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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

MINISTERE DE LA SANTE DE LA POPULATION ET DE LA REFORME HOSPITALIERE


INSTITUT NATIONAL DE FORMATION SUPERRIEURE PARAMEDICAL DE SBA

SPECIALITE : INFIRMIER DE SANTE PUPLIQUE

TRAVAIL DE FIN D’ÉTUDE


THEME :

LA PREVENTION DES INFECTIONS


NOSOCOMIALES MANU PORTEES AU NIVEAU
DE SERVICE REANIMATION NIEONATALE
Promotion 2017/202O

Conseiller de Mémoire : Dr mahieddine

Présenté par : bouaoud abdelhak

29/05/2020
SOMMAIRE
INTRODUCTION
PROBLEMATIQUE
HYPOTHESES
CHOIX DU THEME
Partie théorique
CHAPITRE 1 : Les infection nosocomials manu portées dans les services de
réanimation néonatale.
1. Introduction………………………………………………………………10
2. Définitions………….…………………………………………………….10
3. Epidémiologie……………………………………………………………11
4. Pathogénie……………………………………………………………….11
5. Mode de contamination………………………………………………….12
6. Causes et facteurs de risque……………………………………………...13
7. Clinique…………………………………………………………………..14
8. Agent responsable………………………………………………………...14
9. Examen complémentaires Traitement………………….…………………15
10.Traitement…………………………………………………………………15
11. Conclusion………………………………………………………………15

CHAPITRE 2 : Les gestes avec les mesures d’asepsie en réanimation néonatale


1. Soins en couveuse…………………………………………………………..16
2. Prélèvement pour hémoculture……………………..………………………16
3. Prélèvement de la plaie……………………………………………………..18
4. Cathéter veineux central…………………………..……………………….20
5. Cathéter pour alimentation parentérale……………………………………..22
6. Prélèvement d’urine pour uroculture……………………………………….23
7. Aspiration des malades ventilés…………………….………………………23
8. Perfusions………………………………………………………………….25

1
9. Mise en place d’un cathéterveineux périphérique …………………….…..27
10.Prélèvement endobronchique …………………………...……..………….29
11.Exsanguino-transfusion………………...………………………………….30
12.Soins du cordon……………………………………………………………31
13.Pansement………………………………………………………………….33
14.Intubation trachéale ……………………………………………………….34
15.Alimentation pa sonde (alimentation entérale)…………………………….35

CHAPITRE 3 : Les moyens de prévention des infections nosocomiales manu


portées au niveau du service de réanimation néonatale

1. Hygiène des mains ……………………………………………………39


2. Hygiène corporelle…………………………………………………….45
3. Hygiène vestimentaire…………………………………………………45
4. Entretien du matériel…………………………………………………..46
5. Entretien des incubateurs ……………………………………………..46
6. Entretien des biberons…………………………………………………49
7. Entretien des locaux……………………………………………………51

CHAPITRE 4 : Le rôle de l’infirmier de santé publique dans la prévention et la


prise en charge des infections nosocomiale manu……………………………53

Partie pratique
1. Introduction …………………………………………………………57
2. Méthodologie de recherche………………………………………….57
3. Présentation du service………………………………………………58
4. Résultats de l’enquête………………………………………………..59
5. Discussion……………………………………………………………64
6. Fiches technique de lavage des mains……………………………….66

SUGGESTIONS

CONCLUSION

ANNEXE

BIBLIOGRAPHIE

2
INTRODUCTION
Le service de réanimation néonatal est une unité de Sions intensifs qui prend en
charge des prématurés et des nouveau-nés à terme qui peuvent nécessiter la
pratique des gestes invasives à haut risque d’infection nosocomiale comme par
exemple le cathétérisme ombilical pour exsanguino-transfusion.

L’exécution de ces gestes nécessite une équipe médicale et paramédicale


cohérente et qualifiée pour remplir ces taches. La création d’un protocole de
soins et d’entretien et s’assurer de son respect permet de rompre la chaine de
contamination et ceci pour le bien-être et la sécurité du malade.

Les mains des professionnels de santé, du fait de leur fonction, représentent la


voie principale de transmission des micro-organismes responsable d’environ
80% des infections nosocomiales, la flore étant acquise au contact des patients et
de l’environnement.

La lutte contre l’infection hospitalière ne pourra être gagnée sans une prise de
conscience générale, elle passe par la connaissance et le respect des règles
d’hygiène.

Le travail comporte deux parties, l’une théorique rappelant les voies de


transmission, les germes responsables et les moyens de prévention ainsi que le
rôle de l’infirmier, l’autre pratique au on vous expliquera la méthodologie de
recherche ainsi que les résultats de l’enquête et on terminera par une conclusion
générale et des suggestions qu’on souhaitera qu’elles soient prises en
considération.

3
PROBLEMATIQUE
Le taux de mortalité infantile est reconnu comme l’un des meilleurs indicateurs
de développement humain d’une population. La mortalité néonatale représente
la part la plus importante de ce chiffre dans les pays en voies de développement.

Les infections nosocomiales constituent un problème de santé publique majeur,

Par leur cout ainsi que par la mortalité qu’elles engendrent. Elle son
particulièrement fréquentes en milieu néonatal. Elles se développent chez un
nouveau-né hospitalisé âge de plus de deux jours. La surveillance des infections
nosocomiales est une activité centrale pour la prévention.

Nous avons pu constater ce problème durant les différents stages effectués au


sein des réanimations chu (aek hassani).

C’est pourquoi j’ai choisi ce sujet comme thème pour mon mémoire

4
HYPOTHESES
La méconnaissance des règles d’hygiènes est une cause majeure de l’apparition
et de la propagation de l’infection nosocomiale.

Toutes les actions liées à l’hygiène hospitalière doivent concourir a la


connaissance de la prévention, de la surveillance du matériel nécessaire en
réanimation néonatal.

On doit répondre à l’une des deux affirmations :

1- Les soignant(e)s ne respectent pas les règles d’asepsie pour prévenir


l’infection nosocomiale manu portées au niveau de service réanimation
néonatale.
2- Les soignant(e)s ne respectent pas les règles d’asepsie pour prévenir les
infections nosocomiales manu portées au niveau de service réanimation
néonatale.

5
CHOIX DU THEME
Durant notre stage dans le service de réanimation néonatale et dans le cadre de
notre formation en vue de l’obtention du diplôme d’état, nous avons constaté
des cas d’infection nosocomiale.

Plusieurs facteurs interviennent dans la recrudescence des infections


nosocomiales, il s’agit essentiellement des règles d’asepsie non respecter.

En ne peut pas l’éradiquer complément mais on peut toutefois la réduire de


façon significative par le respect des règles d’hygiène stricte pour l’amélioration
et pour la prévention d’infection.

