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REPOBLIKAN’I MADAGASIKARA

Fitiavana – Tanindrazana – Fandrosoana

MINISTÈRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR


ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

UNIVERSITÉ D’ANTSIRANANA
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE

GRADE MASTER
MENTION GÉNIE CIVIL

PROJET DE FIN D’ANNEE

CONCEPTION ET DIMENSIONNEMENT DES RESEAUX


D’ADDUCTION D’EAU D’UN BÂTIMENT A PLUSIEURS ETAGES

Réalisé par :
RANDRIAMAHALY Milamina
Encadreur :
MANDIMBISOA Kléoni
VANONA Noelson Jean Christophe

Année Universitaire : 2018-2019


REPOBLIKAN’I MADAGASIKARA
Fitiavana – Tanindrazana – Fandrosoana

MINISTÈRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR


ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

UNIVERSITÉ D’ANTSIRANANA
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE

MENTION GÉNIE CIVIL


GRADE MASTER

PROJET DE FIN D’ANNEE

CONCEPTION ET DIMENSIONNEMENT DES RESEAUX


D’ADDUCTION D’EAU D’UN BÂTIMENT A PLUSIEURS ETAGES

Réalisé par :
RANDRIAMAHALY Milamina
Encadreur :
MANDIMBISOA Kléoni
VANONA Noelson Jean Christophe

Année Universitaire : 2018-2019

2
CAHIER DES CHARGES
UNIVERSITE D’ANTSIRANANA
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTSIRANANA

MENTION GENIE CIVIL ANNEE UNIVERSITAIRE : 2018 – 2019


GRADE MASTER
PARCOURS : BATIMENT
PROJET DE FIN D’ANNEE

CONCEPTION ET DIMENSIONNEMENT DES RESEAUX D’ADDUCTION D’EAU DANS UN


BÄTIMENT A PLUSIEURS ETAGES

Contexte :

Dans le cadre du projet de fin d’année, nous devons effectuer la conception d’un bâtiment et
ensuite effectuer les codes de calcul de dimensionnement des réseaux d’adduction d’eau.
Pour participer à ce projet, la mention génie civil l’a choisi comme un sujet de mémoire de fin
d’année pour les étudiants de parcours BATIMENT.

Objectifs :
L’intérêt de tel projet est de permettre à l’étudiant d’être directement opérationnel sur un petit
projet tout en possédant les éléments de méthodes nécessaires à l’étude d’un projet plus
vaste. La conception, le dimensionnement et la construction sont menés conformément aux
prescriptions des normes et textes réglementaires en vigueur.

Travaux demandés :
Etude bibliographique,
Conception architecturale,
Elaboration du code de dimensionnement des réseaux d’adduction d’eau,
Validation du code,
Plan du réseau,

Encadreurs :
MANDIMBISOA Kléoni
VANONA Noelson Jean Christophe

Etudiante : RANDRIAMAHALY Milamina

3
REMERCIEMENT
Je tiens à remercier le Dieu de m’avoir guidé tout le long de ce projet.

Ma famille, mon mari, grâce à qui j’ai pu tenir jusqu’à la fin. Je tiens aussi à

remercier toutes les personnes qui ont porté intérêt et m’a aidé à l’accomplissement

de ce présent projet de fin d’études.

Citons particulièrement :

o Dr.RASOLOMAMPIONONA Zarasoa Arnole ; le Directeur de l’Ecole

Supérieure Polytechnique et enseignant du mention génie civil

o Mr MANDIMBISOA Kléoni qui a assumé sa responsabilité en tant

qu’encadreur et m’a dirigé à une meilleure réalisation de ce mémoire ;

o Mr VANONA Noelson Jean Christophe qui a assumé sa responsabilité en tant

qu’encadreur et m’a dirigé à une meilleure réalisation de ce mémoire ;

o Mes amis, qui m’ont toujours encouragé et toutes les personnes, qui m’ont

aidé, de près ou de loin à élaborer ce mémoire.

o Et puis tous mes collègues de classe qui m’ont bien aidé durant toute mes

études.

4
SOMMAIRE
CAHIER DES CHARGES ........................................................................................... 3

REMERCIEMENT ...................................................................................................... 4

SOMMAIRE ................................................................................................................ 5

LISTE DES FIGURES ................................................................................................ 6

LISTE DES IMAGES .................................................................................................. 6

LISTE DES TABLEAUX ............................................................................................ 6

INTRODUCTION ....................................................................................................... 7

PARTIE 1. ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE ......................................................... 8


1.1. Besoins en appareils sanitaires..................................................................... 8

1.2. Les Canalisations ....................................................................................... 12

1.3. Les appareils .............................................................................................. 15

1.4. Les réseaux intérieurs de distribution d'eau .............................................. 21

PARTIE 2. CONCEPTION ARCHITECTURALE ............................................ 23


2.1. Présentation du projet ............................................................................... 23

2.2. Idée conceptuel .......................................................................................... 24

PARTIE 3. ELABORATION DU CODE DE CALCUL .................................... 26


3.1. La pression origine de l’eau ....................................................................... 26

3.2. Le Débit .................................................................................................... 27

3.3. La vitesse ................................................................................................... 27

3.4. Pertes de charge ........................................................................................ 28

3.5. Dimensionnement des réseaux intérieurs et branchement général ............. 31

3.6. Caractéristiques du code ............................................................................ 32

PARTIE 4. VALIDATION DU CODE .............................................................. 39


CONCLUSION .......................................................................................................... 42

REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUE ........................................................................ 43

ANNEXE ................................................................................................................... 44

5
LISTE DES FIGURES
Figure 1: plan du RDC .............................................................................................. 39

LISTE DES IMAGES


Image 1: Le cuivre ..................................................................................................... 11
Image 2: Image rendu du logement collectif ............................................................... 23
Image 3: plan du RDC ............................................................................................... 24
Image 4: Interface du logiciel ..................................................................................... 40
Image 5: Validation du code ...................................................................................... 41
Image 6: Diamètre normalisés des tuyaux .................................................................. 45

LISTE DES TABLEAUX


Tableau 1: Débit de base des appareils ........................................................................ 8
Tableau 2: Surface désignée pour chaque pièce .......................................................... 24

6
INTRODUCTION
Chaque utilisation d'eau dans la plomberie nécessite une alimentation qui se fait sous

pression à partir de l'aqueduc.

