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I - INTRODUCTION.......................................................................................................1
a1) Les Quais................................................................................................................2
a2) Les ponts................................................................................................................4
limites ultimes............................................................................................................29
CONCLUSION............................................................................................................39
BIBLIOGRAPHIE :......................................................................................................40
ANNEXES...................................................................................................................41
fluage αn et................................................................................................................23
d’enfoncement du pieu.............................................................................................27
Figure12 : Mécanismes du frottement latéral positif et négatif...........................28
Figure 13 : liaison poteau- pieu...............................................................................38
Figure 14 : liaison poteau- groupe de pieu............................................................39
I - INTRODUCTION
La planète terre est constamment en mouvement. Les continents se déplacent très
lentement, par contre, il arrive fréquemment des tremblements de terre qui sont le
résultat de ce mouvement. Les mouvements des continents, bien qu’ils soient des
forces majeures, ne sont pas la cause première de l’affaissement des sols. En fait,
c’est l’eau le grand coupable.
Lorsque le terrain superficiel sur lequel repose une fondation n'est plus capable de
résister aux sollicitations qui lui sont transmises, on a recours à une fondation
profonde qui permet d'atteindre le substratum (le "bed rock") ou un sol plus résistant
et de mobiliser le frottement latéral des couches traversées.
Ce cas se présente souvent lorsque les couches superficielles sont peu résistantes,
molles et compressibles, par exemple le cas des vases, des tourbes, des argiles, et
dans le cas où il serait impossible d'améliorer la portance de ces couches.
Si la fondation était exécutée directement sur ces couches compressibles, des
tassements incompatibles à la stabilité de l'ouvrage se produiraient.
Alors pour atteindre la profondeur désirée, on réalise, soit des puits d'un certain
diamètre (en général 1 à 3 m) relativement peu profonds, soit des pieux plus
profonds. Une fondation est dite profonde lorsque le rapport D /B > 10
D : Profondeur d'encastrement ou fiche totale de la fondation,
B : Diamètre du pieu ou plus petite dimension dans le plan.
Comme l’indique notre thème nous parlerons dans notre exposé essentiellement de
des pieux.
Introduction
Généralité
Dimensionnement de pieux
Conception de pieux
Conclusion et recommandation
Un pieu, d’après le Petit Robert, est une « pièce de bois droite et rigide dont l’un des
bouts est pointu et destiné à être fiché en terre ».
Les premiers pieux installés servaient à ériger des clôtures pour se protéger des
envahisseurs ou tout simplement, à garder le bétail des premiers peuples
sédentaires. Chaque poteau de clôture est en partie un pieu. Le poteau a une partie
dans la terre et une partie hors terre. La partie dans la terre est un pieu et permet de
soutenir les structures hors terre. (Aujourd’hui, nous avons aussi des poteaux ancrés
à l’aide de boulons sur des bases de béton, mais il en existe encore beaucoup qui
sont insérés dans le sol.)
C’est dans les écrits de l’architecte romain Marcus Vitruvius Pollio que l’on retrouve
les plus vieilles explications au sujet de l’usage de pieux. On dit que Vitruvius aurait
vécu au 1ersiècle Av. J-C.
a1) Les Quais
Une des premières constructions civiles nécessitant l’installation de pieux fut celle de
la construction de quai pour l’aménagement portuaire.
a2) Les ponts
Comme les quais, les ponts avaient besoin d’une fondation solide. Avec l’installation
de pieux battus, on pouvait aller chercher une profondeur dans le sol marin qui offrait
une résistance suffisante pour y construire la charpente du pont et supporter les
charges additionnelles lors de l’utilisation du pont. Plus il y avait de pieux, plus on
avait de points d’appui, plus la capacité à supporter des charges augmentait.
English: End piece of a medieval oak tree pile for the foundation of a timber bridge.
At the top an iron drive shoe to facilitate the ramming of the originally 8 m long pile
Les premiers bâtiments sur pieux étaient surélevés du sol. Ces maisons sur pilotis
avaient comme avantage de se protéger des inondations et aussi des animaux
sauvages. De plus, les pieux apportaient une protection contre l’humidité du sol. Par
contre, ces habitations demandaient beaucoup d’entretien à cause de la pourriture
constante du bois, particulièrement la partie tout juste hors terre. Celle-ci est
constamment mouillée et en contact avec l’air ambiant, elle devenait idéale pour la
prolifération de bactéries qui consomment le bois. C’est seulement vers la fin du
19e siècle que des méthodes pour traiter le bois furent découvertes.
