée actuellement chez Schindler France, est techniquement et
théoriquement sûre, elle s’avère très contraignante pour les techniciens (puisqu’elle nécessite d’effectuer
deux aller / retour par les escaliers à deux niveaux en dessous de leur zone de travail pour tester les
boutons stop et de révision avant d’accéder au toit de cabine).

Par ailleurs elle n’est pas toujours assimilée par nos techniciens malgré de nombreuses années de mise en
œuvre. Appliquée partiellement, elle peut conduire à des situations où le technicien pense avoir testé ses
sécurités avant de pénétrer en gaine alors que cela n’est pas le cas.

Ainsi, à titre d’exemple, si l’essai du bouton stop est réalisé depuis le palier sans descendre de 2 niveaux
(déviation à la règle qui semble assez fréquente), certaines anciennes manœuvres à relais, Mic B, Mic E, …
n’enregistrent pas les appels palier depuis ce niveau. De ce fait, le salarié constatant que la cabine ne se
déplace pas alors qu’il a enclenché le bouton stop et fait un appel palier, pense avoir réalisé un test de
fonctionnement de ce bouton stop alors que cela n’est pas le cas.

En outre cette méthodologie n’est pas applicable dans un certain nombre de cas, comme les appareils de 2
niveaux ou en multiplex. De ce fait, elle n’est pas universelle.

Pour l’ensemble de ces raisons, Schindler France envisage de déployer une méthodologie universelle,
moins contraignante pour les techniciens (ce qui la rend plus facilement applicable sur le terrain), et plus
sûre (le nombre d’essais de sécurité étant plus important).

Les modifications de méthodologie concernent uniquement l’accès au toit de cabine (avant d’entrer et
avant de sortir d’un toit de cabine). C’est pourquoi dans la suite du présent document, nous ne parlerons
que de l’accès « toit de cabine ». Pour autant, à l’occasion du déploiement de cette méthodologie actualisée,
il est envisagé de faire un rappel des modalités d’accès en cuvette.

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B. Les salariés concernés
Cette méthodologie d’accès au toit de cabine deviendrait obligatoire pour tout salarié Schindler qui serait
amené à travailler sur le toit d’un ascenseur/monte-charge non consigné électriquement et
mécaniquement. Elle serait à appliquer lors de toute :
- Visite de maintenance et dépannages,
- Réparation en gaine (sauf si l’appareil a été préalablement consigné mécaniquement et
électriquement),
- Travaux en neuf ou modernisation, dès lors que l’appareil est utilisable depuis la manœuvre
d’inspection
- Autre intervention telle que formation, retrofit, étude technique, protocole de mise en service,
inspection technique y compris avec un tiers (experts…)… (sauf si l’appareil a été préalablement
consigné mécaniquement et électriquement)

En pratique, tous les salariés susceptibles d’intervenir sur un toit de cabine seraient concernés, même si,
compte tenu de la fréquence des interventions de maintenance depuis un toit de cabine, la population des
techniciens de maintenance et des techniciens d’agence service (population de loin la plus nombreuse
parmi les techniciens) serait prioritairement et principalement concernée.

C. Les principes directeurs


Les principales modifications apportées à la méthodologie d’accès au toit de cabine sont les suivantes :
- Systématisation du test du frein en conditions défavorables (lors que la cabine est en montée pour
les appareils avec équilibrage) avant de pénétrer en gaine
- Remplacement de l’essai en situation statique du bouton stop et du bouton de révision depuis le
palier (opération qui nécessitait d’effectuer deux allers / retours par les escaliers à deux niveaux en
dessous de leur zone de travail afin d’être véritablement fiable) par des essais en dynamique (plus
sécurisant) depuis le toit de cabine en montée comme en descente
- Toujours deux sécurités Stop et Inspection enclenchées lors de toute opération de maintenance,
contrôle, réparation, réglage lorsque la cabine est à l’arrêt
- Rajout d’un test de serrure de porte palière avant de sortir de la gaine
- Universalité du test simplex et multiplex

En pratique, cette méthode permet de réaliser plus de contrôles de sécurité, plus simplement, tout en
nécessitant moins de temps.

Pour autant les temps associés aux opérations de maintenance, réparation, etc. ne seraient pas modifiés car
l’objectif du changement de méthodologie n’est pas de gagner du temps, il s’agit d’améliorer la sécurité des
intervenants.

Par ailleurs, cette méthode, universelle, est moins contraignante pour les salariés en termes de fatigue et de
risque de chute dans les escaliers (il n’est plus nécessaire de faire les deux allers / retours deux niveaux en
dessous).
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L’ensemble de ces avantages rendent cette méthodologie plus adaptée.

Champs d’application

Cette méthodologie serait applicable et identique pour tous les ascenseurs ou monte-charges équipés d’un
boitier d’inspection.
En cas d’absence de boitier d’inspection opérationnel, la Direction rappelle qu’il est interdit d’aller sur le
toit de la cabine (cette consigne demeure inchangée).

D. Détail de la méthode actualisée


Ci-dessous figurent les instructions détaillées qui seraient transmises aux populations concernées par
l’actualisation de la méthode d’intervention sur un toit de cabine, quel que soit le type d’appareil. Celles-ci
comportent 3 parties principales comprenant :
- Des éléments préalables de vérification
- La méthodologie détaillée d’accès au toit de cabine
- La méthodologie détaillée de sortie du toit de cabine

Informations préalables

Avant de monter sur le toit de cabine


1. Allumez la lumière en gaine, si pertinent et possible.
2. Placez les affichettes signalant aux usagers que l’appareil est en cours de maintenance sur les portes
palières du rez-de-chaussée et de l’étage d’accès au toit de cabine
3. Si jamais, au cours de votre intervention (ex. dépannage), vous avez dû ouvrir la porte de
machinerie ou de l’armoire de manœuvre, assurez-vous que celle-ci est bien fermée
4. Avant de monter sur le toit de cabine, vérifiez que la marche à franchir est aussi petite que possible
afin d’éviter tout risque de chute. Repérez les zones interdites ainsi qu’un endroit sûr où vous allez
vous tenir sur le toit de cabine (vidéo).

Se déplacer en gaine à partir du toit de cabine


1. Choisissez une position stable sur le toit de cabine où vous pouvez vous accroupir en cas de
besoin et où vous ne pourrez pas heurter d’éléments de la gaine (poulies, câbles, cerces,
contrepoids, accessoires…)
2. Restez attentif à tout mouvement inattendu de l’appareil pendant toute la durée du déplacement en
gaine.
3. Pour déplacer la cabine, utilisez uniquement le boitier d’inspection. En règle générale, déplacez-
vous toujours dans le sens de la descente afin d’éviter tout risque de collision avec un élément
présent en gaine. Si toutefois, vous devez vous déplacer dans le sens de la montée (uniquement

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pour sortir au premier niveau rencontré ou atteindre des composants en haut de gaine depuis le
dernier niveau), vérifiez tout d’abord qu’il y a assez d’espace au-dessus de vous.

Travailler sur le toit de cabine


1. Tout travail doit uniquement être réalisé cabine à l’arrêt. Activez le bouton Stop après chaque
déplacement, pour éviter tout mouvement involontaire de l’appareil. A chaque fois que cela est
possible, activez deux contacts de sécurité (ex. Stop et Inspection), dont a minima un a été
préalablement testé.
2. Ne stockez aucun matériel ou outil (huile, chiffons, débris, eau, pièces de rechange, etc.) en gaine,
sur le toit de cabine ou en cuvette

Etapes d’accès au toit de cabine

1. Vérifiez qu’aucun usager n’est à l’intérieur de la cabine, puis envoyez la cabine un étage au-dessus
de votre niveau par un ordre cabine.
2. Avant que la cabine atteigne le niveau supérieur, ouvrez la porte palière d’environ 15cm à l’aide de
votre clé de déverrouillage et vérifiez que la cabine s’est bien arrêtée. L’objectif est de vérifier le
frein en dynamique sur un cas défavorable, c’est-à-dire en montée et à vide.
3. Refermez la porte et vérifiez qu’elle est bien mécaniquement verrouillée. Appelez l’ascenseur
depuis le palier et montez ou descendez à l’étage depuis lequel vous souhaitez accéder au toit de
cabine.
4. Vérifiez qu’aucun usager n’est à l’intérieur de la cabine et envoyez-la en dessous de votre niveau
par un ordre cabine.
5. Avant que l’appareil arrive à destination, ouvrez la porte palière d’environ 15cm à l’aide de votre
clé de déverrouillage et vérifiez que le haut de la cabine est à peu près au même niveau que le seuil
de porte. Vous avez alors vérifié le contact de serrure de la porte palière (KTS en portes
automatiques et KV en portes battantes) et placé l’appareil en position optimale pour accéder au
toit de cabine.
6. Du palier, activez le bouton Stop, ou autre interrupteur d’arrêt d’urgence (JHC), ainsi que le boitier
d’inspection (JREC) présents sur le toit de cabine. Vérifiez qu’ils sont bien mécaniquement
verrouillés en position.
7. Avant de monter sur le toit de cabine, assurez-vous qu’il y a suffisamment de lumière, fixe ou
portable, d’espace de sécurité et d’espace en haut de gaine.
8. Montez sur le toit de cabine avec l’équipement de sécurité requis si nécessaire (harnais, DPMT) et
fermez la porte palière, en vérifiant bien son verrouillage mécanique.
9. Vous allez à présent vérifier les boutons Stop et d’Inspection en dynamique. Relâchez le bouton
Stop (JHC).
10. Toujours en mode inspection, appuyez sur le bouton descente (DREC-D) pour déplacer la cabine
dans le sens de la descente. Pendant la descente, et en maintenant le bouton de descente appuyé,
enfoncez le bouton Stop (JHC) ; la cabine doit immédiatement s’arrêter.
11. Relâchez le bouton Stop (JHC). Toujours en mode inspection, appuyez sur le bouton montée
(DREC-U) pour déplacer la cabine dans le sens de la montée. Pendant la montée, et en
maintenance le bouton de montée appuyé, enfoncez le bouton Stop (JHC) ; la cabine doit s’arrêter.
12. Relâchez le bouton Stop (JHC) et appuyez sur le bouton descente (DREC-D), puis une fois le
mouvement initié relâchez-le ; la cabine doit immédiatement s’arrêter.
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13. Appuyez sur le bouton montée (DREC-U), puis une fois le mouvement initié, relâchez-le ; la
cabine doit immédiatement s’arrêter.
14. Réenclenchez le bouton Stop (JHC), et laissez le bouton d’Inspection enclenché, puis effectuez le
travail prévu.

Etapes de sortie du toit de cabine

1. Positionnez le toit de cabine aussi proche possible du seuil de la porte par laquelle vous souhaitez
sortir de la gaine.
2. Si vous souhaitez sortir de la gaine par une autre porte que celle par laquelle vous êtes entré, il est
nécessaire de tester le contact de serrure de la porte palière (KTS en portes automatiques et KV en
portes battantes) de l’étage de sortie. Dans ce cas, ouvrez la porte palière d’environ 15cm et
appuyez sur le bouton d’inspection montée (DREC-U) ou descente (DREC-D) ; la cabine ne doit
pas bouger.
3. Activez le bouton Stop (JHC). Puis ouvrez la porte palière, et calez-la à l’aide du cale-porte fourni.
4. Si un système de protection du risque de chute était nécessaire, détachez-vous du point d’ancrage
et enroulez la longe autour de vous.
5. Sortez du toit de cabine.
6. Depuis le palier, remettre le bouton d’inspection (JREC) en normal et déverrouillez le bouton Stop
(JHC).
7. Retirez la cale de la porte, fermez la porte et vérifiez qu’elle est bien verrouillée mécaniquement.
8. Enregistrez un appel depuis le palier et vérifiez que l’ascenseur fonctionne normalement. Vous
pouvez alors retirer les affichettes d’appareil à l’arrêt (vidéo)

Illustration

Il nous a semblé intéressant, à des fins pédagogiques, de présenter ce séquencement sur un support vidéo
qui sera projeté en réunion à toutes les instances CCE, CE, ICCHSCT, CHSCT durant la phase
d’information-consultation. Il est envisagé de le présenter aux salariés concernés dans la phase de
déploiement à l’issue du processus d’information/consultation mené auprès des instances représentatives
du personnel.

Ainsi, la méthode d’accès au toit de cabine proposée serait


- Universelle, applicable et identique pour tous les ascenseurs et monte-charges équipés d’un boitier
d’inspection.
- Plus sûre, plus de contrôles de sécurité étant réalisés plus simplement et rapidement
- Moins contraignante pour les techniciens en termes de risque et de fatigue

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PARTIE II – LES CONSEQUENCES SOCIALES
DU PROJET D’ACTUALISATION DE NOS
METHODES D’INTERVENTION

I. L’impact du projet sur les postes

A. Méthodologie et impact par fonction concernée

1. La méthodologie de calcul des réductions de poste par population

a) Aucun impact du changement de la méthode d’accès au toit de cabine sur le


nombre de postes ni sur la charge de travail des salariés

L’objectif poursuivi par le changement de méthodologie d’accès au toit de cabine est d’améliorer la sécurité
de nos salariés grâce à une méthode universelle, plus simple et moins contraignante, et dont
l’appropriation par les techniciens et la mise en pratique seraient facilitées.

Même si cette méthodologie nécessite moins de temps que la précédente pour être mise en œuvre, il n’est
pas envisagé d’en tirer de conséquences sur les temps de maintenance et de réparation. .

Ce faisant l’actualisation de la méthode d’accès au toit de cabine n’aura donc aucun impact sur l’emploi et
aucun impact négatif sur la charge de travail des techniciens.

b) Impact de la méthode Expert+ sur le nombre de postes : méthodologie de


calcul

Les temps alloués pour l’entretien seraient revus pour chaque visite d’inspection et chaque visite technique
sur tous les ascenseurs et monte-charges du parc de Schindler SA. Comme cela a été détaillé en Partie I. A
titre d’exemple, les méthodes de maintenance Expert1+, sur les appareils hydrauliques et de gamme
Commodity, et Expert2+, sur les autres appareils, permettraient les gains de temps d’entretien annuels
suivants pour un ascenseur standard, 5 niveaux, 5 portes palières et 630kg :

Tableau 4 : Gains de temps d'entretien annuels pour un ascenseur standard


Entretien annuel par appareil Temps Schindler 2+ Temps Expert+ Gains annuels
Appareils Commodity 311 min. 263 min. - 48 min.
Appareils hydrauliques 386 min. 263 min. - 123 min.
Autres appareils 386 min. 322 min. - 64 min.
- dont Eurolift 470 min. 376 min. - 94 min.

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En appliquant ces gains de temps à chacun des équipements concernés par le projet Expert+ et en parc à
fin janvier 2014 (parc maintenu par Schindler SA), nous aboutissons à un gain de temps total de 93 629
heures de travail, réparti par agence ou agence régionale comme suit.

Bien entendu, ce calcul exclut les gains de temps sur les appareils entretenus sur des sites permanents,
puisqu’aucun gain de temps ne peut être comptabilisé sur un contrat pour lequel un technicien est détaché
sur site, quel que soit le temps nécessaire à l’entretien des appareils.

Tableau 5 : Gains de temps annuels par agence ou agence régionale


Agences Temps d’entretien Temps calculés Gains de temps Gains équivalent
Régionales Schindler2+ Expert+ calculés en ETP
ZONE EST 297 167 h 257 894 h - 39 273 h 27.3 ETP
*
Alsace 34 268 h 33 652 h - 616 h 0.4
*
Centre Est 27 526 h 27 143 h - 383 h 0.3
Côte d’Azur Corse 19 170 h 16 109 h - 3 062 h 2.1
Dauphiné Savoie 32 555 h 27 131 h - 5 424 h 3.8
Loire Auvergne 31 319 h 17 894 h - 3 426 h 2.4
Lorraine Champ. 31 502 h 26 210 h - 5 292 h 3.7
Lyon 41 906 h 34 558 h - 7 349 h 5.1
Provence Lang. 39 827 h 33 667 h - 6 160 h 4.3
Savoie Léman 34 731 h 29 197 h - 5 534 h 3.9
Technilift Amon. 14 363 h 12 334 h - 2 030 h 1.4

ZONE OUEST 154 290 h 129 270 h - 25 020 h 17.4 ETP


Aquitaine Char. 25 360 h 21 349 h - 4 012 h 2.8
Midi Pyrénées 26 003 h 21 656 h - 4 347 h 3.0
Nord Picardie 27 154 h 22 571 h - 4 584 h 3.2
Normandie Cent. 37 252 h 31 444 h - 5 809 h 4.0
Ouest 38 520 h 32 251 h - 6 269 h 4.4

ZONE IDF 178 520 h 149 185 h - 29 336 h 20.4 ETP


Hauts-de-Seine 27 835 h 23 227 h - 4 607 h 3.2
IDF Nord 25 744 h 21 280 h - 4 464 h 3.1
IDF Sud-Est 31 359 h 26 228 h - 5 131 h 3.6
IDF Sud-Ouest 22 183 h 18 332 h - 3 851 h 2.7
Paris Est 22 503 h 18 863 h - 3 641 h 2.5
Paris Ouest 24 744 h 20 540 h - 4 204 h 2.9
Paris Rive Gauche 24 151 h 20 715 h - 3 437 h 2.4
Grands Comptes N/A** N/A** 0 0

TOTAL 629 977 h 536 349 h 93 629 h 65.2

* Les temps actuels sur l'Agence Régionale Alsace et l'Agence Régionale Centre Est sont ceux issus du Pilote Expert +. La
méthodologie déployée dans le cadre du Pilote Alsace sur les appareils hydrauliques était la méthodologie Expert2+ (2 visites
techniques par an) ; la méthodologie prévue pour les appareils hydrauliques dans le cadre du projet soumis est Expert1+ (une
visite technique annuelle plus approfondie) d'où les gains de temps constatés.