Ce projet se veut un instrument précieux de travail, de contrôle; très efficace pour

ceux qui l'emploieront. Il s'agit: de rechercher des solutions pratiques pour une

alimentation en eau potable dans les limites économiques et pour l'aménagement

rationnel d'un réseau d'évacuation d'eaux usées d'un logement.

Le rapport comprend deux parties :

 une première, une étude approfondie sur le sujet des installations sanitaires ;

 une deuxième, réservée à l'approvisionnement en eau potable d'un logement où

seront évalués les besoins en appareillage et le dimensionnement des

canalisations intérieures.

Une étude est faite sur les différents matériaux utilisés dans les réseaux de

distribution. Un logiciel accompagne ce rapport pour éviter des répétitions et des

pertes de temps.

7
PARTIE 1. ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE

1.1. Besoins en appareils sanitaires

L’homme, pour satisfaire ses besoins hygiéniques ou culinaires dans le logement a

besoin d'eau. Il est ainsi mis à sa disposition plusieurs appareils qui se différencient

par leur forme, mais surtout par la sensation de confort qu'on éprouvera quand on a

envie de faire une activité précise.

L'eau est un facteur de confort dans un logement et toute installation sanitaire

comprend les éléments suivants :

- dans la cuisine évier, lave-vaisselle

- dans le cabinet d'aisance w.c.

- dans la salle d'eau lavabo, bain, bidet, etc.

Cependant, tous ces appareils sont soumis à des réglementations définies par la

norme. (Voir les valeurs des débits de base dans le tableau ci-dessous).

1.1.1. Les débits de base des appareils

Tableau 1: Débit de base des appareils

Désignation de l’appareil Débit/base Eau froide Débit/base Eau chaude


[l/s] [l/s]

Evier timbre d’office 0.2 0.2

Lavabo 0.1 0.1

Lavabo collectif par jet 0.05 0.05

Bidet 0.1 0.1

Baignoire/service d’eau 0.35 0.35


chaude

8
Baignoire/chauffe-bain 0.25 0.25

Douche (eau froide ou 0.25 0.25


mélange)

Poste d’eau 0.15 -

W.C avec réservoir de 0.1 -


chasse

W.C avec robinet de 1.5 -


chasse

Urinoir avec réservoir de 0.005 -


chasse

Urinoir avec robinet de 1.5 -


chasse

Stalle d’urinoir 0.5 -

Pierre à laver (buanderie) 0.4 -

Robinet de cours/bouche 0.7 -


d’arrosage

1.1.2. Règles générales concernant l’installation des appareils sanitaires

L'installation doit être telle que la réparation ou la transformation d'une de ses

sections apporte un minimum de troubles au fonctionnement de l'ensemble.

1.1.3. Choix des matériaux pour un réseau

 Pour l'installation d'un réseau, le choix des matériaux requiert une attention

toute particulière car le bon fonctionnement du réseau en dépend en grande

partie.

 Certains paramètres sont impératifs au choix des matériaux, entre autre les

propriétés mécaniques, une résistance à l'action de l'eau, le prix de revient et

la facilité de mise en œuvre en fonction du tracé, enfin la température de l'eau.

9
Rappelons que le contact de l'eau chaude ou froide avec certains matériaux peut

donner naissance à des sels nocifs pour la consommation.

Les matériaux les plus couramment utilisés dans les réseaux de distribution de l'eau

sanitaire dans le logement sont: le fer, le cuivre, l'acier, Pvc etc…

Le Fer :

Il présente une forte corrosion grâce à la présence d'oxygène dans l'eau et ceci est

accélérée par l'anhydride carbonique Cependant les sels ferreux qui se forment ne

sont pas nocifs pour l'organisme.

Les principaux inconvénients résident dans la saveur particulièrement marquée et une

coloration rougeâtre qui tache l'émail des appareils sanitaires.

Les tubes d'acier galvanisé sont utilisés pour palier à ces inconvénients.

Le cuivre :

Dans une maison, la majorité des canalisations d’alimentation en eau sont en tube de

cuivre. Ce tube est aussi utilisé pour les canalisations de gaz et, rarement, pour des

raisons de coût, pour l’évacuation des eaux usées.

Cuivre écroui ou cuivre recuit ?

On utilise deux types de cuivre pour une installation d’alimentation en eau:

 Le cuivre écroui, vendu en barre rigide de 1 à 6 m de long, est destiné aux

canalisations apparentes installées de manière rectiligne.

Son avantage : il est vendu en barre bien droite.

Son inconvénient : il doit être recuit (chauffé au rouge) pour devenir malléable et être

travaillé.

10
 Le cuivre recuit est vendu en couronne de grande longueur (5, 10, 25 et

jusqu’à 50 m). Assez malléable, il peut être mis en forme à l’aide d’outils

appropriés, et cintré à la main pour réaliser des canalisations encastrées ou

derrière des cloisons de doublage.

Ses avantages : il peut être travaillé sans chauffage et permet de réaliser des

canalisations encastrées longues sans raccord.

Son inconvénient : il est impossible d’obtenir une canalisation rectiligne.

Attention : Le principal agent de corrosion est l'oxygène en solution dans l'eau, mais,

avec les eaux normalement minéralisées, il se forme à l'intérieur et dès les premiers

contacts, un carbonate de cuivre qui protège le tube et permet d'utiliser ce métal,

pour les conduites d'eau potable.

Pour éviter tout contact avec la maçonnerie, enfiler le tube dans de la gaine spéciale,

de couleur beige.

Image 1: Le cuivre

Le plomb :

Métal très malléable, très résistant aux acides, il se laisse néanmoins attaquer par

l'acide carbonique de l'air, rendant à son contact, l'eau dangereuse comme boisson.