La ville de Venise est presque entièrement construite sur des pieux. L’ensemble de
la ville repose ainsi sur des millions de pieux de bois, provenant des forêts des Alpes
et des Balkans. Voici quelques exemples impressionnants :
L’église Santa Maria della Salute se trouve édifiée sur 1, 156,672 pieux de chêne et
de mélèze, longs de quatre mètres. Le travail de fondations dura deux ans.
Avec les temps, ces supports s’affaiblissent, du fait de l’érosion par l’eau salée de la
lagune, dont la teneur en sel est la plus chargée d’Europe. Les pieux sont remplacés
par d’autres lorsque cela devient nécessaire, mais il arrive que de très vieilles
bâtisses s’effondrent malgré la surveillance des services techniques de la ville.
Les pieux avec palplanche en bois furent utilisés depuis les Romains jusqu’au début
du XXe siècle pour former des bassins, digues, ou batardeau.
Les terres dans leur état naturel ont l’habitude de se former en un tas pyramidal à la
façon d’un tas de sable. Le système permet de retenir les sols en place dans un
angle vertical. Le principe est de couper une partie de la base de la pyramide et de
retenir la poussée des terres avec un mur. Les poussées sont minimes au niveau du
sommet, mais vont en augmentant vers la base.
Les fondations profondes sont constituées par les pieux et les puits. La différence
fondamentale entre les pieux et les puits est le diamètre qui est plus grand pour les
puits (supérieur à 1 m). Dans la catégorie des pieux, on distingue les micropieux dont
le diamètre est inférieur ou égal à 250 mm. Traditionnellement, on classe les pieux
suivant les critères ci dessous:
• La nature du matériau constitutif : béton, bois ou métal,
• Le mode de fabrication et de mise en place : pieux battus et forés.
La force portante d'un pieu dépend à la fois de la résistance au poinçonnement du
sol sous sa pointe et de la mobilisation du frottement latéral entre son rut et le sol. La
Les deux plus anciennes techniques sont celles des pieux battus et des pieux
excavés. Le principe des pieux battus est celui du marteau et du clou. Le marteau
frappe le clou pour l’enfoncer. Quand le clou est presque perdu dans le sol, on
rajoute un autre clou au dessus. Le marteau frappe sur le nouveau clou et celui-ci
cogne sur l’ancien clou. On rajoute des clous un par-dessus l’autre jusqu’au moment
où il n’y a plus d’enfoncement. Le pieu atteint ce qu’on appelle « le refus ». Il refuse
de s’enfoncer plus profondément.
Pour les pieux excavés, le principe est d’enlever la terre, installer le pieu, et ensuite
remettre la terre autour. Ce pieu n’a pas atteint le refus donc il ne devrait pas être
utilisé pour supporter des charges importantes. (Souvent, ces pieux servent à
l’installation d’un poteau ou le pieu lui-même est un « sonotube » rempli de béton
armé.)
Les pieux vibrés utilisent une tête de fonçage qui fait vibrer le pieu. Ces pieux doivent
être en acier pour transmettre la vibration. La vibration fait dissiper la terre à la pointe
du pieu. Cette technique s’applique bien quand le sol est mou (ex. sol marécageux).
Dès que le pieu atteint un sol plus dense, il va atteindre un refus prématuré. Ce type
de pieu fonctionne bien s’il est ancré par friction. C’est-à-dire, qu’en laissant dormir le
pieu pendant au moins sept jours, le sol va se recoller sur les parois extérieures du
pieu. Il devient apte à recevoir un essai de chargement afin de vérifier l’adhérence du
sol sur les parois latérales du pieu. Ceci dit, ce n’est pas tous les types de sol qui
permettent une adhérence. Par exemple, un pieu enfoncé dans du sable n’aura
jamais d’adhérence respectable sur les parois extérieures du pieu.
On admet que les lignes de glissement qui règnent autour d'un pieu divisent le milieu
en quatre zones (figure 3) qui sont :
• la zone J, limitée par la ligne de glissement EF'G' correspondant au frottement
latéral le long du fût; dans cette zone, le milieu est en équilibre de quasi-butée;
• la zone II, limitée par la ligne de glissement OCFE correspondant à l'effort en pointe
dans cette zone, le milieu est également en équilibre de butée;
• les zones 1II et IV, situées au-delà des lignes de glissement. Dans ces zones, le
milieu n'est pas en équilibre plastique, mais pseudo-plastique.