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** L’agence Grands Comptes est dédiée aux clients SNCF et Mairie de Paris dont les sites sont considérés comme des sites
permanents. La méthodologie Expert+ s’appliquera bien au périmètre de l’agence Grands Comptes, sans toutefois générés de
suppressions de postes. De ce fait, les tableaux suivants ne feront plus apparaître cette agence.

A l’échelle nationale, ces gains de temps correspondent à 65.2 postes équivalents temps plein (ETP). En
effet, en 2014, le temps de travail annuel moyen a été déterminé à 1561 heures pour un technicien de
maintenance, ancienneté comprise. Puis un coefficient de productivité de 92% est appliqué afin de tenir
compte des heures dites non productives (formation, heures administratives et réunions d’équipe). En
2014, la capacité productive moyenne est donc égale à 1436 heures pour un technicien à temps plein.

A portefeuille constant, l’application de ces nouveaux temps de maintenance conduirait à la suppression de


65.2 postes de techniciens en ETP.

Ces gains de temps sont à considérer à l’échelle de l’agence service, voire de l’agence/agence régionale,
compte-tenu de la répartition des rôles entre les différents membres de l’équipe. Une tournée est en effet
assurée principalement par un technicien de maintenance, ou un technicien d’agence service le cas échéant,
mais, afin de couvrir la totalité de l’amplitude horaire exigée par les clients, une partie de l’équipe peut
intervenir lors de dépannages ou d’astreintes. Les suppressions de postes envisagées doivent alors être
analysées par Agence Service, voire au niveau de plusieurs Agences Service car certains appareils
pourraient être basculés d’une agence service à l’autre afin d’équilibrer les charges de travail.

Par ailleurs, ces suppressions de postes calculées ont été arrondies et réévalués à l’aune des contraintes
opérationnelles locales, en concertation avec le réseau afin de s’assurer que l’organisation envisagée est
viable et pérenne, notamment en termes de gestion d’astreintes. Schindler a veillé à fixer dans la mesure du
possible un nombre de postes dans chaque agence régionale au plus près d’un nombre entier afin de
préserver les postes à temps plein.

2. Evolution envisagée des postes de techniciens d’agence service

Compte tenu de leur rôle de référent technique au sein des agences services, il n’est pas envisagé de
suppression de poste dans la catégorie d’emploi des techniciens d’agence service.

3. Evolution envisagée des postes de techniciens de maintenance

La charge de travail des techniciens de maintenance liée à l’entretien de leur parc dépend de 4 activités
principales : l’entretien préventif, les dépannages, les réparations et le temps dédié à la relation
commerciale.

Le projet Expert+ vise uniquement à optimiser les temps d’entretien et ne modifie pas les temps dédiés
aux autres activités.

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Comme nous l’avons vu précédemment, l’application de la méthodologie actualisée conduirait à un gain de
temps de 93 629 heures travaillées au titre des gains de temps sur les visites I et S.

L’essentiel des visites I et S étant réalisé par des techniciens de maintenance, c’est au sein de cette catégorie
que sont envisagées les suppressions de postes.

4. Evolution envisagée des postes de formateurs maintenance

Les gains de temps réalisés sur les temps de visites de maintenance n’auront pas d’impact sur la charge de
travail des formateurs maintenance.

Leurs missions, leurs objectifs, en matière de réalisation de contrôles CPSI 5 ans, seraient allégés durant la
période de déploiement des méthodes actualisées. Ainsi les formateurs maintenance pourraient se
mobiliser sur l’accompagnement des techniciens de maintenance. Ce point sera particulièrement détaillé au
en partie III du présent document.

L’actualisation des méthodes de maintenance n’aurait pas de conséquence sur le nombre de postes de
formateurs maintenance.

B. Répartition des postes supprimés par Agence Régionale


dans l’organisation cible
Le calcul des temps de maintenance, avec les méthodes actualisées selon Expert+, a permis d’identifier un
nombre de postes théoriques de techniciens de maintenance dont la suppression serait envisagée.

Dans un second temps, le processus d’adaptation à la réalité du terrain dans chaque agence régionale et
agence service, ainsi que la volonté de maintenir au maximum des postes à temps plein a mené à des
ajustements.

Les tableaux présentés dans cette partie indiquent, pour chaque agence ou agence régionale, le nombre de
postes de techniciens de maintenance au 31 janvier 2014 (soit avant le déploiement des méthodes
actualisées de maintenance) et le nombre de postes dont la suppression est envisagée compte-tenu des
ajustements locaux effectués et justifiés ci-après.

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1. Les impacts du projet sur la Zone Ile-de-France

Tableau 6 : Conséquences du projet sur les postes de techniciens de maintenance Zone Ile-de-
France
ILE DE FRANCE Nombre de postes Postes supprimés Postes supprimés
actuels (au 31/01/2014) théoriques (en ETP) envisagés (en ETP)
ZONE IDF 267 20.4 21
Hauts-de-Seine 47 3.2 3
IDF Nord 35 3.1 3
IDF Sud-Est 43 3.6 4
IDF Sud-Ouest 29 2.7 3
Paris Est 38 2.5 3
Paris Ouest 33 2.9 3
Paris Rive Gauche 42 2.4 2

Les ajustements du nombre de postes de techniciens de maintenance supprimés sur la Zone Ile-de-France
ont mené à une augmentation d’un-demi ETP de celui-ci.
Par ailleurs, le déploiement de cette méthodologie au sein des équipes soir/nuit d’Ile-de-France n’aura pas
de conséquence sur les postes de cette structure (29 postes).

2. Les impacts du projet sur la Zone Est

Tableau 7 : Conséquences du projet sur les postes de techniciens de maintenance Zone Est
EST Nombre de postes Postes supprimés Postes supprimés
actuels (au 31/01/2014) théoriques (en ETP) envisagés (en ETP)
ZONE EST 302.5 27.3 24
Alsace 41 0.4 0
Centre Est 33 0.3 0
Côte d’Azur Corse 25 2.1 2
Dauphiné Savoie 37 3.8 3
Loire Auvergne 25 2.4 2
Lorraine Champagne 39.5 3.7 4
Lyon 67 5.1 5
Provence Languedoc 52 4.3 4
Savoie Léman 40 3.9 2
Technilift Amonter 17 1.4 2

On a revu à la baisse le nombre de postes dont la suppression est envisagée, sur la Zone Est, de plus de 3
postes en ETP.

En effet, sur les agences régionales Dauphiné Savoie et Savoie Léman, le périmètre géographique ainsi que
le relief local impliquent des tailles d’équipe minimum en particulier concernant les astreintes. Les nombres
de suppressions de poste revus à l’aune des contraintes opérationnelles locales avec le management de ces
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Agences Régionales dans le cadre du projet Expert+ prennent en compte ces tailles critiques d’équipe
nécessaires à la bonne gestion des astreintes.

De même, le déploiement de cette méthodologie au sein des équipes soir/nuit de l’agence régionale Lyon
n’aura pas de conséquence sur les postes de cette structure (8 postes).

3. Les impacts du projet sur la Zone Ouest

Tableau 8 : Conséquences du projet sur les postes de techniciens de maintenance Zone Ouest
OUEST Nombre de postes Postes supprimés Postes supprimés
actuels (au 31/03/2014) théoriques (en ETP) envisagés (en ETP)
ZONE OUEST 193 17.4 16.5
Aquitaine Charente 31.5 2.8 3
Midi-Pyrénées 40 3 2
Nord Picardie 33 3.2 3
Normandie Centre 44 4 4
Ouest 44.5 4.4 4.5

On a revu à la baisse le nombre de postes dont la suppression est envisagée, sur la Zone Est, d’1 poste en
ETP.

En effet, sur l’agence régionale Midi Pyrénées, 2 agences services fonctionnent avec deux équipes en
astreinte compte tenu du périmètre géographique couvert. La taille critique de ces équipes est donc fixée à
6 personnes, taille qu’il est nécessaire de conserver. Les suppressions de poste envisagées dans le cadre du
projet Expert+ respectent bien ces tailles critiques d’équipe nécessaires à la bonne gestion des astreintes.

4. Synthèse nationale des conséquences du projet sur le nombre de


postes

La mise en œuvre du projet Expert+ représenterait la suppression de 61.5 postes en ETP de techniciens
de maintenance compte tenu des ajustements précisés précédemment, soit 8% des postes de techniciens
de maintenance au sien de Schindler SA (hors escaliers mécaniques et portes, mais y compris les services
soir et nuit).

Le tableau ci-dessous reprend les nombres de postes de techniciens de maintenance dont la suppression
est envisagée au niveau national.

Tableau 9 : Synthèse des postes de techniciens de maintenance théoriques et réels supprimés au


niveau national
TECHNICIENS DE Heures travaillées Postes supprimés Postes supprimés
MAINTENANCE économisées théoriques envisagés
Schindler SA 93 629 heures 65.2 ETP 61.5 ETP

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II. Les conséquences sociales du projet

A. L’absence de rupture de contrats de travail pour motif


économique
L’expertise mandatée par le CHSCT local lors du Pilote en Alsace, les instances représentatives du
personnel consultées jusqu’à présent ainsi que la Direction, lors de leurs réflexions sur les évolutions des
méthodes de travail ont soulevé un certain nombre d’interrogations. Ces interrogations ont porté, en
particulier sur la perception du métier de technicien de maintenance et ses perspectives d’évolution à
l’issue du présent projet. Les thématiques suivantes ont fait l’objet d’une analyse approfondie :
- L’accroissement de la charge de travail qui serait lie à une augmentation du nombre d’appareils par
technicien,
- L’augmentation des temps de route,
- La monotonie de la tâche (voire la perte d’autonomie) générée par un travail de maintenance dont le
séquençage des modes opératoires est davantage défini.

La Direction a apporté une écoute attentive à ces différents points. Ils ont été précisément analysés,
notamment avec l’accompagnement d’un cabinet externe et la mise en place d’un groupe de travail interne
dédié. Ces aspects du projet seront plus largement développés avec le CHSCT compte tenu de sa
compétence spécifique. Une restitution sera naturellement faire au sein de cette instance.

1. Une démarche générale de mobilité interne

Afin de favoriser le maintien dans l’emploi, le présent projet n’entraînerait aucune rupture de contrat de
travail. La Direction réaffirme à cet égard son engagement de ne procéder à aucun licenciement pour motif
économique. En particulier, il n’est pas envisagé de rupture de contrat de travail pour motif économique
de techniciens de maintenance ou technicien d’agence service.

La Direction est confiante dans sa capacité à repositionner tous les salariés concernés, comme elle a su le
faire à l’occasion du déploiement du Pilote Alsace, et a prévu de mettre en œuvre un plan de mobilité pour
y parvenir.

La société s’engage à accompagner les salariés pour lesquels une mobilité géographique et/ou une mobilité
fonctionnelle est envisagée. Ces mobilités seront basées sur une démarche et un intérêt partagés.
En pratique les repositionnements préserveront l’intégrité des contrats de travail ; les repositionnements
envisagés n’impliqueront qu’une simple évolution des conditions de travail des salariés. Si toutefois une
proposition de repositionnement venait à modifier le contrat de travail d’un salarié, et que le salarié refuse
cette proposition, alors le salarié serait maintenu dans sa position.

Concernant les salariés dont le poste est supprimé, la Direction recherchera de manière individualisée des
solutions de mobilité professionnelle et/ou géographique au regard des postes disponibles et créés. De la
même façon, aucune mobilité ne serait contrainte.

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L’entreprise s’attachera à satisfaire dans la mesure du possible les souhaits des salariés quant au poste qui
leur serait proposé. Pour autant ce recueil de souhaits auprès des salariés concernés ne doit pas limiter les
recherches d’opportunités.

Il résulte de cette méthodologie que l’organisation cible envisagée et présentée au comité central
d’entreprise ferait l’objet d’une mise en œuvre progressive ou d’ajustements tenant compte du nombre
d’acceptations et de refus des modifications de contrat de travail et du nombre de départs naturels.

Le turnover sur la population technicien est élevé. Ainsi en moyenne sur les 2 dernières années le nombre
moyen de techniciens de maintenance ayant quitté l’entreprise est de 82 par an. L’entreprise a gelé toute
embauche pérenne de techniciens de maintenance dès l’ouverture de la présente procédure afin de
maximiser les opportunités de repositionnement.
De la même manière, l’entreprise a d’ores et déjà identifié 24 postes de techniciens de maintenance
vacants, ou occupés par des contrats temporaires, au 31 janvier 2014.

Enfin, grâce aux actions de protection du portefeuille initiées depuis plusieurs années, notre parc
d’appareils maintenu a augmenté de près de 900 unités en 2012, et de quasiment 2 300 unités en 2013. Si
cette tendance devait se poursuivre, à un rythme de croissance de l’ordre d’au moins 1000 unités par an,
cela génèrerait du travail pour une petite dizaine de techniciens de maintenance en plus par an.
L’organisation cible présentée serait adaptée en conséquence.

La direction prendrait ainsi le temps nécessaire pour atteindre la cible organisationnelle et accompagnerait
les salariés dans leur repositionnement (cf. Annexe 6 sur les mesures d’accompagnement).

En pratique, les suppressions de postes ne seraient mises en œuvre qu’à l’issue du repositionnement
définitif des personnes.

a) Opportunités de repositionnement identifiées

L’entreprise a également identifié en France métropolitaine 4 postes vacants de techniciens à fin mars 2014
(1 de réparation, 1 de montage, 2 de TAS), et 2 postes de technicien de maintenance hors Schindler SA (au
sein de Dutreix). Cela représente autant de postes de repositionnement. Cette liste sera naturellement mise
à jour régulièrement.

b) L’accompagnement du déploiement du projet Expert+

Le Pilote en Alsace a révélé l’utilité de redéployer les techniciens de maintenance, qui ne se verraient pas
confier de tournée, à la réalisation de certaines missions temporaires. Il s’agirait ainsi de faciliter la mise en
œuvre de la méthodologie actualisée durant la phase d’appropriation de celle-ci. Cet intérêt a été relayé par
l’expert mandaté par le CHSCT local dans son rapport.

Ces missions pourraient être réalisées au sein de l’agence régionale d’appartenance du technicien. Ces
missions à forte valeur ajoutée porteraient notamment sur les thématiques suivantes :

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- Lever les non-conformités identifiées suite aux contrôles CPSI 5 ans réalisés sur les ascenseurs.
Cette opération est généralement confiée aux techniciens de maintenance en plus de la gestion de
leur tournée et l’entreprise a accumulé un retard ponctuel dans leur traitement. Il s’agirait par ce biais
de résorber le retard accumulé.
- Intervenir en remplacement des autres techniciens de maintenance de leur agence service, lors des
RTT, congés, jours de récupération et astreinte, afin de soulager l’équipe pendant le temps
d’apprentissage des méthodologies actualisées envisagées.
- Réaliser des visites de maintenance approfondies notamment sur les appareils « malades » de
l’Agence Régionale, afin d’accélérer l’amélioration du taux de panne, ce qui réduirait la charge de
travail des autres techniciens moins sollicités par des demandes de dépannage.
- Réaliser les études de sécurité (EDS) manquantes des appareils de l’agence service afin d’absorber le
retard d’études de sécurité sur les appareils récupérés ou modernisés. Ceci permettra notamment de
soulager les techniciens d’agence service des Zones Est et Ouest qui ont la charge de cette tâche
dans leur zone respective, et donc de libérer le temps nécessaire à l’accompagnement de leurs
collègues durant la phase d’apprentissage des méthodologies actualisées.
- Réaliser les retrofits en cours sur les ascenseurs de leur Agence (Régionale). Les rétrofits sont des
actions correctives initiées par Schindler afin d’améliorer la sécurité des salariés et usagers sur
certaines configurations d’appareils.

Ces missions pourraient être adaptées en fonction des particularités locales et des difficultés rencontrées.

c) Choix des techniciens concernés par un positionnement sur une mission

La direction s’attachera dans la mesure du possible à confier ces missions à des salariés qui se seront
déclarés volontaires.

Par ailleurs, elle prendra en considération dans ses critères de choix le profil des salariés éligibles. En
particulier et à titre d’exemple, ces missions pourraient être confiées à des salariés ayant une forte
ancienneté ou âgés, qui se déclareraient intéressés par le fait de ne pas avoir une tournée de maintenance
en propre (avec l’astreinte et les dépannages imprévus que cela comporte).
Ces missions pourraient également être confiées à techniciens ayant peu d’expérience (par exemple,
travaillant dans le secteur de l’ascenseur depuis moins de 2 ans) afin de favoriser l’acquisition de certaines
compétences spécifiques.

Pour l’ensemble de ces raisons, il n’est ainsi pas envisagé de rupture de contrat de travail de techniciens de
maintenance pour motif économique. Un plan de redéploiement serait mis en œuvre afin de repositionner
l’ensemble des techniciens de maintenance.