Notons que des précautions sérieuses sont à prendre dans le choix des matériaux

d'une canalisation afin de mettre l'utilisateur contre l'emploi de certains matériaux.

Le choix des matériaux est aussi fonction de la température de l'eau à transporter.

11
Dans les installations, la température de l'eau peut provoquer des dégâts par suite de

modification et de l'affaiblissement des caractéristiques du matériau.

Le plomb et les matières plastiques sont les matériaux les plus sensibles à ces effets.

Ainsi, du point de vue chimique, l'eau chaude est susceptible d'augmenter la

solubilité des sels protecteurs qui se déposent à l'intérieur du tuyau.

Le choix des matériaux se fait généralement en se basant sur le tracé du réseau. La

complication d'un tracé peut faire adopter des tubes de grande longueur qui

présentent une certaine malléabilité. Ces canalisations se façonnent sans difficulté sur

le chantier avec un outillage réduit.

Pour une question d'esthétique, l'utilisateur appréciera mieux les tubes en

métal qui donnent des sections réduites, un aspect agréable et ne nécessitent presque

pas d'entretien.

1.2. Les Canalisations

La canalisation constitue l'ouvrage principal d'un réseau. Elle peut être cylindrique

ou ovoïde, préfabriquée le plus souvent. Les parties de la canalisation exposées aux

chocs doivent être protégées ou exécutées en matériaux résistants.

Les tuyaux sont souvent de différentes natures : en acier, en cuivre, en béton armé ou

non, en amiante-ciment, en PVC et parfois en fonte.

Toutes les précautions doivent être prises pour que les tubes conservent, après leur

mise en œuvre, leur section circulaire. Chaque type est soumis à des essais rigoureux

qui conditionnent sa fiabilité. Les variables fondamentales à leur utilisation sont

l'étanchéité, la porosité, la résistance mécanique et la corrosion.

Les différents tuyaux, raccords et accessoires employés ainsi que leurs mises en

œuvre: types de joints, etc., doivent être fixés par des supports permettant leur

démontage

12
1.2.1. Les différents types de tuyaux et les joints

1.2.1.1. Les tuyaux en acier

Les conduites en acier sont les plus utilisées dans le réseau de distribution d'un

logement. On distingue plusieurs types:

 Ceux en extérieur : Les tuyaux en acier peuvent être livrés en grandes

longueurs (jusqu'à 12 ml permettant de réduire le nombre de joints. On peut

utiliser des tubes lisses avec joints flexibles ou brides soudées ou rivées. Il est

aussi possible d'employer des tubes à emboîtement forgé pour assemblage avec

joint de caoutchouc. Les assemblages se font par joints soudés au chalumeau.

Les canalisations en acier sont protégées par un ruban de fonte trempé dans du

bitume chaud et enroulé autour du tuyau. La protection des conduites non enterrées

peut se faire par peinture spéciale.

 En acier filetable : Ces tubes sont les plus utilisés pour les canalisations

intérieures. La jonction de ces tubes se fait par raccords filetés.

 En acier étiré mince non filetable : Ils s'assemblent par brides ou soudure ou

bien par raccords spéciaux à souder par brasure. La protection de ces tubes en

acier pour les installations intérieures sera réalisée par galvanisation à chaud ou

à froid pour les locaux humides.

 Les différents types de joints

Différents types de joints peuvent être utilisés pour l'assemblage des tubes en acier.

Parmi les plus utilisés on peut citer:

13
 Les joints mécanique : ils résistent à des pressions allant jusqu'à 25 bars et

permettent dans n'importe quel angle une déviation de 4 à 5' des tubes

assemblés.

 Les joints soudés : L’assemblage par brides, cet assemblage est nécessaire pour

relier aux tubes d'acier des tuyaux ou des pièces de raccords à brides, ou des

appareils de robinetterie ou de fonderie. Ces brides sont soit en fonte, soit en

acier.

 Les joints perplexes : permettent d’assemble deux pièces terminées l’une par

une bride et l’autre par un bout sans bride.

Avantages

Les aciers ont l'avantage de pouvoir supporter une pression de 60 bars pour des

diamètres inférieurs à 150 mm et leur flexibilité leur permet de suivre la sinuosité des

tracés.

1.2.1.2. Les tuyaux en cuivre

Pour les installations soignées, l'emploi du cuivre est assez répandu. On distingue : le

cuivre rouge écroui et le cuivre rouge recuit qui se différencient surtout par leur

facilité de façonnage. Le cuivre rouge recuit est indiqué pour les parcours sinueux,

tandis que le cuivre écroui, plus rigide, épouse mieux les tracés rectilignes. Ils peuvent

résister à une pression de 10 bars.

Les tuyaux en cuivre peuvent s'assembler par:

 façonnage direct : la jonction des deux tubes en cuivre bout à bout est

réalisable sans l'adjonction de pièces de raccord.

 raccords : ce sont les plus courants car faciles et offrant la possibilité d'être

démontés. Leur réalisation s'effectue par des pièces en bronze qui comportent

des écrous opérant par compression ou serrage.

Avantages et inconvénients

14
Les tuyaux en cuivre se travaillent plus facilement, sont résistants, légers et peuvent

être peints extérieurement. De part leur malléabilité, ces tuyaux offrent des

possibilités de façonnage intéressantes qui peuvent éviter l'utilisation de raccords par

cintrage. Cependant, ils se ternissent facilement à l'air.

1.2.1.3. Les tuyaux en fonte

Les tuyaux en fonte se distinguent par la façon dont le joint est exécuté. On relève

deux catégories principales de joint:

 Les joints à emboîtement

 Les tuyaux sont dissymétriques et le joint est réalisé en corde matée dans

laquelle est coulée du plomb fondu. Actuellement l'étanchéité est assurée par

une bague à lèvres en "caoutchouc".

 Les joints souples avec des rondelles d' étanchéité. une contrebride en forme de

U et des boulons en fonte spéciale pour éviter la corrosion.

