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29/05/2020
SOMMAIRE
INTRODUCTION
PROBLEMATIQUE
HYPOTHESES
CHOIX DU THEME
Partie théorique
CHAPITRE 1 : Les infection nosocomials manu portées dans les services de
réanimation néonatale.
1. Introduction………………………………………………………………10
2. Définitions………….…………………………………………………….10
3. Epidémiologie……………………………………………………………11
4. Pathogénie……………………………………………………………….11
5. Mode de contamination………………………………………………….12
6. Causes et facteurs de risque……………………………………………...13
7. Clinique…………………………………………………………………..14
8. Agent responsable………………………………………………………...14
9. Examen complémentaires Traitement………………….…………………15
10.Traitement…………………………………………………………………15
11. Conclusion………………………………………………………………15
1
9. Mise en place d’un cathéterveineux périphérique …………………….…..27
10.Prélèvement endobronchique …………………………...……..………….29
11.Exsanguino-transfusion………………...………………………………….30
12.Soins du cordon……………………………………………………………31
13.Pansement………………………………………………………………….33
14.Intubation trachéale ……………………………………………………….34
15.Alimentation pa sonde (alimentation entérale)…………………………….35
Partie pratique
1. Introduction …………………………………………………………57
2. Méthodologie de recherche………………………………………….57
3. Présentation du service………………………………………………58
4. Résultats de l’enquête………………………………………………..59
5. Discussion……………………………………………………………64
6. Fiches technique de lavage des mains……………………………….66
SUGGESTIONS
CONCLUSION
ANNEXE
BIBLIOGRAPHIE
2
INTRODUCTION
Le service de réanimation néonatal est une unité de Sions intensifs qui prend en
charge des prématurés et des nouveau-nés à terme qui peuvent nécessiter la
pratique des gestes invasives à haut risque d’infection nosocomiale comme par
exemple le cathétérisme ombilical pour exsanguino-transfusion.
La lutte contre l’infection hospitalière ne pourra être gagnée sans une prise de
conscience générale, elle passe par la connaissance et le respect des règles
d’hygiène.
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PROBLEMATIQUE
Le taux de mortalité infantile est reconnu comme l’un des meilleurs indicateurs
de développement humain d’une population. La mortalité néonatale représente
la part la plus importante de ce chiffre dans les pays en voies de développement.
Par leur cout ainsi que par la mortalité qu’elles engendrent. Elle son
particulièrement fréquentes en milieu néonatal. Elles se développent chez un
nouveau-né hospitalisé âge de plus de deux jours. La surveillance des infections
nosocomiales est une activité centrale pour la prévention.
C’est pourquoi j’ai choisi ce sujet comme thème pour mon mémoire
4
HYPOTHESES
La méconnaissance des règles d’hygiènes est une cause majeure de l’apparition
et de la propagation de l’infection nosocomiale.
5
CHOIX DU THEME
Durant notre stage dans le service de réanimation néonatale et dans le cadre de
notre formation en vue de l’obtention du diplôme d’état, nous avons constaté
des cas d’infection nosocomiale.
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7
Chapitre 1 :
Les infections nosocomiales manu portées
dans les services de réanimation néonatale
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1. Introduction :
L’hygiène hospitalière moderne est née au milieu de ce siècle suite à la survenue
d’épidémiologie d’infection due au staphylococcus aureus dans des services de
néonatalogie aux Etats-Unis, ce sont les efforts entrepris pour maitriser ces
épidémies qui ont conduit à la création d’UN programme spécifique de contrôle
des infections hospitalières au (centers fodisease control and prévention)
d’Atlanta.
Déjà alors, des techniques modernes comme la stylisation par plasmides des
isolats clinique de staphylococcus aureus furent utilisées, de plus les études
épidémiologiques entristes à cette époque sur les modes de transmission du
staphylocoque ont apporté de précieuses connaissances qui sont encore utiles.
En comparaison, les infections nosocomiales néonatales suscitent peu d’intérêt
aujourd’hui, en effet, les stratégies actuelles pour la surveillance, la maitrise et la
proviennent d’étude réaliser sur des adultes et visent donc essentiellement cette
population. Il est vrai que ces stratégies sont souvent utiles en pédiatrie ou les
infections nosocomiales tendent par ailleurs à être moins fréquentes, cependant,
des attitudes adaptées aux pédiatries sont nécessaires car tant les patients que les
situations y différent en plusieurs points de la médecine adulte.
2. DEFINITION :
2.1nouveau-ne :
Le nouveau-né n’est pas un être neuf, il y a déjà à sa naissance 9 neuf mois
d’existence (40-41 semaines en comptant à partir du 1er jour des dernières règles
selon la convention international).
La naissance correspond à une véritable métamorphose à l’arrêt de la circulation
et des échanges placentaires remplacés par la respiration pulmonaire et la mise
en route de la fonction digestive, la période néonatale précoce qui va de la
naissance à7 jour de vie, correspond à la phase d’adaptation de l’enfant a son
nouveau mode de vie aérien alors qu’il avait jusque-là une température
constante de 37° C dans le liquide amniotique.
2.2prématuré :
9
2.3infectionnosocomiale :
Le caractère nosocomial des infections acquises à l’hôpital est défini par un
délai variable (par apport à l’admission) selon l’agent pathogène : 48heures pour
une bactérie, et 4à5 jour pour un virus respiratoire ou digestif, elles sont
favorisées par un séjour en unité de surveillance continue ou de réanimation, un
prématuré important et surtout l’existence de prothèse en particulier le cathéter
veineux central et la sonde d’intubation.
L’invasion bactérienne entraînant l’infection est favorisée par la baisse ou par le
faible niveau des défenses immunologie, et peut succéder à une infraction
cutanée (injection, ponction, cathétérisme, mais aussi simple abrasion de la
couche cornée sous adhésif ou électrode) à des lésions de muqueuses (par corps
étrangers ou secondaire à une ischémie) à une translocationintestinale.
L’accroissement de l’infection nosocomiale est lié à la multiplication des
procédures invasives (cathéter intravasculaire …) et à la fréquence des
immunodépressions (prématurés, pathologies acquises).
3. EPIDEMIOLOGIE :
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4.2 Phénomène de pullulation bactérienne :
Cau niveau d l’intestin, la multiplication excessive des germes peut être soit la
conséquence d’une stase liée péristaltisme faible, en rapport avec un jeune, une
alimentation entérale (sonde à demeure) ou une éventuelle chirurgie, soit le
résultat d’une antibiothérapie orale ou parentérale (prise par l’enfant ou la mère
en fin de grossesse) modifiant l’écosystème intestinale.
Au niveau cutané, la mise en place de pansement occlusif va jouer un rôle
d’incubateur et favorise la prolifération microbienne.
Au niveau de l’oropharynx, la multiplication des bactéries inhabituelles découle
des manipulations sur le tractus digestif chez le nouveau-né intubé, la
contamination des voies aériennes par les bactéries digestives est liée au reflux-
gastro-œsophagien quasiment constant et à la neutralité du pH gastrique.
5. MODE DE CONTAMINATION :
5.1 Endogène : Les plus rares, en règle à point de départ digestif, secondaire à
une antibiothérapie induite par une translocation et/ou une stase intestinale, elle
s’observe surtout en cas de stase avec obstacle digestif mais peut compliquer
une antibiothérapie parentérale isolée.
5.2Exogène : Le plus fréquent, souvent associé à une prothèse ≪
𝑠𝑜𝑛𝑑𝑒 𝑡𝑟𝑎𝑐ℎé𝑎𝑙 ≫ , drain et surtout ≪ 𝑐𝑎𝑡ℎé𝑡𝑒𝑟 𝑣𝑒𝑖𝑛𝑒𝑢𝑥 𝑐𝑒𝑛𝑡𝑟𝑎𝑙 ≫ à partir
d’une colonisation locale provenant de l’environnement (mais et salive) d’une
infection locale et/ou systémique.
La prévention en cas d’infection du nouveau-né repose sur le respect constant
des mesures d’hygiène, organisation architecturale permettent l’isolement
aseptiques des systèmes de circulation, propreté des locaux et utilisation du
matériels à usage unique. Les mesures individuelles sont basées sur l’asepsie des
soins grase aux lavages des mains avant et après chaque manipulation de
nouveau-né et le port de vêtement protecteur. La formation du personnel
soignant et surtout une adéquation entre personnel soignant et charge de travail.
Le nouveau-né présente un risque d’infection particulièrement élevé en raison de
l’immaturité des de son système immunitaire et de plusieurs de ses organes,
comme la peau, les poumons ou le tractus intestinal. Or, alors qu’il est
normalement encore non colonisé par des micro-organismes lors de la vie intra
utérine, il entre subitement en contact lors de la naissance avec la flore de sa
mère ainsi qu’avec celle de l’environnement hospitalier à cela peuvent se
rejoindre des risques propres à une éventuelle admission en milieu de soins
intensifs.
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6.CAUSES ET FACTEURS DE RISQUE :
6.1 Extrinsèques :
Les facteurs de risques sont an poids de naissance inférieur à 1500g, une
détresse respiratoire initiale, l’utilisation d’antibiothérapie, un cathéter veineux
centrale et l’utilisation des intra lipides.
