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1/ ANTIGENE (Ag) :
2/ ANTICORPS (Ac) :
L’IMMUNOHEMATOLOGIE
A/ LE GROUPE SANGUIN
1. HISTORIQUE
1900, Karl Landsteiner
Découverte des antigènes A et B et de leurs anticorps respectifs.
2. ANTIGENES A et B
2.1. Répartition
2.3. Le phénotype
2.5.1. Gènes
Ce sont des immunoglobulines de classe G observées le plus souvent chez le sujet O. Acs
non agglutinants en milieu salin. Actifs à 37°C.
Ces Acs sont « acquis » par stimulation immune (transfusion incompatible, grossesse…).
Ils sont dangereux en transfusion et responsables d’accident d’hémolyse indirect (les Acs
du donneur agressent les globules rouges du receveur).
IMMUNOHEMATOLOGIE 2003
1/ Les transfusions où le donneur et le receveur ont le même groupe ABO sont toujours
compatibles.
2/ Les hématies de groupe O peuvent être transfusées à des receveurs A, B ou AB. Sujets O
« Donneurs universels ».
3/ Les receveurs de groupe AB peuvent recevoir des globules A, B ou O.
Ces règles sont à respecter impérativement pour assurer la sécurité transfusionnelle.
IMMUNOHEMATOLOGIE 2003
6. CAS PARTICULIERS
- « B LIKE » ACQUIS
Ces modifications sont à distinguer des changements de groupe ABO observés chez les
sujets ayant subi une greffe de moelle osseuse. (Exemple : sujet de groupe A devenant O).
Ces situations demeurent peu fréquentes mais ne sont pas rares.
IMMUNOHEMATOLOGIE 2003
1. HISTORIQUE
1.1 Découverte en 1939 par P. LEVINE
Cadre de la maladie hémolytique du nouveau-né.
2. LES ANTIGENES
Au nombre de 5 : D, C, E, c, e.
Chez les caucasoïdes, 85 % des sujets ont leurs globules rouges agglutinés (Rh positif) et
15 % non agglutinés (Rh négatif).
SYSTEME RHESUS
Une unité génétique Rh = 3 séries de loci étroitement liés avec 3 séries d’allèles (D
ou d* ; C ou c : E ou e).
Exemple : DCe.
b) La théorie de WIENER.
DCe : R1 dce : r
DcE : R2 dCe : r’
DCE : Rz dCE : ry
IMMUNOHEMATOLOGIE 2003
SYSTEME RHESUS
d) La nomenclature de ROSENFIELD.
e) Exemples.
Elle s’effectue à partir des deux haplotypes qui concordent le mieux avec les résulats
observés.
Pour obtenir le génotype exact, il faut réaliser une étude génétique comportant les
parents.
En résumé
SYSTEME RHESUS
Réactivité Rh faible.
2.4.2 D partiel
2.4.3 Variants de C et c, de E et e
SYSTEME RHESUS
Dans la membrane du globule rouge, existence d’un complexe avec les antigènes des
sytèmes Ss et Duffy (Fy).
IMMUNOHEMATOLOGIE 2003
SYSTEME RHESUS
3/ LES ANTICORPS
Classe IgG.
SYSTEME RHESUS
4/ GROUPAGE RHESUS
4.1 Principe
Le groupage comporte une seule technique : technique directe.
Les hématies du sujet à tester sont mises en présence d’un sérum-test à activité spécifique
anti-D. S’il y a agglutination des hématies, le sujet est Rhésus positif.
4.2 Techniques
Pour sa réalisation, il est nécessaire de disposer :
− d’un témoin négatif de constitution identique aux réactifs anti-D mais dépourvu de toute
activité anticorps spécifique.
Réaction :
− à 37°C
− en milieu albumineux
Les Acs anti-D étant de nature IgG (Acs incomplets), ils ne fonctionnent pas en milieu salin.
4.3 Règles
SYSTEME RHESUS
− rouleaux-formation
− auto-agglutination
− phénomène anti-albumine.
4.4.2.Faux négatif
− sang frais
− sang du nouveau-né atteint de maladie hémolytique Rhésus (D). Les antigènes Rh
(D) sont bloqués par les anticorps maternels.
− mauvaise technique +++. C’est la cause d’erreur principale.
1. LES ANTIGENES
− K (Kell) [KEL1]
− k (Cellano) [KEL2]
K+k- KK 0,002
K-k+ kk 0,91
K+k+ Kk 0,088
Ag K x : polypeptide 37 Kd.
2. LES ANTICORPS
1. LES ANTIGENES
SYSTEME DUFFY
2. LES ANTICORPS
Sur les hématies Fy (a-b-) des sujets noirs, il n’existe pas de passage membranaire de
Plasmodium vivax et Plasmodium knowlesi, agents du paludisme.
Par contre, il y a pénétration des hématies Fy (a+) ou Fy (b+).
Une relation système Duffy et anémie falciforme (HbS) a été décrite.
L’antigène Duffy faciliterait l’acrrochage des agents Plasmodium vivax et Plasmodium knowlesi
sur leur récepteur.
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1. LES ANTIGENES
2. LES ANTICORPS
Les anticorps sont acquis par allo-immunisation (transfusion, grossesse, ...). Le plus fréquent est
l’anticorps anti-Jka.