1.3. Les appareils

1.3.1. Les appareils de sectionnement

Ce sont les organes libres ou recommandés, prenant appui sur une surface, destinés à

interrompre l'écoulement d'un fluide.

C'est un obstacle au déplacement du fluide. Il fait naître des résistances ou pertes de

charges variable avec la vitesse, la forme et la fraction d'obturation, qui augmentent

d'autant la force motrice nécessaire au mouvement du fluide.

Les conditions suivantes sont réunies dans la construction des appareils de

sectionnement pour une fiabilité.

 Étanchéité

 Résistance à l'attaque du fluide

 Forme favorable à l'écoulement;

15
 Indéformabilité sous la pression ;

 Surface de contact assez faible pour faciliter le rodage, mais suffisante pour ne

pas être matée ;

 Poids minimum pour réduire l'effort d'ouverture automatique.

 Rapidité et facilité de manœuvre.

1.3.2. Caractéristiques des différents appareils

1.3.2.1. Terminologie et classification

 Robinet à soupape

Caractères techniques

 l'étanchéité est bonne, mais nécessite un rodage ;

 les pertes de charge sont élevées ;

 la manoeuvre est assez rapide au moyen d'une tige

 l'étranglement de la section est facile;

 conviennent pour de faibles ou moyens débits à pressions moyennes.

 Robinet à vanne

Manœuvrés en général à l'aide d'un volant, ils sont réservés aux conduites d'un

diamètre supérieur à 0,04 m.

Caractères techniques

 L'étanchéité est excellente, auto-entretenue ;

 Les pertes de charge sont très faibles, le fluide ne subissant pas de déviation ;

 La manoeuvre par vis commandée est généralement lente ;

 Convient pour tous débits et tous fluides.

16
 Robinets à tournant

Caractères techniques

 L'étanchéité est médiocre, non persistants par suite de l'usure et de la poussée

axiale du tournant;

 Les pertes de charge sont réduites.

 La manoeuvre est rapide et se fait au quart de tour ;

 Ils s'emploient pour faibles débits et pressions modérées.

 Robinets à clapet

ils portent un disque obturateur plastique. Ils sont réservés pour les canalisations

dont le diamètre est inférieur à 1,5 cm.

 Robinets à papillon

Caractères techniques

 L'étanchéité est généralement médiocre

 Les pertes de charge sont faibles

 La manoeuvre est rapide.

 Clapets de retenue

ils sont utilisés en général lorsque le réseau comprend un système de suppression,

tendant à refouler l,'eau. Ils sont placés en aval du robinet d'arrêt et sont destinés à

retenir l'eau contenue dans une canalisation après ouverture de ce dernier.

 Robinets de puisage

Plusieurs types sont plusieurs types sont utilisés dans un logement suivant leurs

qualités et leur forme. Cependant les plus utilisés sont les robinets à soupape.

17
 Robinets intermittents à débit limité

Pour ces robinets, quelque soit le moyen employé pour maintenir ouvert (action

constante sur le levier) ce robinet se ferme seul après un débit déterminé obtenu par

réglage préalable de la vis.

 Robinets à commande à distance

le principe de fonctionnement est le même que celui des robinets à fermeture

automatique ou à débit limité. La manoeuvre peut se faire à une distance allant

jusqu'à 100 m par un robinet secondaire. Ce type de robinet peut être d'un grand

apport en cas d'incendie.

1.3.2.2. Les appareils de sécurité

Comme leur nom l'indique, ils permettent de protéger le réseau de

canalisation contre les vibrations et les coups de bélier. Ces derniers sont provoqués

en général par la présence des poches d'air dans les points haut des canalisations.

Le déplacement de ces bulles d'air provoque de brusques appels d'air

formant des coups de bélier. Lors d'une pression ou dépression provoquée par une

brusque fermeture ou ouverture d'un robinet, on assiste également à ces

inconvénients.

Afin de remédier à ces inconvénients, il est recommandé d'utiliser des

ventouses à chaque point haut des canalisations. Ces ventouses automatiques sont

montées sur des canalisations dont le diamètre excède 40 mm.

1.3.2.3. Les limiteurs de pression

Les logements comprenant un grand nombre d'appareils, très souvent au niveau des

tous premiers tronçons, on dispose d'une pression trop forte pour les appareils de

puisage en l'occurrence, les robinets.

18
Il est indiqué d'utiliser les limiteurs de pression qui ont pour rôle de palier à cet

inconvénient. Ce sont des appareils délicats dont le fonctionnement dépend beaucoup

de la constance des pressions à réduire.

1.3.3. Conception générale

Un système de surpression comporte généralement une ou plusieurs pompes

centrifuges dont le fonctionnement est asservi pour chacune à un contacteur

manométrique.

Un ou plusieurs réservoirs galvanisés ou à vessie dont le volume total, et donc le

volume utile, est fonction du débit demandé et du nombre de démarrages horaires

maximum choisi pour les pompes dans le cas des réservoirs galvanisés, il est prévu un

alimenteur d'air automatique ou un compresseur

 Des clapets de retenue.

 Un contacteur manométrique par pompe.

 Une armoire électrique de commande et de protection des pompes.

Les surpresseurs ont en général un débit de 0,5 à 6 m3/h et une pression de

refoulement de 20 à 60 mce.

1.3.4. Système de surpression d’eau et réservoirs

Pour les immeubles à grande hauteur ou comportant un important nombre

d'appareils, il peut arriver que la pression disponible au niveau du branchement

général sur le réseau public soit insuffisant~ pour le bon fonctionnement du réseau

intérieur.

Ainsi des surpresseurs sont nécessaires pour ramener cette pression au niveau

adéquat, et un réservoir pour stocker l'eau refoulée par ces surpresseurs qui pourra

19
servir aux heures de pointe. Les systèmes de surpression ou d'alimentation en eau

comportent une ou plusieurs pompes alimentées.

 En aspiration : par puits ou forage.