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2. Détail des postes de techniciens de maintenance vacants par
agence (régionale)

Le tableau ci-après synthétise le nombre de suppression de postes envisagés de techniciens de maintenance


envisagées, le nombre de postes vacants ou occupés par des contrats temporaires, ainsi que l’historique du
turnover sur cette population (moyenne constatée sur 2012 -2013)

Tableau 10 : Synthèse des traitements locaux des suppressions de postes envisagés


Postes supp. Postes vacants Postes CDD Nb départs techniciens
envisagés (ETP) (au 31/01/2014) (au 31/01/2014) moyen par an 2012-2013
ZONE ILE DE 21 2 0 37
FRANCE
Hauts-de-Seine 3 0 0 4.5
IDF Nord 3 0 0 3.5
IDF Sud-Est 4 0 0 6.5
IDF Sud-Ouest 3 1 0 4.5
Paris Est 3 1 0 7.5
Paris Ouest 3 0 0 5
Paris Rive Gauche 2 0 0 5.5
Grands Comptes 0 0 0 0

ZONE EST 24 2 12 34
Alsace 0 2
Centre Est 0 2.5
Côte d’Azur Corse 2 0 1 2
Dauphiné Savoie 3 1 1 2
Loire Auvergne 2 0 0 0.5
Lorraine Champagne 4 0 0 3
Lyon 5 1 4 8.5
Provence Languedoc 4 0 1 4.5
Savoie Léman 2 0 5 7
Technilift Amonter 2 0 0 2

ZONE OUEST 16.5 0 8 9.5


Aquitaine Charente 3 0 0 0
Midi-Pyrénées 2 0 1 3.5
Nord Picardie 3 0 3 4
Normandie Centre 4 0 1 1.5
Ouest 4.5 0 3 0.5

TOTAL FRANCE 61.5 4 20 80.5

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B. Un objectif d’amélioration de la sécurité des salariés et
usagers

1. Concernant les méthodes d’entretien - Expert+

Grâce à Schindler Expert+, nous entendons conjuguer tous les aspects importants de nos services de
maintenance et les rassembler pour aboutir à des méthodes améliorées en tous points : disponibilité,
sécurité, confort et enfin, la sécurité pour nos salariés.

Schindler a toujours mis la sécurité au cœur de ses valeurs et ses ambitions. La méthode Expert+ a donc
été développée avec une forte focalisation sur le contrôle de tous les éléments de sécurité lors de chaque
visite d’inspection.

De plus, du fait d’un séquencement plus précis des tâches, il a été démontré dans de nombreux pays que
celle-ci est mieux appliquée par les techniciens, pour une garantie sécurité des usagers accrue.

Le projet Expert+ ne viendra en aucun cas impacter la qualité de service et la sécurité de tous, bien au
contraire.

2. Concernant le changement de la méthode d’accès au toit de cabine

a) Une méthode universelle plus simple d’appropriation

Cette méthodologie, élaborée par les plus grands spécialistes des Directions Techniques de Schindler
Monde et France, présente l’avantage d’être universelle (tout type de technologie), simple et moins
contraignante que l’actuelle.

Ces éléments sont déterminants dans l’appropriation et sa mise en œuvre réelle par les salariés. A ce titre,
elle présente de nombreux avantages par rapport à la méthode actuelle.

Mis en œuvre par des salariés formés et habilités, les organes de sécurité tels que le bouton stop et le
bouton de révision seront ainsi testés en dynamique (préférable à des essais statiques car plus proches de la
réalité) à minima toutes les 6 semaines.

De plus, cette méthode présente un avantage significatif en configuration en multiplex car les deux
éléments Stop et Inspection sont correctement testés, ce qui n’est pas le cas avec la méthodologie actuelle.

De ce fait la procédure actualisée d’accès au toit de cabine présente les mêmes garanties de sécurité que la
méthodologie actuelle sans les inconvénients précédemment cités (non universalité, trop de contraintes qui
rendent sa mise en œuvre pas toujours complète).

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b) Une réduction des efforts physiques et risques de chute des salariés grâce à la
méthode d’accès au toit de cabine actualisée

La méthode actuelle d’accès au toit de cabine nécessite d’effectuer 2 allers/retours à 2 niveaux en dessous
avant de monter sur un toit de cabine. Pour chaque visite d’inspection, visite technique ou dépannage
nécessitant d’aller sur le toit de cabine, c’est donc a minima 4 étages à monter et descendre pour le
technicien.

Or, un tel volume de marches à franchir représente deux risques majeurs pour nos salariés, comme pour
l’entreprise : le risque de chute de hauteur, et le risque de fatigue et donc de troubles musculo-squelettiques
au fil des années d’expérience terrain.

La procédure actualisée d’accès au toit de cabine permettrait de supprimer cette contrainte d’allers/retours
à deux étages en dessous et réduirait significativement ces risques et efforts.

C. L’impact du changement de méthodologie et d’habitude sur


les conditions de travail

1. L’augmentation du nombre d’appareil par technicien limitée afin


d’assurer une charge de travail identique

L’actualisation des méthodes de maintenance Expert+ n’entrainerait pas d’augmentation de la charge de


travail des techniciens, mais permettrait, compte tenu des gains de temps envisagés, de gérer des
équipements supplémentaires (entretien, dépannage, réparation et déplacements induits) dans un temps de
travail identique. Ceci s’explique par les gains de temps significatifs générés par l’application de ces
méthodologies de maintenance actualisées.

En pratique, le projet Expert+ conduirait à réduire à terme le nombre de techniciens ayant une tournée, à
portefeuille de contrats constant, de 8%, ce qui reviendrait à affecter, en moyenne, 9% d’équipements de
plus à aux techniciens ayant une tournée.
L’attribution des appareils supplémentaires sera réalisée de façon individualisée, en fonction des
spécificités et contraintes organisationnelles locales.

En conclusion, cette augmentation du nombre d’appareils en gestion s’inscrirait dans le respect de la durée
de travail actuelle, grâce aux gains de temps d’entretien en visites réalisés sur l’ensemble des ascenseurs.

2. L’impact sur les activités principales et compétences requises

Les principales activités du technicien resteraient inchangées, autant en matière de maintenance et


dépannage que de réparation et de relation client.

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L’objectif des visites techniques serait toujours de réaliser un travail d’entretien complet, comprenant ainsi
les mêmes tâches qu’auparavant. Les activités de maintenance du technicien seraient en elles-mêmes
inchangées. Cela a pu être observé à l’occasion du Pilote Expert+ en Alsace.

Plus précisément, l’analyse de la répartition du temps consacré par activité montre qu’en moyenne les
techniciens passent proportionnellement plus de temps sur des tâches considérées comme plus
intéressantes (visites S et dépannage) après l’application des méthodes Expert+ qu’avant.

Figure 10 : Evolution de la diversité des tâches des techniciens de maintenance constatée à


l'échelle du Pilote Alsace

De par la diversité des tâches des techniciens de maintenance et des techniciens d’agence service,
l’autonomie est essentielle pour s’organiser au mieux. La diversité des tâches et l’autonomie laissée au
technicien dans le pilotage de sa tournée ne sont pas impactées par le présent projet. Le technicien
continuerait d’organiser et d’adapter son planning aux demandes de dépannage, planning des visites I et S
à réaliser et réparations sur son secteur comme il le juge nécessaire.

Les compétences requises pour le poste resteraient inchangées, que ce soit les compétences techniques (les
tâches restent les mêmes) ou commerciales. La diversité des tâches à réaliser, ainsi que l’autonomie laissée
au technicien dans le pilotage de sa tournée, seraient très peu impactées.

3. L’impact sur les objectifs et capacités d’évolution des techniciens

Les objectifs principaux des techniciens de maintenance et techniciens d’agence service sont le taux de
panne de leur parc d’appareils, leur pourcentage de réalisation des visites d’inspection et techniques ainsi
que la remontée d’informations permettant de vendre des offres de réparations.

Le taux de panne n’est pas impacté par le changement des méthodes de maintenance proposé. Les
expériences internationales ont démontré que le taux de panne a continué à s’améliorer parallèlement au
lancement d’Expert+.

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Les ventes de réparation ne dépendent pas des visites d’inspection et ne seront pas impactées par le
présent projet - les réparations dépendant uniquement de l’usage fait de l’installation et de la durée de vie
des composants.

La capacité d’évolution des techniciens ne serait pas impactée par le projet Expert+, du fait des
opportunités d’enrichissement de leurs compétences offertes autant lors des visites d’inspection et
techniques, que des interventions de dépannage – nécessitant toujours les compétences suivantes :
connaissances techniques, connaissance des appareils, savoir-faire, expérience et capacité d’analyse.

4. L’impact sur les conditions matérielles et physiques de travail

Rattachement hiérarchique identique

Le projet Expert+ impliquerait une modification des tournées, mais le périmètre des agences service ne
serait pas modifié (sauf exceptions à la marge). Le rattachement hiérarchique de chaque technicien ne
serait donc pas modifié, hormis pour les techniciens qui réaliseraient une mission temporaire le temps de la
réalisation de cette mission.

Une faible augmentation des temps de déplacements

La redistribution des tournées sur un nombre inférieur de techniciens devrait augmenter le périmètre
géographique de chacun de moins de 9%. Une attention particulière serait portée à l’optimisation des
temps de route lors de la reconfiguration des tournées. Sur le périmètre du Pilote en Alsace, nous avons pu
constater que l’augmentation du temps de déplacement par technicien et par jour était relativement faible,
puisque représentant 15.6 minutes en moyenne (soit 3% du temps de travail).

Un temps de travail identique

En outre, les temps de déplacements seraient pris en compte dans le calcul de la charge de travail des
techniciens et interviendraient dans la réaffectation des appareils entre techniciens, afin que la durée du
travail des salariés ne soit pas impactée par la mise en œuvre d’Expert+.

Comme cela a déjà été précisé, la nouvelle méthodologie d’accès au toit de cabine n’a également pas
d’incidence sur la charge/temps de travail.

La refonte des tournée ayant un impact direct sur la connaissance du parc. Schindler s’attachera :
- A respecter un décalage entre la phase d’appropriation des méthodes actualisées et la refonte des
tournées pour éviter de cumuler les paramètres de changements
- A minimiser ces changements de tournées.

Au-delà, les mesures présentées en Partie III du présent document seront mises en œuvre pour
accompagner au mieux les techniciens.
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5. L’impact sur les contraintes d’horaires de travail

La durée du travail ne serait pas modifiée tandis que les techniciens de maintenance continueraient de
travailler selon les horaires de travail définis localement avec les instances représentatives du personnel.

L’objectif du projet Expert+ n’est pas de travailler plus, mais de travailler de façon plus efficace,
notamment en séquençant davantage les tâches et en se concentrant sur les points essentiels.

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PARTIE III – METHODOLOGIE DE
DEPLOIEMENT DES METHODES ET
CALENDRIER ENVISAGE

I. Un déploiement opérationnel échelonné pour un


accompagnement de proximité
L’une des clés du succès de la mise en œuvre du présent projet est l’appropriation des méthodologies
actualisées par les techniciens de maintenance et technicien d’agence service. Pour ce faire, conformément
aux conclusions tirées du Pilote en Alsace, Schindler propose un déploiement de la méthode actualisée :
- De façon échelonnée agence (régionale) par agence (régionale),
- En intégrant une phase d’appropriation, et
- Avec un réel accompagnement au changement des populations concernées.

A. Une transition progressive vers les standards Expert+ et


d’accès en gaine

1. Populations concernées par l’actualisation des méthodes de


maintenance et d’accès en gaine

Le paragraphe suivant concerne les techniciens de maintenance, les techniciens d’agence service et les
formateurs terrain ; populations toutes concernées tant par l’actualisation des méthodes de maintenance
Expert+ que par le changement de la méthode d’accès en gaine.

Afin de faciliter l’appropriation des méthodes de maintenance et d’accès au toit de cabine, le déploiement
du projet comportera trois étapes principales (cf. figure ci-dessous) : 1. la formation aux méthodes
actualisées, 2. l’appropriation de la méthode pendant 6 semaines, 3. la refonte des tournées.

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Figure 11: Un déploiement opérationnel progressif du projet d’actualisation des méthodes

Dans un premier temps, les techniciens de maintenance seront formés aux méthodes actualisées de
maintenance et d’accès au toit de cabine, sans aucun changement des tournées actuelles. Cette formation
serait réalisée localement, par les formateurs référents, qui auront été eux-mêmes formés directement par
le formateur référent national.

La formation comprendrait :
- Jour 1 : Une demi-journée de formation en salle pour bien comprendre les méthodes, appréhender
leurs avantages et assimiler les actions principales de maintenance sur les visites I, en intégrant la
méthodologie d’accès en gaine, ainsi que le séquencement précis des différentes étapes. Les supports
principaux utilisés seraient une présentation Powerpoint du projet d’actualisation des méthodes, les
vidéos développées et les documents de référence distribués aux techniciens (les check lists
plastifiées pour tous les types d’équipement hors Commodity et le livret Mode opératoire pour les
visites I et S du Commodity).
- Jour 2 : Une journée de mise en pratique par petits groupes de 3 personnes afin d’appliquer la
méthode actualisée aux différents cas d’appareils susceptibles d’être rencontrés sur leurs tournées. Il
serait notamment prévu de travailler sur les 3 séquencements principaux : les visites I et S d’un
appareil de gamme Commodity, puis la visite I d’un ascenseur électrique à portes automatiques et la
visite I d’un ascenseur électrique à portes battantes.

Le déploiement des méthodes actualisées sur le terrain suivra immédiatement les formations locales afin
d’optimiser l’appropriation des méthodes par les techniciens, et ce sans que les tournées et les barèmes de
temps ne soient modifiés. Il s’agit d’éviter de cumuler des paramètres de changements.

Les techniciens pourront ainsi :


- Dans un premier temps se concentrer sur l’application des méthodes de maintenance actualisée,
- Dans un second temps, s’adapter à de nouveaux appareils.

Pendant cette période d’appropriation des méthodes, les formateurs maintenance viendront en support
des techniciens pour les accompagner, les observer et les corriger lors de visites réelles sur leurs appareils.

Ce n’est qu’une fois les techniciens présents d’une agence régionale formés, et à l’issue d’une période de
mise en pratique de 6 semaines environ, que les nouvelles tournées et les nouveaux barèmes de temps
seraient mis en œuvre.

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Cette période pourra également être mise à profit pour effectuer les derniers ajustements locaux quant à
l’élaboration des tournées et leur affectation suite au déploiement d’Expert+.

Dans cette étape de refonte des tournées, Schindler s’attachera à minimiser le nombre de nouveaux
appareils par techniciens.

Concernant la nouvelle méthode d’accès au toit de cabine, la Direction au-delà du processus


d’accompagnement décrit ci-dessus accorderait un temps d’appropriation adapté. Ce processus serait
également accompagné par le management sur le terrain, notamment à l’occasion des Observations
Sécurité Terrain qui visent à renforcer l’appropriation des bonnes pratiques sécurité en conditions réelles.

2. Populations concernées uniquement par le changement de la


méthode d’accès au toit de cabine

Le paragraphe suivant concerne tous salarié Schindler qui serait amené à travailler sur le toit d’un
ascenseur/monte-charge, non consigné électriquement mécaniquement, hors les populations également
concernées par l’actualisation des méthodes de maintenance Expert+ mentionnée au paragraphe
précédent.

Afin de faciliter l’appropriation de la méthode d’accès au toit de cabine, le déploiement de la méthode


comportera trois étapes principales (cf. figure ci-dessous) : 1. la formation à la méthode actualisée, 2.
l’appropriation de la méthode pendant 6 semaines, et 3. L’accompagnement dans la durée par les
ingénieurs sécurité et le management de proximité.

Figure 12: Accompagnement des populations concernées uniquement par le changement de la


méthode d’accès au toit de cabine

Dans un premier temps, les populations concernées seront formées à la méthode d’accès en gaine
actualisée. Cette formation sera réalisée localement par les formateurs référents, qui auront été eux-mêmes
formés directement par le formateur référent national.
La formation durerait une demi-journée, comprenant :

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- 1h30 de présentation de la méthodologie actualisée, remise des documents supports et présentation
de la méthode détaillée par le biais d’une vidéo pédagogique
- 2h de mise en application afin d’appliquer la méthode sur le terrain.

Ensuite, suivra une période d’appropriation et d’application de la méthode actualisée d’accès en gaine de 6
semaines environ.

Enfin, les ingénieurs sécurité et l’encadrement viendront en support des populations concernées pour les
accompagner, les observer et les corriger, notamment lors des Observations Sécurité Terrain régulièrement
réalisées.

B. Un accompagnement adapté dans le cadre du déploiement


du projet
Comme évoqué précédemment, la Direction a également fait appel au Cabinet Plein Sens lors de la
préparation du projet Expert+ afin d’être accompagnée pour que les conditions opérationnelles de mise en
œuvre soient optimisées. Il a naturellement était tenu compte des réflexions menées par le cabinet Syndex
lors de l’expertise menée sur le Pilote réalisé en Alsace.

De ce fait, en partant de ces enseignements opérationnels, la Direction Générale a souhaité instruire la


question du déploiement et de la généralisation de la méthode « Expert plus » sous l’angle du métier.

