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UNIVERSITE MOHAMED V – AGDAL

Faculté des Sciences Juridiques


Economiques et Sociales – Rabat

MASTER EN SCIENCES ECONOMIQUES


Option : MONNAIE - FINANCE - BANQUE
Quatrième Semestre : 2012

Professeur Nacer Benjelloun Touimi

Cours : L’ORGANISATION MONDIALE DU COMMERCE


Novembre 2012

*********

PARTIE II : LE CONTENU DES ACCORDS DE L’OMC

Chapitre 5 : Le Programme de Doha pour le Développement (PDD)

ème
1 - À la 4 Conférence ministérielle, tenue à Doha (Qatar), en novembre 2001, les gouvernements
membres de l’OMC ont décidé de lancer de nouvelles négociations. Ils ont également convenu
d’entreprendre des travaux sur d’autres questions, en particulier la mise en œuvre des accords
actuels. L’ensemble est appelé Programme de Doha pour le développement (PDD). La Déclaration
de Doha énumère 19 sujets. La plupart donnent lieu à des négociations; les autres comprennent des
1
mesures au titre de la « mise en œuvre », des analyses et des activités de suivi . Ce chapitre traitera
uniquement de certaines questions évoquées aux chapitres précédents de cette partie.

2 - Le Cadre des Négociations : Les négociations se déroulent dans le cadre du Comité des
2
négociations commerciales et de ses organes subsidiaires, qui sont, en général, des conseils et
comités ordinaires qui se réunissent en “sessions extraordinaires”, mais aussi des groupes de
négociation créés spécialement. Les autres travaux prévus dans le programme sont menés au sein
d’autres conseils et comités de l’OMC (cf. organigramme de l’OMC).

1
Nombre de PED sont confrontés à un grave problème d’endettement extérieur et ont connu des crises
financières. Les Ministres ont décidé à Doha d’établir un Groupe de travail de la relation entre commerce,
dette et finances (para 36) pour examiner comment des mesures liées au commerce pourraient contribuer à une
solution durable de ce problème. De même, les Ministres ont décidé d’établir un groupe de travail chargé
d’examiner la question du Commerce et transfert de technologie (para 37). Plusieurs dispositions des Accords
de l’OMC mentionnent la nécessité d’un transfert de technologie entre les pays développés et les PED. Il faudrait
cependant savoir exactement comment ce transfert s’opère dans la pratique et si des mesures spécifiques
pourraient être prises dans le cadre de l’OMC pour encourager ces flux de technologie.
2
La Déclaration de Doha définit l'organisation des négociations et des autres travaux : « La conduite globale des
négociations sera supervisée par un Comité des négociations commerciales (CNC) sous l'autorité du Conseil
général. Le CNC établira des mécanismes de négociation appropriés selon qu'il sera nécessaire et supervisera
les progrès des négociations. » Pour des raisons d’efficacité, les Membres de l’OMC ont décidé de donner la
présidence du CNC au Directeur Général, comme cela a déjà été le cas durant le cycle d’Uruguay.

1
SECTION I : DISPOSITIONS RELATIVES AUX PAYS EN DEVELOPPEMENT

Para 1 : Questions et préoccupations liées à la mise en œuvre

Le terme « mise en œuvre » désigne d’une manière abrégée les problèmes que rencontrent les PED
pour mettre en œuvre les Accords actuels de l’OMC issus du Cycle d’Uruguay. Aucun domaine
d’actualité de l’OMC n’a reçu autant d’attention ni suscité autant de controverses au cours des 3
années qui ont précédé la Conférence ministérielle de Doha. Pendant cette période, une centaine de
questions ont été soulevées. Cela a abouti à un double résultat:

Plus de 40 questions, regroupées en 12 rubriques, ont été réglées à la Conférence de Doha


ou avant, en vue d’une mise en œuvre immédiate; Ce résultat a été exposé dans une
Décision ministérielle distincte sur la mise en œuvre couplée au paragraphe 12 de la
Déclaration de Doha.

La majorité des questions restantes ont immédiatement fait l’objet de négociations.

Para 2 : Pays les Moins Avancés (PMA)

De nombreux pays développés ont considérablement abaissé ou effectivement supprimé les droits de
douane applicables aux importations en provenance des PMA. Dans la Déclaration de Doha, les
gouvernements Membres de l’OMC :

s’engagent en faveur de l’objectif d’un accès aux marchés en franchise de droits et sans
contingents pour les produits originaires des PMA. Ils s’engagent aussi à envisager des
mesures additionnelles pour améliorer l’accès aux marchés pour les exportations de ces pays.
Les Membres conviennent en outre de faire en sorte que les PMA puissent négocier plus
rapidement et plus facilement leur accession à l’OMC.

Une partie de l’assistance technique est destinée spécialement aux PMA. La Déclaration de
Doha invite instamment les donateurs Membres à accroître sensiblement leurs contributions.