 En charge : par bâche ou réservoir de stockage ou par réseau de distribution

publique.

Le choix d'un système est avant tout le choix d'une pompe en fonction des

performances à réaliser.

 Un débit d'eau à assurer.

 Une hauteur manométrique (ou pression de refoulement).

20
1.4. Les réseaux intérieurs de distribution d'eau
1.4.1. Terminologie

[1]. Branchement d'eau général : conduite amenant l'eau du réseau public jusqu'au

compteur général ou robinet d'arrêt général.

[2]. Compteur général: compteur placé sur le branchement d'eau général enregistrant la

totalité de la consommation de ce branchement.

[3]. Ceinture principale ou conduite principale : Tuyauterie d'allure horizontale partant

du compteur général, généralement placée au plafond du sous-sol et sur laquelle sont

raccordées les prises partielles d'alimentation des divers services.

[4]. Colonne montante : tuyauterie verticale desservant les étages.

[5]. Rampe d'alimentation : tuyauterie horizontale partant de la colonne montante et

alimentant les appareils sanitaires. Dans les immeubles collectifs le compteur

divisionnaire est placé à l'origine de cette canalisation.

[6]. Robinet d'arrêt général robinet placés sur le branchement d'eau général et

commandant l'arrivée de l'eau de tous les bâtiments desservis.

[7]. Robinet d'arrêt : Robinets placés sur les différents éléments décrits ci-dessus Ils

permettent d'isoler les différentes parties d'installation. Les robinets d'arrêt doivent

être placés aux endroits suivants :

- origine de la ceinture principale ;

- pieds des colonnes montantes

- départ de rampe d'alimentation

- à côté et avant le compteur général.

[8]. Conduite d'alimentation: tout tuyau transportant l'eau du compteur ou du robinet

d'arrêt général jusqu'à un appareil d’utilisation ;

[9]. Nourrice d'alimentation d'eau renforcement du diamètre d'une tuyauterie sur lequel

sont groupées des prises partielles d'alimentation des divers services, ainsi que leurs

21
robinets d'arrêt et de vidange, afin de centraliser en un point la manoeuvre des

robinets d'arrêt et de départ.

[10]. Anti-bélier: dispositif situé généralement au point le plus élevé d'une colonne

montante en vue d' atténuer les chocs produit's par les brusques variations de

pression de l'eau.

22
PARTIE 2. CONCEPTION ARCHITECTURALE

2.1. Présentation du projet

Le projet de fin d’année ci-contre est consacrée à l’élaboration d’un code de calcul de

dimensionnement des réseaux d’adduction d’eau dans un bâtiment à plusieurs étages.

Pour ce faire, nous avons opter pour un bâtiment d’habitation type logement

collectif ; à hauteur maximale de 7 étages.

Image 2: Image rendu du logement collectif

23
2.2. Idée conceptuel

Sur un grand terrain de 1300 m², nous avons opté pour un bâtiment d’habitation car

elle répond mieux aux besoins d’une étude d’adduction d’eau vu qu’elle loge la

plupart de la population.

L’immeuble est composé de deux bâtiments séparés par un couloir. La toiture-terrasse

accessible aux publics.

Nous pouvons voir sur le schéma ci-contre la disposition des pièces :

A B C D E F

22,2

1,54 1,58 2,21 0,8 1,05 0,8 2,78 0,69 2,77 0,8 1,05 0,8 2,21 1,58 1,54

4,6 4,7 3,6 4,7 4,6

1
1,06
1,58

5,3

Chambre 1 Chambre 1
4,69
10,4

Séjour Séjour
Chambre 2 Chambre 2
5,1
1,56
1,5

Véranda Véranda

Image 3: plan du RDC

Conçus symétriquement, les surfaces des pièces sont regroupées dans le tableau ci-
contre :
Tableau 2: Surface désignée pour chaque pièce

Désignation des pièces Surface [m²]


Séjour 30.82
Chambre 1 21.50

24
Chambre 2 20.64
Cuisine 6.15
Douche 5.98
WC 2.78

25
PARTIE 3. ELABORATION DU CODE DE CALCUL

Cette partie se résumera à expliquer le fonctionnement du code et approfondir les

techniques de calcul de dimensionnement des réseaux d’adduction.

3.1. La pression origine de l’eau

Elle dépend du niveau et de l'éloignement du point de piquage par rapport à la

source. En règles générale, si la pression est trop faible, il devient nécessaire de faire

appel à un ou plusieurs surpresseurs.

Si la pression est trop forte, il devient nécessaire d’introduire dans le réseau un ou

plusieurs réducteurs de pression (cas des étages inférieurs des immeubles à grande

hauteur).

Enfin, pour un bon fonctionnement du réseau, il est consigné une pression comprise

entre 2 ou 3 bars dans les canalisations. Ce qui signifie que l'installation disposera de

cette marge pour équilibrer les pertes de charge et conserver comme le prescrit le

code, une pression résiduelle de 2 mce ou de 5 mce au-dessus du dernier robinet,

suivant que celui-ci sera un puisage ordinaire ou une valve de chasse.

Le réseau doit pouvoir livrer une pression satisfaisante au niveau de chaque point

d'eau, dans les conditions les plus néfastes. La pression minimale doit être de 3,00 m

à chaque point d'eau (borne fontaine ou prise-privée).

Dans le cas des immeubles avec plusieurs étages ou avec un réservoir sur le toit, la

pression minimale sera plus élevée (hauteur du toit + 3,00 m). D'autre part, on évite

des pressions trop élevées pour éviter des fuites au niveau des branchements

26
3.2. Le Débit

Dans les canalisations intérieures beaucoup de considérations doivent être prises en

compte : le débit de puisage ou débit de soutirage des différents bâtiments, le nombre

d'appareils qui s'y trouvent et susceptibles de fonctionner en même temps.

Dans un projet de réseau, pour la détermination du calibre du compteur et du

diamètre de branchement, il est évident que le débit de pointe servira d'hypothèse de

calcul.