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6.2 INTRINSEQUE :
Le taux des infections nosocomiales diminue quand l'âge augmente.
L'immaturité immunologique du nouveau-né étant d'autant plus marquée que
l'âge gestationnel est faible, le risque d'infection chez les grands prématurés est
cinq fois plus élevé. Plus le poids de naissance est faible, plus le risque
augmente.
Toutes pathologies sous-jacentes favorisent les infections nosocomiales
(cardiopathie congénitale, dysplasie, broncho-pulmonaire, mucoviscidose) dans
le service de réanimation néonatale, la gravité de la pathologie initiale peut être
évaluée (utiliser les scores de gravité adapté au nouveau-né).
Le risque est trois à cinq fois supérieur si ce score dépasse 10.
7. CLINIQUE :
Les formes cliniques des infections nosocomiales en réanimation néonatale
prennent des aspects différents. Les formes digestives des bactériémies et les
infections respiratoires sont au-devant de la scène ; alors que les infections
urinaires et celles des sites opératoires sont rares ; on observe également
beaucoup d'infections cutanées et oculaires.
Chez le nouveau-né, la possibilité d'une Infection nosocomiale doit être
soupçonnée devant tout changement d'état. Certains signes doivent attirer
l'attention : température supérieure à 38 0C ou hypothermie (température
inférieure de 370 C). Tachypnée ou apnée, hypotension, bradycardie, léthargie,
troubles de transit (vomissement diarrhée, météorisme). Sécrétions respiratoires
modifiées.
8. AGENT RESPONSABLE :
La répartition des agents infectieux varie en fonction de l'âge et du site de
l'infection. Plus d'une infection nosocomiale sur quatre est liée à des virus
entériques (rota virus surtout) et respiratoire (virus respiratoire syncytial). Le
prématuré est plutôt victime du Cytomégalovirus, parmi les bactéries,
staphylococcus aureus est en cause dans deux tiers des infections cutanées et
oculaires et dans les bactériémies ou la pneumopathie. Le staphylocoque à
coagulasse négatif prennent une place importante dans les bactériémies
nosocomiale du nouveau-né, 500/0 en particulier sur cathéter, on les retrouve
aussi dans les infections sur valve de dérivation ventriculo-péritonéale.
Les infections urinaires et respiratoires mettent en cause les entérocoques et les
bacilles à gram négatif (Escherichia coli, pseudomonas, Klebsiella... ).
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9. EXAMENS COMPLEMENTAIRES :
L'orientation diagnostique peut s'appuyer sur l'élévation de la CRP et de la
leucocytose en se référant aux valeurs normales de chaque âge en sachant qu'il
peut y avoir une leucopénie dans les infections graves du nouveau-né.
Les pneumopathies nécessitent de surveiller l'apparition ou la modification
d'image radiologique.
La place des prélèvements bactériologiques est faible en raison des difficultés à
les réaliser et à les répéter.
10. TRAITEMENT :
En réanimation, la thérapeutique doit prendre en compte les particularités
immunologiques et la pharmacocinétique propre du nouveau-né.
L'antibiothérapie est fréquemment probabiliste en raison de l'urgence, elle sera
adaptée en fonction du site soupçonné d'être responsable de l'infection, anti
staphylococcique pour un cathéter, anti bacilles gram négatif dans les problèmes
intestinaux ou urinaires, fautes de signes d'orientation une trithérapie bactéricide
adapté peut être mise en place jusqu'à la réception des résultats bactériologiques.
L'utilisation d'immunoglobulines en Intraveineuse est possible dans les
infections néonatales graves ou en situation d'immunosuppression, mais les
résultats diffèrent selon les études.
En cas d'infection fongique, l' Amphotéricine B reste la référence.
11. CONCLUSION :
La survenue d'infection nosocomiale ne doit pas être considérée comme une
fatalité chez le nouveau-né. Ses particularités physiologiques étant reconnues, le
respect simple quant aux indications, aux modalités posées et d'entretien des
cathéters veineux centraux, ainsi que l'utilisation réfléchie des antibiotiques
initiaux qui ne doivent pas êfre prolongés inutilement, permettant de diminuer
significativement l'incidence de ces infections devenues aujourd'hui un véritable
indicateur de qualité des soins.
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Chapitre 2 :
Les gestes avec les mesures d'asepsie en
réanimation néonatale
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1. SOINS EN-COUVEUSE :
La couveuse est un appareil qui permet de garder en vie et d'élever des
nouveaux nés prématurés (en dessous de 2 kg), les nouveaux nés à risques et les
nouveaux nés malades.
Le point essentiel à respecter lorsqu'on travaille en couveuse est .
La couveuse représente un excellent milieu de culture pour les germes, d'autre
part, le nouveau-né malade ou le prématuré sont susceptible de s'infectes
facilement. Ces deux données imposent un travail avec une asepsie rigoureuse.
Pour respecter cette asepsie il faut
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2.2. MATERIEL :
• Antiseptiques (alcool iodé).
• Compresses, sparadrap.
• Flacons anaérobie et aérobie.
2.3. LES REGLES IMPERATIVES :
Faire au moins 3 hémocultures en 24 heures avant toute antibiothérapie.
Le meilleur moment est celui d'un pic thermique.
Identifier les prélèvements : nom, prénom, box, service, date et heure du
prélèvement, type (aérobie ou anaérobie).
Remplir une fiche de renseignement : identification du malade, signes
cliniques, TO, traitement et nombre de flacons envoyés.
Faire parvenir rapidement le prélèvement au laboratoire.
Ne jamais mettre au réfrigérateur.
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3. PRELEVEMENT DE LA PLAIE :
3.1. OBJECTIFS :
Identifier le germe responsable d'une infection de plaie, que cette plaie soit
opératoire ou non.
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4. CATHETER VEINEUX CENTRAL :
4.1. OBJECTIFS :
Réduire les infections de graves pronostics dont la porte d'entrée est un cathéter
veineux long dont l'extrémité distale se situe dans la partie terminale d'une veine
cave. Ce cathéter permet la perfusion de solutés concentrés ou en grande
quantité grâce à un fort débit et la mesure de la pression veineuse centrale.
4.2. MATERIEL :
Camisole stérile, calot, bavette, gants, et champs stériles.
Compresses stériles.
Savon iodé type Bétadine, alcool iodé.
Xylocaïne à 1 0/0.
Seringue de 10cc.
Trocart et aiguille en intra musculaire.
Cathéter, rampe, robinet et prolongateur.
Flacon de perfusion avec tubulure purgée.
Fil à aiguille droite ; ciseau stérile ou lame de bistouri.
Pansement transparent (Dermafilm).
4.3. CONDITIONS :
Préparer le matériel nécessaire, vérifier la validité de la stérilisation du
matériel et du cathéter.
Préparer le malade, l' installer en position adéquate.
La pose est un acte strictement médical qui doit être exécuté dans les
conditions d'asepsie stricte. La manipulation est un acte infirmier qui doit
être aussi aseptique, c'est-à-dire muni d'un callot et d'une bavette il assure
après lavage des mains une première antisepsie étendue du site
dégraissage de la peau.
Lavage des mains : technique chirurgicale.
4.4. PRECAUTIONS
Pour l'opérateur, même principe de lavage et de tenu.
Le pansement sera refait dans les mêmes conditions d'asepsie que pour la
mise en place une à deux fois par semaine maximum.
Il sera également refait s'il est souillé ou arraché.
Les robinets ou les rampes seront protégés par un champ stérile
enveloppant et la manipulation respectera les règles suivantes.
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Asepsie des mains.
Manipuler à travers des compresses Imbibées d'alcool iodé.
Changer toutes les 48 heures les robinets ou rampes.
Changer les bouchons à chaque manipulation.
L'ablation du cathéter est systématique
S'il est obstrué.
Si on observe des signes d'infection ; (aspect inflammatoire local, pic
fébrile).
La mise en culture d'un cathéter est Impérative si on observe des signes
d'infection.
4.5. TECHNIQUE :
L'opérateur : tenu de chirurgie ; asepsie des mains.
Il réalise une nouvelle antisepsie avec le même antiseptique.
Fait l'anesthésie.
Met en place des champs de protection stériles.
Réalise son geste dans des conditions d' asepsie totale.
Le cathéter est fixé correctement à la peau (avec un fil) puis protégé par
un pansement stérile occlusif transparent pour surveiller I 'aspect de l'
orifice.
4.6. EVALUATION :
Le médecin de service et la surveillante médicale contrôlent l'application du
protocole.
La présence de plusieurs cas de réaction à des cathéters veineux centraux
impose une enquête sur la qualité de la pose et soin pratiqués.
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5. CATHETE-R POUR ALIMENTATION PARENTERALE :
5.1. OBJECTIFS :
Prévenir les endocardites infectieuses ou les septicémies inoculées par la voie de
l'alimentation parentérale pratiquée par voie vetneuse centrale.
Cette technique est utilisée chez un malade dont la voie digestive n'est pas
fonctionnelle pour apporter des molarités élevées en perfusion continue.
5.2. MATERIEL :
Idem cathéter veineux central.