En outre, le Sous-comité des PMA a élaboré un programme de travail en février 2002, comme le lui
prescrivait la Déclaration de Doha, en tenant compte des éléments relatifs au commerce figurant dans
la déclaration adoptée à la Conférence des Nations Unies sur les PMA.

Para 3 : Traitement spécial et différencié

1 - Les Accords de l’OMC contiennent des dispositions spéciales qui confèrent des droits particuliers
aux PED (comme les dispositions prévoyant des délais plus longs pour mettre en œuvre les accords).
Dans la Déclaration de Doha, les gouvernements Membres conviennent que toutes les dispositions
relatives au traitement spécial et différencié devraient être réexaminées en vue de les renforcer et de
les rendre plus précises.

2 - Plus concrètement, le Comité du Commerce et du Développement (CCD) est chargé d’identifier


les dispositions relatives au traitement spécial et différencié qui sont impératives et d’examiner les
conséquences de la conversion de celles qui ne sont pas contraignantes en dispositions impératives.
Conformément à la Décision sur les questions et préoccupations liées à la mise en œuvre, le Comité
doit faire des recommandations au Conseil général.

SECTION II : DISPOSITIONS RELATIVES A L’AGRICULTURE

1 - Les négociations sur l’agriculture ont commencé au début de 2000, au titre de l’article 20 de
l’Accord de l’OMC sur l’agriculture. En novembre 2001, au moment de la Conférence ministérielle de
Doha, 121 gouvernements avaient présenté un grand nombre de propositions de négociation. Ces
négociations se poursuivent, mais à présent, dans le cadre du mandat énoncé dans la Déclaration de
Doha, qui fixe une série de dates limites. Elles se déroulent dans le cadre de “sessions
extraordinaires” du Comité de l’agriculture.

2
La Déclaration s’appuie sur les travaux déjà entrepris, confirme et précise les objectifs et
établit un calendrier. L’agriculture fait désormais partie de l’engagement unique dont les
négociations devaient aboutir au plus tard le 1er janvier 2005.

La Déclaration confirme l’objectif à long terme déjà énoncé dans l’Accord actuel de l’OMC:
établir un système de commerce équitable et axé sur le marché au moyen d’un programme de
réforme fondamentale, comprenant des règles renforcées et des engagements spécifiques
concernant le soutien et la protection de l’agriculture par les pouvoirs publics. Le but est de
remédier aux restrictions et distorsions touchant les marchés agricoles mondiaux et même de
les prévenir.

2 - Sans préjuger du résultat, les gouvernements Membres s’engagent à mener des négociations
globales dont les objectifs sont les suivants:
Accès aux marchés: améliorations substantielles.
Soutien interne: réduction substantielle des mesures de soutien ayant des effets de distorsion
sur les échanges.
Subventions à l’exportation: réduction de toutes les formes de subventions de ce type, en vue
de leur élimination progressive : en août 2004, les Membres sont convenus d’éliminer les
subventions à l’exportation pour une date à négocier.

3 - La Déclaration de Doha prévoit que le traitement spécial et différencié en faveur des PED fera
partie intégrante de l’ensemble des négociations et sera incorporé dans les nouveaux engagements
ainsi que dans les règles et disciplines nouvelles ou révisées, de manière à être effectif dans la
pratique. Cela permettra aux PED de répondre à leurs besoins, notamment en matière de sécurité
alimentaire et de développement rural. Les Ministres ont confirmé que d’autres considérations (telles
que la protection de l’environnement, le développement rural) seront prises en compte dans les
négociations, comme cela est prévu dans l’Accord sur l’agriculture.

SECTION III : DISPOSITIONS RELATIVES A L’ACCES AUX MARCHES POUR LES


PRODUITS NON AGRICOLES

1 - Des négociations visant à réduire les droits de douane sur tous les produits non agricoles ont été
décidées. Les négociations se déroulent dans le cadre du Groupe de négociation sur l’accès aux
marchés. L’objectif est « [de] réduire ou, selon qu’il sera approprié, [d’] éliminer les droits de douane,
y compris [de] réduire ou éliminer les crêtes tarifaires, les droits élevés et la progressivité des droits,
ainsi que les obstacles non tarifaires, en particulier pour les produits dont l’exportation présente un
intérêt pour les PED ». Il est reconnu qu’une réciprocité totale n’est pas nécessaire entre ces pays et
les autres participants pour ce qui est des engagements de réduction.

2 - Les participants doivent d’abord parvenir à un accord sur les « modalités » pour procéder à la
3
réduction des droits . Les procédures convenues comprendraient des études et des mesures de
renforcement des capacités destinées à aider les PMA à participer effectivement aux négociations.

3 – Au départ, les négociateurs avaient décidé que les « modalités » devraient être arrêtées en 2003
mais comme cette date n’a pas été respectée, les Membres ont retenu la Conférence ministérielle de
Hong Kong en 2005 qui n’a pas permis non plus de trouver un accord sur cette question.