6
7
Chapitre 1 :
Les infections nosocomiales manu portées
dans les services de réanimation néonatale

8
1. Introduction :
L’hygiène hospitalière moderne est née au milieu de ce siècle suite à la survenue
d’épidémiologie d’infection due au staphylococcus aureus dans des services de
néonatalogie aux Etats-Unis, ce sont les efforts entrepris pour maitriser ces
épidémies qui ont conduit à la création d’UN programme spécifique de contrôle
des infections hospitalières au (centers fodisease control and prévention)
d’Atlanta.
Déjà alors, des techniques modernes comme la stylisation par plasmides des
isolats clinique de staphylococcus aureus furent utilisées, de plus les études
épidémiologiques entristes à cette époque sur les modes de transmission du
staphylocoque ont apporté de précieuses connaissances qui sont encore utiles.
En comparaison, les infections nosocomiales néonatales suscitent peu d’intérêt
aujourd’hui, en effet, les stratégies actuelles pour la surveillance, la maitrise et la
proviennent d’étude réaliser sur des adultes et visent donc essentiellement cette
population. Il est vrai que ces stratégies sont souvent utiles en pédiatrie ou les
infections nosocomiales tendent par ailleurs à être moins fréquentes, cependant,
des attitudes adaptées aux pédiatries sont nécessaires car tant les patients que les
situations y différent en plusieurs points de la médecine adulte.
2. DEFINITION :
2.1nouveau-ne :
Le nouveau-né n’est pas un être neuf, il y a déjà à sa naissance 9 neuf mois
d’existence (40-41 semaines en comptant à partir du 1er jour des dernières règles
selon la convention international).
La naissance correspond à une véritable métamorphose à l’arrêt de la circulation
et des échanges placentaires remplacés par la respiration pulmonaire et la mise
en route de la fonction digestive, la période néonatale précoce qui va de la
naissance à7 jour de vie, correspond à la phase d’adaptation de l’enfant a son
nouveau mode de vie aérien alors qu’il avait jusque-là une température
constante de 37° C dans le liquide amniotique.
2.2prématuré :

Prématuré est un enfant né avant la 37eme semaine de gestation (terme calculéà


partir du premier jour de dernières règles≪ 𝑎𝑚é𝑛𝑜𝑟𝑟ℎé𝑒 ≫).les prématurés nés
avant 32 semaine sont appelés≪ 𝑔𝑟𝑎𝑛𝑑𝑠 𝑝𝑟é𝑚𝑎𝑡𝑢𝑟é𝑠 ≫et avant 28 semaine,
on parle de très grands prématurés.

9
2.3infectionnosocomiale :
Le caractère nosocomial des infections acquises à l’hôpital est défini par un
délai variable (par apport à l’admission) selon l’agent pathogène : 48heures pour
une bactérie, et 4à5 jour pour un virus respiratoire ou digestif, elles sont
favorisées par un séjour en unité de surveillance continue ou de réanimation, un
prématuré important et surtout l’existence de prothèse en particulier le cathéter
veineux central et la sonde d’intubation.
L’invasion bactérienne entraînant l’infection est favorisée par la baisse ou par le
faible niveau des défenses immunologie, et peut succéder à une infraction
cutanée (injection, ponction, cathétérisme, mais aussi simple abrasion de la
couche cornée sous adhésif ou électrode) à des lésions de muqueuses (par corps
étrangers ou secondaire à une ischémie) à une translocationintestinale.
L’accroissement de l’infection nosocomiale est lié à la multiplication des
procédures invasives (cathéter intravasculaire …) et à la fréquence des
immunodépressions (prématurés, pathologies acquises).
3. EPIDEMIOLOGIE :

Leur fréquence est de 14% en réanimation néonatale et de 12,3% en chirurgie


néonatale, mais avec de grande différence selon les services et l’âge
gestationnel, ainsi la densité d’incidence médiane des infection associés à un
cathéter veineux central est de 12% jours cathéter (extremes1,9et 19,7%) chez le
nouveau-né de plus de 2500g, la mortalité liée aux bactériémies nosocomiales
atteint 20%.
Les localisations les plus fréquentes sont chez les nouveau-nés en réanimation,
le sang et les poumons, l’infection urinaire et l’atteinte méningée est
exceptionnelle.
4. PATHOLOGIE :

4.1 Phénomène de colonisation bactérienne :

A la naissance, le nouveau-né est scénique, c’est-à-dire sans aucune


contamination bactérienne, très rapidement les premières flores qu’il rencontre
vont le coloniser au niveau digestif, au niveau cutané et au niveau pharyngé.
En environnement hospitalier, la colonisation peut être le fait pathogène
(entérobactéries ou staphylococcies aureus), accroissant le risque d’infection
nosocomiale.

10
4.2 Phénomène de pullulation bactérienne :
Cau niveau d l’intestin, la multiplication excessive des germes peut être soit la
conséquence d’une stase liée péristaltisme faible, en rapport avec un jeune, une
alimentation entérale (sonde à demeure) ou une éventuelle chirurgie, soit le
résultat d’une antibiothérapie orale ou parentérale (prise par l’enfant ou la mère
en fin de grossesse) modifiant l’écosystème intestinale.
Au niveau cutané, la mise en place de pansement occlusif va jouer un rôle
d’incubateur et favorise la prolifération microbienne.
Au niveau de l’oropharynx, la multiplication des bactéries inhabituelles découle
des manipulations sur le tractus digestif chez le nouveau-né intubé, la
contamination des voies aériennes par les bactéries digestives est liée au reflux-
gastro-œsophagien quasiment constant et à la neutralité du pH gastrique.
5. MODE DE CONTAMINATION :
5.1 Endogène : Les plus rares, en règle à point de départ digestif, secondaire à
une antibiothérapie induite par une translocation et/ou une stase intestinale, elle
s’observe surtout en cas de stase avec obstacle digestif mais peut compliquer
une antibiothérapie parentérale isolée.
5.2Exogène : Le plus fréquent, souvent associé à une prothèse ≪
𝑠𝑜𝑛𝑑𝑒 𝑡𝑟𝑎𝑐ℎé𝑎𝑙 ≫ , drain et surtout ≪ 𝑐𝑎𝑡ℎé𝑡𝑒𝑟 𝑣𝑒𝑖𝑛𝑒𝑢𝑥 𝑐𝑒𝑛𝑡𝑟𝑎𝑙 ≫ à partir
d’une colonisation locale provenant de l’environnement (mais et salive) d’une
infection locale et/ou systémique.
La prévention en cas d’infection du nouveau-né repose sur le respect constant
des mesures d’hygiène, organisation architecturale permettent l’isolement
aseptiques des systèmes de circulation, propreté des locaux et utilisation du
matériels à usage unique. Les mesures individuelles sont basées sur l’asepsie des
soins grase aux lavages des mains avant et après chaque manipulation de
nouveau-né et le port de vêtement protecteur. La formation du personnel
soignant et surtout une adéquation entre personnel soignant et charge de travail.
Le nouveau-né présente un risque d’infection particulièrement élevé en raison de
l’immaturité des de son système immunitaire et de plusieurs de ses organes,
comme la peau, les poumons ou le tractus intestinal. Or, alors qu’il est
normalement encore non colonisé par des micro-organismes lors de la vie intra
utérine, il entre subitement en contact lors de la naissance avec la flore de sa
mère ainsi qu’avec celle de l’environnement hospitalier à cela peuvent se
rejoindre des risques propres à une éventuelle admission en milieu de soins
intensifs.

