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LES HAIN-TENYS

Définition :
Les Hain-tenys sont des poèmes populaires en usage chez les Malgaches et particulièrement
chez les Merinas qui habitent la partie centrale de Madagascar : Poèmes énigmatiques,
difficiles à plus d’un égard et voisins de ceux que l’histoire des lettres nommé poésies
obscures- fatrasies ou poèmes des Troubadours. « Les Hain-tenys, poésie obscure des
Malgaches ».
THEMES : Désir, Consentement, Refus, Hésitation et des rivales, Séparation et de
l’abandon, Regrets et des reproches, Orgueil, Raillerie.

Page 50 :
« Ne m’aimez pas comme l’argent
On l’échange pour du riz
Aimez-moi comme un petit crabe
On le mange jusqu’aux pattes »
Page 78 :
« Un brin de jonc suit le radeau
Un brin de souchet la pirogue
Cache-moi, je suis petite
Vole de l’amour pour moi
Si tu es à une autre »
Page 98 :
« Il n’y a pas de racine de la vie.
Mais c’est l’aimé qui raciné de la vie.
Quand j’ai appris que vous veniez.
Mon ventre se déchiré.
Je n’ai pas mis de lamba.
Comment vous saluer ?
Je ferai comme le riz près de la source.
Que le vent souffle, il ne penche pas.
Quand le soleil brûle, il ne fane pas »
Page 139 :
« Mon ainée descendent dans les champs,
Ils se tiennent par la main.
Quand ils montent au village.
L’un prend l’autre sur son dos.
Quand ils entrent dans la maison,
Ils lèvent la tête vers le plafond.
Quand ils sortent,
Ils lèvent la tête vers le ciel  »
Page 181 :
« Ne déliez pas la parenté,
Car la parenté est comme les figues.
Quand on les ouvre, il y a des fourmis.
Les parents des autres,
Sont comme l’eau sur les roches.
Vue de loin elle brille.
Si l’on y puise, l’on n’en trouve pas ».
Page 186 :
« Votre amie n’est pas l’herbe d’hiver.
De même couleur que la terre.
Ni le bois à brûler d’été,
Qui fume et fait gonfler les yeux.
Mais le grand soleil du printemps,
Sans méchanceté pour les hommes ».
Page189 :
« Je suis le tsiriry et Tsiriry,
Le tsiriry au bord du fleuve.
Vert et brillent.
Loin du bœuf qui paît.
Loin du couteau qui fauche.
Je me laisse à mes désirs,
Et mon père n’eut – il rien,
Je ne les échanges pas,
Pour les parents d’un riche ».
Page 198 :
« L’argent est la corne du riche.
La bêche est la corne du pauvre.
Vous êtes entre milles citronniers
Je suis entre mille pintades.
Je ne suis pas le chat-sauvage sans souci,
Mai le chat familier  ».
Page 212 :
« Ce n’est pas moi, l’hiver qui rend gris.
Ni le printemps qui rend las.
Seules, celles qui n’ont pas d’ainé sont grises.
Celles qui ne donnent pas de désirs sont lasses ».

Source : Paulhan (Jean), Les Hain-tenys, nrf Gallimard, 1938,216 p.


840(691) – 1 PAU ; Bibliothèque National, Anosy ,Antananarivo,Madagascar.

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