4 – Certes, les droits de douane moyens sont à leurs niveaux les plus bas au début de ce cycle, mais
certains tarifs continuent de restreindre le commerce, notamment les exportations des PED :

par exemple, les « crêtes tarifaires », qui sont des droits relativement élevés, habituellement
appliqués à des produits « sensibles », dans un contexte de droits de douane généralement
peu élevés. En ce qui concerne les pays industrialisés, des droits de 15 % et plus sont
généralement considérés comme des « crêtes tarifaires ».

3
Dans le cadre du Tokyo Round, les participants ont employé une formule mathématique convenue pour opérer
une réduction générale des droits de douane alors que dans le cadre du Cycle d’Uruguay, ils ont négocié des
réductions, produit par produit.

3
Un autre exemple est la “progressivité des droits”, par laquelle des droits d’importation sur
les produits semi transformés sont plus élevés que sur les matières premières, et sont encore
plus élevés sur les produits finis. Cette pratique protège les industries de transformation
nationales et décourage le développement d’une activité de transformation dans les pays d’où
proviennent les matières premières.

SECTION IV : DISPOSITIONS RELATIVES AU COMMERCE DES SERVICES

1 – Du fait que l’Accord AGCS demande aux Membres d’engager des séries de négociations
successives sur des questions spécifiques en vue de libéraliser progressivement le commerce des
services, les négociations duraient déjà depuis près de 2 ans lorsqu’elles ont été incorporées dans le
er
programme de Doha. Le 1 cycle devait commencer au plus tard au bout de 5 ans à compter de 1995.
Ainsi, les négociations sur les services ont officiellement commencé au début de 2000 dans le cadre
du Conseil du commerce des services et ont abouti, en mars 2001, à un élément clé du mandat de
négociation : les lignes directrices et les procédures pour les négociations.

2 - La Déclaration de Doha a entériné les travaux déjà accomplis, confirmé les lignes directrices et les
procédures pour les négociations et établi certains éléments essentiels du calendrier, y compris la
date limite pour la conclusion des négociations dans le cadre d’un engagement unique.

SECTION V : DISPOSITIONS RELATIVES A L’ACCORD SUR LES ADPIC

Para 1 : ADPIC et santé publique.

1 - Dans la Déclaration, les Ministres insistent sur le fait qu’il importe de mettre en œuvre et
d’interpréter l’Accord sur les ADPIC d’une manière favorable à la santé publique - en faisant la
promotion à la fois de l’accès aux médicaments existants et l’élaboration de nouveaux médicaments.
Ainsi, le Conseil des ADPIC a été chargé de trouver une solution aux problèmes auxquels les pays
peuvent être confrontés lorsqu’ils recourent aux licences obligatoires, s’ils ont des capacités de
fabrication pharmaceutique trop faibles ou s’ils n’en ont pas.

2 - Dans une déclaration distincte sur les ADPIC et la santé publique, les ministres ont tenté de
répondre aux préoccupations concernant les conséquences possibles de l’Accord sur les ADPIC pour
l’accès aux médicaments. Cette Déclaration souligne que l’Accord sur les ADPIC n’empêche pas et ne
devrait pas empêcher les gouvernements Membres d’agir pour protéger la santé publique. Elle
réaffirme le droit des gouvernements de tirer parti des flexibilités ménagées par l’Accord pour lever les
éventuelles réticences qu’ils pourraient avoir.

Para 2 : Les Indications géographiques:

1 - Le système d’enregistrement : Le Conseil des ADPIC a déjà entrepris des travaux sur un
système d’enregistrement multilatéral des indications géographiques pour les vins et les spiritueux. La
Déclaration de Doha établit une date limite pour l’achèvement des négociations.

2 - extension du « niveau de protection plus élevé » à d’autres produits. L’Accord sur les ADPIC
prévoit un niveau de protection plus élevé des indications géographiques pour les vins et les
spiritueux. Cela signifie qu’elles devraient être protégées même s’il n’existe aucun risque d’induire les
consommateurs en erreur ou de donner lieu à une concurrence déloyale.

Certains pays veulent négocier l’extension de ce niveau de protection plus élevé à d’autres
produits. D’autres s’opposent à cette initiative. Le débat a porté, entre autres, sur la question
de savoir si les dispositions pertinentes de l’Accord sur les ADPIC donnent un mandat pour
étendre la protection à des produits autres que les vins et les spiritueux.

De ce fait, la Déclaration de Doha charge le Conseil des ADPIC d’examiner cette question au
titre des questions de mise en œuvre.

4
Para 3 : Réexamen des dispositions de l’Accord sur les ADPIC

1 - Comme le prévoit l’Accord, deux (2) examens ont eu lieu dans le cadre du Conseil des ADPIC: un
réexamen de l’article qui traite de la brevetabilité ou non des inventions concernant les végétaux et les
animaux, mais également de la protection des variétés végétales, ainsi qu’un examen de l’ensemble
de l’Accord.