La figure 4 ci-dessous donne une idée générale sur les charges que les pieux
supportent ainsi que leurs longueurs les plus courantes.
a- pieu de bois
b- pieu en béton moulé sur place
c- pieu d’acier tubulaire (creux)
d- pieu avec tubage permanent
e- pieu d’acier tubulaire rempli de béton
f- pieu d’acier en H
g- pieu cylindrique en béton précontraint
Dans une formation porteuse homogène, elle est calculée par l’expression :
D +3 a
1
p le * ¿ ∫ p l ( z ) . dz
b+3 a D−3 a
b = min (a,h)
pl*(Z) est obtenu en joignant par des segments de droite sur une échelle linéaire les
différents. pl *
La valeur de kp, facteur de portance, est fixée par le tableau ci-dessous en fonction
de la nature du sol (tableau n°2) et du mode de mise en œuvre (type de pieu), quelle
que soit la géométrie de la section droite de l’élément de fondation (tableau n°1).
La valeur du frottement latéral qs, à une profondeur z, est donnée par les courbes du
jeu d’abaques ci-dessous en fonction de la valeur de la pression limite nette pl * (z).
La courbe à utiliser est fonction de la nature du sol et de l’élément de fondation
considéré.
On distingue :
- les états limites ultimes (ELU) qui ont pour objet de s’assurer que la
probabilité de ruine de l’ouvrage est acceptable,
- les états limites de service (ELS) qui ont pour objet des s’assurer qu’un seuil
de déplacement jugé critique est acceptable.
La charge axiale de calcul résulte, pour une situation donnée, de la détermination de
la sollicitation de calcul à partir d’une combinaison d’actions. Les actions sont
multipliées par des coefficients de pondération γ et il est appliqué un coefficient de
méthode de 1,125 dans le calcul de la sollicitation due aux actions.
La charge maximum, dans un état limite donné, est obtenue en divisant par un
coefficient de sécurité partiel la charge limite de ce même état.
Situations
actions
- par le sol :
actions dues à un déplacement d’ensemble du sol :
instabilité du sol pour des fondations dans une pente entraînant des
poussées latérales (action permanente Gsp);
Figure 7a : Droites et courbes de fluage du 2ème, 5ème, 7 ème et 9 ème palier
Calcul de Qce
qs.π.B.D (Fig.12).
QLE=Qpu+Qsu
Pour atteindre cette charge limite QLE, le pieu s’est déplacé en tête de s t et en
pointe. Sous une charge Q la tête du pieu se déplace de s t et la pointe de sp (st >
sp) et tout point du fût du pieu se déplace de s par rapport au sol. Toutes les
mesures qui ont été faites sur chantier montrent qu’on mobilise beaucoup plus vite le
frottement latéral qs que la résistance de pointe q u (Fig. 9). On peut estimer en
première approximation qu’il faut de l’ordre de 5mm pour atteindre le frottement
latéral limite et de l’ordre de 5cm pour atteindre la résistance de pointe limite.
Figure 9a : Loi de mobilisation simplifiée du Figure 9b : Loi de mobilisation simplifiée
Le pieu se déplaçant plus vers la tête que vers la pointe et le frottement latéral se
mobilisant beaucoup plus vite que la résistance de pointe, le pieu mobilisera d’abord
sous les premières charges Q le frottement latéral. Quand le frottement latéral sera
complètement mobilisé les charges supplémentaires seront transmises à la pointe.
Enfin quand la résistance de pointe sera complètement mobilisée, on atteindra la
rupture totale du sol.
Figure10 : Pieu court traversant un sol très médiocre ancré dans un sol résistant
constante ensuite (Fig10). La valeur de Dc varie avec le type de sol, elle augmente
avec le diamètre du pieu et la résistance du sol. Pour simplifier et dans les cas
courants on pourra adopter les valeurs de D c préconisées par la norme DTU 13-2 / P
11-212 :
- pour une seule couche de sol Dc = 6B avec un minimum de 3m,
- pour un sol multicouche pour lequel la contrainte effective σ v’ due au poids des
terrains au-dessus de la couche d’ancrage est au moins égale à 100kPa (environ 7 à
sol se déplace plus vite que le pieu (terrain médiocre qui tasse (s s) sous des
surcharges appliquées au niveau de la surface du sol), le sol en tassant entraîne le
pieu vers le bas et lui applique un frottement négatif fn qui le surcharge (Fig.11).