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6.CAUSES ET FACTEURS DE RISQUE :
6.1 Extrinsèques :
Les facteurs de risques sont an poids de naissance inférieur à 1500g, une
détresse respiratoire initiale, l’utilisation d’antibiothérapie, un cathéter veineux
centrale et l’utilisation des intra lipides.

6.1.1 Environnement humain et matériel :


Un facteur essentiel d’infection nosocomiale en particulier virale est la
transmission manu portée croisée du nouveau-né à un nouveau-né.
Ce risque est majoré quand les charges de travail s’accroissent en périodes de
sous effectifs en personnel ou surcharge d’hospitalisation liée ou non à des
causes climatiques ou épidémiologiques.
Les stéthoscopes et surfaces des tables de changes en plus des réservoirs
habituels sont plus qu’ailleurs des matériels à risques en néonatologie.

6.1.2 Procédures invasives :


Le risque est lié au site et au tipe du matériel :
Quasiment nul avec les aiguilles métalliques (épicrâniennes), ilest élevé avec les
cathéters insérés en veine ombilicale, huit fois sur dix, le cathétérisme vasculaire
est retrouvé associé à l’infection bactériémies nosocomiales en réanimation
pédiatrique, l’utilisation des solutions lipidiques peut jouer un rôle (infection à
staphylocoque à coagulasse négative).
La durée de ventilation endotrachéale est un facteur de risque de pneumopathie
nosocomiale.
Les infections urinaires nosocomiales pédiatriques sont corrélées à 90% avec un
sondage vésical paradoxalement, la chirurgie, les endoscopies et l’implantation
de matériels étrangers jouent un rôle secondaire.
La contamination du lait humain artificiel peut se faire lors du recueil, de la
fabrication ou du stockage, ainsi qu’au moment de l’administration.
La transfusion sanguine et le lait humain sont les vecteurs principaux de
transmission du cytomégalovirus au nouveau-né.

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6.2 INTRINSEQUE :
Le taux des infections nosocomiales diminue quand l'âge augmente.
L'immaturité immunologique du nouveau-né étant d'autant plus marquée que
l'âge gestationnel est faible, le risque d'infection chez les grands prématurés est
cinq fois plus élevé. Plus le poids de naissance est faible, plus le risque
augmente.
Toutes pathologies sous-jacentes favorisent les infections nosocomiales
(cardiopathie congénitale, dysplasie, broncho-pulmonaire, mucoviscidose) dans
le service de réanimation néonatale, la gravité de la pathologie initiale peut être
évaluée (utiliser les scores de gravité adapté au nouveau-né).
Le risque est trois à cinq fois supérieur si ce score dépasse 10.
7. CLINIQUE :
Les formes cliniques des infections nosocomiales en réanimation néonatale
prennent des aspects différents. Les formes digestives des bactériémies et les
infections respiratoires sont au-devant de la scène ; alors que les infections
urinaires et celles des sites opératoires sont rares ; on observe également
beaucoup d'infections cutanées et oculaires.
Chez le nouveau-né, la possibilité d'une Infection nosocomiale doit être
soupçonnée devant tout changement d'état. Certains signes doivent attirer
l'attention : température supérieure à 38 0C ou hypothermie (température
inférieure de 370 C). Tachypnée ou apnée, hypotension, bradycardie, léthargie,
troubles de transit (vomissement diarrhée, météorisme). Sécrétions respiratoires
modifiées.

8. AGENT RESPONSABLE :
La répartition des agents infectieux varie en fonction de l'âge et du site de
l'infection. Plus d'une infection nosocomiale sur quatre est liée à des virus
entériques (rota virus surtout) et respiratoire (virus respiratoire syncytial). Le
prématuré est plutôt victime du Cytomégalovirus, parmi les bactéries,
staphylococcus aureus est en cause dans deux tiers des infections cutanées et
oculaires et dans les bactériémies ou la pneumopathie. Le staphylocoque à
coagulasse négatif prennent une place importante dans les bactériémies
nosocomiale du nouveau-né, 500/0 en particulier sur cathéter, on les retrouve
aussi dans les infections sur valve de dérivation ventriculo-péritonéale.
Les infections urinaires et respiratoires mettent en cause les entérocoques et les
bacilles à gram négatif (Escherichia coli, pseudomonas, Klebsiella... ).

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9. EXAMENS COMPLEMENTAIRES :
L'orientation diagnostique peut s'appuyer sur l'élévation de la CRP et de la
leucocytose en se référant aux valeurs normales de chaque âge en sachant qu'il
peut y avoir une leucopénie dans les infections graves du nouveau-né.
Les pneumopathies nécessitent de surveiller l'apparition ou la modification
d'image radiologique.
La place des prélèvements bactériologiques est faible en raison des difficultés à
les réaliser et à les répéter.
10. TRAITEMENT :
En réanimation, la thérapeutique doit prendre en compte les particularités
immunologiques et la pharmacocinétique propre du nouveau-né.
L'antibiothérapie est fréquemment probabiliste en raison de l'urgence, elle sera
adaptée en fonction du site soupçonné d'être responsable de l'infection, anti
staphylococcique pour un cathéter, anti bacilles gram négatif dans les problèmes
intestinaux ou urinaires, fautes de signes d'orientation une trithérapie bactéricide
adapté peut être mise en place jusqu'à la réception des résultats bactériologiques.
L'utilisation d'immunoglobulines en Intraveineuse est possible dans les
infections néonatales graves ou en situation d'immunosuppression, mais les
résultats diffèrent selon les études.
En cas d'infection fongique, l' Amphotéricine B reste la référence.
11. CONCLUSION :
La survenue d'infection nosocomiale ne doit pas être considérée comme une
fatalité chez le nouveau-né. Ses particularités physiologiques étant reconnues, le
respect simple quant aux indications, aux modalités posées et d'entretien des
cathéters veineux centraux, ainsi que l'utilisation réfléchie des antibiotiques
initiaux qui ne doivent pas êfre prolongés inutilement, permettant de diminuer
significativement l'incidence de ces infections devenues aujourd'hui un véritable
indicateur de qualité des soins.

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Chapitre 2 :
Les gestes avec les mesures d'asepsie en
réanimation néonatale

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1. SOINS EN-COUVEUSE :
La couveuse est un appareil qui permet de garder en vie et d'élever des
nouveaux nés prématurés (en dessous de 2 kg), les nouveaux nés à risques et les
nouveaux nés malades.
Le point essentiel à respecter lorsqu'on travaille en couveuse est .
La couveuse représente un excellent milieu de culture pour les germes, d'autre
part, le nouveau-né malade ou le prématuré sont susceptible de s'infectes
facilement. Ces deux données imposent un travail avec une asepsie rigoureuse.
Pour respecter cette asepsie il faut

• Se laver les mains et les avants bras.