2 - Aux termes de la Déclaration de Doha, les travaux du Conseil des ADPIC portant sur ces examens
ou sur toute autre question de mise en œuvre, devraient aussi considérer les points suivants: la
relation entre l’Accord sur les ADPIC et la Convention de l’ONU sur la diversité biologique; la
protection des savoirs traditionnels et du folklore; et les autres faits nouveaux pertinents relevés par
les gouvernements Membres dans le cadre de l’examen de l’Accord sur les ADPIC.

SECTION VI : DISPOSITIONS RELATIVES AUX QUESTIONS DE SINGAPOUR

Il s’agit des questions étudiées par un groupe de travail établi par la Conférence ministérielle de
Singapour de 1996.

Para 1 : Liens entre commerce et investissement

1 - Conformément à la Déclaration de Doha et jusqu’à la Conférence ministérielle de Cancun, les


travaux du groupe de travail devaient être centrés sur la clarification des points suivants: portée et
définition des questions; transparence; non-discrimination; façons de préparer des engagements
4
négociés ; dispositions relatives au développement; exceptions et sauvegardes concernant la balance
des paiements; consultations et règlement des différends.
2 - Cette Déclaration énonce en outre un certain nombre de principes comme la nécessité de tenir
compte de manière équilibrée des intérêts des pays d’origine des investissements étrangers et de
ceux des pays d’accueil, le droit des pays de réglementer l’investissement, le développement, l’intérêt
général et les circonstances spécifiques de chaque pays. Elle met aussi l’accent sur le soutien et
l’assistance technique aux PED et aux PMA, ainsi que sur la coordination avec d’autres organisations
internationales, comme la CNUCED.

Para 2 : Interaction du commerce et de la politique de la concurrence

Conformément à la Déclaration de Doha et jusqu’à la Conférence ministérielle de 2003, les travaux du


groupe de travail devaient être centrés sur la clarification des points suivants:

Les principes fondamentaux concernant notamment la transparence, la non-discrimination et


l’équité au plan de la procédure, mais également les dispositions relatives aux ententes
injustifiables (ententes créées officiellement),

Les modalités d’une coopération volontaire en matière de politique de la concurrence entre les
gouvernements Membres de l’OMC,

et le soutien en faveur du renforcement progressif des institutions chargées de la concurrence


dans les PED, en renforçant les capacités. Dans ce but, une coopération technique renforcée
a été prévue ainsi qu’une coopération avec d’autres organisations comme la CNUCED.

Para 3 - Transparence des marchés publics

1 - La Déclaration de Doha indique que « les négociations seront limitées aux aspects relatifs à la
transparence et ne restreindront donc pas la possibilité pour les pays d’accorder des préférences aux
fournitures et fournisseurs nationaux ». Il s’agit d’une disposition distincte de l’accord plurilatéral sur
les marchés publics. Elle met aussi l’accent sur les préoccupations en matière de développement,
l’assistance technique et le renforcement des capacités.

4
Les engagements négociés devront suivre le modèle des engagements souscrits dans le domaine des services,
c’est-à-dire que les domaines dans lesquels ils sont pris seraient spécifiés (listes positives).

5
Para 4 : Facilitation des échanges

1 - La Déclaration reconnaît les arguments en faveur « de l’accélération accrue du mouvement, de la


mainlevée et du dédouanement des marchandises, y compris les marchandises en transit, et la
nécessité d’une assistance technique et d’un renforcement des capacités accrues dans ce domaine ».

2 - Jusqu’à la Conférence ministérielle de 2003, le Conseil du commerce des marchandises qui


travaillait sur cette question depuis 1997, a été chargé :

d’examiner et clarifier ou améliorer les aspects pertinents de : l’article 5 du GATT de 1994 sur
la liberté de transit, l’article 8 sur les redevances et formalités se rapportant à l’importation et à
l’exportation et l’article 10 sur la publication et l’application des règlements relatifs au
commerce.

Ainsi que d’identifier les besoins et les priorités des Membres, en particulier des PED et des
PMA, en matière de facilitation des échanges.

SECTION VII : L’EVOLUTION DU CYCLE DE DOHA ET LES RESULTATS DES


CONFERENCES MINISTERIELLES

Depuis la Déclaration de Doha, quatre conférences ministérielles de l’OMC ont eu lieu sans permettre
d’achever les négociations et d’aboutir à un accord sur le contenu de ce Programme de Doha.

Para1 : la Conférence ministérielle de Cancún (2003)


ème
1 - Le Programme de Doha a fixé un certain nombre de tâches à achever avant ou durant cette 5
Conférence Ministérielle (septembre 2003 à Cancún). Dans ce cadre, les Membres devaient faire le
bilan et s’entendre sur la façon d’achever les négociations en cours.

Ainsi, un accord a été conclu sur la question des ADPIC et de la santé publique en août 2003.

Cependant, un certain nombre d’échéances n’ont pas été respectées : notamment concernant
les « modalités » pour les négociations sur l’agriculture (pour le coton en particulier), l’accès
aux marchés des produits non agricoles, ou les recommandations sur le traitement spécial et
différencié. Par ailleurs, les Membres étaient également loin d’être d’accord sur la question du
registre multilatéral d’indications géographiques pour les vins et les spiritueux, qui devait être
réglée à Cancún.