Cependant, pour des raisons économiques, on doit tenir compte du nombre

d'appareils susceptibles de fonctionner en simultanéité.

La norme française NF 41-204 fixe la valeur de ce coefficient de simultanéité à :

0.8
y
 n  1

Le débit probable est obtenu par : le produit du débit total de l'ensemble des points

de puisage et du coefficient de simultanéité.

Dans le cas général, c'est à dire où une même colonne dessert à la fois la colonne des

robinets de chasse et celle des autres appareils, on applique à chaque catégorie

d'appareils son coefficient de simultanéité propre.

Le débit de calcul est la somme des deux résultats obtenus.

3.3. La vitesse

Les canalisations intérieures et extérieures (jusqu'au branchement), étant en général,

de diamètre faible, la vitesse, pour un bon fonctionnement, doit être comprise entre

0,5 et 1,5 m/s. La vitesse doit être le plus possible maintenue constante à l'intérieur

27
des canalisations pour éviter certaines anomalies dont le plus important est le "coup

de bélier".

 2 m/s pour les canalisations en sous-sol, vides sanitaires ou locaux

techniques ;

 1.5 m/s pour les colonnes montantes.

Inconvénients des vitesses trop faibles et bras morts

Stagnation et formation de dépôts ; développement bactérien ; désagrément pour le

consommateur (eaux colorées, mauvais goût…) ; risques sanitaires (présence de

métaux, germes, …)

Inconvénients des vitesses trop élevées

Dégradation de la qualité de l’eau par « ramonage » des tuyauteries.

3.4. Pertes de charge

Un réseau de distribution est formé par un ensemble de canalisations de raccords, de

robinets de puisage et leurs accessoires. Ils influent sur le réseau de par leurs

particularités.

Ainsi distinguera-t-on les pertes de charge linéaires (canalisations) et les pertes de

charge singulières (coudes, tés, robinetterie, compteurs, opercules).

3.4.1. Les pertes de charge linéaires

Tout déplacement de matière en contact avec un contenant immobile nécessite une

dépense d'énergie pour vaincre les résistances de frottement :

 Entre le fluide et les parois qui le contiennent,

 Entre les filets du fluide.

28
Elles sont fonction de la rugosité des canalisations et de leur longueur. Le calcul de la

perte de charge linéaire, celle correspondant à l’écoulement général dans un conduit

rectiligne, est donné par la formule générale suivante :

 V 2
p  L
D 2

Avec :

 Δp : perte de charge linéaire en Pa

 λ : coefficient de perte de charge (nombre sans dimension)

 ρ : masse volumique de l’eau en kg/m3

 V : vitesse d’écoulement en m/s

 D : diamètre hydraulique du tube en m

 L : longueur du tube en m

o Coefficient de perte de charge

En régime laminaire, la nature ou l’état de la surface des parois intérieures des

canalisations n’intervient pas dans le calcul de perte de charge :

64

Re

Re est le nombre de Reynolds combinant 3 caractéristiques importantes de

l’écoulement et du fluide : la vitesse, la densité et la viscosité.

Par contre en régime turbulent, le facteur de frottement est traduit par la formule de

Colebrook considérée comme celle qui traduit le mieux les phénomènes d’écoulement

en régime turbulent.

1  2.51 1 k 
 2 log10   
  Re  3.7d 

k : indice de rugosité du tube en mm

d : diamètre hydraulique du tube en mm.

29
3.4.2. Les pertes de charge singulières

Il s’agit des pertes dues aux modifications brusques dans l’écoulement, telles que :

 Pièces de raccordement (cônes, coudes, joints gibault…)

 Instruments de mesure (compteur, diaphragme, débitmètre…)

 Vannes (robinet vanne, vanne papillon, …)

 Organes de protection ou de régulation (filtre, disconnecteurs, vanne de

régulation, …)

Elle s’exprime sous la forme :

v2
Hs  K
2g

Avec :

ΔHs : Perte de charge en mètres

v : Vitesse moyenne en m/s

g : 10m/s²

K : coefficient de parte de charge singulière, fonction du type de singularité.

Le coefficient K de perte de charge singulière est en général donné par les

documentations techniques de constructeurs.

Dans notre code, nous négligerons les pertes de charge singulières en raison de leur

valeur minime négligeable par rapport aux perte de charges linéaires.

30
3.5. Dimensionnement des réseaux intérieurs et branchement

général

Le calcul des diamètres d'un réseau est basé sur:

 le schéma du réseau

 les longueurs des tronçons

 les niveaux des extrémités des tronçons

 les débits à assurer (débits probables)

 les caractéristiques du réseau qui doit alimenter l'installation, à savoir

la pression disponible pour le débit maximal de l'installation, et le

niveau du point de branchement.

On appellera extrémité amont de la canalisation son origine sur la conduite publique

et extrémité aval, le point le plus éloigné de cette conduite.

3.5.1. Détermination des débits

Le débit est obtenu en faisant la somme des débits de tous les appareils situés en aval

et en tenant compte des coefficients de simultanéité et en appliquant la formule :

Qp  y.Qbi

0.8
y : coefficient probable de simultanéité de tous les appareils situés en aval. y 
x 1

Qi : débit brute (somme des débits de base).

Qp : débit probable.

3.5.2. Détermination des diamètres

31
En général, le diamètre est donné par l’abaque de Dariès, mais dans notre cas, nous

avons choisi un diamètre de départ puis nous procèderons à des vérifications du

diamètre choisi.

3.5.3. Détermination des pressions dans les branchements secondaires

Les éléments déterminants pour l'étude des pressions dans un réseau:

1 - Somme des pertes de charge  Ij


2 - Les différences de niveau Dh

3 - Les pertes de charges locales  Jl


4 - Les pressions résiduelles Pr.

Il faut donc que la pression au branchement soit égale ou supérieure à la somme des

termes ci-dessus.

Pe   Pr   Dh  Pdccompteur  Pdcint érieur  

3.6. Caractéristiques du code


3.6.1. Language ; PYTHON

Installation de Python sous Windows

En premier, téléchargez la dernière version de Python 2.7 depuis le site web officiel.