• Passé les mains à l'alcool 900.
• Employer du matériel stérile.
• Séparer les soins septiques de soins aseptiques :
 Les soins septiques sont
Les gavages (biberon).
Aspiration estomac, trachée si intubation.
Pansement.
Prélèvements sanguins.
 Les soins septiques sont
Toilette.
Change.
 Prise de température.
2. PRELEVEMENT POUR HEIMOCULTURE :
2.1. OBJECTIFS :
Une hémoculture permet d'isoler le ou les germes présents dans le sang afin
d'identifier la cause de l'infection, de réaliser un antibiogramme et de choisir un
traitement adapté.
Un prélèvement de bonne qualité doit être aseptique pour éviter la
contamination du malade (ou du prélèvement) et rigoureux dans sa technique
pour permettre la recherche des bactéries aérobies et anaérobies.

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2.2. MATERIEL :
• Antiseptiques (alcool iodé).
• Compresses, sparadrap.
• Flacons anaérobie et aérobie.
2.3. LES REGLES IMPERATIVES :
 Faire au moins 3 hémocultures en 24 heures avant toute antibiothérapie.
 Le meilleur moment est celui d'un pic thermique.
 Identifier les prélèvements : nom, prénom, box, service, date et heure du
prélèvement, type (aérobie ou anaérobie).
 Remplir une fiche de renseignement : identification du malade, signes
cliniques, TO, traitement et nombre de flacons envoyés.
 Faire parvenir rapidement le prélèvement au laboratoire.
 Ne jamais mettre au réfrigérateur.

2.4. TECHNIQUES ET METIIODES :


• Quand faire une hémoculture ?
• Chez tout malade ayant
 TO>38.5 0 Ou T<360 .
 Signe de choc inexpliqué.
• Technique
 Se laver les mains.
 Maître la camisole du malade (box).
 Faire un antiseptique à l'alcool iodé du point de piqûre et des bouchons.
 Piquer le malade avec un dispositif CASTANEDA, laisser couler le sang
aspirer.
 Piquer alors dans le bouchon anaérobie, laissé passer le prélèvement dans
le flacon (bouillon d'hémoculture).
 Piquer une deuxième fois et refaire le geste pour un examen aérobie.
Mettre un pansement compressif.
 Protéger les bouchons avec des compresses imbibées d'alcool iodé,
remettre les capuchons du
2.5. EVALUATION :
Des hémocultures contaminées pas des germes de la peau doivent mener à
revoir la technique de prélèvement.

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3. PRELEVEMENT DE LA PLAIE :
3.1. OBJECTIFS :
Identifier le germe responsable d'une infection de plaie, que cette plaie soit
opératoire ou non.

3.2. MATERIEL ET PRODUITS :


 Plateau stérile.
 Compresses stériles.
 Ecouvillon stérile.
 Savon antiseptique si possible.
 Eau stérile ampoule.
 Haricot désinfecté.
3.3. TECHNIQUES ET METIIODES :
 Se laver les mains (voire fiche technique).
 Préparer le matériel en salle de soins.
 Il est souhaitable au lit du malade.
 Faire le prélèvement.
 Enlever le pansement souillé.
 Laver la plaie au savon, puis rincer à l'eau stérile.
 Prélever avec l'écouvillon le plus possible du liquide d'écoulement, en
pressant légèrement si besoin le bord de la plaie.
 Remettre l'écouvillon dans son étui.
 Eliminer ou désinfecter le matériel souillé.
 Se laver les mains.
 Finir le pansement.
 Identifier le prélèvement ; nom, no de box, service, nature de la plaie.
 Le porter immédiatement au laboratoire, jamais de réfrigérateur jamais
d'étuve.
3.4. EVALUATION :
La présence de germe multiple dans un prélèvement de plaie doit inciter à revoir
la méthode utilisée.

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4. CATHETER VEINEUX CENTRAL :
4.1. OBJECTIFS :
Réduire les infections de graves pronostics dont la porte d'entrée est un cathéter
veineux long dont l'extrémité distale se situe dans la partie terminale d'une veine
cave. Ce cathéter permet la perfusion de solutés concentrés ou en grande
quantité grâce à un fort débit et la mesure de la pression veineuse centrale.

4.2. MATERIEL :
 Camisole stérile, calot, bavette, gants, et champs stériles.
 Compresses stériles.
 Savon iodé type Bétadine, alcool iodé.
 Xylocaïne à 1 0/0.
 Seringue de 10cc.
 Trocart et aiguille en intra musculaire.
 Cathéter, rampe, robinet et prolongateur.
 Flacon de perfusion avec tubulure purgée.
 Fil à aiguille droite ; ciseau stérile ou lame de bistouri.
 Pansement transparent (Dermafilm).
4.3. CONDITIONS :
 Préparer le matériel nécessaire, vérifier la validité de la stérilisation du
matériel et du cathéter.
 Préparer le malade, l' installer en position adéquate.
 La pose est un acte strictement médical qui doit être exécuté dans les
conditions d'asepsie stricte. La manipulation est un acte infirmier qui doit
être aussi aseptique, c'est-à-dire muni d'un callot et d'une bavette il assure
après lavage des mains une première antisepsie étendue du site
dégraissage de la peau.
 Lavage des mains : technique chirurgicale.
4.4. PRECAUTIONS
 Pour l'opérateur, même principe de lavage et de tenu.
 Le pansement sera refait dans les mêmes conditions d'asepsie que pour la
mise en place une à deux fois par semaine maximum.
 Il sera également refait s'il est souillé ou arraché.
 Les robinets ou les rampes seront protégés par un champ stérile
enveloppant et la manipulation respectera les règles suivantes.

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 Asepsie des mains.
 Manipuler à travers des compresses Imbibées d'alcool iodé.
 Changer toutes les 48 heures les robinets ou rampes.
 Changer les bouchons à chaque manipulation.
 L'ablation du cathéter est systématique
 S'il est obstrué.
 Si on observe des signes d'infection ; (aspect inflammatoire local, pic
fébrile).
 La mise en culture d'un cathéter est Impérative si on observe des signes
d'infection.

4.5. TECHNIQUE :
 L'opérateur : tenu de chirurgie ; asepsie des mains.
 Il réalise une nouvelle antisepsie avec le même antiseptique.
 Fait l'anesthésie.
 Met en place des champs de protection stériles.
 Réalise son geste dans des conditions d' asepsie totale.
 Le cathéter est fixé correctement à la peau (avec un fil) puis protégé par
un pansement stérile occlusif transparent pour surveiller I 'aspect de l'
orifice.
4.6. EVALUATION :
Le médecin de service et la surveillante médicale contrôlent l'application du
protocole.
La présence de plusieurs cas de réaction à des cathéters veineux centraux
impose une enquête sur la qualité de la pose et soin pratiqués.