Cathéter spécial siliconé.
Système Nutripack.
5.3. CONDITIONS :
Idem cathéter veineux central.
Le cathéter utilisé est généralement siliconé et de petit diamètre. Il est
strictement réservé à l'alimentation parentérale. Les perfusions
médicamenteuses, transfusions injection et mesure de PVC sont interdites
par cette voie.
5.4. LES MANIPULATIOINS :
Elles sont aseptiques, réduites au raccordement elles se font après lavage
soigneux des mams et antisepsie du raccord a l'alcool iodé.
5.5. LES SOLUTES :
On utilise des flacons prêts à l'emploi (glucose hypertonique, acides
aminés en dérivation).
Les intralipides et les électrolytes seront administrés sur une voie
périphérique pour réduire les manipulations.
On préfère le système Nufripack sac contenant la ration des heures
comportant tous les Nuri-Eléments et préparé dans un local réservé à cet
usage sous une hôte a reflux laminaire.
5.6. EVALUATION :
Le médecin de service et la surveillante médicale contrôlent le respect des
pratiques rigoureuses.
Devant tout signe évoquant une infection, l'ensemble des pratiques (pose,
manipulation, préparation des multi éléments) sera révisé.
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6. PRELEVEMENT D'URINE POUR URO-CULTURE :
6.1. OBJECTIFS :
Les examens cytobactériologiques des urines sont nécessaires pour identifier le
germe responsable de l'infection urinaire et réaliser un antibiogramme pour
adapter le traitement.
6.2. MATERIEL ET PRODUIT :
Compresses stériles.
Savon, eau, Dakin.
Collecteur adhésif stérile.
6.3. TECHNIQUE ET METIIODES :
Faire une toilette des organes génitaux (savon et rinçage) puis antiseptique
du Dakin frais.
Recueillir les urines avec un collecteur adhésif stérile, à ne pas laisser en
place plus de 30 mn.
6.4. EVALUATION :
Les examens cytobactériologiques des urines régulièrement contaminés doivent
conduire à la révision de la technique des prélèvements.
7. ASPIRATION DES MALADES VENTILES :
7.1. OBJECTIFS :
Diminuer l'encombrement des voies respiratoires, l'aspiration répétée doit être
aseptique pour ne pas être l'occasion d'inoculation de germe.
7.2. MATERIEL :
Système d'aspiration :
Tuyauterie : deux à usage individuelle.
Valve à arrêt de vide.
Manomètre à vide plus bocal de sécurité (réglage de pression
d'aspiration).
Bocal d'Omnivacual.
Sonde d'aspiration stérile ou cathéter à usage unique.
Flacon de rinçage.
Flacon de sérum salé le plus petit possible.
Seringue à0.5 ml de sérum salé.
Compresse stérile.
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Pince stérile conservée dans une solution désinfectante.
Stéthoscope.
7.3. CONDITIONS :
Aspirations répétées en fonction de l'état du malade.
Asepsie rigoureuse afin d'éviter l'inoculation de germe par voie
respiratoire.
Camisole du malade endossée.
S'assurer du bon fonctionnement du vide.
Matériel nécessaire prêt à fonctionner.
Asepsie des mains.
7.4. PRECAUTIONS :
L' aspiration doit être rapide et efficace.
Répéter l'aspiration si nécessaire en veillant à ce que chaque Insertion
dans les voies respiratoires ne doit pas durer plus de 15 secondes afin
d'éviter une hypoxie.
Bloquer la larme de respirateur avant de la disjoindre du tube
endotrachéal.
Rincer à chaque fois le cathéter dans sérum salé.
Aspiration buccale et nasale.
Utiliser un autre cathéter d'un calibre supérieur.
Noter sur la fiche de surveillance la qualité et la consistance des sécrétions
et l'heure de chaque aspiration.
7.5. TECHNIQUE :
Prélever 0.5 ml de sérum salé.
Ouvrir l'extrémité de l'enveloppe du cathéter et le réunir au tube de
l'aspirateur.
Ouvrir la bouteille de sérum salé, rinçage.
Ouvrir les hublots de l'incubateur si l'enfant est installé dans celui-ci.
Tourner la tête de l'enfant à gauche et instiller 0.25 cc sérum salé dans la
bronche droite.
Joindre le tube au respirateur.
Prendre le cathéter de son enveloppe son extrémité avec la main droite, on
se sert d'une pince stérile plongée dans un verre à pied rempli d'alcool.
Lubrifier le cathéter avec sérum salé.
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Avec l'autre main, disjoindre le respirateur du tube, tourner la tête de
l'enfant à droite pour aspirer la bronche gauche.
Introduire le cathéter dans le tube selon la longueur déterminée.
8. PERFUSIONS :
8.1. OBJECTIFS :
Eviter que les perfusions ne soient une source de contamination de malades
(vénités, lymphangites, bactériémie, endocardites).
8.2. MATERIEL :
Compresses stériles, seringues et aiguilles stériles.
Alcool iodé ou antiseptique iodé non alcoolisé type Bétadine.
Seringue à 50cc par la pousse seringue.
Prolongateur long (mâle, femelle).
Robinet.
Sparadrap.
8.3. PRECAUTIONS :
Toute préparation à l'avance entraîne un risque de multiplication des
germes dans le flacon (ainsi que la détérioration des molécules ajoutées).
Eviter de mettre plusieurs médicaments dans le soluté. Les médicaments
peuvent être incompatibles entre eux.
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8.4. TECHNIQUE :
Asepsie des mains.
Décontaminer le bouchon du soluté avec un antiseptique puissant (alcool
iodé ou Bétadine).
Injecter les produits avec une seringue et un trocart stérile.
Ne pas laisser entrer dans le flacon de l'air non stérile : retirer donc
simultanément seringue et trocart, si une prise d'eau est nécessaire utiliser
un filtre.
8.5. MISE EN PLACE DES PERFUSIONS DE FAÇON
ASEPTIQUE : Dans le service de réanimation néonatale l'apport liquidien
des 24 heures est respecté en fonction du poids et de l'âge de l'enfant, ce qui fait
que le débit est lent, pour respecter le débit, la réanimation néonatale dispose
d'appareils sophistiqués.
Asepsie des mains.
Refaire une antisepsie du bouchon.
Adapter la seringue au robinet, purger dans le haricot.
Ce dernier est relié à un prolongateur destiné au malade après le cathéter.
Couvrir le robinet avec une compresse imbibée de Bétadine.
Placer la seringue sur le pousse seringue.
Régler le débit prescrit.
Inscrire sur la fiche du malade le débit de perfusion.
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9.MISE EN PLACE D'UN CATHETER VEINEUX
PERIPHERIQUE :
9.1. OBJECTIFS :
Tous les nouveaux nés hospitalisés dans l'unité de réanimation néonatale doivent
avoir une voie d' abord.
Pour réduire les infections (infections locales, régionales ou septicémies) dont la
porte d'entrée est un cathéter veineux court, on utilise une technique de pose et
de manipulation aseptique.
9.2. MATERIEL :
Protection.
Haricot + plateau + Garrot.
Solution antiseptique (Bétadine dermique ou alcool iodé).
Compresses stériles.
Cathéters (G22, G24 utilisé en néonatale).
Adhésif de fixation stérile transparent.
Flacon de perfusion + seringue à 50cc + Pousse seringue.
9.3. CONDITIONS :
Avant toute manipulation ; se laver les mams.
Procéder aux manipulations à fravers une compresse stérile imbibée
d'antiseptique.
L'ablation du cathéter doit être systématique au bout de 72 heures où
En cas de réaction locale ou régionale.
En cas de pic fébriles.
Lorsque le cathéter est obstrué, ne jamais injecter de force le caillot
celui-ci est toujours un embout septique.
Pour piquer un bébé, une aide de l'infirmière serait sans refus.
9.4. TECHNIQUE. :
Asepsie des mains.
Endosser la camisole du malade.
Localiser la veine.
Mettre l'alaise de protection, exemple : compresse stérile.
Installer le garrot au-dessous de site de ponction en serrant pour arrêt
veineux sans arrête la circulation artérielle.
Désinfecter la région choisie à l'aide d'une compresse imbibée et un
antiseptique.
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Tendre la peau pour immobiliser la veine.
Tenir l' intranulle ou le cathéter fermement le biseau vers le haut.
Piquer la peau à côté de la veine en respect un angle de 45 0, environ 1 cm
plus bas que le site de pénétration et insérer l'aiguille dans la veine, dans
le sens du courant sanguin, très progressivement dans l'axe.
Cesser d'avancer dès qu'il y'a un reflux de sang dans le cathéter.
Retirer le mandrin de l'intranulle ; à l'extérieur, en visualisant le retour
veineux.
Une fois qu'on est sûr du bon retour.
On adapte le prolongateur et on injecte à partir de la seringue une quantité
suffisante pour justifier le bon abord veineux, en absence de gonflement
sous cutané.
Fixer correctement le cathéter après vérification du reflux et protection
par un pansement stérile transparent adhésif ; joindre la prolongation à la
seringue électrique et lettre en marche (régler le débit à la vitesse
estimée).