Si vous voulez vous assurer que vous installez

Une version complètement à jour, cliquez sur le lien Downloads > Windows depuis la

page d’accueil du site web Python.org .

La version Windows est fournie comme un paquet MSI. Pour l’installer

manuellement, faites juste un double-clic sur le fichier. Le format de fichier MSI

permet aux administrateurs Windows d’automatiser l’installation avec leurs outils

standards.

32
Par sa conception, Python installe un répertoire avec le numéro de version intégré,

c’est à dire que la version 2.7 de Python s’installera dans C:\Python27\. Ainsi, vous

pouvez avoir de multiples version de Python sur le même système, sans conflits. Bien

sûr, un seul interpréteur peut être assigné comme application par défaut pour les

fichiers de type Python. Il ne modifie pas non plus automatiquement la variable

d’environnement PATH, si bien que vous avez toujours le contrôle sur quelle copie de

Python est exécutée.

Taper le chemin complet de l’interpréteur Python chaque fois devient rapidement

lassant. Ajoutez ainsi les répertoires pour votre version de Python par défaut à la

variable d’environnement PATH. En assumant que votre installation Python est dans

C:\Python27\, ajoutez ceci à votre PATH:

C:\Python27\;C:\Python27\Scripts\

Vous pouvez faire cela facilement en exécutant ce qui suit dans powershell:

Le second répertoire (Scripts) reçoit des fichiers de commande quand certains paquets

sont installés. C’est ainsi un ajout très utile. Vous n’aurez pas besoin d’installer ou de

configurer quoi que ce soit d’autre pour utiliser Python. Cela dit, je recommande

fortement que vous installiez les outils et les bibliothèques décrites dans la prochaine

section avant que vous démarriez à construire des applications Python pour un usage

dans le monde réel. En particulier, vous devriez toujours installer Setuptools, comme

il rend plus facile pour vous d’utiliser d’autres bibliothèques Python tierces.

Setuptools + Pip

Le logiciel tiers de Python le plus crucial de tous est Setuptools, qui étend les

capacités de packaging et d’installation fournies par distutils dans la bibliothèque

standard. Une fois que vous avez ajouté Setuptools à votre système Python, vous

pouvez télécharger et installer n’importe quel produit logiciel conforme à Python avec

un seule commande. Setuptools vous permet de télécharger et d’installer n’importe

33
quel logiciel conforme à Python via un réseau (généralement Internet) avec une seule

commande (easy_install). Il vous permet aussi d’ajouter cette capacité d’installation

par le réseau à votre propre logiciel Python avec très peu de travail.

Pour obtenir la dernière version de Setuptools pour Windows, exécutez le script

Python disponible ici: ez_setup.py

Vous avez maintenant une nouvelle commande à votre disposition: easy_install. Elle

est considérée par beaucoup comme étant dépréciée. Ainsi, nous allons installer son

remplaçant : pip. Pip permet la désinstallation de paquets et est activement

maintenu, contrairement à easy_install.

Pour installer pip, exécutez le script Python disponible ici: get-pip.py

Environnements virtuels

Un environnement virtuel est un outil pour garder les dépendances requises par

différents projets dans des emplacements séparés, en créant des environnements

virtuels Python pour eux. Il résout le dilemme “le projet X dépend de la version 1.x

mais le projet Y nécessite la 4.x”, et garde votre répertoire site-packages global propre

et gérable.

Par exemple, vous pouvez travailler sur un projet qui nécessite Django 1.3 tout en

maintenant aussi un projet qui nécessite Django 1.0.

Pour commencer à utiliser cela et plus d’informations: documentation sur les

environnements virtuels.

3.6.2. Editeur : VISUAL STUDIO

3.6.3. Compilateur : Anaconda

3.6.4. Framwork : KIVY

Kivy (prononcé kivi et non kaïvy) est un paquet qui permet de programmer une

application graphique avec Python.

34
Il existe de nombreux paquets d'interface graphique pour Python. Kivy offre

l'avantage d'être gratuit, multi-plateformes (Windows, Linux et MacOS, Androïd et

iOS) et performant.

Dépendances de Kivy

C'est un fait reconnu : la gestion des dépendances de Kivy est une partie complexe de

son l'installation. Si vous écrivez une application avec Kivy et que vous n'obtenez

qu'une page noire ou encore un message du genre « Unable to get a Window, abort »,

il y a fort à parier que vous faites face à un problème de dépendances.

Pour fonctionner correctement, Kivy nécessite minimalement l'installation de :

sdl2 (Simple DirectMedia)

gstreamer (gestion des pipelines pour le multimédia)

glew ou angle (pour OpenGL - Open Graphics Library)

Les procédures qui suivent installeront Kivy de même que ses dépendances.

Installation de Kivy avec PyCharm

 Si vous travaillez avec PyCharm, que ce soit sous Mac, Linux ou Windows,

l'installation de Kivy est un vrai charme.

 Rendez-vous dans le menu File / Settings (sous MacOS : PyCharm /

Preferences ).

 Allez dans Project / Project Interpreter .

 Cliquez sur le + puis retrouvez le paquet Kivy.

 Kivy sera installé pour votre projet, de même que certaines de ses

dépendances.

 Pour compléter la liste des dépendances installées, cliquez à nouveau sur le +

puis installez :

o kivy.deps.gstreamer

35
o kivy.deps.sdl2

o kivy.deps.glew

Installation sous Windows

Si vous souhaitez programmer sous Windows, sans PyCharm, vous devrez suivre ces

instructions pour installer Kivy :

 Assurez-vous d'abord que Python soit installé sur votre ordinateur.

 Ouvrez une fenêtre de commande DOS (cmd).

 Déplacez-vous dans le dossier qui contient le fichier exécutable de Python.

Fenêtre de commande DOS

cd \Users\monnom\AppData\Local\Programs\Python\Python37-32

 Assurez-vous que Pip soit installé (voir Installation de Pip) puis installez Kivy

et ses dépendances.