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5. CATHETE-R POUR ALIMENTATION PARENTERALE :
5.1. OBJECTIFS :
Prévenir les endocardites infectieuses ou les septicémies inoculées par la voie de
l'alimentation parentérale pratiquée par voie vetneuse centrale.
Cette technique est utilisée chez un malade dont la voie digestive n'est pas
fonctionnelle pour apporter des molarités élevées en perfusion continue.
5.2. MATERIEL :
 Idem cathéter veineux central.
 Cathéter spécial siliconé.
 Système Nutripack.
5.3. CONDITIONS :
 Idem cathéter veineux central.
 Le cathéter utilisé est généralement siliconé et de petit diamètre. Il est
strictement réservé à l'alimentation parentérale. Les perfusions
médicamenteuses, transfusions injection et mesure de PVC sont interdites
par cette voie.
5.4. LES MANIPULATIOINS :
Elles sont aseptiques, réduites au raccordement elles se font après lavage
soigneux des mams et antisepsie du raccord a l'alcool iodé.
5.5. LES SOLUTES :
 On utilise des flacons prêts à l'emploi (glucose hypertonique, acides
aminés en dérivation).
 Les intralipides et les électrolytes seront administrés sur une voie
périphérique pour réduire les manipulations.
 On préfère le système Nufripack sac contenant la ration des heures
comportant tous les Nuri-Eléments et préparé dans un local réservé à cet
usage sous une hôte a reflux laminaire.
5.6. EVALUATION :
 Le médecin de service et la surveillante médicale contrôlent le respect des
pratiques rigoureuses.
 Devant tout signe évoquant une infection, l'ensemble des pratiques (pose,
manipulation, préparation des multi éléments) sera révisé.

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6. PRELEVEMENT D'URINE POUR URO-CULTURE :
6.1. OBJECTIFS :
Les examens cytobactériologiques des urines sont nécessaires pour identifier le
germe responsable de l'infection urinaire et réaliser un antibiogramme pour
adapter le traitement.
6.2. MATERIEL ET PRODUIT :
 Compresses stériles.
 Savon, eau, Dakin.
 Collecteur adhésif stérile.
6.3. TECHNIQUE ET METIIODES :
 Faire une toilette des organes génitaux (savon et rinçage) puis antiseptique
du Dakin frais.
 Recueillir les urines avec un collecteur adhésif stérile, à ne pas laisser en
place plus de 30 mn.
6.4. EVALUATION :
Les examens cytobactériologiques des urines régulièrement contaminés doivent
conduire à la révision de la technique des prélèvements.
7. ASPIRATION DES MALADES VENTILES :
7.1. OBJECTIFS :
Diminuer l'encombrement des voies respiratoires, l'aspiration répétée doit être
aseptique pour ne pas être l'occasion d'inoculation de germe.
7.2. MATERIEL :
Système d'aspiration :
 Tuyauterie : deux à usage individuelle.
 Valve à arrêt de vide.
 Manomètre à vide plus bocal de sécurité (réglage de pression
d'aspiration).
 Bocal d'Omnivacual.
 Sonde d'aspiration stérile ou cathéter à usage unique.
 Flacon de rinçage.
 Flacon de sérum salé le plus petit possible.
 Seringue à0.5 ml de sérum salé.
 Compresse stérile.

22
 Pince stérile conservée dans une solution désinfectante.
 Stéthoscope.

7.3. CONDITIONS :
 Aspirations répétées en fonction de l'état du malade.
 Asepsie rigoureuse afin d'éviter l'inoculation de germe par voie
respiratoire.
 Camisole du malade endossée.
 S'assurer du bon fonctionnement du vide.
 Matériel nécessaire prêt à fonctionner.
Asepsie des mains.
7.4. PRECAUTIONS :
 L' aspiration doit être rapide et efficace.
 Répéter l'aspiration si nécessaire en veillant à ce que chaque Insertion
dans les voies respiratoires ne doit pas durer plus de 15 secondes afin
d'éviter une hypoxie.
 Bloquer la larme de respirateur avant de la disjoindre du tube
endotrachéal.
 Rincer à chaque fois le cathéter dans sérum salé.
 Aspiration buccale et nasale.
 Utiliser un autre cathéter d'un calibre supérieur.
 Noter sur la fiche de surveillance la qualité et la consistance des sécrétions
et l'heure de chaque aspiration.
7.5. TECHNIQUE :
 Prélever 0.5 ml de sérum salé.
 Ouvrir l'extrémité de l'enveloppe du cathéter et le réunir au tube de
l'aspirateur.
 Ouvrir la bouteille de sérum salé, rinçage.
 Ouvrir les hublots de l'incubateur si l'enfant est installé dans celui-ci.
Tourner la tête de l'enfant à gauche et instiller 0.25 cc sérum salé dans la
bronche droite.
 Joindre le tube au respirateur.
 Prendre le cathéter de son enveloppe son extrémité avec la main droite, on
se sert d'une pince stérile plongée dans un verre à pied rempli d'alcool.
 Lubrifier le cathéter avec sérum salé.

23
 Avec l'autre main, disjoindre le respirateur du tube, tourner la tête de
l'enfant à droite pour aspirer la bronche gauche.
 Introduire le cathéter dans le tube selon la longueur déterminée.

 Pendant cette manœuvre il ne faut pas aspirer.


 Obstruer la valve de l'aspirateur et retirer le cathéter délicatement en lui
imprimant des mouvements de rotation.
 Remettre en suite le tube endotrachéal au respirateur.
 Faire de même avec la branche droite.
7.6. RESULTATS :
 Appréciation auscultation des deux poumons pour vérifier la perméabilité
de 1'02 est symétrique.
 S'il y'a présence de râles bronchiques aspirer de nouveau.

7.7. APRES CHAQUE ASPIRATION :


 Le cathéter utilisé est jeté (usage unique).
 Rincer la tuyauterie dans la solution désinfectante.
 Changer le bocal Omnivacual le plus possible.

8. PERFUSIONS :
8.1. OBJECTIFS :
Eviter que les perfusions ne soient une source de contamination de malades
(vénités, lymphangites, bactériémie, endocardites).
8.2. MATERIEL :
 Compresses stériles, seringues et aiguilles stériles.
 Alcool iodé ou antiseptique iodé non alcoolisé type Bétadine.
 Seringue à 50cc par la pousse seringue.
 Prolongateur long (mâle, femelle).
 Robinet.
 Sparadrap.

8.3. PRECAUTIONS :
 Toute préparation à l'avance entraîne un risque de multiplication des
germes dans le flacon (ainsi que la détérioration des molécules ajoutées).
 Eviter de mettre plusieurs médicaments dans le soluté. Les médicaments
peuvent être incompatibles entre eux.