L’objectif était d’éviter une option « coercitive » qui aurait visé à imposer des standards de productivité
théoriques, pour privilégier une approche plus participative en discutant avec le corps social concerné sur
les évolutions effectives du métier et les conditions de réussite et d’aménagement nécessaires au
déploiement du projet Expert+.
Les travaux de Plein Sens ont été menés dans le cadre d’une démarche participative et ouverte, nourri par
l’expertise métier des techniciens, de leurs encadrants de proximité et des différentes équipes
opérationnelles qui ont été sollicitées tout au long de la démarche, via la création d’un Comité de suivi.

Dans un premier temps, le cabinet Plein Sens a réalisé des investigations terrain consistant en un ensemble
d’entretiens individuels (45 entretiens) auprès des différents métiers concernés et des observations du
travail sur une journée auprès des techniciens de maintenance, de responsables d’équipe et d’assistantes
agence service. Les observations et entretiens ont été sélectionnés sur la base de critères établis par le
cabinet et validés par le comité de suivi de manière à obtenir un échantillon significatif.

En parallèle de ces investigations terrain, 4 séances de travail ont jalonné le déroulement de l’étude,
comme indiqué sur la figure ci-dessous, au cours desquelles, le cabinet Plein Sens a soumis ses résultats et
animé les différents échanges de travail et les membres du comité de suivi ont réagi, amendé, contribué à
enrichir les résultats de l’étude métier.

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Figure 13 : Déroulement général de l'intervention du cabinet Plein Sens

A l’issue de ce travail d’investigation collaboratif, le cabinet Plein Sens a dressé un bilan complet et
proposé des préconisations concrètes, notamment en matière d’amélioration des conditions de réalisation
de l’activité du technicien de maintenance, c’est-à-dire d’action sur les déterminants de son activité.

Au vu de l’ensemble de ces réflexions, ont été intégrées au présent projet les préconisations suivantes.

Les propositions intégrées au présent projet contribuent à la fiabilité et l’efficacité du process et au respect
des engagements de sécurité et de qualité de Schindler (pour les salariés, clients et usagers).

Modification de la programmation des visites via l’outil SAP

L’outil SAP est utilisé chez Schindler pour la planification des visites de maintenance. Actuellement,
l’ordonnancement doit respecter deux contraintes : un délai maximum réglementaire de 6 semaines entre 2
visites et une contrainte essentiellement interne de 9 visites par an. Or toute avance ou retard sur la
réalisation des visites est susceptible d’impacter négativement l’une de ces contraintes. Au final, le principe
de programmation gênerait la capacité du technicien de maintenance à optimiser le pilotage de ses visites.

Le groupe de travail a ainsi souhaité que l’une de ces contraintes soit supprimée. La Direction a accueilli
favorablement cette demande et fera évoluer l’outil SAP pour que seul le critère de l’intervalle de 6
semaines entre deux visites soit intégré (sauf lorsqu’un nombre de visites contractuel, tel que 12 ou 24, est
imposé).

L’intérêt de cette modification serait double pour la planification des visites de maintenance.
- Elle permettrait au technicien de stabiliser les regroupements de visites sans que ceux-ci soient
modifiés par la replanification automatique tenant compte du nombre de visites annuelles. Les
techniciens pourraient alors organiser leurs visites de maintenance par secteur géographique, ou bien
avec une alternance de visites I et visites S quotidienne optimisée, et ceci de façon pérenne.
- Les techniciens pourraient également faire en sorte que la date de réalisation des visites ne tombent
pas les samedis, jours fériés ou week-end, et ainsi conserver une réelle cohérence entre l’attribution
des tâches et le temps de travail.
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Intégration des cas spécifiques au dimensionnement des temps de maintenance

Le comité de suivi, via les techniciens de maintenance ayant participé au Pilote Expert+ en Alsace, a
soulevé un point d’amélioration des modalités de déploiement du projet : l’intégration des configurations
spécifiques d’appareils nécessitant des temps de maintenance supplémentaires. Ces temps ont été listés et
validés avec le CHSCT local Alsace.

Comme expliqué précédemment, les temps de maintenance Expert+ tiennent bien compte des temps
additionnels validés sur les configurations spécifiques type MSPH, Getraline ou utilisation du DMPT.
Toutes les configurations particulières intégrées au dimensionnement des temps de maintenance sont
détaillées en Annexe 5 du présent document.

Accompagnement des équipes lors du déploiement d’Expert+

Le cabinet Plein Sens et le comité de suivi se sont accordé sur le fait que le déploiement d’Expert+
nécessiterait des ajustements des techniciens de maintenance dans plusieurs domaines simultanément, ce
qui pourrait les mettre en difficultés (retards excessifs, méconnaissance initiale du parc, etc). Ces
ajustements doivent donc être réalisés progressivement afin de suivre la progression des techniciens de
maintenance.

De ce fait, la Direction a décidé que pour un déploiement efficace de la méthode Expert+, la mise en
œuvre des nouvelles tournées et les barèmes de temps actualisés interviendraient environ 6 semaines après
la formation de tous les techniciens de l’agence régionale. Durant cette période de formation puis
d’appropriation, le projet n’aurait pas d’impact sur l’emploi.

Surtout, le Pilote Expert + en Alsace a révélé que la mise en œuvre du projet pouvait être efficacement
accompagnée par des techniciens qui, temporairement sans tournées, se verraient confier des missions à
forte valeur ajoutée sur certaines thématiques tous en restant rattachés à leur Agence Régionale
(réparation, études de sécurité, rétrofit…). Il s’est avéré que ces missions pouvaient utilement faciliter
l’implémentation de la nouvelle méthodologie. Ces missions évoquées seraient précisées localement au
plus près des besoins identifiés

Les techniciens de maintenance seront accompagnés pendant une durée de 6 mois par les formateurs
maintenance. Ceux-ci auront pour rôle de rappeler les méthodes des visites d’inspection et techniques, la
méthodologie d’accès au toit de cabine et de s’assurer ainsi de leur bonne appropriation. Ils seront pour ce
faire décharger de leurs obligations de réalisation des contrôles CPSI 5 ans pendant la durée du
déploiement d’Expert+.

Enfin, la refonte des tournées nécessaire au déploiement d’Expert+ représenterait une opportunité
intéressante pour les équipes locales d’engager un dialogue entre l’encadrement et les techniciens sur les
calages organisationnels potentiellement nécessaire. Des réunions d’équipe locales seront menées
régulièrement pendant le déploiement du projet.

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De nombreuses autres préconisations à l’étude

Par ailleurs, de nombreuses autres préconisations du cabinet Plein Sens sont à l’étude et pourraient être
proposés dans le cadre du processus d’amélioration continue des conditions de travail de nos salariés.
Notamment, les axes de travail suivants sont en cours d’analyse :
- Proposition automatique aux réparateurs de combinaison d’une visite d’inspection avec toute action
de réparation sur un même équipement. Ceci pourrait également être fait pour les formateurs
maintenance réalisant des contrôles CPSI ; cette action se rapprochant plus d’une visite technique.
- Amélioration de la communication interne sur les hypothèses de dimensionnement de la charge
(temps d’entretien, de route et de dépannage) et les éventuels objectifs d’amélioration associés
- Recensement des bonnes pratiques internes en matière d’organisation et de management du travail
des équipes de maintenance, au niveau de l’agence service. L’objectif serait de recenser et caractériser
les bonnes pratiques pour laisser l’adaptation et application locale à l’appréciation des encadrants.
- Formation du management de proximité aux compétences et outils fondamentaux du pilotage
opérationnel par le biais de formations action et échange de bonnes pratiques.
- Outillage du technicien d’agence service d’une boite email, afin de renforcer sa réactivité et son rôle
de soutien des techniciens de maintenance.
- Analyse marketing des variantes contractuelles possibles : graduation plus fine du niveau de service
entre le contrat complet et le contrat essentiel.
- Meilleure gestion des modalités d’intervention des différents organismes de contrôle afin de mieux
anticiper la planification et le regroupement de ces visites avec des visites techniques, ou
d’inspection.
- Ajout des photos des pièces de rechange dans le catalogue accessible l’iPhone.

C. Cas particulier des populations ayant participé au Pilote


Expert+ Alsace
La formation concernant les populations ayant participé au Pilote Expert + Alsace, serait naturellement
allégée, pour se focaliser essentiellement sur la méthodologie d’accès en gaine et sur la méthodologie
Expert1+ déployée pour les appareils hydrauliques.

Cette formation se déroulerait sur une journée, comprenant ainsi


- Une demi-journée en salle de présentation des méthodes Expert+ hydraulique et d’accès au toit de
cabine
- Une demi-journée de mise en pratique de ces deux méthodes

Cette journée de formation sera également l’occasion de redonner aux techniciens les documents de
référence des méthodes de maintenance pour rappel, et d’échanger sur les retours d’expérience de chacun.

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D. Un accompagnement des populations concernées sur
la durée
En parallèle des formations « techniques » aux méthodes, les techniciens de maintenance et techniciens
d’agence service seraient sensibilisés à la communication vis-à-vis des clients relative au projet Expert+.
En effet, les techniciens du Pilote en Alsace ont émis des inquiétudes concernant les réactions que cette
méthodologie pouvant susciter chez les clients.

Des éléments de réponse leur seront proposés afin de les aider à répondre au mieux aux questions des
clients, par le biais notamment d’un guide papier avec les questions/réponses élaboré à partir des retours
d’expériences des techniciens ayant participé au Pilote.

Pendant une phase estimée à 6 à 9 mois d’appropriation de ces méthodes par les techniciens, des réunions
d'agences services seraient organisées régulièrement pour échanger sur les bonnes pratiques, soulever les
difficultés rencontrées et identifier les éventuels besoins de formations complémentaires. Il s’agirait de
favoriser le dialogue entre les techniciens et avec l’encadrement.

Enfin, un accompagnement spécifique post-déploiement des méthodes viendrait compléter le dispositif


mise en place, pour détecter d’éventuelles difficultés rencontrées par des techniciens et pour mettre en
place un dispositif de suivi adapté.
Ainsi, il est prévu que durant une période de 6 mois suivant le déploiement, les formateurs maintenance
passent une demi-journée avec chaque technicien pour rappeler les méthodes des visites d’inspection et
techniques, la méthodologie d’accès au toit de cabine et s’assurer ainsi de leur bonne appropriation.

II. Le calendrier prévisionnel du projet


La présente procédure s’inscrit dans le cadre de la compétence générale du CCE. La réunion 1 se tiendrait
le 25 avril. Sauf accord contraire, la procédure devrait s’inscrire en application des dispositions
règlementaires, compte tenu des acteurs concernés, sur une période de 4 mois à compter de la remise du
présent document.

Le déploiement du projet interviendrait à l’issue de la phase de consultation selon les modalités définies
dans le présent document.

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ANNEXE 1 – Projet de fiche actualisée du Manuel
Sécurité par Métier relative à l’accès en gaine

La projet de fiche actualisée du Manuel Sécurité Métier qui reprend l’ensemble des conditions d’accès en
gaine (procédure d’accès toit de cabine modifié et rappel des conditions d’accès en cuvette) figure ci-
dessous.

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Ce document est strictement confidentiel et sa reproduction, copie par tout moyen que ce soit, est interdite. 58
Ce document est strictement confidentiel et sa reproduction, copie par tout moyen que ce soit, est interdite. 59
Ce document est strictement confidentiel et sa reproduction, copie par tout moyen que ce soit, est interdite. 60
Ce document est strictement confidentiel et sa reproduction, copie par tout moyen que ce soit, est interdite. 61
ANNEXE 2 - Comparatif entre les visites
d’inspection Schindler 2+ et Expert +

selon les typologies d’ascenseurs :


- De gamme Commodity (Schindler 3100,
Schindler 3300, Schindler 5300)
- Electriques
- Sans machinerie non Commodity (MRL)
- Hydrauliques

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Comparatif : Visite I entre Schindler2+ et Expert+

- Ascenseurs Commodity (MRL3100/3300/5300)


Schindler 2+
I
Expert+
Crée a partir de la visite I du
Carnet K 40700200

Composants Tâches

1 Tabl. de cmde. cabine : Appels, indicat., fixations x x x x x


2 Eclairage de la cabine et diffuseur d’éclairage x x x
Disp. sécurité porte de cabine: réouverture par bouton-poussoir, cellule photoélectrique, limiteur
3 x x x x x
d'effort.
4 Précision d'arrêt, bruits (descente et montée) x x x x
5 Paliers : Appels d'étage, indicateurs optiques et sonores x x x x
6 Manœuvre : couvercle protect., verrouillage, documentation x x x
7 Tâches RAM – voir manuels x x x x x
8 Dispositifs de secours cabine: Système d’alarme, comm. Bicanal. x x x
9 Raccordements, borniers, connecteurs branchés
10 Contacteurs, relais
11 Indicateur de niveau, contrôle LED x x
12 Protections électriques, fusibles

13 Carnet de contrôle des visites de maintenance et des pannes selon les réglementations locales x x

14 Fin de course montée/desc. (utiliser man. rappel [ESE-91])


15 Eclairage de la gaine x x x
16 Dispositif d´évacuation d'urgence – JEM
17 Parachute: contrôle fonctionnel (ESE 91)
18 Toit cabine, plate-forme de travail x x
19 Dispositif CBS
20 Manœuvre d'inspection (avec TSD, si présent) x x
21 Manœuvre KSERE (commandée par KSE-U/D) x
Fixations machine de traction, niveau machine, ventilateurs de refroid., poulies de traction,
22 x x
encodeur
23 Frein, pièces mobiles, bruit, contact KB x x
24 Limiteur de vitesse x
25 Convertisseur de fréquence (VACON)
26 Disp. de suspension cabine et contre-poids. en haut de gaine x
27 Contact mou de cable
28 Raccords de fin de courroie x
29 Etat des courroies
30 Coulisseaux, rollers de cabine x x x
31 Graisseur automatique de guides x x x
32 Fixations de cabine au toit ( montants latéraux )
33 Contre-pds., partie super. : bâti, coulisseaux, suspension x
34 Poulie p/ courroie, disposition courr., organes retenue d.courr. x
35 Contre-poids : partie inférieure du bâti, blocs, dispositif anti-rebond, coulisseaux inférieurs
36 Câble de limiteur de vitesse x
37 Cabine et contrepoids : Guides et fixations
38 Plaque de butée TSD
39 Portes palières : Galets, patins , rails x x x x
40 Portes palières : Contacts KTS, verrouillage de porte, contrôle mécanique et électrique x x x x x
41 Raccordements enfichés dans câblage de gaine
42 Informations de gaine x x
Cabine, partie infér. : Parachute, dispositif TSD, organes de retenue courr., poulies, fixations
43 x
cabine (montants latéraux)
44 Dispositif pèse-charge
45 Plaque d'amortisseur, coulisseaux x
46 Gaine, cuvette de gaine, récupérateurs d’huile x
47 Accessoires de sécurité dans cuvette x
48 Limiteur de vitesse, poulie et contact de tension de câble x
49 Amortisseurs x
50 Câble pendentif et fixation.
51 Réserve sous contre-poids lorsque asc. en haut >40mm
52 Entraînemt. porte, tension courroie, pince., contacts x x x x x
53 Contact de porte de cabine KTC x x x x x
54 Rails de porte de cabine, patins, galets x x x
55 Réglage : pince de déverrouillage x
56 Manœuvre Pompiers, manœuvre options. HCU

Contrôle visuel Contrôle du fonctionnement Mesurage Nettoyage Lubrification/graissage


Tâches réalisées en visite S
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Comparatif : Visite I entre Schindler2+ et Expert+
Ascenseurs électriques Schindler 2+ Expert+
(avec une manœuvre électronique ou à relais ) I I

Tâches
OIL OIL

Composants
01 Tableau de cmde. cabine : Appels, indicateurs, fixations X X X X X
02 Eclairage de la cabine et diffuseur d’éclairage X X X
03 Disp. réouverture porte cabine, limiteur d'effort X X X
04 Arrêt d’urgence, (seuil de sécurité, bouton d'arrêt) X X
05 Portes palières X X X
06 Insert en verre (oculus ) X X
07 Amortisseur de porte X X X X X
08 Boîte à boutons palière, indicateur, gong, fixations X X X
09 Précision d'arrêt, unité d’isonivelage dans cabine X X X X X
10 Local des machines X
11 Thermostat MR, interr. de protection du moteur
12 Système d'alarme, Servitel. X X
13 Carnet mainten./de pannes selon les réglementations X X
14 RAM / compteur courses / tâches de long terme X X X X X
15 Contrôle dates, journal erreurs, contrôle des LED X X X
16 Contacteur, relais, fusible, sélecteur X X X
17 Bornier de connexions, raccordements enfichés
18 Freins: contacts, pièces pivotantes, ressort à lames X X X
19 Niveau d’huile du treuil, moteur, support X X
20 Ventilateur ext., tachymètre, poulies traction et renvoi
21 Palier de butée, réducteurs: jeu, caoutch.d’accouplement
22 Interrupteur de fin de course
23 Unité d’isonivelage, indicateur de mise à niveau X
24 Limiteur de vitesse X
25 Dispositif de manœuvre pour maintenance X
26 Eclairage de la gaine X X X
27 Toit de la cabine X
28 Fixation de la cabine
29 Suspension de la cabine, tige de suspension
30 Contact câble mou
31 Coulisseau / poulie de guidage
32 Graisseur automatique de guidage
33 Poulie de renvoi
34 Fils guides. sur contrepoids (ascenseurs anciens)
35 Porte palière : poulie accouplemt. / patins / galets X X X X
36 Contact portes / verrouillage porte / loquets déverrouillage. X X X X
37 Enfichage connecteurs
38 Informations de gaine
39 Fixation des rails de guidage
40 Contrepoids, guides, système anti-rebond
41 Câble du limiteur de vitesse
42 Tension câble de susp., câbles de susp., traction
43 Entraînement de porte X X
44 Contact de porte de cabine KTC X X X X
45 Tension des courroies X
46 Porte cabine, électro-aim./moteur de verrouill. et came X X X
47 Rails de porte de cabine X X X
48 Réglage pince de déverrouillage
49 Parachute
50 Disp. pèse-charge / plancher mobile de cabine
51 Gaine / cuvette de gaine X
52 Accessoires cuvette / récupérateur d' huile / arrêt cuvette
53 Limiteur de vitesse poulie de renvoi, contact
54 Amortisseur à huile
55 Chaîne / câble de compens. et poulie de cuvette
56 Câble pendentif et fixations
57 Réserve sous contre-poids
58 Manœuvre pompiers, manœuvre options spéciales