Fenêtre de commande DOS

30/11/2019 Apical | Installation de Kivy

https://apical.xyz/fiches/installations_sur_votre_ordinateur/installation_de_kivy 2/3

python -m pip install docutils pygments pypiwin32 kivy.deps.sdl2 kivy.deps.glew

python -m pip install kivy.deps.gstreamer

python -m pip install kivy

36
Installation sous MacOS

Sous MacOS aussi, il est possible de travailler sans PyCharm. L'installation de Kivy

se fera comme suit.

Assurez-vous que Homebrew soit installé sur votre Mac (voir Installation de

Homebrew).

Installez ensuite les dépendances de Kivy :

Terminal

brew install sdl2 sdl2_image sdl2_ttf sdl2_mixer gstreamer

pip3 install cython --user

Note : le --user permet d'effectuer l'installation sous votre dossier personnel

(/Users/monnom/Library/Python/3.x/bin), ce qui est nécessaire pour contourner

l'erreur « Could not install packages due to an EnvironmentError: [Errno 13]

Permission denied ».

Installez finalement Kivy :

Ex :
Terminal
pip3 install kivy --user

Vérifier si Kivy est correctement installé

Pour vérifier le tout, il est possible d'écrire un petit programme Python qui affichera

la version de Kivy.

Ex :
Python
import kivy
print(kivy.__version__)

37
Résultat à l'écran

/Users/monnom/Documents/monprojet/venv/bin/python
/Users/monnom/Documents/monprojet/version.py

[INFO ] [Logger ] Record log in /Users/monnom/.kivy/logs/kivy_18-12-10_0.txt

[INFO ] [Kivy ] v1.10.1

[INFO ] [Python ] v3.7.1 (default, Nov 6 2018, 18:46:03)

[Clang 10.0.0 (clang-1000.11.45.5)]


1.10.1
Process finished with exit code 0

38
PARTIE 4. VALIDATION DU CODE

Pour cette dernière partie du projet, nous avons pour tâche de valider le code créer à

l’aide des différents types de logiciel annoncé ci-dessus. L’exemple prise pour valider

le code sera alors d’un bâtiment de logement de 7 étages.

A B C D E F

22,2

1,54 1,58 2,21 0,8 1,05 0,8 2,78 0,69 2,77 0,8 1,05 0,8 2,21 1,58 1,54

4,6 4,7 3,6 4,7 4,6

1
1,06
1,58

5,3

Chambre 1 Chambre 1
4,69
10,4

Séjour Séjour
Chambre 2 Chambre 2
5,1
1,56
1,5

Véranda Véranda

Figure 1: plan du RDC

Dans l’exemple, le matériau choisi est l’acier galvanisé. Malgré sa rouille rapide, ce

type de matériau peut satisfaire une grande portée allant de 12m.

Le diamètre a donc été prise d’après les diamètres nominaux de l’acier galvanisé, de

20mm ; ainsi pour valider le code, il suffit de vérifier si le diamètre choisi peut

supporter le passage de l’eau à travers la canalisation.

En effet, pour un bâtiment à 7 étages, la pression au sol est de 44mCE. Les longueurs

de tronçons sont déterminées sur le tracé effectué. Le choix de compteur nous a

conduit à une valeur de perte de charge de 0.1 bar.

39
Pour le calcul de débit, nous avons quatre appareils utilisés dans l’immeuble :

 WC avec réservoir de chasse ;

 Lavabo ;

 Evier ;

 Douche et robinet au dessus.

Nous présenterons ci-contre l’interface du logiciel :

Image 4: Interface du logiciel

40
Au côté gauche nous avons l’icône de la page d’accueil, le mode calcul et les

paramètres que l’on peut modifier.

Image 5: Validation du code

En mode calcul, et avec l’exemple de valeurs que l’on a pris précedemment, nous

avons obtenus les resultats suivant. Le code sera situé alors en annexe.

41
CONCLUSION

Dans la mécanique du bâtiment, le volet plomberie revêt un caractère exceptionnel

La satisfaction des exigences du confort et de l'hygiène s'intensifie et conduit le


maître d'œuvre à prévoir des extensions de l'installation d'alimentation et de
distribution dès le début de l'étude pour résoudre de manière efficace les multiples
problèmes: hygiéniques, techniques, esthétiques et économiques qui se posent

La résolution de ces différents problèmes passe par une conception efficace du réseau
et un meilleur choix des matériaux qui le constitue.

Il devient donc nécessaire de bien connaître cette multitude de matériaux identiques


par leur fonction, mais qui se différencient par leurs qualités chimiques, mécaniques
et esthétiques ainsi que par leurs coûts L'ultime préoccupation est de solutionner les
difficultés techniques (les exigences du cahier de charge) tout en respectant
strictement les normes en vigueur

Aussi l'entretien des réseaux de distribution et d'évacuation des eaux requiert une
attention toute particulière, car c'est lui qui conditionne l'exploitation future du
réseau et son comportement au cours du temps .

42
REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUE

[1]. Adduction d’eau potable ;


[2]. FASCICULE TECHNIQUE, Conception des réseaux d’adduction et des réseaux
de distribution d’eau potable ; DINEPA
[3]. Bonnes pratiques plomberie ; dimensionnement d’un réseau d’alimentation en eau
potable ;
[4]. DTU 60.11 (NF P 40-202), octobre 1988 : Regles de calcul des installations de
plomberie sanitaire et des installations d’evacuations des eaux pluviales
(dimensionnement des tuyauteries d’eau froide et d’eau chaude, des canalisations
d’eaux usées et d’eau pluviales, jusqu’à 0,5 m du mur extérieur) ;
[5]. Traité des installations sanitaires, Henri CHARLENT, Patrick AGOSTIN :
Edition le moniteur

43
ANNEXE

44
ANNEXE 1 : DIAMETRES NORMALISES DES TUYAUX

Image 6: Diamètre normalisés des tuyaux

45

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