2 - Bien qu’ils se soient rapprochés du consensus sur un certain nombre de questions clés, les
Membres sont restés profondément divisés sur plusieurs points, y compris les questions de
Singapour et l’agriculture. De ce fait, la conférence s’est achevée sans aboutir à un consensus.

3 - La sortie de l’impasse a été possible à Genève le 1er août 2004, lorsque le Conseil général a
adopté une décision appelée « l’ensemble des résultats de juillet » qui a lancé les négociations sur
la facilitation des échanges mais pas sur les trois autres questions de Singapour.

4 - Néanmoins, le retard enregistré dans les négociations signifiait que la date limite du 1er janvier
2005 pour les achever ne pouvait pas être respectée. Ainsi, les Membres se sont fixés officieusement
ème
pour objectif d’achever la phase suivante des négociations à la 6 Conférence ministérielle, en
particulier concernant les « modalités » complètes pour l’agriculture et l’accès aux marchés pour les
produits non agricoles, mais de conclure les négociations à la fin de l’année 2006.

Para 2 : La Conférence ministérielle de Hong Kong (2005)


ème
1 – La 6 Conférence Ministérielle (décembre 2005 à Hong Kong en Chine) a enregistré les progrès
réalisés depuis la réunion du Conseil Général de Genève de 2004. Ainsi, la déclaration finale a scellé
un accord sur une série de questions pour atténuer les différences entre les Membres, fait avancer les
négociations vers un consensus et adopté un nouveau calendrier pour 2006.

6
2 - Mais certaines différences sont restées inconciliables. Ce qui a poussé le Directeur général à
recommander la suspension des négociations de Doha. A sa réunion de juillet 2006, le Conseil
général a soutenu cette recommandation.

3 - C’est durant l’année 2007 que des efforts ont été faits pour sortir de l’impasse. A la suite d’une
diplomatie tranquille, les négociations ont repris en début d’année lorsque les Membres se sont sentis
prêts à chiffrer les flexibilités qu'ils ont déjà formulées en termes généraux sur les questions
essentielles. A la fin de l’année, le Directeur Général a estimé que les Membres étaient plus prêts
d'atteindre l'objectif majeur fixé: à savoir établir des modalités pour l'agriculture et les produits non
agricoles. Il a ajouté que les conditions politiques pour parvenir à un accord sur les modalités se sont
nettement améliorées.

4 - Des grands progrès ont été accomplis durant l’année 2008.


5
a) Les négociations sur l'établissement des modalités avaient été entamées : des textes détaillés
révisés sur les modalités de négociations sur l'agriculture et sur les produits non agricoles ont été
soumis aux deux groupes de négociation pour examen dans le cadre multilatéral.

b) Parmi les domaines les plus importants sur lesquels les négociateurs devaient se concentrer pour
permettre des progrès décisifs, on peut citer par exemple :

Dans l’Agriculture, la question des Produits spéciaux : il s’agit d’une proposition qui permettrait
aux PED de protéger certains produits de l’application des réductions des droits de douanes
pour des raisons de sécurité alimentaire et de vie ou pour le développement rural. Une
question importante est de déterminer si de tels produits seraient complètement ou seulement
partiellement exemptés des réductions tarifaires ; ou le Mécanisme spécial de sauvegarde :
faut-il accepter des règles qui permettraient aux PED d’imposer temporairement des tarifs
pour faire face à une montée subite des importations ou à l'effondrement des prix.

Et dans l’Industrie, les questions de l’Architecture de la flexibilité : quelle méthode appliquer


pour créer un lien entre les dérogations aux réductions tarifaires dont bénéficieraient les PED
afin de protéger les secteurs sensibles et les réductions tarifaires globales qu’ils appliquent ;
et de l’Anti-concentration : s’assurer que les règles permettant des dérogations aux réductions
tarifaires en faveur des PED ne puissent pas être utilisées pour protéger des secteurs entiers
de l'ouverture, comme le craignent quelques pays développés.

c) A la fin de l’année, les Présidents des négociations sur l'agriculture et sur l'accès aux marchés
pour les produits non agricoles ont préparé les derniers projets révisés de “modalités” - une sorte de
schéma pour l'accord final.