Immobiliser le membre en position fonctionnelle sur une attelle à l'aide
de compresse et de sparadrap.
La longueur de l'attelle servant à immobiliser un membre doit dépasser les
articulations sus et sous-jacentes à l'endroit de l'injection.
N.B :si la zone périphérique au site de ponction blanchit lors de la manœuvre, le
cathéter est installé dans une artère non soupçonnée à la palpation.
Il faut alors retirer le cathéter et refaire une compression jusqu'à arrêt du
saignement.
Eliminer le matériel souillé et se laver les mains.
Noter la date de pose sur le pansement, sur la fiche de température, sur la
fiche de surveillance, sur le dossier du malade.
9.5. VOIES D'INTRODUCTION :
Le cathéter est introduit dans le sens de la circulation ; veineuse du pli du coude,
aiguille vers l'épaule ; veineuse du dos de la main aiguille vers l'épaule, veineuse
du pédieux aiguille vers la jambe ; veineuse du cuir chevelu, aiguille vers le
cœur.
9.6. EVALUATION :
La surveillante médicale et le médecin contrôlent le respect du protocole.
Lorsque, dans le service, on relève plusieurs réactions au cathéter
(exemple arthrites septiques) la révision des techniques utilisées s'impose.
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10. PRELEVEMENT ENDOBRONCHIQUE :
10.1. OBJECTIFS :
Effectuer un prélèvement endo bronchique dans les meilleures conditions.
Ne pas affecter le malade par manque de précaution lors des
manipulations.
10.2. CONDITIONS :
Tenue stérile.
Bavette.
Callot.
Gants.
Camisole du box.
10.3. MATERIEL :
Dispositif aspiration de mucosités.
Champ troué stérile de petite taille.
Sonde d'aspiration stérile de diamètre suffisant et recoupée stérilement
pour être de 2 cm inférieure du dispositif.
Compresses stériles, bétadine.
10.4. TECHNIQUE :
Désinfection du pourtour de la sonde avec bétadine.
Mise en place des champs.
Introduire la partie à bout nu du dispositif par une sonde d'aspiration
stérile coupée.
Raccordement de l'autre extrémité sur l'aspiration.
Introduction de la sonde d'aspiration plus profonde du cathéter interne.
Aspiration, coulissage vers le bas de la sonde d'aspiration.
Retirer tout le dispositif sans aspirer.
Si sécrétion : fermer le flacon enlever le coté vers et mettre le bouchon
place à la place.
Si pas de sécrétion couper stérilement le bout du cathéter interne dans le
flacon sans dispositif.
10.5.CONTROLE :
Prendre connaissance des résultats bactériologiques de ces prélèvements.
28
11. EXSANGUINO-TRANSFUSION :
11.1OBJECTIFS :
C'est une méthode pour échanger lentement le sang d'un bébé contre du sang
frais d'un donneur inférieur à 4 jours.
Ce geste est trop pratiqué en néonatale, pour réaliser cette opération délicate, il
faudrait travailler dans la plus grande asepsie pour prévenir toute infection
grave.
29
Monitoring
Cardioscope et traceur.
Sonde de température en continu.
Solution antiseptique, bétadine, alcool iodé.
Fil de peau + bistouri avec manche (sectionner le cordon).
Tenu de chirurgie exigée : callot, bavette, gants et casque stériles.
11.4. EVALUATION :
Médecin néonatologue et surveillante du service.
12.3. PRECAUTIONS :
30
12.4. TECHNIQUE :
Si cordon en place :
ôter le pansement de couverture et le mettre dans le haricot.
Nettoyer le contour du cordon sans tirer celui-ci.
Au début : Dakin.
Ensuite Bétadine à défaut éosine aqueuse.
Couvrir avec une compresse stérile sèche et fermer hermétiquement avec
le sparadrap.
Si cordon sectionné :
Ne pas toucher la partie centrale de l'ombilic.
Commencer par la périphérie.
Eliminer les compresses souillées au fur et à mesure.
Soins de l'ombilic (partie centrale).
Presser légèrement si besoin les bords de l'ombilic.
Faire prélèvement si existence de suppuration.
Eliminer les compresses souillées au fur et à mesure.
Faire des hémocultures si existence de suppuration.
Couvrir l'ombilic avec pansement stérile.
Après le pansement
Se laver les mains.
Inscrire sur la fiche de température du malade les soins et la nature du
pansement.
Les soins du cordon doivent se faire quotidiennement, et si infection de
celui-ci bi quotidiennement.
12.6. EVALUATION :
Le pédiatre et la surveillante médicale contrôlent le respect des soins.
L'apparition d'infections au niveau de l'ombilic ou bactériémie conduit à la
révision de la technique utilisée.
31
13. LE PANSEMENT :
13.1. OBJECTIFS :
Une bonne technique de pansement vise à minimiser les risques d'infection de la
plaie survient en période post opératoire.
13.2. MATERIELS ET PRODUITS :
Une boite d' instrument stérile contenant au moi deux pinces.
Compresses stériles.
Sparadrap, ciseaux.
Haricot (déchets).
Antiseptiques.
Ecouvillon stérile si prélèvement.
13.3. PRECAUTIONS :
Il est indispensable que les informations concernant le pansement soient notées
sur le dossier malade ou sur une fiche de pansement
32
Soin de la partie centrale de la plaie (zone située sous les compresses)
Faire un prélèvement bactériologique si nécessaire.
Savonner rincer au sérum salé.
Appliquer les antiseptiques (jamais de mélange).
Toujours aller du point le plus propre vers le plus sale.
N'effectuer qu'un passage avec chaque compresse.
Presser légèrement si nécessaire les bords de la plaie.
Eliminer les compresses souillées dans le haricot au fur et à mesure.
Couvrir la plaie avec un pansement stérile.
Eliminer les instruments dans un bain détergent et désinfectant
(haricot cuvette et tirelire).
Après le pansement :
Décontaminer l'instrument, le matériel et le guéridon.
Mettre les déchets dans la poubelle des déchets septiques.
Se laver les mains.
13.5. EVALUATION :
La surveillante médicale, le chirurgien et le médecin contrôlent le respect
du protocole.
L'apparition d'inflation au niveau du pansement doit déboucher dont la
pratique des pansements est un aspect à ne pas oublier.
14.2. MATERIEL :
Boite d'intubation contenant :
Laryngoscope + lame de nouveau-né à terme ou prématuré.
Pince de Magyl.
Lampes de rechange.
Lames de rechange.
Piles fonctionnelles.
Ciseaux.
Elastoplaste (moustache de fixation).
33
Sonde d'aspiration endotrachéale.
Aspirateur branché sur vide mural.
Flacon de sérum salé.
Insufflateur adapté à une source d'air.
Sonde d'intubation de calibre en fonction du poids de l'enfant.
Stéthoscope.
14.3. EQUIPE :
Aide 1 : maintient la tête en hyper extension.
Aide 2 :
Sert l'opérateur.
Nécessaire pour l'aspiration.
Ballon.
Prépare le dispositif
Opérateur : en réanimation néonatal le pédiatre intube.
14.4. CONDITIONS :
Asepsie rigoureuse du laryngoscope.
S'assurer du bon fonctionnement du laryngoscope.
Camisole du malade endossée.
Voie d'abord sûre.
Enfant non alimenté par l' alimentation entérale.
Libérer les voies aériennes aspiration bucco pharyngo.
14.5. PRECAUTION :
Vider l'estomac éviter la fausse route au moment de l'acte.
Il faut être rapide et prudent, l'intubation néonatale se fait souvent par voie
nasale pour éviter les complications dues à celle-ci.
14.6. TECHNIQUE :
Lubrifier le tube avec sérum salé avant de l'introduire.
Introduire le tube dans les narines jusqu'à franchir les choanes.
A l'aide du laryngoscope soulever en bloc la langue et maxillaires pour
mettre en évidence l'orifice glottique.
Grâce à la pince de Magyl tenue dans la main droite introduire le tube
dans le larynx.
La longueur à introduire est en fonction du poids et de la taille de l'enfant.
Fixer la sonde avec une moustache en Elastoplaste.
34
14.7. RESULTATS :
Vérifier cliniquement le passage de l'air dans les plages pulmonaires à
l'aide d'un ballon et du stéthoscope.
Coloration de l'enfant.
Soulèvement du thorax.
Contrôle de l'emplacement du tube.
35
Gavage
Nutripompe ou pousse seringue.
Tubulures stériles.
Compresses stériles.
Dakin ou alcool.
15.4. TECHNIQUE :
L'alimentation à la sonde se fait sur indication médicale.
Mise en place de la sonde bucco gastrique
Attention : une sonde se manipule à travers une compresse stérile.
36
15.5. PRECAUTION :
Ne pas mélanger le médicament aux aliments les administrer séparément
à la seringue (utiliser le robinet).
Changer les seringues à 50cc toutes les 04 heures (risque de
contamination).
Les soins de la bouche doivent être pratiqués au moins deux fois par jour.
Un contrôle régulier de la bouche doit être fait à la recherche du muguet.
Procéder à un contrôle de la qualité et de la quantité du résidu gastrique
avant chaque gavage.