OIL

Contrôle visuel Contrôle du fonctionnement Mesurage Nettoyage Lubrification/graissage


Tâches réalisées en visite S
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Comparatif : Visite I entre Schindler2+ et Expert+
Schindler 2+ Expert+
Ascenseurs MRL I I

Tâches
OIL OIL

Composants
01 Tabl. de cmde. cabine : Appels, indicateurs, fixations X X X X X
02 Eclairage de la cabine et diffuseur d’éclairage X X X
Disp. sécurité porte de cabine : réouverture par bouton-poussoir, cellule
03 X X X
photoélectrique, limiteur d'effort
04 Précision d'arrêt, bruits (descente et montée) X X X X
05 Paliers : Appels d'étage, indicateurs optiques et sonores X X X
06 Manœuvre : couvercle protect., verrouillage, documentation X X X X X
07 RAM / compteur courses / tâches de long terme X X X X X
08 Dispositifs de secours cabine : Système d’alarme, phonie X X
09 Raccordements, borniers, connecteurs branchés
10 Contacteurs, relais X X X
11 Indicateur de niveau, contrôle LED X
12 Protections électriques, fusibles
Carnet de contrôle des visites de maintenance et des pannes selon les
13 X X
réglementations locales
Evacuation manuelle : Pièces mécan. non détériorées, pas de
14
déformations, fonctionnement aisé
15 Fin de course montée/desc., (utiliser man. rappel [ESE-91])
16 Eclairage de la gaine X X X

17 Dispositifs de télécommande mécanique pour : Limiteur de vitesse,


ouverture du frein, engagement du pignon
18 Parachute : Contrôle fonctionnel (utiliser ESE-91)
19 Toit cabine / plate-forme de maintenance, dispositif « CBS » X
20 Manœuvre d’inspection X
Suspension cabine et contrepoids en haut de gaine, système pèse-
21 X
charge en cas de Eurolift
Machine de traction, bâti de machine, moteur, niveau d’huile, fixations,
22 X X X
poulies (installer barre de sécurité en cas de travaux sur SMART)
23 Réducteur : contrôler jeu, palier butée, ventilateur moteur
24 Frein, pièces mobiles, caoutch. d’accouplemt., contact KB X X X
25 Limiteur de vitesse X
26 Convertisseur de fréquence (VACON) X
27 Fixations de cabine
28 Suspension de cabine
29 Contact mou de câble
30 Câbles/courroies de susp. ; poulies de tension / traction,
31 Coulisseaux ou galets de guidage de cabine
32 Graisseur automatique de guidage
Contrepoids : Coulisseaux, bâti, suspension, fixation de la poulie de
33 X
déflexion
34 Contrepoids : calage des gueuses
35 Câble de limiteur de vitesse
36 Cabine et contrepoids : Guides et fixations
37 Plaque de butée TSD et fixation X
38 Portes palières : Galets, guides, coulisseaux X X X X
Portes palières : Contacts KTS, verrouillage de porte, contrôle
39 X X X X
mécanique et électrique
40 En cas de TSD, contrôler KNET
41 Raccordements connecteurs en gaine
42 Informations de gaine
Partie inf. de cabine : Parachute, dispositif TSD, pos. courroies,
43 X
poulies, organes retenue courr., plaque d’amort., coulisseaux.
44 Entraînemt. porte, tension courr., came d’embray., contacts X X
45 Contact de porte de cabine KTC X X X X
46 Rails de porte de cabine, patins, galets X X X
47 Réglage : came d'embray. vers poulie d’accouplemt.
48 Gaine, cuvette de gaine, Récupérateurs d’huile
49 Accessoires de sécurité dans cuvette X
50 Limiteur de vitesse, poulie et contact de tension de câble
51 Amortisseurs
52 Chaîne de compensation, poulie
53 Câble pendentif et fixation.

54 (Schindler Mobile) roues de friction, raccords vissés des poteaux

55 Dispositif pèse-charge
56 reserve sous contre-poids
57 Manœuvre Pompiers, manœuvre options HCU (auto évac.)

OIL

Contrôle visuel Contrôle du fonctionnement Mesurage Nettoyage Lubrification/graissage


Tâches réalisées en visite S
Ce document est strictement confidentiel et sa reproduction, copie par tout moyen que ce soit, est interdite. 65
Comparatif : Visite I entre Schindler 2+ et Expert 1+
Schindler 2+ Expert+
Ascenseurs hydrauliques I I

Tâches OIL OIL

Composants
01 Tabl. de cmde. cabine : Appels, indicateurs, fixations X X X X X
02 Eclairage de la cabine et diffuseur d’éclairage X X X
03 Disp. réouverture porte cabine, limiteur d'effort X X X
04 Arrêt d’urgence, (seuil de sécurité, bouton d'arrêt) X X
05 Portes palières X X X
06 Insert en verre (oculus ) X X
07 Amortisseur de porte X X X X X
08 Boîte à boutons palière, indicat., gong, fixations X X X
09 Précision d'arrêt, unité d’isonivelage dans cabine X X X X X
10 Local des machines X X
11 Thermostat MR, interr. de protection du moteur
12 Système d'alarme, Servitel X X
Carnet de contrôle des visites de maintenance et des
13 X X
pannes selon les réglementations locales
14 RAM / compteur courses / tâches de long terme X X X X X
15 Contrôle dates, journal erreurs, contrôle des LED X X X
16 Contacteur, relais, fusible, sélecteur X X X
17 Bornier de connexions, raccordements enfichés
18 Unité d’entraînement, niveau d’huile X X X
19 Soupape de surpression
20 Soupape de rupture
21 Soupape anti-dérive (câble mou)
22 Soupape de descente de secours, pompe à main
23 Joints de conduit, tuyauterie hydraulique
24 Unité d’isonivelage, indicateur de mise à niveau X
25 Boitier d'inspection X
26 Eclairage de la gaine X X X
27 Toit de la cabine X
28 Fixation de la cabine
29 Suspension de la cabine, tige de suspension
30 Limiteur de vitesse, câble de sécurité X
31 Coulisseaux / poulie de guidage de la tête de piston
32 Graisseur automatique de guidage
33 Interrupteur de fin de course, surcourse
34 Vérin, poulie de renvoi, coulisseau, roller de guidage
35 Porte palière : poulie accouplemt. / rails /galets /patins X X X X
36 Contact portes / verrouillage porte / loquets déverrouillage X X X X
37 Enfichage connecteurs
38 Informations de gaine
39 Fixation des rails de guidage
40 Câbles de suspension, câble du limiteur de vitesse,
41 Entraînement de porte, contacts, X X
42 Contact de porte de cabine KTC X X X X
43 Tension de la courroie V, tension de la courroie crantée X
44 Rails de porte de cabine X X X
45 Réglage pince de déverrouillage
46 Parachute
47 Disp. pèse-charge / plancher mobile de cabine
48 Gaine / cuvette de gaine X
49 Accessoires cuvette / récupérateurs d' huile / arrêt cuvette
50 Limiteur de vitesse poulie de tension, contact
51 Amortisseur à huile / amortisseur ACL
52 Niveau d’huile dans le réservoir de récupération d’huile
53 Contact mou de cable
54 Poulie de renvoi, système anti-rebond
55 Câble pendentif et fixations
56 Manœuvre pompiers, manœuvre options spéciales

OIL

Contrôle visuel Contrôle du fonctionnement Mesurage Nettoyage Lubrification/graissage


Tâches réalisées en visite S
Les tâches Câbles (29, 40) & Dispositif Antidérive (21) sont réalisées en visite S et en tache additionnelle à l'occasion d'une visite I.

Ce document est strictement confidentiel et sa reproduction, copie par tout moyen que ce soit, est interdite. 66
ANNEXE 3 – Liste des tâches à réaliser en visites
techniques et visites d’inspection (check lists)

selon les typologies d’ascenseurs :


- Electriques
- Sans machinerie (MRL) hors Commodity
- Hydrauliques

Ce document est strictement confidentiel et sa reproduction, copie par tout moyen que ce soit, est interdite. 67
Expert Plus - E 2 Plus
Ascenseurs électriques Maintenance Maintenance Inspection
(avec des relais ou une manœuvre électrique) S1 S2 I

Tâches
Composants
00 Contacter le client X X X
01 Intérieur de la cabine : indicateurs, tableaux de cde, test alarme X X X X X X X X
02 Eclairage de la cabine et diffuseur d'éclairage X X X X X
03 Dispositif de sécurité de la porte de cabine ou lisse de sécurité X X X X X
04 Précision d'arrêt X X X X X X
Boîtes à boutons palières, indicateurs optiques et acoustiques,

Schindler France - SA au capital de 8 594 520 € - RCS Versailles B 383 711 678 - Tous les éléments de ce document sont la propriété intellectuelle du Groupe Schindler et ne peuvent être utilisés que par le personnel Schindler.
05 X X X X X X X
tableaux de cde
06 Portes palières, inserts vitrés, amortisseurs de porte X X X X X X X X X X
07 Local des machines X X X X
09 Contrôle des dates, journal des erreurs, contrôle des LED X X X X X X
10 RAM / compteur de course / tâches sur le long terme X X X X X X X X X X
11 Dispositif d'évacuation manuelle/automatique de passagers X X X X
Système d'éclairage et de communication cabine de secours avec
13 X X
alimentation secteur passive
14 Connexions, contacteurs, relais, protections électriques X X X X X X
15 Selecteur X X X X X X
16 Thermostat MR, protection électrique du moteur X X X X
Moteur : bâti, ventilateur, graissage du palier et mise à niveau,
17 X X X X X X
fixations, poulies
18 Réducteur : tachymètre, jeu, palier de butée, niveau d'huile X X X X X X X
Frein machine : éléments mécaniques et électriques,
19 X X X X X X X X X X X
caoutchouc s d'accouplement, contact de frein
20 Système d'isonivelage / blocage / limiteur de vitesse cabine X X
21 Dispositif de hors de course X X X
22 Limiteur de vitesse X X X X X X X
Dispositif de manœuvre pour maintenance / dispositif haut de gaine
23 X X X
réduit (également en I en cas de portes automatiques)
24 Eclairage gaine (également en I en cas de portes automatiques) X X X X X X X
25 Toit de cabine (également en I en cas de portes automatiques) X X X X X
26 Fin de course d'inspection en haut de la gaine X X
27 Fixations cabine X X
28 Fixations de suspension cabine et contact de mou de câble X X X X X
29 Coulisseaux de cabine et graisseurs / rollers X X X X X X X
30 Poulie de déflexion X X X X
31 Systèmes électriques et mécaniques des portes palières X X X X X X X X X X X X
32 Informations de gaine et connexions X X X X X X
33 Fixations des guides X X
Contrepoids : coulisseaux et graisseurs, cadre, suspension /
34 X X X X X X X X
fixation de la poulie de déflexion
Contrepoids : fixation des poids / anti-rebond / anti-torsion / plaque
35 X X X X
d'amortisseur / compensation
36 Câble de limiteur de vitesse X
37 Etat et tension des câbles de suspensions X X X
38 Systèmes électriques et mécaniques de l'entraînement de porte X X X X X X X X X X X
39 Contact de sécurité de porte de cabine X X X X X X X X
40 Accouplement portes de cabine et portes palières X X X X X X
41a Stop en cuvette X X X
41b Accessoires de sécurité en cuvette X X X X X X
41c Carnet de contrôle des visites de maintenance et des pannes X X X
Ils ne peuvent être en aucun cas communiqués à des tiers.

42 Gaine / cuvette de gaine / collecteurs d'huiles X X X X


43 Poulie tendeuse et contact de tension de câble X X X X X X X X X X
44 Amortisseur X X X X
45 Parachute / plaque d'amortisseur / coulisseaux X X X X X
46 Position des câbles de suspensions / STM, poulies et fixations X X X X
47 Dispositif pèse-charge / plancher de cabine mobile X X X X X X
48 Chaîne / Câble de compensation et poulie X X X X
49 Câble pendentif et fixations X
50 Distance contrepoids - amortisseur lorsque cabine en haut X X X
Manœuvre Pompiers, options spéciales,
51 X X X
évacuation automatique
52 Retour d'information au client le cas échéant X X X
Copyright © 2010 INVENTIO Tous droits réservés.
INVENTIO AG, Seestrasse 55, CH-6052 Hergisw il, possède et détient l'ensemble de tous droits de propriété de ce document. Celui-ci ne peut être utilisé que par du personnel SCHINDLER ou des agents
autorisés SCHINDLER dans une optique qui doit servir les intérêts de SCHINDLER. Toute reproduction, traduction, copie ou sauvegarde automatique sous quelque forme que ce soit ou par quelque moyen
que ce soit sans l'autorisation préalable de Inventio AG est considéré comme une violation du droit d'auteur et sera poursuivi en justice.

Ce document est strictement confidentiel et sa reproduction, copie par tout moyen que ce soit, est interdite. 68
Expert Plus - E 2 Plus
Maintenance Maintenance Inspection
MRL elevators S1 S2 (avec CPSI 1an) I

Tâches
Componsants
00 Contacter le client X X X
01 Intérieur de la cabine : indicateurs, tableaux de cde X X X X X X X X
02 Eclairage de la cabine et diffuseur d'éclairage X X X X X
03 Dispositif de sécurité de la porte de cabine ou lisse de sécurité X X X X X X X
04 Précision d'arrêt X X X X X X
Boîtes à boutons palières, indicateurs optiques et acoustiques,
05 X X X X X X X
tableaux de cde
06 Manœuvre : couvercle de protection, verrouillage, documentation X X X X X X X X X
07 Contrôle des dates, journal des erreurs, contrôle des LED X X X X X X

Schindler France - SA au capital de 8 594 520 € - RCS Versailles B 383 711 678 - Tous les éléments de ce document sont la propriété intellectuelle du Groupe Schindler et ne peuvent être utilisés que par le personnel Schindler.
08 RAM / compteur de course / tâches sur le long terme X X X X X X X X X X
09 Dispositif d'évacuation manuelle/automatique de passagers X X X X

10 Alarme, système de communication avec alimentation secteur active X

Système d'éclairage et de communication cabine de secours


11 X X
avec alimentation secteur passive
12 Connexions, contacteurs, relais, protections électriques X X X X X X
13 Indicateurs de niveau, contrôle LED X X X X
14 Carnet de contrôle des visites de maintenance et des pannes X X X
15 Système d'isonivelage / blocage / limiteur de vitesse cabine X X
16 Dispositif de hors course X X
17 Eclairage de la gaine X X X X X X X
Système de commande à distance pour le limiteur de vitesse
18 X X
et le frein machine
19 Parachute (essai) X X X X X
Dispositif de manœuvre pour maintenance /
20 X X X
dispositif haut de gaine réduit
Toit de la cabine / plateforme de maintenance,
21 X X X X X X
dispositif de blocage de la cabine
22 Fin de course d'inspection en haut de gaine X X
Moteur : bâti, ventilateur, graissage du palier et mise à niveau,
23 X X X X X X
fixations, poulies
24 Réducteur : tachymètre, jeu, palier de butée, niveau d'huile X X X X X X X X
Frein machine : éléments mécaniques et électriques,
25 X X X X X X X X
caoutchoucs d'accouplement, contact de frein
26 Convertisseur de fréquence X X X
27 Limiteur de vitesse X X X X X
28 Fixation de cabine X X
29 Fixations de suspension cabine et contact de mou de câble X X X X X
30 Coulisseaux de cabine et graisseurs / rollers X X X X X X X X
31 Systèmes électriques et mécaniques des portes palières X X X X X X X X X X
32 Informations de gaine et connexions X X X X X X
33 Fixations des guides X X
Contrepoids : coulisseaux et graisseurs, cadre, suspension /
34 X X X X X X X X
fixation de la poulie de déflexion
Contrepoids : fixation des poids / anti-rebond / anti-torsion /
35 X X X X
plaque d'amortisseur / compensation
36 Câble de limiteur de vitesse X
37 Etat et tension des câbles de suspensions / STM X X X
38 Systèmes électriques et mécaniques de l'entraînement de porte X X X X X X X X X X
39 Contact de sécurité de porte de cabine X X X X X X X X X X
40 Accouplement portes de cabine et portes palières X X X X X X
41a Stop cuvette X X X X
41b Accessoires de sécurité en cuvette X X X X
42 Gaine / cuvette de gaine / collecteurs d'huiles
Ils ne peuvent être en aucun cas communiqués à des tiers.