5
Les « modalités » sont des façons de faire ou des méthodes à suivre. Ici, l'objectif ultime est d'amener les
gouvernements Membres à abaisser les tarifs et à réduire les subventions, et d'en faire des engagements
contraignants à l'OMC. Les modalités leur indiqueront comment procéder, mais il faut d'abord arrêter ces
modalités. Sachant qu'il y a 157 Membres et des milliers de produits en jeu, le moyen le plus simple de le faire est
de convenir de formules pour opérer les abaissements. Ces formules sont au cœur des modalités. Dès lors
qu'elles auront été convenues, les gouvernements pourront appliquer les formules à leurs tarifs et subventions
pour établir de nouveaux engagements à des niveaux plafonds. Mais pour convenir des formules, les Membres
souhaitent qu'un certain nombre d'autres considérations fassent partie de l'accord. Parmi elles, figurent :
• la flexibilité qui permet de déroger dans une certaine mesure aux formules,
• l'établissement de disciplines plus rigoureuses de manière que les brèches soient colmatées et que les
subventions ayant des effets de distorsion des échanges ne soient pas déguisées en politiques
autorisées,
• ainsi que l'octroi d'un traitement différent aux PED et à certains autres groupes de Membres.
Il en résulte un document qui est bien plus compliqué que les seules formules. Mais le but est toujours de
conclure un accord qui permette aux gouvernements d'ouvrir leurs marchés et de réduire les subventions ayant
des effets de distorsion des échanges. Ces nouveaux engagements doivent être inscrits dans les listes
d'engagements.

7
Para 3 : La 7ème Conférence Ministérielle - Genève - 2009 (30/11 au 02/12)

1 - Cette Conférence aurait dû avoir lieu bien avant cette date pour examiner les activités du système
commercial multilatéral et donner les orientations nécessaires à l'OMC. Mais, il a été convenu que
cette Conférence ministérielle ordinaire ne sera pas une session de négociation et que le Programme
de Doha suivra sa propre voie, en l’absence de progrès majeurs permettant aux Ministres de conclure
le cycle ou de finaliser le résultat des négociations dans certains domaines.

2 – D’ailleurs, l’Année 2009 a connu des avancées modestes dans le cadre de ces négociations.
L’objectif était de s’assurer que le Cycle de Doha soit mieux adapté aux nouvelles réalités
commerciales et répondre aux besoins ainsi qu’aux aspirations de tous les Membres, en particulier à
ceux des PED. En raison de la crise financière et économique mondiale, l'OMC ne s’était pas
consacrée uniquement au Cycle de Doha.

a) Elle a continué à assurer sa mission générale en s'occupant de la sphère commerciale au sens


large, notamment en s’attachant à mieux saisir l'évolution du climat commercial international
(publication de rapports périodiques sur les tendances), laquelle a une incidence sur le système
commercial multilatéral et en s’intéressant au financement du commerce ainsi qu’à l'Aide pour le
commerce.

b) Au sujet des négociations de Doha, même si les Ministres du commerce avaient pris acte des
progrès importants réalisés en 2008 qui constituent une «base solide pour résoudre les divergences
restantes», les efforts entrepris par les différentes instances de l’OMC n’ont pas abouti à des résultats
concrets permettant d’atteindre l’objectif majeur d’achever le cycle de Doha en 2010. Il s’est agit le
plus souvent d’une meilleure compréhension des différentes positions (par exemple les consultations
6
sur l’agriculture ont abouti notamment à un programme continu de travaux techniques ), sauf pour le
domaine de la facilitation des échanges où des progrès tangibles ont été enregistrés pour permettre
de présenter un projet de texte de négociation.

3 – De ce fait, seules quelques décisions ont été prises lors de cette Conférence. Il s’agit notamment
ème
de la prorogation jusqu'à la 8 réunion ministérielle des « moratoires » sur le commerce
électronique décidés en 1998 (transmissions électroniques pas imposées) et de la date de la
prochaine Conférence ministérielle fixée en 2011. Le Conseil général a précisé plus tard qu’elle aura
lieu du 15 au 17 Décembre.

4 - Néanmoins, cette conférence a été une tribune pour discuter de la situation économique difficile
de cette période. Elle a d’ailleurs permis aux Ministres de renouveler leur engagement en faveur d'un
système commercial multilatéral fort et efficace. Une forte convergence a été constatée au sujet de
l'importance du commerce et du Cycle de Doha pour la reprise économique et la réduction de la
pauvreté dans les PED, ainsi que du maintien de la dimension développement au cœur de ce Cycle.
Dans cet esprit, les Ministres ont réaffirmé la nécessité de conclure le Cycle en 2010 et de faire un
bilan de la situation pendant le premier trimestre de cette même année.

5 – Durant l’année 2010, le Directeur général de l’OMC a fait un bilan des négociations et expliqué
que des résultats ambitieux ne pourraient être atteints que si toutes les parties sont gagnantes ; ce
qui suppose un ensemble équilibré d’avantages pour tous les Membres.

Après avoir demandé d’intensifier les réunions notamment informelles, il a pu constater que
les premiers signes d’une nouvelle dynamique semblaient être perceptibles, d’autant plus que
tous les groupes de négociation avaient établi des plans de travail pour la période du dernier
trimestre de 2010. Ainsi, il a demandé aux Membres de faire passer les négociations de Doha
à la vitesse supérieure, en approfondissant et en élargissant les discussions, comme prélude
à l’échange de concessions qui sera nécessaire pour élaborer un paquet final.

6
Il s’agit de travaux pour déterminer les données qui seront nécessaires et la façon dont elles seront présentées
lorsque les Membres rédigeront, le moment venu, leurs engagements en matière de réduction des tarifs
agricoles, d’ouverture des contingents, de réduction du soutien interne et de suppression des subventions à
l’exportation.