24
8.4. TECHNIQUE :
 Asepsie des mains.
 Décontaminer le bouchon du soluté avec un antiseptique puissant (alcool
iodé ou Bétadine).
 Injecter les produits avec une seringue et un trocart stérile.
 Ne pas laisser entrer dans le flacon de l'air non stérile : retirer donc
simultanément seringue et trocart, si une prise d'eau est nécessaire utiliser
un filtre.
8.5. MISE EN PLACE DES PERFUSIONS DE FAÇON
ASEPTIQUE : Dans le service de réanimation néonatale l'apport liquidien
des 24 heures est respecté en fonction du poids et de l'âge de l'enfant, ce qui fait
que le débit est lent, pour respecter le débit, la réanimation néonatale dispose
d'appareils sophistiqués.
 Asepsie des mains.
 Refaire une antisepsie du bouchon.
 Adapter la seringue au robinet, purger dans le haricot.
 Ce dernier est relié à un prolongateur destiné au malade après le cathéter.
 Couvrir le robinet avec une compresse imbibée de Bétadine.
 Placer la seringue sur le pousse seringue.
 Régler le débit prescrit.
 Inscrire sur la fiche du malade le débit de perfusion.

8.6. CHANGEMENT DE PERFUSION :


 Le pousse seringue est dotée d'un système d'alarme qui se déclenche à la
fin de la seringue.
 Pour remettre une autre seringue, le robinet évitera de toucher au cathéter
du malade, en le fermant, nous pouvons procéder au changement.
8.7. EVALUATION :
 Les médecins de service et la surveillante médicale contrôlent le respect
des règles d'asepsie.
 Devant toute bactériémie ou tout signe d'infection, le matériel de
perfusion et le soluté doivent être enlevés et contrôlés
bactériologiquement.

25
9.MISE EN PLACE D'UN CATHETER VEINEUX
PERIPHERIQUE :
9.1. OBJECTIFS :
Tous les nouveaux nés hospitalisés dans l'unité de réanimation néonatale doivent
avoir une voie d' abord.
Pour réduire les infections (infections locales, régionales ou septicémies) dont la
porte d'entrée est un cathéter veineux court, on utilise une technique de pose et
de manipulation aseptique.
9.2. MATERIEL :
 Protection.
 Haricot + plateau + Garrot.
 Solution antiseptique (Bétadine dermique ou alcool iodé).
 Compresses stériles.
 Cathéters (G22, G24 utilisé en néonatale).
 Adhésif de fixation stérile transparent.
 Flacon de perfusion + seringue à 50cc + Pousse seringue.
9.3. CONDITIONS :
 Avant toute manipulation ; se laver les mams.
 Procéder aux manipulations à fravers une compresse stérile imbibée
d'antiseptique.
 L'ablation du cathéter doit être systématique au bout de 72 heures où
 En cas de réaction locale ou régionale.
 En cas de pic fébriles.
 Lorsque le cathéter est obstrué, ne jamais injecter de force le caillot
celui-ci est toujours un embout septique.
 Pour piquer un bébé, une aide de l'infirmière serait sans refus.
9.4. TECHNIQUE. :
 Asepsie des mains.
 Endosser la camisole du malade.
 Localiser la veine.
 Mettre l'alaise de protection, exemple : compresse stérile.
 Installer le garrot au-dessous de site de ponction en serrant pour arrêt
veineux sans arrête la circulation artérielle.
 Désinfecter la région choisie à l'aide d'une compresse imbibée et un
antiseptique.

26
 Tendre la peau pour immobiliser la veine.
 Tenir l' intranulle ou le cathéter fermement le biseau vers le haut.
 Piquer la peau à côté de la veine en respect un angle de 45 0, environ 1 cm
plus bas que le site de pénétration et insérer l'aiguille dans la veine, dans
le sens du courant sanguin, très progressivement dans l'axe.
 Cesser d'avancer dès qu'il y'a un reflux de sang dans le cathéter.
 Retirer le mandrin de l'intranulle ; à l'extérieur, en visualisant le retour
veineux.
 Une fois qu'on est sûr du bon retour.
 On adapte le prolongateur et on injecte à partir de la seringue une quantité
suffisante pour justifier le bon abord veineux, en absence de gonflement
sous cutané.
 Fixer correctement le cathéter après vérification du reflux et protection
par un pansement stérile transparent adhésif ; joindre la prolongation à la
seringue électrique et lettre en marche (régler le débit à la vitesse
estimée).
 Immobiliser le membre en position fonctionnelle sur une attelle à l'aide
de compresse et de sparadrap.
 La longueur de l'attelle servant à immobiliser un membre doit dépasser les
articulations sus et sous-jacentes à l'endroit de l'injection.
N.B :si la zone périphérique au site de ponction blanchit lors de la manœuvre, le
cathéter est installé dans une artère non soupçonnée à la palpation.
 Il faut alors retirer le cathéter et refaire une compression jusqu'à arrêt du
saignement.
 Eliminer le matériel souillé et se laver les mains.
 Noter la date de pose sur le pansement, sur la fiche de température, sur la
fiche de surveillance, sur le dossier du malade.
9.5. VOIES D'INTRODUCTION :
Le cathéter est introduit dans le sens de la circulation ; veineuse du pli du coude,
aiguille vers l'épaule ; veineuse du dos de la main aiguille vers l'épaule, veineuse
du pédieux aiguille vers la jambe ; veineuse du cuir chevelu, aiguille vers le
cœur.
9.6. EVALUATION :
 La surveillante médicale et le médecin contrôlent le respect du protocole.
 Lorsque, dans le service, on relève plusieurs réactions au cathéter
(exemple arthrites septiques) la révision des techniques utilisées s'impose.

27
10. PRELEVEMENT ENDOBRONCHIQUE :
10.1. OBJECTIFS :
 Effectuer un prélèvement endo bronchique dans les meilleures conditions.
 Ne pas affecter le malade par manque de précaution lors des
manipulations.

10.2. CONDITIONS :
 Tenue stérile.
 Bavette.
 Callot.
 Gants.
 Camisole du box.
10.3. MATERIEL :
 Dispositif aspiration de mucosités.
 Champ troué stérile de petite taille.
 Sonde d'aspiration stérile de diamètre suffisant et recoupée stérilement
pour être de 2 cm inférieure du dispositif.
 Compresses stériles, bétadine.

10.4. TECHNIQUE :
 Désinfection du pourtour de la sonde avec bétadine.
 Mise en place des champs.
 Introduire la partie à bout nu du dispositif par une sonde d'aspiration
stérile coupée.
 Raccordement de l'autre extrémité sur l'aspiration.
 Introduction de la sonde d'aspiration plus profonde du cathéter interne.
 Aspiration, coulissage vers le bas de la sonde d'aspiration.
 Retirer tout le dispositif sans aspirer.
 Si sécrétion : fermer le flacon enlever le coté vers et mettre le bouchon
place à la place.
 Si pas de sécrétion couper stérilement le bout du cathéter interne dans le
flacon sans dispositif.

10.5.CONTROLE :
Prendre connaissance des résultats bactériologiques de ces prélèvements.