X X X X
43 Poulie tendeuse et contact de tension de câble de limiteur X X X X X X X X
44 Amortisseur X X X X
45 Parachute (mécanique) / plaque d'amortisseur / coulisseaux X X X X X
46 Position des câbles de suspensions / STM, poulies et fixations X X X X
47 Fixation de la plaque de butée TSD et contact de sécurité X X X X
48 Chaîne / Câble de compensation et poulie X X X X
49 Câble pendentif et fixations X
50 Distance contrepoids - amortisseur lorsque cabine en haut X X X
51 Dispositif pèse-charge X X X X X X
52 Manœuvre Pompiers, options spéciales, évacuation automatique X X X
53 Retour d'information au client le cas échéant X X X
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INVENTIO AG, Seestrasse 55, CH-6052 Hergisw il, possède et détient l'ensemble de tous droits de propriété de ce document. Celui-ci ne peut être utilisé que par du personnel SCHINDLER ou des agents
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Expert Plus - E 1 Plus
Visite d'entretien Visite d'entretien
Ascenseurs Hydrauliques S I

Taches
Composants
00 Contacter le client X X
01 Intérieur de la cabine: boite a boutons, indicateur cabine (fixation, état) X X X X X
02 Eclairage de la cabine et diffuseur déclairage X X X
03 Dispositifs de sécurité de la porte cabine et/ou lisse de sécurité X X X
04 Pécision d'arret X X X X
05 Bouton palier, indicateur palier (fixation, état) (indicateur(s) visuel et acoustique) X X X X
06 Portes palières (inserts vitrés, occulus, amortisseur de porte) X X X X X
07 Local de machine X X X
08 Carnet d'entretien (visites d'entretien, pannes, réparations) X X
09 Contrôle des dates, du journal des erreurs, des LED X X X
10 RAM / Compteur de courses / Tâches sur le long terme X X X X X
11 Commande manuel de descente de secours, pompe a main X X
12 Système de demande secours (Alarme, télealarme)(Sous tension) X
13 Système de demande secours et lumière (Alarme, télealarme)(Hors tension) X X
14 Connexions, contacteurs, relais, protections électrique X X X
15 Selecteur X X X
16 Thermostat machinerie , protection du moteur (contact, thermique moteur) X X
17 Unité d'entrainement, agrégat, (état, fuite, niveau d'huile) X X X X X X
18 Dispositif de chauffage et/ou de refroidissement de l'huile X X X X
19 Valves de surpression et valves de rupture X X
20 Soupape anti-dérive (Mou de câble) X X
21 Joint de verin, canalisation hydraulique (Domages, hernie(s), date d'expiration) X
22 Système d'isonivelage / blocage verin / controles du mouvement X
23 Dispositif de manœuvre pour maintenance (boitier d'inspection / rappel) X X
24 Eclairage de la gaine X X X X
25 Toit de la cabine X X X
26 Hors course d'inspection haut de gaine X
27 Fixations de la cabine (Arcade, isolation, balustrade) X X
28 Fixations des suspentes / Contact mou de câble X X X
29 Coulisseaux cabine et huileurs / Système de guidage de la poulie tête de verins X X X X
30 Limiteur de vitesse / Câble de sécurité X X X
31 Contacts de hors course X X X
32 Portes palières, sytèmes mécanique et electrique (Serrure(s), galets, patins,...) X X X X X X X
33 Information en gaine et connexions (Enfichage, câblage) X X X
34 Fixation des guides (Crapeaux, cerces, bouloneries) X X X
35 Câble du limiteur de vitesse X
36 Câble de suspention (Etat et tension) X X
37 Portes cabine, sytèmes mécanique et electrique (moteur, galets, patins,...) X X X X X X
38 Contact(s) de porte(s) cabine (KTC,…) X X X X X X
39 Accouplement portes de cabine et porte palières (Pinces) X X X
40 Accessoires de sécurité en cuvette (Echelle, potence,…) X X
41 Gaine / Cuvette / Recuperateur d'huile en cuvette X X
42 Poulie tendeuse (Etat de la tension) et contact de mou de cable X X X
43 Amortisseur(s) X X X X
44 Parachutes / Plaque d'appuie amortisseur / Coulliseaux inférieur X X X X X
45 Moyens de suspension (poulie, guidage, antidegorgement,…) X X
46 Système mécanique anti-dérive X X X X X
47 Dispositif pèse-charge / Plancher mobile X X
48 Bidon de recupération du trop plein verin en cuvette (Niveau) X
49 Contact de mou de câble X X X
50 Poulie(s) (Mouflage et/ou de déflexion) , système gardes câbles X X X
51 Câble pendentif et ses fixations X
52 Manœuvre "Pompiers", options spéciales, évacuation automatique,… X X
53 Retour d'infomration au client si possible X X
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Contrôle du Mesurage Nettoyage Lubrification/


Conrôle visuel fonctionnement Graissage

Les Tâches Câbles (28, 36, 45, 49); Dispositif Antidérive (20, 46, 48). Sont réalisé en visite S, et en tache additionnelle à l'occasion d'une visite I.

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ANNEXE 4 – Exemple de séquencement détaillé
des tâches à réaliser en Visite I pour un appareil de
gamme Commodity

Préparation du travail

- Préparer les documents, outils et équipements de sécurité nécessaires.


- Essayer de rencontrer un interlocuteur. Dire bonjour et demander s’il a remarqué un comportement
inhabituel de l’ascenseur depuis la dernière visite.

Vérification de l’état général

- Poser les étiquettes “Ascenseur en cours de maintenance“ au minimum à l’étage principal et dans la
cabine.
- Contrôler les dispositifs de réouverture des portes (rideau lumineux, bouton de réouverture DT-O et
limiteur de force KSKB).
- De l’étage le plus bas, provoquer un arrêt d’urgence (après avoir fait un envoi haut), en ouvrant la
serrure afin de contrôler l’efficacité du frein de machine.
- En partant de l’étage le plus bas, monter étage par étage avec la cabine et effectuer les tâches
suivantes à chaque étage :
- Contrôler la précision d’arrêt,
- Contrôler tout bruit inhabituel,
- Contrôler le fonctionnement des portes,
- Vérifier l’alignement des vantaux de portes et leur déplacement en parallèle.
- Contrôler l’éclairage de la cabine, l’habillage de la cabine et l’intérieur, y compris le tableau de
commande en cabine (COP).

Test d’alarme

- Lors du premier voyage vers le haut, décrit au point « Vérification de l’état général », réaliser le test
de l’alarme.
- Appuyer sur le bouton d’alarme jusqu’au déclenchement de la téléalarme.
- Attendre le retour vocal du centre de gestion des alarmes, pour confirmation du numéro d’ascenseur
et de l’adresse donnés par le téléopérateur.
- Controller l’acquittement de l’appel par le téléopérateur (extinction du voyant lumineux).

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Accès au toit de cabine

- Dans le LDU, appuyer sur le bouton “RESET INSPECTION“ (sous l’IHM) pendant environ 3
secondes. → L’ascenseur se déplace vers l’étage du LDU et la porte s’ouvre.
- Vérifier que la cabine est vide.
- Appuyer à nouveau sur “RESET INSPECTION“. → La cabine se déplace vers une position qui
permet d’accéder au toit à partir de l’étage du LDU. La position correcte de la cabine est indiquée
par un signal sonore.
- Allumer l’éclairage de gaine en activant l’interrupteur JLSB (si ce n’est pas déjà fait).
- Ouvrir la porte palière, contrôler la position de la cabine puis l’état de la chaîne de sécurité dans la
manœuvre (HMI ou LED).
- Placer la cale afin de bloquer correctement la porte et contrôler la présence d’un volume de sécurité
suffisant en haut de la gaine.
- Appuyer sur l’interrupteur d’arrêt JHC et activer JREC.
- Refermer le couvercle de l’armoire de commande LDU.
- Accéder au toit de la cabine
- Avant tout déplacement en gaine, effectuer le point suivant « Equipement sur toit de cabine ».
- Contrôler l’éclairage de la gaine

Equipement sur toit de cabine

- Tester la manœuvre d’inspection et l’efficacité de l’interrupteur d’arrêt JHC :


- Relâcher l’interrupteur d’arrêt JHC.
- Appuyer sur le bouton d’inspection en descente et appuyer sur l’interrupteur d’arrêt JHC
pendant un déplacement en inspection en descente sur quelques centimètres. → La cabine
doit s’arrêter instantanément
- Relâcher l’interrupteur d’arrêt JHC.
- Répéter le test avec un déplacement en montée.
- Relâcher le bouton d’arrêt d’urgence JHC.
- Puis
- Appuyer sur le bouton d’inspection en descente, dès le mouvement de la cabine relâcher le
bouton.
- La cabine doit s’arrêter instantanément
- Répéter le test avec un déplacement en montée.

Contrôle à toutes les portes palières

- Pendant la course, ouvrir la porte en relevant le levier de verrouillage de la serrure. → La cabine doit
s’arrêter (= le contact KTS de la porte palière est OK).
- Activer le bouton JHC.
- Contrôler l’efficacité du blocage mécanique de la serrure en tirant sur la porte.
- Vérifier l‘état de conservation des composants de la porte palière ainsi que l’efficacité des serrages
(boulons, galets, fils, câblettes, …). Ces tests se limitent aux composants accessibles sans
démontages.
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- Relâcher le bouton JHC et se déplacer.
- Activer le bouton JHC.
- Contrôler l’usure et l’état des patins de la porte palière.
- Contrôler le jeu entre :
- Les vantaux eux-mêmes,
- Les vantaux de porte et les retours de porte (cabine et palier),
- Les vantaux de porte et le seuil de porte.
- Relâcher le bouton JHC et se déplacer.
- Effectuer un contrôle visuel de l’état de conservation des différents composants visibles depuis le
toit de cabine (moteur, VACON, limiteur de vitesse, STM, contre poids, informations en gaine,
pendentif, …).

Quitter le toit de cabine

- Effectuer les contrôles décrits au point « contrôle à toutes les portes palières » jusqu’à l’avant
dernière porte palière la plus basse.
- Appuyer sur l’interrupteur d’arrêt JHC.
- Contrôler le bon positionnement entre le seuil palier et le toit de cabine (celui-ci doit être le plus
réduit possible) si ce n’est pas le cas rejoindre l’étage supérieur afin de procéder comme décrit
auparavant.
- Ouvrir la porte palière et placer la cale de façon à bloquer correctement la porte.
- Quitter le toit de cabine.

Contrôle de la porte cabine

- Ouvrir la porte cabine en utilisant le bouton d’ouverture de la porte cabine (placé sur l’arrière de
l’opérateur)
- Coller un morceau de collant sur la demie-partie supérieure du contact KTC pour l’isoler, de façon à
générer une coupure du circuit de chaîne de sécurité.
- Fermer la porte cabine en utilisant le bouton de fermeture de la porte cabine (placé sur l’arrière de
l’opérateur).
- Désactiver le mode Inspection ou le système TSD.
- Relâcher l’interrupteur d’arrêt JHC.
- Retirer la cale puis refermer la porte palière.
- Sans système TSD
- Faire un appel palier. → La cabine ne doit pas bouger (= Le contact KTS est bien contrôlé
par la chaîne de sécurité).
- Avec système TSD
- Un signal sonore se fait entendre.
- Retourner à l’étage du LDU et appuyer brièvement sur le bouton ‘’RESET INSPECTION’’
(pour TSD Rel.1) ou sur le bouton DRZS (pour TSD21). → La cabine ne doit pas réaliser une
course de synchronisation vers l’étage le plus bas (= Le contact KTS est bien contrôlé par la
chaîne de sécurité).

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- Remarque pour TSD21 avec opérateur de porte cabine Sematic, si le DRZS ne fonctionne pas, appuyer sur le
DRH-U du BESE-SPH connecteur (LDU SMIC.XESE) pour fermer la porte cabine et appuyer à
nouveau sur le DRZS.
- Ouvrir la porte palière et contrôler la position de la cabine. Placer la cale.
- Appuyer sur l’interrupteur d’arrêt JHC.
- Ouvrir la porte cabine en utilisant le bouton d’ouverture de la porte cabine (placé sur l’arrière de
l’opérateur)
- Retirer le collant de la demie-partie supérieure du contact KTC et essuyer les traces de colle.
- Fermer la porte cabine en utilisant le bouton de fermeture de la porte cabine ’’50 test’’ (placé sur
l’arrière de l’opérateur).
- Relâcher l’interrupteur d’arrêt JHC.
- Retirer la cale puis refermer la porte palière.
- La cabine va automatiquement faire une course de synchronisation vers l’étage le plus bas

Porte palière la plus basse

- Appeler la cabine depuis l’avant dernier étage le plus bas.


- Utiliser la cabine pour descendre au dernier étage le plus bas.
- Sortir de la cabine au dernier étage le plus bas en donnant un ordre à l’aide du tableau de commande
en cabine, afin que la cabine soit placée assez haute pour ne pas gêner l’accès à l’interrupteur d’arrêt
en bas de gaine JHSG et au carnet d’entretien situés en bas de gaine.
- Contrôler l’efficacité de la serrure palière KTS en l’ouvrant à l’aide de la clé triangle, avant que la
cabine n’ait atteint son étage de destination. → La cabine doit s’arrêter (= le contact KTS de la porte
palière est OK).
- Ouvrir doucement la porte palière en vérifiant que la cabine est à l’arrêt et qu’elle est bien placée.
- Appuyer sur l’interrupteur d’arrêt en bas de gaine JHSG.
- Contrôler l’usure et l’état des patins de la porte palière au dernier niveau bas depuis le palier.
- Saisir le carnet d’entretien placé dans la boite en bas de gaine, et le remplir.
- Refermer la porte palière le temps du remplissage du carnet d’entretien.
- A l’aide de la clef triangulaire, rouvrir la porte en contrôlant à nouveau la position de la cabine.
- Remettre le carnet d’entretien dans sa boite et éteindre la lumière de gaine.
- Refermer la porte palière.
- Relâcher l’interrupteur d’arrêt en bas de gaine JHSG.
- En cas de perte de référence, la cabine peut faire une course de recalage.

Tâches finales

- Faire un appel palier.


- Faire une course en cabine pour vérifier le bon fonctionnement de l’ascenseur avant de quitter le site
(pas nécessaire sur toute la longueur).
- Retirer les étiquettes “Ascenseur en cours de maintenance“.
- Si nécessaire, retourner voir le client et laisser les éventuels messages.

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ANNEXE 5 - Configurations d’ascenseurs
spécifiques nécessitant du temps supplémentaire en
Visite I (synthèse des enseignements du Pilote)

Cas des appareils avec deux portes de cabine

Lorsque les ascenseurs sont équipés de deux portes cabines, les contrôles de verrouillage/déverrouillage
des serrures de porte cabine doivent nécessairement être réalisés deux fois, une fois sur chaque porte. Ces
contrôles comprenant les contacts d’ouverture/fermeture et la lisse toute hauteur de la porte de cabine
supplémentaire, un temps supplémentaire d’1 minute serait ajouté.
Sur les gros monte-charges, ce sont 20 secondes qui seraient ajoutées par porte palière.

Tableau 11: Temps supplémentaire visite I pour cas d'appareil avec 2 portes de cabine
Cas spécifique Temps ajouté
Porte cabine supplémentaire (KTC) 1 min.
2 faces de service sur gros monte-charge 20 sec. par porte palière
(KTS)

Cas des Multiplex

Un multiplex est un groupement d’ascenseurs gérés par une seule manœuvre qui optimise les flux de
trajets entre les différentes cabines. Pour pouvoir intervenir en toute sécurité sur un appareil au sein d’un
multiplex, il est donc nécessaire de préparer l’appareil pour s’assurer de la sécurité de la manœuvre ; travail
préparatoire qui peut prendre jusqu’à 3 minutes supplémentaires.
De façon générale, pour tout appareil nécessitant un aller/retour en machinerie, 3 minutes
supplémentaires seraient accordées.

Dans le cas spécifique d’une Miconic 10, il s’agit en général d’un appareil à fort trafic, au sein d’un
immeuble de grande hauteur. Les temps Schindler2+ resteraient donc applicables à ce type de
configuration.

Tableau 12 : Temps supplémentaire visite I pour les appareils en multiplex


Cas spécifique Temps ajouté
Multiplex 3 min.
Miconic 10 Temps Schindler 2+

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Cas des appareils nécessitant l’utilisation du DMPT

Certains appareils représentent un risque de chute en gaine, par un espace de vide de plus de 30 cm entre
la cabine et la gaine, et ne sont toutefois pas équipés de balustrade.
Les techniciens doivent s’équipés d’un dispositif de maintien au poste de travail (DMPT) ; tâche qui
nécessite 1 minute supplémentaire.

Tableau 13 : Temps supplémentaire visite I pour les appareils nécessitant l'utilisation du DMPT
Cas spécifique Temps ajouté
DMPT 1 min.

Cas des appareils avec équipement MSPH ou TSD

Dans le cas des appareils avec une réserve haute ou basse réduite, un système de limitation de la course en
inspection type MSPH ou TSD peut être en place. Des opérations supplémentaires sont alors nécessaires
pour armer et inhiber le système lors de toute visite I. Ce temps global a été estimé et validé à 9 minutes
pour un MSPH et 1 minute pour un TSD.
De plus, en fin d’inspection avec MSPH, la cabine au premier niveau, le technicien doit monter en
machinerie pour réarmer le système, soit un temps supplémentaire de 20 secondes par niveau.