8
Vers la fin de l’année, il a d’ailleurs précisé que l’OMC avait « le signal politique » (déclaration
du G20 pour la conclusion du cycle en 2011) ainsi que « la compétence technique et le
programme de travail » et qu’il fallait maintenant « en faire un accord global» que ses
membres pourront tous « rapporter chez eux » pour son adoption.

Para 4 : La 8ème Conférence Ministérielle – Genève – 2011 (15 au 17 Décembre)

1 - Elle s’est déroulée sans surprise et a abouti à des conclusions peu déterminantes. En l’absence de
progrès majeurs dans les négociations du cycle de Doha, les principaux résultats concernent :

une série de décisions favorables aux PMA : prorogation du délai pour l’application de l’accord
sur les ADPIC, dérogation autorisant le traitement préférentiel des fournisseurs de services et
des instructions données au Sous-comité des PMA de formuler des recommandations pour
davantage renforcer, rationnaliser et rendre opérationnelles les Lignes directrices sur
l'accession des PMA adoptées en 2002, au plus tard en juillet 2012. Il s’agira notamment
d’améliorer la transparence dans les négociations sur l'accession, d'accroître l'assistance
technique et le renforcement des capacités pour aider les PMA accédants à achever leur
processus d'accession ;
l’approbation des accessions de la Fédération de Russie, du Samoa et du Monténégro ;
la reconduction du moratoire sur les taxes affectant le commerce électronique ;
et le déroulement en 2013 de la prochaine Conférence ministérielle ;

* Les Ministres ont également adopté par consensus une série d’orientations politiques, portant sur le
fonctionnement du système commercial multilatéral et l’OMC, sur la manière d’aborder au sein de
l’OMC la problématique du commerce et du développement et le cycle de Doha (cf. 2 a et b).

2 – D’ailleurs au cours de 2011, l’accent a été mis au début sur les moyens indispensables pour
conclure le Cycle à la fin de l’année. Mais assez rapidement, il a été reconnu que cela n’était pas
possible.

a) Le Directeur général a insisté notamment sur les discussions bilatérales et en petits groupes des
membres pour résoudre les différences fondamentales en vue de rattraper les travaux menés par
l’ensemble des Membres pour perfectionner les textes. Ensuite, il a fait part de son inquiétude qui a
été partagée par les membres de l’OMC, face à la lenteur des avancées réalisées dans le cadre du
Cycle.
En juin 2011, il a suggéré aux Membres de se concentrer sur un ensemble de textes
prévoyant des avantages commerciaux pour les pays les plus pauvres, de travailler sur «la
facilitation des échanges, la concurrence à l’exportation… ». Il s’agit d’une liste indicative de
questions qui devraient être étudiées pour constituer un paquet de décembre.

Les Membres de l’Organisation ont reconnu que l’ensemble des questions du Programme de
Doha sélectionnées pour la Conférence ministérielle ne permettait pas d’aboutir à un
ème
arrangement. Ils ont accepté de se concentrer, après la 8 conférence, sur le moyen de
procéder pour faire face à la «paralysie» qui empêche l’OMC de négocier.

Plus précisément, ils ont envisagé plus tard d’avancer « à plus petits pas » pour sortir le Cycle
de Doha de l’impasse, en trouvant, au cours de la prochaine conférence ministérielle, un
moyen qui commencerait par des questions sur lesquelles un accord pourrait se faire
rapidement.
7
b) De son côté, le Président du Conseil général a indiqué, lors d’une réunion informelle du 24
novembre 2011, qu’au terme de consultations approfondies, il avait décelé une « convergence » sur
ème
les éléments possibles des orientations politiques des Ministres à la 8 Conférence Ministérielle de
l’OMC. Ces éléments abordent deux thèmes :

L’importance du système commercial multilatéral et de l’OMC : insister sur la valeur du


système commercial multilatéral fondé sur des règles, le renforcer et le rendre mieux
adapté aux besoins des Membres, en particulier dans la difficile conjoncture économique

7
Il a souligné que, conformément aux principes de transparence et d’inclusivité, seuls les Membres dans leur
totalité peuvent parvenir à un consensus. C’est au nom de ces principes qu’il a exposé les éléments obtenus des
diverses consultations informelles et a souhaité recueillir les points de vue des membres de l’OMC.

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mondiale actuelle ; réaffirmer l’importance du rôle de l’OMC pour préserver l’ouverture des
marchés et résister au protectionnisme. Egalement, souligner l’importance du travail des
organes ordinaires de l’OMC et améliorer leur fonctionnement.

L’importance du Commerce et Développement : confirmer que le développement est un


élément essentiel des travaux de l’OMC et reconnaître la nécessité d’intégrer davantage
les PED, en particulier les PMA et les petites économies vulnérables, dans le système
commercial multilatéral. Ainsi, les niveaux d’Aide pour le commerce doivent être
maintenus.