Pour un même pieu on pourra avoir la partie supérieure soumise à un frottement
négatif et la partie inférieure à un frottement positif. Le point neutre est le point pour
lequel le déplacement du pieu est égal à celui du sol.
Le frottement négatif se produit généralement dans des sols fins saturés qui se
consolident avec le temps. Il augmente donc avec la consolidation du sol et devient
maximal à long terme (généralement plusieurs années).
Le frottement négatif maximal dépend :
- de la compressibilité du sol,
- des surcharges de longue durée appliquées sur le terre-plein,
- de l’interface entre le sol et le pieu.
Les sollicitations (efforts internes) dans les fondations profondes sont calculées à
partir des actions (efforts externes) en tenant compte de modèles de comportement
plus ou moins complexes et représentatifs de la réalité.
limites ultimes
Combinaisons fondamentales
Le « + » signifie qu’il faut combiner toutes les actions indiquées pour une combinaison
donnée.
Fw : actions hydrodynamiques,
NB : Les sollicitations dues au frottement négatif ont été isolées car elles ne se
cumulent pas intégralement avec celles dues aux actions variables. Pour les
justifications on prendra le maximum, soit des actions permanentes et du frottement
négatif, soit des actions permanentes et des surcharges.
Combinaisons accidentelles
Combinaisons rares
Combinaisons fréquentes
Qu = Qpu + Qsu
Qtu = Qsu
Qsu : effort limite mobilisable par frottement latéral sur la hauteur concernée du fût
de celui-ci par le frottement positif.
Les charges de fluage en compression Qc et en traction Qtc d’un élément de
Qc = 0,5.Qpu + 0,7.Qsu
Qtc = 0,7.Qsu
Qtc = 0,7.Qsu
Combinaisons fondamentales Qu
1,40
Combinaison accidentelles Qu
1,20
Combinaisons rares Qc
1,10
Combinaison quasi- permanentes Qc
1,40
La vérification vis à vis des états limites ultimes est donc faite par rapport à la
charge limite Qu et la vérification vis à vis des états limite de service par rapport à
Groupe A fclim K1
Groupe B fclim K1
25 MPa 1,20
bétonnés sous
l’eau
25 MPa 1,20
type 2
25 MPa 1,05
type 3
Tableau 4 : valeurs de f cl i m et k 1
Éléments du groupe A
Éléments du groupe B
1,35 – (d/2)
Pour les aciers de béton armé les règles du B.A.E.L sont applicables.
On mène les vérifications vis à vis des états ultimes de résistance sous sollicitations
normales sous les sollicitations de calcul précédemment définies. Pour les vérifications
sous les états limites de service sous sollicitations normales, les règles B.A.E.L sont
complétées, d’une part en limitant la contrainte moyenne de compression du béton sur la
surface comprimée à 0,3.fc (au lieu de 0,6.fc), d’autre part, lorsque la fissuration est
considérée comme peu nuisible, la contrainte de traction des armatures est limitée à 2/3
× f e.
Le choix de la composition du groupe de pieu est lié au type d’effort (moment, effort
horizontal ou incliné) et à la géométrie de la structure à reprendre.
Dans la plupart des cas, on respectera les symétries dans les structures, et on fera
en sorte que les charges soit transmises le plus directement possible entre la
structure et les pieux. Cela qui conduit à :
- Prévoir une répartition uniforme des pieux le long de la structure à reprendre
- respecter les symétries par rapport aux points d’application des charges
- prévoir des files de pieux en nombre pair
CONCLUSION
La conception et le dimensionnement de pieux semble complexe et a pour base
essentielle l’étude du sol .Quelque soit le type de pieu utilisé, il ne faut jamais
dissocier l’étude du tassement d’un sol et l’étude des pieux. En effet, au fil des
années, le terrain subit un tassement. Il existe pour les pieux une panoplie de
formules tenant compte de la réalisation du pieu et de leur utilisation. Elles sont
généralement basées sur des constatations expérimentales (caractéristiques du sol).
BIBLIOGRAPHIE :
ANNEXES
Tête
fût
Pointe