Tableau 14 : Temps supplémentaire visite I pour cas des appareils avec MSPH et TSD
Cas spécifique Temps ajouté
TSD 1 min.
MSPH 9 min. + 20 sec. par niveau

Cas des serrures protectives

Dans le cas de serrures protectives empêchant les intrusions en gaine en place, il est impératif pour réaliser
la visite d’inspection d’inhiber le système général et d’effectuer un contrôle supplémentaire sur chaque
serrure. De ce fait, 3 minutes seraient allouées pour désarmer le système, en règle générale, en allant en
machinerie. Une minute par niveau serait également ajoutée pour les contrôles supplémentaires à effectuer
sur les serrures de chaque niveau.

Tableau 15 : Temps supplémentaire visite I pour cas des serrures protectives


Cas spécifique Temps ajouté
Serrures protectives 3 min. + 1 min. par niveau

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Synthèse

En synthèse, les différentes remontées et échanges ont permis d’identifier les caractéristiques techniques
qui nécessiteraient un ajout de temps supplémentaire. Ces temps ont été également validés lors du Pilote
Expert+ Alsace.

Tableau 16 : Synthèse des temps supplémentaires alloués pour les Visites I


Cas spécifique Temps ajouté
Porte cabine supplémentaire (KTC) 1 min.
2 faces de service sur gros monte-charges (KTS) 20 s par porte palière
Multiplex 3 min.
Nécessité d'aller en machinerie 3 mn
Miconic 10 Temps Schindler 2+
DMPT 1 min.
TSD 1 min.
MSPH 9 min. + 20 sec. par niveau
Serrures protectives 3 min. + 1 min. par niveau

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ANNEXE 6 - Plan de mobilité

I. Le processus de mobilité interne


Dans le cadre de la mise en œuvre du présent projet, la Société s’est engagée à ne procéder à aucune
rupture de contrat de travail pour motif économique. La Société souhaite mettre en place la nouvelle
organisation envisagée par le biais d’un plan de mobilité. Les postes vacants en raison de départs naturels
ne seront pas nécessairement pourvus.

La société souhaite encourager la mobilité interne pour repositionner les salariés dont les postes sont
impactés par le présent projet de réorganisation.

La liste des postes ouverts à la mobilité au sein du groupe RCS au 31 mars 2014 est annexée au présent
document. Elle sera mise à jour régulièrement. Cette liste est donc susceptible d’évoluer au cours de la
présente procédure. Les postes vacants en France font l’objet de bourses d’emplois dont la liste sera
affichée mensuellement en agence et également adressée mensuellement au domicile des salariés avec la
fiche de paie.

Les postes disponibles au sein du Groupe Schindler font l’objet d’une mise à jour régulière sur le site
intranet du Groupe Schindler.

a. La mise en place d’un plan de mobilité


Les affectations ou propositions d’affectations seront faites au plus proche de la situation du salarié
(emploi et localisation géographique), mais il sera bien entendu possible pour le salarié de postuler sur
d’autres postes disponibles.

L’entreprise s'attachera à satisfaire, dans la mesure du possible, les souhaits des salariés quant au poste qui
leur sera proposé. Pour autant, ce recueil de souhaits auprès des salariés concernés ne doit pas avoir pour
objectif de limiter les recherches d'opportunités.

La Société s’engage à accompagner l’ensemble des salariés pour lesquels une mobilité géographique
(changement de lieu de travail) ou une mobilité fonctionnelle (changement de métier) pourrait être
envisagée.

Ces mesures sont ouvertes aux salariés qui occupent un poste impacté par le projet d’entreprise et aux
salariés qui n’occupent pas un poste impacté mais dont la mobilité permettrait le repositionnement d’un
salarié occupant un poste impacté par le projet d’entreprise.

b. L’accompagnement de la société
La démarche d’accompagnement à la mobilité repose sur un suivi personnalisé des collaborateurs
intéressés par une mobilité.
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La démarche d’accompagnement prévoit les phases suivantes :
- informer les collaborateurs sur le présent plan et ses modalités de mise en œuvre,
- leur présenter les postes vacants et plus spécifiquement ceux adaptés à leur profil,
- identifier les aptitudes, le profil personnel et les souhaits des salariés concernés par le biais d'une
démarche formalisée,
- proposer les postes correspondants au profil et/ou aux souhaits du collaborateur,
- définir et mettre en œuvre les accompagnements nécessaires à l’accès au nouveau poste de travail
(formation, date de prises de fonction, aides à la mobilité…),
- suivre l’adaptation du collaborateur dans son nouveau poste.

Une attention particulière sera portée sur les possibilités de formation et d’évolution des collaborateurs
concernés.

c. Le processus d’accompagnement des salariés


Un entretien individualisé

Le salarié intéressé par la mobilité interne pourra demander un entretien individualisé à son responsable
hiérarchique pour poser toute question complémentaire et formaliser le cas échéant son souhait de
mobilité.

d. Formalisation du processus de mobilité


Proposition de poste par la Société

Lorsqu’une opportunité répondant aux souhaits du salarié aura été identifiée, elle sera présentée par écrit
au collaborateur accompagnée de tous les éléments utiles à la prise de décision, notamment avenant au
contrat de travail et fiche de fonction.

A réception du courrier, le salarié disposera d’un délai maximum d’un mois pour faire connaître sa
réponse. A défaut de réponse écrite dans le délai imparti ou en cas de refus, le salarié sera réputé avoir
définitivement refusé la proposition.

Durant ce délai, le salarié pourra à tout moment prendre l’initiative de solliciter un entretien
complémentaire avec son responsable hiérarchique s’il a besoin de précisions. De même, le salarié pourra
être reçu par la hiérarchie d’accueil.

Candidature spontanée du salarié

Au-delà de souhaits préalablement exprimés ou en dehors de tout souhait exprimé un salarié peut postuler
à tout poste libre figurant sur les Bourses d’emploi publiées mensuellement.

Ce document est strictement confidentiel et sa reproduction, copie par tout moyen que ce soit, est interdite. 79
Les Bourses d’emploi seront :
- Adressées avec la fiche de paie aux salariés
- Transmises aux assistantes de Direction d’Agence ou d’Agence Régionale pour affichage.

A réception de la candidature d’un salarié pour l’un des postes disponibles, la direction disposera d’un délai
maximum de 15 jours pour faire connaitre sa réponse. Dans ce délai, les salariés seront reçus en entretien
par leur responsable hiérarchique et par le responsable hiérarchique d’accueil. Cet entretien aura pour but
d’apprécier l’adéquation de leur profil aux exigences du poste souhaité.

En cas de pluralité de candidatures sur un même poste, le départage sera effectué par le supérieur
hiérarchique du poste d’accueil (N +1), en fonction de l’adéquation du salarié au poste concerné.

Dans l’hypothèse où la candidature d’un salarié ne devait pas être retenue, les raisons du refus seront
communiquées au salarié.

e. Spécificités liées à la mobilité au sein du Groupe Schindler


(hors société Schindler)
Processus

Les postes disponibles au sein du Groupe Schindler font l’objet d’une mise à jour régulière sur le site
intranet du Groupe Schindler.

Les salariés concernés par le projet de réorganisation pourront se porter volontaire à la mobilité sur les
postes disponibles au sein du Groupe Schindler.

Dans le cadre des mobilités ouvertes au sein du Groupe Schindler, l’entité concernée sera seule juge de
l’intérêt d’une candidature.

Formalisation

En cas de mobilité, une convention tripartite de transfert sera conclue entre le salarié, la société Schindler
et la société d’accueil.

Ladite convention précisera les conditions d’embauche (conditions de rémunération, reprise de


l’ancienneté, temps de travail…) étant précisé que :
- Aucune période d’essai ou période probatoire ne sera mise en œuvre au sein de la société d’accueil.
- Le salarié concerné verra son ancienneté intégralement reprise et continuera à bénéficier des
avantages qui y sont liés, en fonction du statut collectif de l’entreprise d’accueil.
- Les conditions de travail en vigueur au sein de l’entreprise d’accueil seront appliquées : durée du
travail, horaires, organisation du temps de travail, statut collectif…

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II. Les mesures d’accompagnement de la mobilité interne au
sein du Groupe RCS
Des mesures destinées à encourager et accompagner la mobilité des salariés en cas de mobilité interne au
sein du Groupe RCS sont mises en place à travers des aides financières et des mesures d’accompagnement
au déménagement et à l’installation.

a. La période d’adaptation
Les salariés ayant accepté une proposition de mobilité interne bénéficieront d’une période d’adaptation
d’une durée de trois mois, débutant à la prise effective du poste.

Dans le cadre d’une mobilité au sein de Schindler SA, la période d’adaptation fait l’objet d’une lettre de
mission. Dans le cadre d’une mobilité au sein du Groupe, la période d’adaptation est formalisée par une
convention tripartite de mise à disposition.

Durant la période d’adaptation, un suivi régulier sera fait avec le nouveau manager, la Direction des
Ressources Humaines et le collaborateur pour faire un point sur son changement de fonction ou de lieu de
travail.

Durant cette période, le salarié pourra, s’il le souhaite, être accompagné par un tuteur. La mise en place du
tutorat comme le choix du tuteur seront proposés par la Direction de la société d’accueil.

Des formations individualisées d’adaptation pourront être mises en place afin de faciliter et accompagner
la prise de poste.

Le salarié qui acceptera formellement sa mobilité interne ou qui ne manifestera aucune intention de mettre
fin à sa période d’adaptation, sera automatiquement muté à l’issue des trois mois. Pour une mobilité au
sein du Groupe RCS, la Direction des Ressources Humaines de Schindler SA se rendra disponible pour
faciliter l’intégration du salarié au sein de la nouvelle entité.

Le salarié qui souhaitera mettre fin à sa période d’adaptation devra le notifier par écrit à la Direction des
Ressources Humaines avant l’écoulement du délai de trois mois.

Dans cette hypothèse, le salarié sera réintégré de manière automatique dans son précédent poste.

Cette période d’adaptation est à l’usage exclusif du salarié.

b. Le voyage d’exploration de la nouvelle destination


A l’issue du processus de recrutement avec l’entité à l’origine de la proposition de mobilité ayant abouti à
une proposition d’embauche écrite, Schindler SA prendra en charge les frais liés au voyage de repérage (5
jours) dans la région d’accueil.
Ce document est strictement confidentiel et sa reproduction, copie par tout moyen que ce soit, est interdite. 81
Cette prise en charge comprendra :
- Un voyage aller-retour pour le salarié, son conjoint et ses enfants à charge au sens fiscal sur la base
de la politique voyage Schindler,
- La location d’un véhicule catégorie B pendant la durée du voyage exploratoire,
- Les frais d’hôtel (4 nuits) pour le salarié, son conjoint et ses enfants à charge au sens fiscal suivant les
conditions de la politique des frais professionnels de Schindler SA.

Ce voyage d’exploration pourra être effectué pendant le temps de travail du salarié. Il ne s’imputera pas sur
les congés payés et les éventuels jours de réduction du temps de travail auxquels les salariés ont droit.

c. Le maintien de rémunération
Les salariés acceptant une mobilité au sein du Groupe RCS bénéficieront sous réserve de la proposition
d’un poste d’un niveau de responsabilité équivalent (i.e. un poste de même classification) d’un maintien de
leur rémunération mensuelle fixe.

Dans l’hypothèse où une diminution de la rémunération ne pourra pas être évitée, le salarié ayant accepté
expressément la proposition qui lui est faite, percevra, une indemnité temporaire compensant le delta de
salaire mensuel brut (base incluant le 13ème mois et prime d’ancienneté), dans la limite de 400 euros bruts mensuels
pendant une durée de 24 mois.

d. Les aides à la mobilité géographique en cas de changement de


résidence
Le salarié pourra bénéficier des aides à la mobilité géographique prévues ci-dessous dans la limite d’un
montant global de 15.000 euros Hors Taxe et/ou bruts selon la ou les mesures présentées ci-après et
choisies par le salarié.

Ce montant global de 15.000 euros Hors Taxe et/ou bruts sera majoré de 1 500 euros Hors Taxe et/ou
bruts lorsque le salarié dispose de 3 enfants à charge fiscalement.

Le bénéfice des aides mentionnées ci-dessous ne peut intervenir qu’une seule fois et est soumis à certaines
conditions :
- Le salarié est amené à déménager du fait de la localisation de son nouvel emploi.
- Son nouveau lieu de travail se trouve à plus de 50 kilomètres de sa résidence principale.
- Le déménagement intervient au plus tard dans les 12 mois de la prise effective des nouvelles
fonctions.
- Le repositionnement doit être effectif et confirmé, ce qui est apprécié à la fin de la période
d’adaptation.

Le versement interviendra lors de l’évènement le déclenchant, sur présentation d’un justificatif.

Ce document est strictement confidentiel et sa reproduction, copie par tout moyen que ce soit, est interdite. 82
Tout salarié ayant choisi de ne pas changer de résidence peut revenir sur sa décision s'il constate que ce
choix s'avère incompatible avec un équilibre satisfaisant vie familiale/vie professionnelle. Cette possibilité
de changement d'option est ouverte pendant un délai d’un an, à compter de la date de transfert effectif sur
le nouveau site.

Cette aide financière sera accordée au salarié à l’issue de la période d’adaptation et sous réserve de sa
confirmation. Le salarié muté qui présentera sa démission dans les 12 mois suivant sa prise de poste devra
rembourser intégralement les sommes versées dans le cadre du présent dispositif.

Cette aide financière, plafonnée à 15000 euros Hors Taxe ou bruts pourra permettre la prise en charge des
éléments suivants :
- frais de déménagement ;
- frais d’agence immobilière liés à la location ou à l’achat d’un logement ;
- frais de recherche d'un logement ;
- frais de notaire occasionnés par l'achat d'un nouveau logement ;
- frais de prêt relais ;
- compensation du surcoût de la location d’un nouveau logement ;
- frais d'hébergement temporaire à compter de la prise de poste dans l'attente de l'emménagement
définitif dans le nouveau logement ;
- frais de garde-meuble dans l'attente de l'attribution du logement définitif ;
- frais d’installation dans le nouveau logement (prime rideaux) ;
- frais d’agence immobilière liés à la relocation ou à la revente du logement ancien ;
- frais bancaires de remboursement anticipé de prêt lors de la revente du logement ancien ;
- financement de chèque emploi CESU ;
- frais d'inscription à des activités de loisirs favorisant l'insertion locale ;
- frais de logement de l'enfant qui est resté pour poursuivre ses études dans la ville d'origine. Il doit
s'agir une école d'enseignement spécifique dont la structure équivalente n'existe pas dans la ville de
mutation des parents ;
- frais de voyages d'agrément pour l’ensemble de la famille pour revenir périodiquement dans la
région d'origine dans les 12 mois de la mutation ;
- frais correspondant à l’achat d’un 2ème véhicule.

N’entre pas dans le plafond de 15 000 euros Hors Taxe et/ou bruts mentionné au-dessus la prise en
charge des frais de trajets du salarié pour retrouver sa famille dans l’hypothèse où le déménagement de la
famille du salarié (conjoint/partenaire ou personne vivant en couple avec le salarié et enfants à charge
fiscalement) interviendrait postérieurement à la prise de fonction du salarié.

Cette prise en charge interviendrait :


- dans la limite d’un aller-retour toutes les semaines pendant les 4 premiers mois et d’un aller-retour
tous les 15 jours au-delà, limité à la France métropolitaine et dans les conditions définies au sein de
la politique de remboursement de frais en vigueur dans la Société. Celle-ci figure en annexe.
- pendant une durée maximum allant jusqu’à la fin de l’année scolaire en cours.

Elle serait, en outre, soumise aux conditions du présent paragraphe à l’exception du plafond de 15 000
euros Hors Taxe et/ou bruts.

Ce document est strictement confidentiel et sa reproduction, copie par tout moyen que ce soit, est interdite. 83
Par ailleurs, à titre dérogatoire par rapport à ce qui précède, les éventuels frais d'hébergement temporaire et
de déplacement exposés, pendant la période d’adaptation, par le salarié qui déciderait de mettre fin de
manière anticipée à son repositionnement seront pris en charge par la société sur la base de la politique
voyage Schindler et sur présentation de factures.

Cette prise en charge est soumise à la condition suivante : le lieu où la période d’adaptation est effectuée se
trouve à plus de 50 kilomètres de la résidence principale du salarié.

e. L’accompagnement du conjoint/partenaire ou personne


vivant en couple avec le salarié en cas de changement de
résidence
On entend par conjoint/partenaire ou personne vivant en couple avec le salarié, toute personne vivant en
couple avec le salarié concerné par le présent plan de mobilité qui serait contrainte de suivre le salarié dans
son changement de résidence.

La personne vivant en couple avec le salarié, contrainte de démissionner pourra bénéficier pendant 9 mois,
à compter de la date de notification de sa démission à son employeur, des prestations d’un cabinet d'aide
au repositionnement qui sera choisi par la société. Cet accompagnement, sans engagement de résultat de la
part du cabinet, permettra au conjoint de définir un projet professionnel par le biais d’une démarche de
bilan.