28
11. EXSANGUINO-TRANSFUSION :
11.1OBJECTIFS :
C'est une méthode pour échanger lentement le sang d'un bébé contre du sang
frais d'un donneur inférieur à 4 jours.
Ce geste est trop pratiqué en néonatale, pour réaliser cette opération délicate, il
faudrait travailler dans la plus grande asepsie pour prévenir toute infection
grave.

11.2. MATERIEL DE REALISATION


PREALABLEMENT MONTE :
 Boite d'exsanguino-transfusion à usage unique. A défaut prévoir un
tableau composé de :
 Tubulure transfusion avec filtre placé dans la poche de sang.
 Robinet à 4 voies.
 Cathéter ombilical (calibre en fonction poids, n05 et no7).
 Sac poubelle (collecteur à urine des 24 heures).
 Seringue à 20 cc branchée sur le robinet.
 Seringue à 5 cc.
 Compresses stériles.
 Réglette pour mesurer la pression veineuse centrale.
 Boite d'instruments composée de :
 Sondes boutonnières.
 Pinces à champ.
 Porte-aiguille.
 Trois tasses (sérum glucosé + Calcium, Bétadine, sérum salé).
 Ciseaux.
 Pince à disséquer.
 Pince à griffe.
 Table de réanimation : nettoyée, prête à l'emploi avec lumière et source de
chaleur.
 Matériel de réanimation
 Boite d' intubations + tube endotrachéal.
 Ballon pour ventiler (02 mural).
 Source d'aspiration avec cathéter d'aspiration.

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 Monitoring
 Cardioscope et traceur.
 Sonde de température en continu.
 Solution antiseptique, bétadine, alcool iodé.
 Fil de peau + bistouri avec manche (sectionner le cordon).
 Tenu de chirurgie exigée : callot, bavette, gants et casque stériles.

11.3. PREPARATION DU MALADE


 Arrêt de l' alimentation.
 Vidange gastrique.
 Monitoring.
 Poche à urine pour diurèse.
 Attacher les 4 membres.
 Voie d'abord.

11.4. EVALUATION :
Médecin néonatologue et surveillante du service.

12. LES SOINS Dl CORDON :


12.1. OBJECTIFS :
Une bonne technique de soins du cordon vise à minimiser le risque d'infection
locale (omphalite) ou grave septicémie vue que le cordon est une porte d'entrer
aux germes de l' organisme.
12.2 MATERIEL ET PRODUITS :
 Compresses stériles.
 Sparadrap.
 Daquin, bétadine, éosine aqueuse à 20/0.
 Ecouvillons stériles si prélèvement.

12.3. PRECAUTIONS :

 Asepsie des mains.


 Camisole du malade.
 Soins effectués dans le box.

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12.4. TECHNIQUE :
 Si cordon en place :
 ôter le pansement de couverture et le mettre dans le haricot.
 Nettoyer le contour du cordon sans tirer celui-ci.
 Au début : Dakin.
 Ensuite Bétadine à défaut éosine aqueuse.
 Couvrir avec une compresse stérile sèche et fermer hermétiquement avec
le sparadrap.
 Si cordon sectionné :
 Ne pas toucher la partie centrale de l'ombilic.
 Commencer par la périphérie.
 Eliminer les compresses souillées au fur et à mesure.
 Soins de l'ombilic (partie centrale).
 Presser légèrement si besoin les bords de l'ombilic.
 Faire prélèvement si existence de suppuration.
 Eliminer les compresses souillées au fur et à mesure.
 Faire des hémocultures si existence de suppuration.
 Couvrir l'ombilic avec pansement stérile.
 Après le pansement
 Se laver les mains.
 Inscrire sur la fiche de température du malade les soins et la nature du
pansement.
 Les soins du cordon doivent se faire quotidiennement, et si infection de
celui-ci bi quotidiennement.
12.6. EVALUATION :
Le pédiatre et la surveillante médicale contrôlent le respect des soins.
L'apparition d'infections au niveau de l'ombilic ou bactériémie conduit à la
révision de la technique utilisée.

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13. LE PANSEMENT :
13.1. OBJECTIFS :
Une bonne technique de pansement vise à minimiser les risques d'infection de la
plaie survient en période post opératoire.
13.2. MATERIELS ET PRODUITS :
 Une boite d' instrument stérile contenant au moi deux pinces.
 Compresses stériles.
 Sparadrap, ciseaux.
 Haricot (déchets).
 Antiseptiques.
 Ecouvillon stérile si prélèvement.
13.3. PRECAUTIONS :
Il est indispensable que les informations concernant le pansement soient notées
sur le dossier malade ou sur une fiche de pansement

 Bannir le chariot à pansements collectifs.


 Préférer un guéridon (chariot simple à deux plateaux faciles à
désinfecter).
 Commencer par le pansement le plus propre et finir par le plus sale.
 Par pansement utiliser une boite d'instrument.
13.4. TECHNIQUE :
 Préparation
 Asepsie des mains.
 Préparer le guéridon.
 Oter le pansement de couverture et le mettre dans le haricot.
 Refaire l'asepsie.
 Nettoyage le pourtour de la plaie
 Dégraisser au savon et à l'eau le pourtour de la plaie avec la pince et le
tampon ou compresses réservées à cette zone.
 Ne pas toucher la partie centrale.
 Eliminer les compresses souillées dans le haricot.
 Eliminer la pince utilisée dans un haricot.

32
 Soin de la partie centrale de la plaie (zone située sous les compresses)
 Faire un prélèvement bactériologique si nécessaire.
 Savonner rincer au sérum salé.
 Appliquer les antiseptiques (jamais de mélange).
 Toujours aller du point le plus propre vers le plus sale.
 N'effectuer qu'un passage avec chaque compresse.
 Presser légèrement si nécessaire les bords de la plaie.
 Eliminer les compresses souillées dans le haricot au fur et à mesure.
 Couvrir la plaie avec un pansement stérile.
 Eliminer les instruments dans un bain détergent et désinfectant
(haricot cuvette et tirelire).
 Après le pansement :
 Décontaminer l'instrument, le matériel et le guéridon.
 Mettre les déchets dans la poubelle des déchets septiques.
 Se laver les mains.

13.5. EVALUATION :
 La surveillante médicale, le chirurgien et le médecin contrôlent le respect
du protocole.
 L'apparition d'inflation au niveau du pansement doit déboucher dont la
pratique des pansements est un aspect à ne pas oublier.

14. INTUBATION TRACHEALE :


14.1. OBJECTIFS :
L'intubation trachéale est un geste de pratique courante dans les néonatales
La mise en place d'une sonde endotrachéale doit s' effectuer et avec le maximum
de précautions pour ne pas être l'occasion d'infection respiratoire.

14.2. MATERIEL :
Boite d'intubation contenant :
 Laryngoscope + lame de nouveau-né à terme ou prématuré.
 Pince de Magyl.
 Lampes de rechange.
 Lames de rechange.
 Piles fonctionnelles.
 Ciseaux.
 Elastoplaste (moustache de fixation).