Technique
Aspirer le liquide gastrique de la sonde avec une seringue.
Noter la présence de sécrétions abondantes ou de l'heure.
Noter sur la fiche du malade le début et la fin de chaque gavage.
Changer tous les jours la sonde et la tuyauterie.
Arrêter le gavage devant une distension abdominale ou des vomissements.
15.6. EVALUATION :
Contrôle bactériologique.
Lors de la mise en place du protocole afin de contrôler son efficacité.
Par la suite de façon ponctuelle pour s'assurer de la sécurité et de la
fiabilité des préparations et ainsi de la bonne application du protocole.
Au moindre signe alarmant chez les malades gavés
Troubles digestifs.
Diarrhée.
Suspicion d'intolérance alimentaire.
Prélever 100cc de préparation.
Noter le nom du malade qui
absorbera ce gavage.
Le jour et l'heure du prélèvement.
Porter immédiatement au laboratoire.
Faire un examen des selles (coproculture).
Prélever des selles fraîches et les mettre dans un pot stérile.
Noter le renseignement du malade et l'alimentation (nature du lait, début
de l'alimentation).
15.7. RESULTAT :
Permettent de détecter la présence de germe.
37
Chapitre 3 :
Les moyens de prévention des
infections nosocomiales manu portées
au niveau de service réanimation
néonatale.
38
1. Hygiène des mains :
1.1. Hygiène des mains par lavage :
1.1.1. Le principe du lavage des mains : Les différentes techniques d'hygiène
des mains sont basées sur leur capacité à réduire l'importance de l' inoculum
bactérien. Le nombre de micro-organismes nécessaires pour causer une
infection chez un individu, ou « dose infectante » est un paramètre approprié
pour décrire le résultat de l' interaction entre un pathogène et un hôte ou un site
sensible.
Le lavage des mains a pour but de limiter la transmission des microorganismes
par les mains des soignants qui vont d'un malade à un autre, dont l'objectif est
de diminuer la flore transitoire et/ou la flore permanente en détruisant le
maximum de germe ; et ne pas altérer le tissu cutané de la main.
1.1.2. Le matériel nécessaire pour lavage : Pour la réalisation du lavage des
mains, il doit y avoir un point d'eau proche du lieu de soins, il sera équipé de
Un lavabo : Il doit être en nombre suffisant, suffisamment large, en
matériau non poreux, facile à nettoyer.
Un robinet actionnable : Le choix de leur emplacement est très
important, il doit être actionnable ; sans contact des mains (par coude ou
pied) mais l'idéale reste un distributeur d'eau par commande à cellule
photoélectrique.
Distributeurs de produits de lavage : Ils doivent être actionnables par le
pied ou le coude, équipé de réservoir
D'un savon doux liquide en flacon non rechargeable.
D'un savon désinfectent ou d'un produit hydro-alcoolique avec
pompe distributrice individuelle.
Il faut insister sur la nécessité d'un nettoyage fréquent de ces
appareils.
Un distributeur d'essuie-mains : Il s'agit de distributeur mural d'essuie-
mains à usage unique (en papier ou en non tissé), ne nécessitant pas de
manipulation, placé à côté du lavabo, il doit être facilement nettoyable et
rechargeable.
Un collecteur de déchets : Il s'agit d'une poubelle de volume suffisant à
pédale ou sans couvercle pour éviter tout contact manuel avec ce
récepteur et doit être équipé d'un sachet noir jetable.
39
1.1.3. Les types de lavage des mains :
Les différents types du lavage des mams pour éviter les Infections manu porté
au milieu hospitalier, trois lavages sont indispensables
1.1.3.1. Le lavage simple :
Définition : C'est une opération ayant pour but d'éliminer les
salissures et de réduire la flore transitoire par simple action
mécaniques, en utilisant de l'eau et du savon. C'est le type de
lavage quotidien.
Indication : Il concerne tout le personnel hospitalier
Au début et en fin de journée.
Avant tout contact avec le malade.
Entre deux activités non invasives, ou entre deux patients.
Après un geste de la VIe courante (mouche, allé aux toilettes...
Avant et après le port de gant, non au retrait des gants.
A chaque fois que les mains sont visiblement souillées.
Matériels :
Un point d'eau.
Un savon doux.
Essuies mains jetable.
Une poubelle.
La technique : Avant de pratiquer le lavage des mains, il faut
Retrousser les manches de la tenue au-maximum si elles ne sont pas
courtes.
Oter tous les bijoux, montre ou bracelet et vernis doit être enlevé.
Mouiller les mains.
Prendre une dose de savon liquide non désinfectant.
Bien savonner les mains pendantes 30 secondes au moins en insistant
sur les espaces interdigitaux, le pourtour des ongles les bords externes
des mains.
Rincer abondamment sous l'eau du réseau.
Sécher par tamponnement avec un essuie-main à usage unique.
Utiliser le dernier essuie-main pour fermer le robinet.
Jeter l'essuie-mains dans la poubelle sans contact avec les mains.
40
1.1.3.2. Le lavage antiseptique :
Définition : Le lavage antiseptique pour but .
Eliminer la flore transitoire.
Réduire la flore résistante.
Indication : Il concerne les médecins ainsi que le personnel
soignant :
Avant tout soins auprès de patient à risque : immunodéprimé,
nouveau-né
Avant toute manipulation de dispositifs médicaux stérile (pinces à
pansement...).
Avant la réalisation d'un geste aseptique, à titre d'exemple : soins d'un
cathéter veineux, périphérique, préparation de perfusion, pose d'une sonde
urinaire ou tout autre dispositif analogue.
Avant toute procédure invasive.
En cas de contact avec des matériels organiques.
En cas d'augmentation des infections nosocomiales.
Un patient en isolement.
Matériels :
Un poste de lavage facilement accessible et proche du lieu de soin.
Savon antiseptique.
Essuie-mains à usage unique.
Un sac poubelle non maniable.
Technique : Avant tout
Les manches doivent êtres courtes.
Les mains doivent êtres nues, sans bague, bracelet ou montre, avec des
ongles courts, sans vernis.
Se mouiller les mains.
Prendre une dose de savon liquide antiseptique (dose recommandée est 3-
5 ml)
Savonner 30 à 60 secondes selon les indications du fabricant.
Brosser les angles.
Rincer soigneusement à l'eau courante.
Sécher à l'aide de l'essuie mains à usage unique.
Fermer le robinet à l'aide du dernier essuie mains pour éviter la
décontamination.
Jeter cet essuie-main dans la poubelle sans la faire toucher avec la mam.
41
1.1.3.3. Lavage chirurgical :
42
1.2. Hygiène des mains par friction hydro alcoolique :
1.2.1. La solution hydro alcoolique :
1.2.1.1. Définition :
Ce sont des solutions (ou gels) hydro alcooliques à séchage rapide, conçues
spécifiquement pour la désinfection des mains. Elles contiennent de l'alcool, un
émollient et parfois un antiseptique, elles s'appliquent par friction sans rinçage
sur des mains sèches et d'apparence propres (sans souillure visible).
1.2.1.2. Le constituant de solution hydro alcoolique :
Alcool : c'est le premier antiseptique à avoir été utilisé en friction.
l'avantage de l'alcool est sa rapidité d'action et son pouvoir d'évaporation.
L'émollient : il est indispensable pour garantir un bon état cutané et
favoriser ainsi l'observance de la méthode. Les divers émollients utilisés
sont la glycérine, l'alcool mydriatique, la triéthanolamine, l'hydroxyurée.
Antiseptique associe : l'antiseptique associe le plus fréquemment est la
Chlorhexidine à 0,25 0/0, l'association des 2 composés allie en effet la
rapidité d'action de l'alcool et la persistance d'activité de Chlorhexidine.
1.2.1.3. Les avantages immédiats des solutions hydro alcoolique :
L'accessibilité immédiate, puisque ces solutions peuvent être présentes dans la
chambre de chaque patient, sur le chariot de soins et dans la poche du soignant.
La rapidité du geste : la durée de la friction est de 10 à 20 secondes
contre.
L'efficacité : elle est bactéricide, fongicide, virucide.
La tolérance : elle est bien tolérée par le personnel hospitalier grâce a
l'émollient qu'elle contient
Economique : imitation des nombres des points de lavage.
1.2.1.4. Objectifs :
Optimiser l'hygiène des mains par les personnels soignants médicaux et
paramédicaux.
Améliorer l'observance de l'hygiène des mains afin de maitriser les
risques de transmission manu portée à partir du personnel, des patients, de
I ' environnement hospitalier.
Introduire les techniques de lavage et de désinfection des mains au niveau
de l'établissement.
43
1.2.1.5. Indication :
Entre deux actes limités à un simple contact avec le patient.
Au cours des soins dispensés à une mémé patiente, entre la « phase propre
» et « la phase sale ».
A l'occasion des soins en série.
Lors d'une interruption brève des soins
Lors d'une interruption brève des soins.
En cas d'absence ou d'éloignement d'un point d'eau.
1.2.1.6. Centre indication :
Mains visiblement sales.
Mais souillées par des substances biologiques.
Mains mouillées.
Peau lésée.