Cet accompagnement sera composé des éléments suivants :


- Gestion du changement lié à la transition de carrière et /ou la mobilité du conjoint/partenaire ou
personne vivant en couple ;
- Bilan personnel & professionnel approfondi avec tests et questionnaires de personnalité ou de
motivation, si besoin.
- Validation du projet professionnel et acquisition de connaissances sur le marché de l’emploi.
- Préparation des outils de recherche (CV, courriers…) personnalisés.
- Construction d’un plan de recherche adapté à chaque personne.
- Ciblage d’entreprises, développement du réseau, identification de contacts clés.
- Acquisition d’une méthodologie de démarche réseau.
- Mises en contact avec le marché.
- Optimisation de la campagne d’approche du marché, évaluation des offres.
- Préparation aux entretiens et à la négociation.

Une allocation de compensation temporaire de perte de revenu sera accordée, pendant 9 mois, à la
personne vivant en couple avec le salarié, ayant été contrainte de démissionner et n’ayant pas retrouvé
d’emploi, à concurrence du salaire net mensuel moyen perçu par cette personne sur les 12 derniers mois,
déduction faite des allocations chômage éventuellement perçues.

Ce document est strictement confidentiel et sa reproduction, copie par tout moyen que ce soit, est interdite. 84
f. L’octroi d’un congé exceptionnel en cas de changement de
résidence
Cinq jours ouvrés de congés exceptionnels rémunérés seront accordés par Schindler afin de faciliter les
démarches d’installation (Services publics, écoles …). Ces jours pourront être pris à partir de la date
d’acceptation de la proposition de mobilité. Les éventuels déplacements se feront sur la base de la
politique voyage en vigueur au sein de Schindler et figurant en annexe. Ce congé est fractionnable et devra
être pris, sur justificatif, dans un délai maximum de 12 mois suivant la prise effective de fonction sur le
nouveau site. A défaut, il sera perdu.

g. Aides à la mobilité géographique sans changement de


résidence
Le salarié affecté par le transfert géographique de son nouveau lieu de travail, dès lors qu'il est situé à plus
de 50 kilomètres du domicile du salarié ou qu'il nécessite un temps de trajet aller / retour supérieur à 2
heures (Référence pour les deux valeurs : site Internet Via Michelin) et qui aura décidé de maintenir sa
résidence d’origine et d’effectuer le transport quotidien entre son domicile et son nouveau lieu de travail
pourra bénéficier :
- du versement sur justificatifs d’une prime de 4000 euros bruts pour participer à l’achat d’un véhicule,
ou pour la prise en charge sur justificatifs de transports hors zone de transports périurbains
(abonnements TGV,…) ;
- et sur demande expresse du salarié, du versement d’une avance sur salaire (à taux zéro) d’un montant
pouvant aller jusqu'à 5000 euros remboursable en 50 mois.

Le salarié devra formuler sa demande au plus tard dans les 12 mois suivant l’acceptation du poste de
repositionnement.

Le salarié muté qui présentera sa démission dans les 12 mois suivant sa prise de poste devra rembourser
par anticipation le montant résiduel de l’avance sur salaire, et conservera le bénéfice de la prime.

h. La priorité de réaffectation dans la région d'origine


Le salarié ayant fait l'objet d'une mutation bénéficiera pendant deux ans à compter de sa prise effective de
poste d'une priorité de réaffectation au sein de la société Schindler si un poste de même nature devenait
vacant dans son ancien emploi dans la région où il occupait ses fonctions antérieurement à la mise en
œuvre du projet.

Ce document est strictement confidentiel et sa reproduction, copie par tout moyen que ce soit, est interdite. 85
III. Les mesures d’accompagnement supplémentaires pour la
mobilité interne à l’étranger
Le salarié qui accepterait une mobilité interne à l’étranger bénéficiera en plus des aides ayant le même objet
figurant supra , des mesures suivantes dans un délai de 6 mois à compter de l’acceptation de la mobilité :
- Prise en charge à 100 % de ses frais de visa et de vaccination ainsi que de ceux de son
conjoint/partenaire ou personne vivant en couple avec le salarié et de ses enfants à charge au sens
fiscal ;
- Participation aux frais de remise à niveau linguistique concernant le langage général et/ou technique
pour le salarié muté à hauteur de 2.500 euros Hors Taxe ;
- Participation aux frais de remise à niveau linguistique du conjoint du salarié muté à hauteur de 2500
euros Hors Taxe.

En plus des aides ayant le même objet, le salarié pourra bénéficier de dix jours ouvrés de congés
exceptionnels rémunérés accordés sur justificatifs afin de faciliter les démarches de recherche de logement
et d’installation.

Ces jours pourront être pris à partir de la date d’acceptation du transfert dans le groupe. Ce congé est
fractionnable et devra être pris dans un délai de 9 mois suivant la prise effective de fonction sur le nouveau
site. A défaut il sera perdu.

IV. Liste des Bourses de l'emploi ouvertes au 31 Mars 2014


Assistant(e) Agence Service
- BE N°461 : AG IDF Sud Est (Arcueil) – Bessam Khelif, Tel : 01 34 05 05 91

Chef de projet Métro de Rennes


- BE N°442 : AR Ouest (Rennes) – Michel Beloeil, Tel : 02 40 50 99 99

Directeur Travaux IN / MOD


- BE N°481 : DTN (Vélizy-Villacoublay) – Marie de Fleurian, Tel : 01 30 70 70 04

Ingénieur Commercial IE
- BE N°482 : AR Côte d’Azur (Saint-Laurent du Var) – Hervé Ribeiro, Tel : 04 93 27 70 31
- BE N°491 : AR Ouest (Quimper) – Michel Beloeil, Tel : 02 40 50 99 99

Ingénieur Développement Commercial


- BE N°455 : AR Dauphiné Savoie (Grenoble) – Françoise Louis Michon, Tel : 04 76 75 99 64
- BE N°483 : AR Côte d’Azur (Saint-Laurent du Var) – Hervé Ribeiro, Tel : 04 93 27 70 31

Responsable Agence Service


- BE N°487 : AR Normandie-Centre (Orléans) – Olivier Rozé, Tel : 02 38 56 46 24

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Responsable Assistance Technique Nationale
- BE N°484 : DTN (Vélizy-Villacoublay) – Marie de Fleurian, Tel : 01 30 70 70 04

Responsable Essais Finaux


- BE N°441 : DT Zone Ouest (Orléans) – Yves Gregnanin, Tel : 02 40 50 58 00

Responsable Maintenance
- BE N°475 : IDF (2 postes: Loges en Josas et Pantin) – Eric Thiebaut, Tel : 01 30 70 70 70

Responsable Travaux Montage


- BE N°493 : DZ Est (Nice) – Hervé Ribeiro, Tel : 04 93 27 70 31

Technicien de Centre
- BE N°470: Schindler Monaco – Christophe Danèse, Tel : +377 92 05 7043

Technicien Agence Service


- BE N°427 : (poste en mission) AR Loire Auvergne (Roanne) – Fabien Daydé, Tel : 04 73 31 52
76
- BE N°467 : AR Midi-Pyrénées (Rodez) – Jacques Broudic, Tel : 05 62 16 69 45

Technicien de Maintenance
- BE N°448/471 :Dutreix (Poitiers) – Cédric de la Chapelle, Tel : 05 55 34 11 01
- BE N°449 : AG Hauts de Seine (Levallois) – Sébastien Léon, Tel : 01 46 49 87 92
- BE N°488 : Dutreix (Limoges) – Cédric de la Chapelle, Tel : 05 55 34 11 01

Technicien Montage
- BE N°474 : Cotrava (Guyane) – Cyril Nedelec, Tel : +33 5 90 90 03 79
- BE N°485 : DT Zone IDF (Arcueil) – Patrick Kic, Tel : 01 46 15 89 81

Technicien de Réparation
- BE N°472 : Cotrava Guadeloupe – Cyril Nedelec, Tel : 05 90 90 03 79
- BE N°486 : AR Aquitaine (Bordeaux) – Eric Prieur, Tel : 05 56 12 12 75

Téléopérateur / Téléopératrice en Centre d’Appels


- BE N°479 : STC (Vélizy) – Lionel Libermann, Tel : 01 39 26 42 01

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ANNEXE 7 - Lexique

Agences, Agences Régionales, Direction Régionale


Le réseau d’exploitation de Schindler SA est divisé en 3 zones : la Zone Ile-de-France, la Zone Est, et la
Zone Ouest. Les deux zones de province (Est et Ouest) sont ensuite divisées en 15 agences régionales,
alors que la Zone Ile-de-France est divisée en 7 agences ascenseurs et 1 agence régionale (+ 1 agence porte
et 1 agence escaliers mécaniques).

Boitier d’inspection
Ce boitier d’inspection, disposé sur le toit de cabine de chaque ascenseur, permet de contrôler la cabine à
distance, en prenant la main sur la manœuvre. Il comprend un bouton Stop, un bouton d’activation du
mode inspection, un bouton de montée de la cabine et un bouton de descente de la cabine.

Commodity
Le terme Commodity fait référence aux dernières gammes d’ascenseurs standards de marque Schindler,
utilisé (hors configurations spécifiques) en bâtiment résidentiel, de bureau, ou établissements recevant du
public (hôpitaux, aéroports, écoles, centres commerciaux, etc.). Font partie de la gamme Commodity les
appareils référencés S3100, S3300, S5300 et S6300.

Contrôle CPSI 5 ans


Les contrôles CPSI (Confirmed Periodic Safety Inspection) sont des contrôles de sécurité réalisés tous les
5 ans par les formateurs maintenance. Ce contrôle, instauré par Schindler, comporte des tests allant au-delà
des exigences réglementaires pour assurer à nos usagers et à nos équipes une totale sécurité de
déplacement.

Direction Technique Nationale


Cette direction regroupe toutes les fonctions de support technique pour les directions opérationnelles que
ce soit en termes d’outils, de méthodes, de process, et ce pour les grands métiers de l’entreprise :
installation neuve, modernisation et maintenance. Elle est également garante du respect de la conformité
des prestations par rapport aux normes et réglementations nationales en vigueur, ainsi qu’aux exigences
essentielles de Schindler en termes de sécurité produit et qualité de service.

DMPT
Le dispositif de maintien au poste de travail (DMPT) limite la zone d’évolution du technicien à la surface
du toit de cabine. Ce système protège ainsi les salariés seuls lors d’interventions sur les appareils non
équipés de protections collectives contre le risque de chute de hauteur.

Etudes de Sécurité (EDS)


L’étude de sécurité (EDS) a pour but d’évaluer les risques auxquels est susceptible d’être exposé toute
personne intervenant en machinerie ou sur l’ascenseur (techniciens Schindler ou intervenant externe) sur
un site donné, afin de déterminer les mesures de prévention à mettre en œuvre. Cette analyse des risques et
les mesures de prévention qui l’accompagnent doivent être transmises aux intervenants de l’entreprise et
au propriétaire de l’installation.

Ce document est strictement confidentiel et sa reproduction, copie par tout moyen que ce soit, est interdite. 88
Expert +
Expert+ est le nom donné à la nouvelle version de nos méthodes d’entretien revue et corrigée. Nous
souhaitions conserver une dénomination déjà connue, le « + » afin de souligner qu’il ne s’agit pas de lancer
un nouveau dispositif mais de procéder à une actualisation des méthodes précédentes. Le terme
délibérément choisi d’ »Expert » souligne le fait que nous avons besoin, pour la mise en œuvre de ces
méthodes d’entretien, de techniciens de maintenance qui ont suivi une solide formation et qui ont des
compétences pointues.

Expert 1+
Expert 1+ est le nom de la déclinaison de la méthode Expert+ sur les appareils de gamme Commodity,
Schindler 5500 et les appareils hydrauliques. Puisque l’approche de maintenance de ces appareils
comprend une visite technique annuelle, nous avons ajouté le chiffre 1 à la dénomination de la méthode.

Expert 2+
Expert 2+ est le nom de la déclinaison de la méthode Expert+ sur tous les autres appareils électriques
(hors gamme Commodity, Schindler 5500 et hydrauliques). L’approche de maintenance de ces appareils
comprend deux visites techniques semestrielles, nous avons alors ajouté le chiffre 2 à la dénomination de
la méthode.

Manuel Sécurité par Métier


Le Manuel Sécurité par Métier (MSM) est le document de référence de notre métier, en matière de sécurité
pour l’ensemble des activités travaux et maintenance de la société.

Mic 10, Mic B, Mic E


Les manœuvres Mic10, Mic B ou Mic E sont des types de manœuvre d’ascenseurs Schindler, ce sont le
cerveau de l’appareil.

MSPH et TSD
En cas de réserver en haut de gaine insuffisante pour permettre au technicien de se réfugier en cas de
dérive, un dispositif doit pouvoir permettre de limiter la course de la cabine en mode inspection, c’est-à-
dire lorsqu’un technicien est présent sur le toit de cabine. Suivant les configurations d’appareils se système
peut être un MSPH ou un TSD (Temporarey Safety Device), deux modèles différents dont le but est
identique : protéger le technicien sur le toit de cabine de tout risque de choc avec la dalle en haut de la
gaine.

MTBC
Le MTBC (Mean Time Between Callbacks) est le temps écoulé entre deux pannes sur un même appareil. Il
mesure donc la fréquence des pannes de l’appareil, et chez Schindler, nous l’utilisons comme indicateur de
la qualité de la maintenance réalisé. En effet, le temps entre deux pannes s’allonge lorsque les visites
techniques sont effectuées dans leur intégralité, en respectant le temps de visite, sans brûler aucune étape,
c’est-à-dire qu’un vrai travail de maintenance préventive est bien réalisé.

Multiplex
Le Multiplex est un groupement de plusieurs ascenseurs fonctionnant en batterie, c’est-à-dire de façon à
optimiser les flux des cabines.

Ce document est strictement confidentiel et sa reproduction, copie par tout moyen que ce soit, est interdite. 89
Observations Sécurité Terrain (OST)
L’observation sécurité terrain est une séquence sur le terrain d’échanges autour d’une valeur fondamentale
chez Schindler, la sécurité ; ce n’est pas un contrôle mais bien un moment de partage afin de faire évoluer
les comportements sécurité sur le terrain. L’objectif est d’arriver à une prise de conscience du technicien
sur les écarts ou manquements sécurité, en suscitant une discussion sur l’exposition aux dangers, en se
référant aux accidents connus dans l’agence, en encourageant les bonnes pratiques et en proposant des
retours positifs et correctifs à la fin de l’échange.

Non-conformités
A l’occasion des contrôles CPSI 5 ans, le formateur terrain peut décider des non-conformités par rapport
aux standards de qualité Schindler. Les non-conformités sont enregistrées dans nos systèmes, afin d’être
levées par la suite, généralement par le technicien de maintenance qui est en charge de la maintenance de
l’équipement concerné.

Rétrofit
Le rétrofit est une action corrective initiée majoritairement par le Groupe Schindler, ou ses concurrents,
suite au constat d’un problème technique sur une version d’appareils pouvant impacter la sécurité des
salariés ou usagers.

Schindler 2+
Schindler 2+ est le nom de nos anciennes méthodes d’entretien.

Schindler 3100, 3300, 5300 et 5500, Eurolift, etc


Les gammes d’ascenseurs de marque Schindler standards sont toutes représentées par le nom Schindler
suivi de 4 chiffres. Les ascenseurs de la gamme 2000 correspondent aux monte-charges, monte-malades,
ascenseurs de charges, etc. Les ascenseurs de la gamme 3000 sont plutôt destinés aux immeubles
résidentiels. Les ascenseurs de la gamme 5000 sont particulièrement adaptés au secteur tertiaire et les 7000
sont les ascenseurs haute performance pour les immeubles de grande hauteur.

TAS
Le technicien d’agence service (TAS) est le technicien référent de l’agence service. Il assure un support
opérationnel aux techniciens moins expérimentés et organise l’interface avec le service d’assistance
technique, il veille à l’application des règles de sécurité et assure sur le terrain le suivi des appareils à fort
taux de pannes ou pannes répétitives.

Taux de fréquence absolu


Selon le code de la sécurité sociale, est considéré comme accident du travail, quelle qu’en soit la cause,
l’accident survenu par le fait ou l’occasion du travail. Ceux-ci peuvent être avec ou sans arrêt de travail en
fonction de leur gravité. Le taux de fréquence absolu mesure alors le nombre total d’accidents du travail
survenu sur 12 mois glissants pour 1 000 000 d’heures travaillées.

Visite I
La visite I est une visite d’inspection très régulière (7 à 8 visites I par an et par appareil) permettant au
technicien de maintenance de contrôler principalement les éléments de sécurité des ascenseurs (serrures,
boitier d’inspection, dispositif de sécurité de la porte cabine, téléalarme…) et le bon fonctionnement
général de l’appareil. Lors de cette visite, le technicien peut alors identifier des éventuelles usures de pièces
Ce document est strictement confidentiel et sa reproduction, copie par tout moyen que ce soit, est interdite. 90
qui feront ensuite l’objet d’une intervention de réparation. Dans la majeure partie des cas, aucune action
technique n’est nécessaire et l’appareil fonctionne parfaitement..

Visite S
La visite S est la visite technique, semestrielle ou annuelle, avec pour objectif de faire un travail de fond de
maintenance et de réglage de la plupart des éléments de l’ascenseur. Ce travail d’entretien complet permet
d’impacter directement de façon positive le taux de panne de l’appareil. C’est lors de ces visites S que tout
le savoir-faire et les compétences techniques du technicien Schindler entrent en jeu pour remettre
l’appareil en parfait état. La qualité de réalisation de ces visites techniques est primordiale.

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