L’identification de l’anticorps anti-Jka est très difficile chez les malades polytransfusés. C’est un
anticorps qui fixe bien le complément. Il est dangereux en transfusion.
En raison de la difficulté de son identification, sa présence doit être évoquée ou soupçonnée
devant tout accident hémolytique ou transfusion inefficace, inexpliquée.
IMMUNOHEMATOLOGIE 2003
Elle doit être effectuée chez tout malade devant recevoir une transfusion. Elle doit être répétée
chez tout malade polytransfusé AU BON MOMENT.
Elle est indispensable chez la femme enceinte pour assurer le diagnostic et le suivi de la maladie
hémolytique du nouveau-né.
Une R.A.I. correspond à la recherche d’anticorps libres sériques réalisée par la mise en présence
du sérum du patient avec des hématies –tests d’antigènicité connue dans un certain nombre de
systèmes de groupes sanguins ( Rhésus, Kell, Duffy, MNSs, Kidd… ).
1- Eventail de techniques
4- Date de la RAI.
Afin d’assurer un résultat fiable, ces principes fondamentaux doivent être strictement respectés
pour chaque R.A.I.
IMMUNOHEMATOLOGIE 2003
3. TECHNIQUES
Par exemple :
- Gel-test (Diamed)
- Test en tube.
- Polybrène automatique.
ATTENTION : Il n’existe pas de technique détectant tous les anticorps irréguliers anti-
érythrocytaires.
Il est indispensable d’en utiliser plusieurs, validées par le laboratoire. De plus, le laboratoire
doit s’assurer que les techniques qu’il utilise fonctionnent normalement au quotidien.
Il est fondamental.
Les antigènes portés par les hématies-tests sont déterminés dans plusieurs systèmes de
groupes sanguins.
3.2.1 Le dépistage
3.2.2 L’identification
- la réaction indirecte.
1/ La réaction directe.
2/ La réaction indirecte.
SCHEMAS
Choix de l’antiglobuline :
IMMUNOHEMATOLOGIE 2003
- polyvalente
Une R.A.I. est valable 3 jours à compter de sa date de réalisation. Cette validité est
particulièrement importante à respecter chez les patients polytransfusés.
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4. L’EPREUVE DE COMPATIBILITE
Avant la distribution, il faut effectuer une épreuve de compatibilité directe avec les hématies du
donneur en présence du sérum pré-transfusionnel du receveur. Aucune réaction d’agglutination
et/ou de lyse dans les techniques positives en R.A.I. ne doit être observée.
Cette épreuve est recommandée chez les patients polytransfusés ne possédant pas d’anticorps
irréguliers anti-érythrocytaires et chez la femme enceinte.
IMMUNOHEMATOLOGIE 2003
LE PHENOTYPE ERYTHROCYTAIRE
1. DEFINITIONS
A l’échelon du donneur, ces deux niveaux de phénotypage sont présents. Le but de ces examens
réalisés chez le donneur est de mettre à disposition du receveur des concentrés érythrocytaires
compatibles.
- Si le laboratoire est automatisé et informatisé, une détermination repose sur une seule
réalisation exécutée à l’aide d’un lot de réactifs et par un ( e ) technicien ( ne ).
- Dans les autres cas, la règle des deux s’applique. une détermination nécessite :
La saisie manuelle des résultats est effectuée par double saisie par deux personnes différentes.
Un phénotypage Rhésus Kell valide est réalisé sur deux prélèvements à raison d’une
détermination par prélèvement.
Exemples :
Les règles de réalisation sont les mêmes que pour le phénotypage Rhésus Kell.
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Les renseignements qui doivent accompagner la demande de groupage sont les suivants :
− nom (pour les femmes mariées, nom de jeune fille, épouse)
− prénom(s)
− date de naissance : jour/mois/année
− sexe
− date de prélèvement : jour/mois/année
− nom du médecin prescripteur
− identification du service où séjourne le malade
− nature de l’examen demandé
− renseignements cliniques.
Certaines erreurs peuvent être évitées en faisant preuve d’un minimum de vigilance :
− Ne prélever qu’un seul malade à la fois → évite les croisements de tubes, donc les erreurs
(groupe de Monsieur X, attribué Monsieur Y et inversement).
− Etiqueter les tubes au lit du malade et non dans la salle de soins → évite les erreurs d’étiquetage.
− La répartition d’un même prélèvement dans deux tubes pour groupage est formellement interdite.
Une seule détermination au lieu des deux obligatoires.
− Bien vérifier l’identité. Ne pas hésiter à demander un document d’identité. Les usurpations
d’identitation ne sont pas rares.
− Faire attention à l’orthographe des identités → évite la multiplication des dossiers pour un même
malade.
− Faire attention aux homonymes.
− Ne pas se reposer uniquement sur les verrous de sécurité de l’Etablissement de Transfusion
Sanguine.
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5/ EN SERVICE D’OBSTETRIQUE :
6/ APPRENTISSAGE DE LA TRANSFUION :
HEMATIES-TESTS A1 A2 B O GROUPE
SERUM à TESTER - - + - A1 et A2
+ - + - A2 anti-A1 (à vérifier)
+ + - - B
+ + + - O
- - - - A1B et A2B
+ - - - A2B anti-A1 (à
vérifier)
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- + + - - + A1
- + + + - - A2
GR + - + +/- - - B
à - - - + - - O
tester + + + - - + A1B
+ + + + - - A2B
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