1.2.2. Friction hydro alcoolique :
Solution à employer pure sur les mains propres.
Prendre un creux de mains de la solution.
L'étaler sur les mains, paume.
Frictionner comme des mains droites sur dos des mains gauche, avec
doigts entrelacés et vice versa.
Frictionner le bout des doigts et le porteur des angles.
Frictionner en rotation un pouce puis l'autre.
Terminer par la friction des poignets.
1.3. Port de gants :
Le port de gants ne remplace pas le lavage ni la désinfection des mains.
Il assure la protection des soignants et des patients en prévenant les
transmissions croisées.
Les gants se portent sur des mains à ongles courts sans bague ni aufre bijou.
Il faut faire attention lors des « interruptions de soins ».
44
2. Hygiène corporelle :
Tout d'abord avant de parler de la tenue en elle-même, il faut rappeler les règles
d'hygiène de base qui sont .
La propreté corporelle avec une douche quotidienne au minimum.
Les cheveux propres, noués s'ils sont longs (ils ne doivent pas toucher la
blouse).
Des ongles courts, nets, propres, dépourvus de vernis.
Un maquillage discret.
3. Hygiène vestimentaire :
La contamination par le contact des vêtements est à prévenir. Les vêtements
doivent être spécifique au service hospitalier.
La tenue de travail est enfilée au début du travail et cotée en fin de
journée.
Elle doit être propre, fermé et nom déchirée.
Elle doit être changé chaque fois qu'elle est souillée, et doit être mise
dans un sac à linge sale spécifique afin d'être rapidement nettoyée.
Le tissu est de plus en plus en poly coton, textile facilement dé
contaminable.
Les manches doivent être courtes pour faciliter le lavage des mains.
Il est indispensable de porter un tablier ou une casaque pour protéger sa
tenue de base lors des soins très constamment.
Il faut porter un habillage stérile pour les soins réclamant une asepsie
rigoureuse, cette se composera de : bonnet, masque, gants stériles.
Des chaussures spécifiquement réservées au travail : confortables,
silencieuses, nettoyable
On ne doit pas porter de vêtement de ville sous la tenue de travail.
Pas de bijoux aux mains et aux avant-bras, ni bijoux aux oreilles et au
cou.
45
4. Entretien du matériel :
Avant toute manipulation le port de gant et tenue est obligatoire. L'entretien du
matériel passe par deux étapes
4.1. Pré désinfection : a pour objectif .
Protéger le personnel par une action antibactérienne et antifongique.
Réduire le nombre de microorganisme présent.
Améliorer les étapes de désinfection ou de stérilisation en réduisant la
contamination.
4.2. Désinfection : a pour objectif.
D'éliminer tous les micro-organiques macroscopiquement.
4.3. Matériel :
2 bacs avec couvercle.
2 produits (désinfectant, pré désinfectant).
Brosse.
Linge propre ou stérile.
Minutie.
4.4. Technique :
4.4.1. Pré-désinfection :
Préparer dans le premier bac la pré-désinfection une pression de 25 ml
dans 5 1 d'eau.
remper l'instrument dans cette solution pendant 15 ou 20 min si le
matériel souiller.
Brosser l'instrument dans la bassine.
Rincer l'instrument.
Désinfection : dans le deuxième bac de désinfection pendant 5à 10 min.
Rinçage abondant à l'eau courante.
Essuyage.
Essuyage avec un linge propre.
Le matériel est emballé dans des pochettes et prêt pour la stérilisation.
Tuyauterie des respirateurs, et Capp sont à usage unique.
46
5. Entretien des incubateurs :
La réalisation d'un entretien systématique des Incubateurs diminue le risque de
transmission de micro-organismes d'un enfant à l'autre.
Le choix du produit détergent-désinfectant est un compromis entre efficacité,
toxicité et compatibilité avec les plexiglas de l'incubateur ; certains services
peuvent faire le choix de l'entretien à l'eau stérile. Ces procédures doivent être
validées par le CLIN de l'établissement.
5. l. En présence de l'enfant (désinfection quotidienne) :
On propose, un détergent-désinfectant non toxique de type alimentaire, inodore,
liquide, compatible avec les plexiglas ; à faire valider par le comité des
désinfectants de l'établissement.
Pour l'entretien de l'intérieur de l'incubateur :
Si le nouveau-né peut être sorti de l'incubateur, privilégier l'entretien en absence.
A l'aide d'un chiffon nette imbibée avec le détergent-désinfectant adapté,
nettoyage le matelas, les parois internes en commençant par le coté le plus
propre et en terminant par le sale (tête, sommet, parois latérales, pied, plateau et
de l'incubateur).
Pour l'entretien de l'extérieur de l'incubateur :
Nettoyer à l'aide d'un chiffon nette imbibée de produit détergent —désinfectant
les surfaces extérieures en plexiglas de haut en bas, les montants de la
couveuse, le support, les plans de travail, les tablettes, le scope, le respirateur,
etc
Entretient du bac à eau :
Si le bac est démontable, l'entretien des bacs à l'eau est quotidien.
Si le bac n'est pas démontable, privilégier les systèmes clos.
Il faut vidanger l'eau du bac, le mettre à tremper dans une solution
détergente désinfectante identique à celle employée pour l'entretien
de l'incubateur, le rincer à l'eau bactériologique ment maitrisée ou à
l'eau stérile, puis le sécher et le remplir d'eau stérile.
5.2. Hors présence de l'enfant :
L'entretien de l'incubateur est réalisé
Au changement d'incubateur (hebdomadaire ou à défaut tous les 15 jours).
A la sortie de l'enfant de l'incubateur.
47
5.2.1. Avec un détergent désinfectant :
Retirer les éléments amovibles (matelas et socle, bac à eau, joints de
hublots, casier de rangement), les immerger dans la solution détergente-
désinfectante (sauf le matelas et la sonde thermique).
Nettoyer l'habitacle avec un chiffon net imbibé de détergent —
désinfectant
Parois intérieures : de haut en bas puis terminer par les hublots.
Parois extérieures : habitacle, montants, placards, roulettes.
Sécher l'incubateur avec un linge propre.
Nettoyer, rincer, sécher les éléments amovibles et les repositionner.
Protéger l'incubateur avec un linge propre et le ranger dans un local
propre.
Assurer la traçabilité du nettoyage.
5.2.2. A la vapeur : Les avantages de l'utilisation de la vapeur sont
Suppression des produits chimiques.
Suppression du temps de contact des produits.
Suppression de l'étape de rinçage.
Suppression du risque toxique potentiel.
Ergonomie de la méthode.
Simplicité d'application de la méthode.
Retirer les éléments amovibles (matelas et socle, bac eau, joints de
hublots casier de rangement) et les nettoyer à la vapeur (passer la vapeur
à moins de 3 cm).
Egoutter sur un linge propre.
Essuyer les accessoires en plexiglas avec un linge propre.
Protéger les parties électriques.
Réaliser le nettoyage du haut vers le bas et entretien de l'extérieur vers
l'intérieur. (Double passage de la vapeur sur les surfaces intérieures).
Maintenir les portes de placards fermées et entretenir le piètement du haut
vers le bas.
Terminer par l'intérieur du ou des placards (double passage de la vapeur
dans le/les placards).
Si présence de souillures difficiles à faire partir, les nettoyer à l'aide d'un
produit Détergent-désinfectant.
48
A l'aide d'un linge propre et sec essuyer en commençant par l'habitacle
puis le caisson, l'intérieur du placard. Bien différencié le linge utilisé pour
I ' intérieur et l' extérieur.
Remonter les différents accessoires amovibles en évitant de décontaminer
I ' incubateur.
Protéger l'incubateur conte la poussière.
Assurer la traçabilité du nettoyage.
A la fin de l'entretien de chaque incubateur, essuyer la buse et le flexible
de l' appareil.
Vapeur avec un chiffon nette imprégnée de solution
détergentedésinfectante et les enrouler sur le générateur de vapeur.
Un personnel qualifié.
Une bonne hygiène corporelle, et vestimentaire.
Un lavage des mains obligatoires avant la préparation des biberons, et
l'entretien des biberons.
49
6.2. La stérilisation :
La stérilisation des biberons est conseillée jusqu'à l'âge de 4 ans, la stérilisation
n'est efficace que s'ils sont soigneusement lavés.
Le but est de détruire les éventuels microbes restants. Il existe plusieurs
méthodes
50
7. Entretien des locaux :
7.1Définitions :
7.1.1. Le nettoyage : est une opération d'entretien et de maintenance des locaux
dont l'objectif principal est d'assurer un niveau de propreté (notion d'hygiène).
Facteurs combinés : action chimique et mécanique, action de la température,
action du temps.
51
7.4. Technique :
1. Emploi d'un nettoyant et d'un désinfectant
Nettoyer à l'aide d'un détergent.
Rincer.
Désinfecter à l'eau de javel et ne pas rincer.
2. Emploi d'un détergent désinfectant.
Nettoyer et désinfecter à l'aide d'un produit détergent
Désinfectant.
52
Chapitre 4 :
Le rôle de l'infirmier de santé
publique dans la prévention et la
prise en charge des infections
nosocomiales manuportées.