Para 5 : Les efforts actuellement en cours

Le Directeur général de l’OMC a tenu à souligner que la Conférence Ministérielle était la première
étape qui a permis aux Ministres de reconnaitre que les négociations étaient dans une impasse et ont
appelé à un changement d’approche de négociation.

1 - Ainsi, le 14 février 2012, il a précisé, en tant que Président du Comité des Négociations
Commerciales du cycle de Doha, dans son rapport présenté au Conseil général, que compte tenu de
l’environnement politique actuel, la façon la plus réaliste et la plus pragmatique de procéder
consisterait à avancer à petits pas : il s’agit de traiter progressivement les aspects prêts du Cycle et
de mener une nouvelle réflexion sur ceux qui font encore l’objet de divergences importantes. Il a
également souligné que, sur le plan pratique, il a encouragé tous les Présidents des organes de
négociations à tenir des consultations informelles à ce stade, pour déterminer ce que chacun de leurs
groupes pouvait faire, pas à pas, de façon informelle.

Ainsi, le Président des sessions extraordinaires du Comité de l’Agriculture a déclaré le 22


mars 2012, que plus de temps est nécessaire pour penser à la façon de faire avancer les
négociations dans ce domaine. Il a précisé que les membres de l’OMC se sont engagés à
examiner de nouvelles approches susceptibles de faire avancer les négociations sur
l’agriculture et les a donc invités à poursuivre les consultations informelles entre eux.

De même, le nouveau Président des sessions extraordinaires du Conseil des ADPIC a


précisé, le 23 mars 2012, qu’il tiendra des consultations sur la voie à suivre. Concernant les
négociations sur un registre multilatéral des indications géographiques pour les vins et les
spiritueux, il a informé les délégations qu’il tiendrait des consultations avec elles sur la
manière de suivre les nouvelles instructions données par les Ministres à la dernière
Conférence ministérielle de l’OMC.

2 - Le 1er mai 2012, Pascal Lamy a déclaré au Conseil général à propos du Cycle de Doha que ses
dernières consultations permettent de considérer que les Membres souhaitent continuer à étudier
toutes les possibilités d’acquérir la dynamique nécessaire et de réaliser des progrès tangibles dans un
avenir proche. Il a souligné que lors de la réunion au Mexique, les Ministres du commerce du G-20 ont
souhaité donner un nouvel élan aux négociations de Doha en vue d’obtenir des résultats dans des
domaines où une solution rapide est possible - comme la facilitation des échanges - tout en
intensifiant les efforts pour trouver des moyens de surmonter les obstacles les plus délicats et
fondamentaux dans les domaines difficiles.

D’ailleurs, il a indiqué le 17 juillet 2012, dans le cadre d’une réunion informelle pour faire le
point sur le Cycle de Doha aux Chefs de délégation, que les négociations sur la facilitation
des échanges continuaient à progresser et que les Membres avaient adopté plusieurs
nouveaux textes et reçu de nouvelles communications. Il a ajouté que les consultations sur le
traitement spécial et différencié en faveur des PED menées par le Président avaient été
interactives et constructives et qu’elles progressaient.

3 - Le 25 juillet 2012, le DG a précisé au Conseil général que les Membres de l’OMC devraient
« passer à la vitesse supérieure » après la pause estivale et s’efforcer sérieusement de produire des
résultats.

4 - Le 3 octobre 2012, dans le rapport présenté au Conseil général, le Directeur général invite les
membres à se concentrer sur les « résultats prêts pour adoption ». Il souligne que toutes les
possibilités, aussi minimes soient-elles, devront être étudiées pour faire avancer quelque peu le

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programme de négociation, d’autant plus que des « signes de mouvement » avaient été constatés en
ce qui concernait les travaux menés dans le cadre du Programme de Doha pour le développement.

D’ailleurs, le Président des négociations sur l’Agriculture a indiqué le 16 novembre 2012, que
les négociateurs considéraient que la conclusion rapide d’un accord dans leur domaine était
cruciale pour l’aboutissement d’efforts similaires dans d’autres domaines, même si certains
points restaient sensibles.

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ANNEXE

BIBLIOGRAPHIE

H. Ruiz-Fabri, « Organisation Mondiale du commerce - Droit matériel », J-Cl. Droit international, 1998,
Fasc. 130-20 à 25.
D. Carreau et P. Julliard, Droit international économique, L.G.DJ., Paris, 1998 et Dalloz, 2003;
Th. Fiory, L'Organisation mondiale du commerce. Droit institutionnel et substantiel, Bruylant,
Bruxelles, 1999;
R. E. Hudec, the GATT Legal System and World Trade Diplomacy, Butterworth Legal Publishers,
Salem, 1990;
E.U. Petersmann, « World Trade: Principles », Encyclopedia of Public International Law, 1985/8,
p. 530-539 ;
Guide des règles et pratiques du GATT – Index analytique, Genève, vol. 1& II, 1995.
Site Internet de l'OMC. : www.wto.org

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