53
Le personnel -est chargé de mettre en œuvre les pratiques de soms assurant la
lutte contre l'infection.
Il doit être familiarisé avec les pratiques empêchant la survenue et la
propagation des infections et observer des pratiques appropriées pour tous les
patients pendant toute la durée de leur séjour à l'hôpital.
54
La surveillance clinique infirmier (ère) :
Aider au diagnostic clinique des formes trompeuses ou asymptomatique.
Contribuer à l'identification de la cause, respecter les conditions prévues
pour les différents prélèvements parfois difficiles chez le nouveau-né.
Le recueil des urines sur poche s'effectue après nettoyage de la région,
antisepsie, mise en place et renouvellement de toute l'opération si rien
n'est obtenu au bout d'une heure.
S'attacher la qualité du recueil des échantillons, qui permet seule
interprétation correcte des résultats.
Aider à la prise régulière et conforme des médicaments.
Rechercher en situation épidémique, une transmission directe entre
soignant et les nouveau-nés.
L'éducation du patient :
Elle concerne le plus souvent la famille quand le nouveau-né est petit
Apprendre à discerner les signes d'alerte, parfois frustes.
L'hygiène, soins corporels de nouveau-né.
L'hygiène de l' alimentation allaitement maternel.
La prévention :
La maîtrise des barrières naturelles et la restauration de l'immunité
reposent sur un état nutritionnel de qualité.
Sur l'homéostasie thermique et sur la limitation des techniques invasives.
La prévention des contaminations extérieures nécessite le respect des
règles d'hyène habituelles
Restriction des manipulations, suivi rigoureuse des précautions d'asepsie,
on veillera à l'hygiène de tous les objets qui peuvent être manipulés par
les nouveau-nés.
Un programme de contrôle de l'infection doit être mis en place.
Des mesures spécifiques seront mises en œuvre vis-à-vis des malades
infectés et [ou colonisé pour diminuer la transmission croisée, réaliser
l'identification précoce des infectés, l'isolement géographique et
technique.
Lavage des mains après tout contact par de gants à usage unique non
stériles pour les soins, évacuation des excréta et du matériel souillé,
matériel de base individuel.
L'antibiothérapie sera contrôlée pour préserver l'écologie bactérienne
(diminuer la pression de sélection des antibiotiques) et la flore normale
(mécanisme de défense par effet barrière).
55
56
1.Introduction :
L'hygiène hospitalière est l'élément essentiel de la prévention des infections
nosocomiales, mais son observance est médiocre.
2.Méthodologie de recherche :
La méthodologie de recherche s'inscrire d'une enquête.
57
3.Présentation du service : Le service de réanimation néonatale
comporte
3.1PERSONNEL :
A. MEDICALE :
Une chef de service.
Un maitre de conférences A.
Trois (03) Maitre assistants.
Sept (06) résidants.
B. PARAMEDICAL :
Une surveillante médicale.
Une surveillante de soins.
Quatorze (14) infirmiers de santé publique.
Un (01) infirmiers diplômés d’état.
C. Autres :
Une (01) technicienne de surface.
Une (01) nourrice.
3.2. MATERIEL :
Six box (06)
Matériel :
Une unité centrale de surveillance des paramètres vitaux : (TA-FC-
FRSP02).
Dix (10) incubateurs (couveuses).
Quatre (04) tables chauffantes.
Un (01) appareil de radiographie mobile.
Six (06) appareils de ventilation mécanique.
Cinq (05) appareils de photothérapie.
Un (01) appareil d'échographie.
Moyens d'hygiène :
Un (01) dispositif de lavage des mains.
Produits désinfectant type : gel hydro alcoolique pour les frictions, savon
liquide et savon Marseille pour le lavage des mains.
L'hôte.
Camisole stérile dans chaque box.
Un (01) appareil pour désinfection des box (AEROSEPT).
L'essuie-mains (papiers non stériles parfois avec des compresses non
stériles).
58
4. Résultats de l'enquête :
4.1REPARTITION SELON LE SEXE DU PERSONNEL SOIGNANT :
Feminine 19 63
Masculine 11 37
Total 30 100
M 37 %
INTERPRETATION :
IL existe une prédominance féminine (63 % de femme et 37 % d'homme).
GESTE FAIT %
Oui 100
Non
NON
GESTE FAIT % FAIT
22%
Oui 78
Non 22
59
4.2.2. PERSONNEL PARAMEDICAL :
AVANT :
GESTE FAIT %
Oui 100
Non 0
APRES :
Non 16
FAIT
Total 100 84 %
INTERPRETATION :
Le lavage des mains avant les soins est fait correctement chez le personnel
paramédical, par contre ce geste n'est pas respecté systématiquement après
l'exécution des soins.
GESTE FAIT %
NON FAIT
10 %
Oui 90
Non 10
60
4.3.2. PERSONNEL PARAMEDICAL :
INTERPRETATION :
Le port de camisole chez le personnel paramédical n’est pas systématique.
86%du personnel paramédical respectent le port de la camisole contre 14 % qui ne
respectent pas.
4.4 LE PORT DU CALLOT ET BAVETTE PAR LE PERSONNEL
MEDICAL LORS DES GESTES INVASIFS :
GESTE FAIT %
Oui 100
Non 0
INTERPRETATION :
Le port du callot et de bavette lors des gestes invasifs (exsanguino-transfusion)
est respecté chez le personnel médical.
4.5. LE PORT DES BIJOUX LORS DES SOINS :
4.5.1. PERSONNEL MEDICAL :
GESTE FAIT %
Oui 0
Non 100
FAIT
Total 100 100 %
INTERPRETATION :
Le personnel médical ne porte pas de bijoux.
61
4.5.2. PERSONNEL PARAMEDICAL :
Non 93 NE PORT
PAS DE
Total 100 BIJOUX
93%
INTERPRETATION :
La majorité du personnel paramédical ne port pas de bijoux (93%).
GESTE %
FAIT
Oui 0
Non 100
PAS DE
VERNIS
Total 100 100%
INTERPRETATION :
Le personnel médical n'utilise pas de vernis.
Oui 17
Non 83
PAS DE
Total 100 VERNIS
83%
INTERPRETATION :
La majorité du personnel paramédical ne mis pas du vernis pour les ongles.
62
4.7. LA DESINFECTION DE LA CASSETTE DU RADIOGRAPHIE :
NON
DESINFEC
% TER 5%
GESTE FAIT
Oui 95
Non 5
DESINFEC
Total 100 TER 95%
INTERPRETATION :
950/0 du personnel soignant (paramédical) désinfecte la cassette de radiographie
avant chaque prise.
4.8. LE MENAGE :
FAIT
APRES LE
% SOINS
GESTE FAIT
41%
Oui 59
FAIT
Non 41 AVANT LE
SOINS
Total 100 59%
INTERPRETATION :
Le ménage est fait dans 59 % des cas avant les soins contre 41 % des cas après
les soins.
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5.Discussion :
5.1. Interprétation générale :
L'hygiène des mains est la pierre angulaire dans la prévention des infections
nosocomiales manuportée soit par lavage conventionnel ou par friction hydro
alcoolique. Heureusement l'observance de ces geste pluriquotidiens par les
soignants est forte. Néanmoins le non-respect de certaines règles d'aseptie tel
que le port de bijoux ou le vernis même si l'hygiène des mains est réalisée, elle
minimise son efficacité.
64
5.3. Conclusion :
Après avoir réalisé une étude pratique au niveau du service de réanimation
néonatale de chu (aek hassani), vu les résultats de l'étude statistique et les
différent opinions des infirmiers(e) de santé publique essayent de réduire le taux
des infections nosocomiales au niveau du service de réanimation néonatale, mais
malgré les moyens disponibles, ils n'arrivent pas à appliquer complètement leurs
connaissances acquises pendant la formation, et c'est ainsi qu'on arrive à
répondre à notre problématique qui a été déjà posée au début de l'étude qui
comporté deux hypothèse, l'une positive, et l'autre nulle et notre étude
correspond à celle de l'hypothèse positive c'est-à-dire que les soignants
respectent les règles d'asepsie pour prévenir l'infection nosocomial au niveau du
service de réanimation néonatale et pour cela notre étude sera gardé ouverte
avec des suggestions écrites dans notre recherche.
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6.Fiches techniques de lavage des mains :
6.1. LAVAGE SIMPLE :
6.1.1. OBJECTIF :
Connaître la méthode de lavage simple des mains.
Réduire la flore cutanée transitoire pour éviter la transmission manu
portée.
Domaines d’application.
- Toute situation nécessite un lavage simple des mains.
- Avant tout geste propre, et après tout geste sale.
- Avant et après chaque soin non invasif aux maladies.
- Arrivée et départ du personnel dans le service.
- Avant et après les repas.
- Lors des soins d’hygiène, de confort et de continuité de la vie.
- Sont exclues, les situations nécessitant un lavage antiseptique ou
chirurgical des mains, ou notamment la manipulation des objets
souffles de liquides biologiques.
6.1.2. INDICATIONS :
A la prise de service.
Avant de donner les biberons, avant la distribution des médicaments
per os.
Avant les changes.
Avant de manipuler de linge propre ou les biberons.
Après être allés aux toilettes, après s'être mouché etc...
6.1.3. REGLES DE BASE :
Ongles courts sans vends, sans bijoux, ni montre.
Manches courtes.
Le port des gants ne dispense pas du lavage des mains avant et après
leur utilisation.
Le temps minimum à respecter est d'une minute.
6.1.4. MATERIEL ET PRODUITS :
Savon liquide doux avec distributeur adapté.
Essuie-mains à usage unique avec distributeur adapté, poubelle
66
6.1.5 Technique :
67
6.2. LE LAVAGE HYGIENIQUE (OU ANTISEPTIOUE) DES MAINS :
6.2.1. OBJECTIFS :
Connaître la méthode du lavage hygiénique des mains.
Domaines d'application : Toute situation nécessitant un lavage
antiseptique des mains :
- Avant la prise de service en réanimation, néonatologie, bloc opératoire.
- Avant chaque geste invasif, soins ou techniques septiques tels que
sondage urinaire, cathétérisme, ponction lombaire
- A l'entrée et à la sortie de la chambre malade en isolement
(réduction du risque de transmission).
- Après avoir manipulé des objets souffles de sang et /ou de liquide
biologique.
- Sont exclues, les situations nécessitant un lavage simple ou chirurgical
des mains.
6.2.2. INDICATIONS :
Lors du passage dans les sas d'entrée du service de réanimation
néonatale.
Soins aux nouveau-nés : prélèvements sanguins, pose de perfusion,
pansement intubation.
Après chaque manipulation d'objets contaminés (couche, champ souillés
etc.…)
6.2.3. REGLES DE BASE :
Ongles courts, sans vernis, sans bijoux, ni montre.
Manches courtes.
Le port des gants ne dispense pas du lavage des mains après et avant leur
utilisation.
Le temps minimum à respecter est d'une minute.
6.2.4. MATERIEL ET PRODUITS :
Savon antiseptique liquide, bactéricide, fongicide et virucide, avec
distributeur adapté.
Essuie - mains à usage unique avec distributeur adapté.
Poubelle.
68
6.2.5. Technique :
69
6.3. LE LAVAGE CHIRURGICAL DES MAINS :
6.3.1. OBJECTIFS :
Connaître la méthode du lavage chirurgicale des mains pour prévenir
l'infection de site opératoire.
Eliminer la flore cutanée transitoire et réduire la flore cutanée résidente
pour éviter la transmission manu portée.
6.3.2. INDICATIONS :
Pose d'une voie centrale (ombilicale, épicutané-cave, sous clavière,
jugulaire).
Manipulation d'un cathéter ou branchement des solutions sur le cathéter.
6.3.3. REGALES DE BASE :
Ongles courts, sans vernis, sans bijoux, ni montre.
Manches courtes.
Le port des gants ne dispense pas du lavage des mains avant et après leur
utilisation.
Cette technique représente au total 6 minutes (avec le rinçage).
6.3.4. MATERIEL ET PRODUITS :
70
6.3.5Techniques :
La Technique est la même que pour le lavage hygiénique si ce n’est qu’elle
englobe aussi les avant-bras jusqu’au coude
Prendre une brosse sèche, la mouiller côté brosse et y déposer une dose de
savon.
Frotter.
71
6.4. LE LAVAGE PAR FRICTION :
6.4.1. OBJECTIFS :
Connaître l'utilisation des solutions hydro alcooliques quand le lavage des
mains n'est pas possible.
Eliminer la flore cutanée transitoire et réduire la flore cutanée résidente.
6.4.2. POICATIONS :
Lors du soin.
6.4.3. REGLES DE BASE :
Ongles courts, sans vernis, sans bijoux, ni montre.
Manches courts.
Le port des gants ne dispense pas des lavages par friction des mains avant
et après leur utilisation.
6.4.4. PRODUIT :
6.4.5. TECHNIQUE :
72
A cet effet, notre travail qu’avons réalisé Vient d'assurer une vérification des
modalités de protection de ce personnel contre cette infection hospitalières en
s'interrogent sur, le savoir-faire, le savoir être du corps paramédical est une
meilleure prévention.
Il existe des paramédicaux qui ignorent jusqu'à présent le risque de l'infection
nosocomiale, nous souhaitons faire à nos aimables collègues certains
suggestions qui pourraient être d'une grande utilité à l'instauration d'un comité
d'infirmier réfèrent en hygiène au sein du HCA qui se doit être au sein de .
L'équipe soignante l'élément dynamique motiver qui :
Informe et communique.
Alerte et coordonne.
Rassemble et mobiliser.
Elle a pour mission d'être le relais entre le service d'hygiène et l'unité de
soins.
Elle signale immédiatement toute infection et pratique à la mise en œuvre
de mesure appropriée.
Elle insiste à l'application rigoureuse des protocoles des soins pour
maintenir l'intérêt de l'information qui reste essentiel.
La création d'une prise de conscience :
Il est indispensable de sensibiliser le personnel à l'importance à fin d'obtenir ce
résultat de l'hygiène par la formation et l'information. i
A cette condition on peut espérer que l'hôpital soit ce lieu qui accueille inspire
confiance et donne l'image d'une santé déjà retrouver dans un cadre agréable.
La nécessité d'une surveillance épidémiologique :
Pourquoi une surveillance ?
C'est à cause du défaut de connaissance de l'infection.
Un défaut de prévention qui peut engendrer des possibilités d'erreur avec
l'éventualité de continuer à utilisations des méthodes préventives inefficace.
Le personnel médical et paramédical n'est pas à l'abri de maladies
professionnelles qui entrent dans les services à haut risque
Service de réanimation néonatale (+++).
Service des maladies infectieuses.
Laboratoire de microbiologie.
Hématologie SIDA, hépatite virale"
Physiologie : exposition prolongée aux rayons x.
73
Commission d'hygiène hospitalière :
Sur le plan législatif, l'arête n 0 167 du 9 décembre 1982 du ministre de la santé
publique, stipule dans son article 1 qu'il est créé au sein de chaque secteur
sanitaire et établissement hospitalière spécialiser, une commission d'hygiène
interne.
Composition :
Il est dit dans l'article 3 de l'arrêté suscité que "la composition de la commission
est fixée comme suit"
Le président ou le vice-président du conseil médical.
Le médecin de l'établissement responsable de la prévention.
Le responsable des affaires économiques dans l'établissement.
La commission pourra faire à toute personne utile pour l'accomplissement de
son service.
Le service de santé pour personnel :
Le service de santé pour le personnel a pour but de prendre en charge le
personnel travaillant au sein de service de réanimation néonatale, a fin l'adapter
aux conditions de travail, de lui assurer le maximum de sécurité et de confort
dans son poste le service de santé doit assurer les différentes fonctions de
détection, de prévention et de traitement des infections du personnel.
Le personnel embauché dans une zone hospitalière (soins intensifs, service de
réanimations pédiatrique) subit un contrôle de la flore rhinopharyngée et subir
les examens suivants :
Une radiographie du thorax.
Un test à la tuberculine.
Protection du personnel :
La politique en matière de protection du personnel est généralement définie
pour l'ensemble d'un hôpital. La personne de réanimation est particulièrement à
risque pour toutes les naissances liées à l'activité hospitalière, en particulier au
plan du risque infectieux. Il conviendra donc de s'assurer que ce personnel est
correctement informé, suivi et prise en charge.
Les mesures suivantes sont probablement les plus importantes vaccinations
complètes contre l'hépatite (certains recommandant le contrôle post- vaccinal du
taux d'anticorps).
74
Suggestions :
75
Suggestions
76
Conclusion :
77
Le respect des règles d'hygiène reste la première pratique pour la
prévention de l'infection nosocomiale manuportée.
Elle vise à l'amélioration de la qualité des soins en milieu médicale et
surtout en réanimation néonatale.
Il ressort que les hypothèses énoncées au niveau de notre problématique
se sont confirmées suite à notre enquête sur le terrain à savoir :
La méconnaissance des règles d'hygiène est une cause majeure de
l'apparition et de la propagation de l'infection nosocomiale.
Le suivie des personnels soignants par des personnels spécialistes pour
les contrôler.
Toutes les actions liées à l'hygiène hospitalière doivent concourir à la
prévention et à la surveillance de tout le matériel nécessaire en
réanimation néonatale.
Les changements attendus pour les personnels soignants doivent porter
sur l'environnement professionnel, sur l'implication de ce personnel et sa
formation à la bonne pratique du respect des mesures d'hygiène en
fonction des situations rencontrées.
Le respect des règles d'hygiène nécessite une prise de conscience de la
part du personnel soignant et mise à leur disposition des moyens
adéquats.
78
Annexe :
79
jours gestes LAVAGE DES PORT DE BIJOUX VERNIS
MAINS
CAMISOLE
MENAGES
APRES AVANT CASSETTE DE
RADIOGRAPHIE
J1 p
J2 p
J3 p
J4 p
J5 p
J6 p
J7 p
J8 p
J9 p
80
Bibliographie:
81
1. Soins infirmiers fiche techniques. 5éme éditions
82