33
 Sonde d'aspiration endotrachéale.
 Aspirateur branché sur vide mural.
 Flacon de sérum salé.
 Insufflateur adapté à une source d'air.
 Sonde d'intubation de calibre en fonction du poids de l'enfant.
 Stéthoscope.
14.3. EQUIPE :
 Aide 1 : maintient la tête en hyper extension.
 Aide 2 :
 Sert l'opérateur.
 Nécessaire pour l'aspiration.
 Ballon.
 Prépare le dispositif
 Opérateur : en réanimation néonatal le pédiatre intube.
14.4. CONDITIONS :
 Asepsie rigoureuse du laryngoscope.
 S'assurer du bon fonctionnement du laryngoscope.
 Camisole du malade endossée.
 Voie d'abord sûre.
 Enfant non alimenté par l' alimentation entérale.
 Libérer les voies aériennes aspiration bucco pharyngo.
14.5. PRECAUTION :
 Vider l'estomac éviter la fausse route au moment de l'acte.
 Il faut être rapide et prudent, l'intubation néonatale se fait souvent par voie
nasale pour éviter les complications dues à celle-ci.

14.6. TECHNIQUE :
 Lubrifier le tube avec sérum salé avant de l'introduire.
 Introduire le tube dans les narines jusqu'à franchir les choanes.
 A l'aide du laryngoscope soulever en bloc la langue et maxillaires pour
mettre en évidence l'orifice glottique.
 Grâce à la pince de Magyl tenue dans la main droite introduire le tube
dans le larynx.
 La longueur à introduire est en fonction du poids et de la taille de l'enfant.
 Fixer la sonde avec une moustache en Elastoplaste.

34
14.7. RESULTATS :
 Vérifier cliniquement le passage de l'air dans les plages pulmonaires à
l'aide d'un ballon et du stéthoscope.
 Coloration de l'enfant.
 Soulèvement du thorax.
 Contrôle de l'emplacement du tube.

14.8. APRES L'INTUBATION :


 Aspirer la sécrétion bronchique.
 Placer une sonde gastrique à demeure pour décomprimer l'estomac.
 L'enfant en position dorsale.
 Couvrir les yeux en utilisant assez de sérum salé.
 Attacher l'enfant pour qu'il ne s'extube pas en bougeant.
 Adapter le tube au respirateur dont les paramètres de ventilation sont
préalablement réglés.
 Etablir une fiche de surveillance horaire en notant le moment de
l'intubation .
 Cyanose.
 Paramètres de l'appareil.

15. ALIMENTATION PAR SONDE (ALIMENTATION


ENTERALE):
15.1.OBJECTIFS :
L'alimentation par sonde ou gavage est un moyen bien développé en réalisation
néonatale. Il doit être utilisé avec une grande rigueur car la contamination du
lait et du matériel et facile et entraîne des gastro-entérites et des bactériémies
pouvant devenir gravissimes.
15.2. INDICATION :
 Pose
 Sonde nasogastrique en fonction du poids de l'enfant.
 Prolongateur.
 Robinet.
 Haricot.
 Compresses stériles.
 Sparadrap.
 Seringue 50cc.
 Stéthoscope.

35

Gavage

Nutripompe ou pousse seringue.

Tubulures stériles.
 Compresses stériles.
 Dakin ou alcool.

15.4. TECHNIQUE :
L'alimentation à la sonde se fait sur indication médicale.
Mise en place de la sonde bucco gastrique
Attention : une sonde se manipule à travers une compresse stérile.

 Se laver les mains, les désinfecter.


 Endosser la camisole du malade.
 conserver la sonde dans son enveloppe protectrice pour la mettre dans
l'incubateur.
 Mettre le bébé en hyper extension.
 Déterminer la longueur à introduire mesurer la distance nez appendice
xyphoïde (en avant de l'estomac en passant par l'oreille).
 retirer la sonde de son emballage.
 Introduire la sonde gastrique en passant par la bouche.
 Pousser la sonde jusqu'à la longueur désirée.
 S'assurer que la sonde est dans l'estomac par les moyens
suivants :
 Aspirer le contenu gastrique à l'aide d'une seringue de IOml.
 Le retour du liquide gastrique dans la sonde est l'indice d'une bonne
position de celle-ci.
 Injecter 2 ml d'air dans la sonde et écouter au stéthoscope s'il y'a un
gargouillis dans la région épigastrique (air arrivé dans l'estomac). v/
Fixer la sonde à l'aide d'une moustache en sparadrap.
 Relever dans une seringue de 50 ml la quantité désirée du biberon à l'aide
d'un prolongateur adapté, adapter la seringue à la sonde.
 Purger dans le haricot.
 Régler le débit.
 Mettre le pousse seringue en marche.

36
15.5. PRECAUTION :
 Ne pas mélanger le médicament aux aliments les administrer séparément
à la seringue (utiliser le robinet).
 Changer les seringues à 50cc toutes les 04 heures (risque de
contamination).
 Les soins de la bouche doivent être pratiqués au moins deux fois par jour.
 Un contrôle régulier de la bouche doit être fait à la recherche du muguet.
Procéder à un contrôle de la qualité et de la quantité du résidu gastrique
avant chaque gavage.

Technique
 Aspirer le liquide gastrique de la sonde avec une seringue.
 Noter la présence de sécrétions abondantes ou de l'heure.
 Noter sur la fiche du malade le début et la fin de chaque gavage.
Changer tous les jours la sonde et la tuyauterie.
 Arrêter le gavage devant une distension abdominale ou des vomissements.
15.6. EVALUATION :
 Contrôle bactériologique.
 Lors de la mise en place du protocole afin de contrôler son efficacité.
 Par la suite de façon ponctuelle pour s'assurer de la sécurité et de la
fiabilité des préparations et ainsi de la bonne application du protocole.

Au moindre signe alarmant chez les malades gavés

Troubles digestifs.
 Diarrhée.
 Suspicion d'intolérance alimentaire.
 Prélever 100cc de préparation.
 Noter le nom du malade qui
absorbera ce gavage.
 Le jour et l'heure du prélèvement.
 Porter immédiatement au laboratoire.
 Faire un examen des selles (coproculture).
 Prélever des selles fraîches et les mettre dans un pot stérile.
 Noter le renseignement du malade et l'alimentation (nature du lait, début
de l'alimentation).
15.7. RESULTAT :
Permettent de détecter la présence de germe.

37
Chapitre 3 :
Les moyens de prévention des
infections nosocomiales manu portées
au niveau de service réanimation
néonatale.

38
1. Hygiène des mains :
1.1. Hygiène des mains par lavage :
1.1.1. Le principe du lavage des mains : Les différentes techniques d'hygiène
des mains sont basées sur leur capacité à réduire l'importance de l' inoculum
bactérien. Le nombre de micro-organismes nécessaires pour causer une
infection chez un individu, ou « dose infectante » est un paramètre approprié
pour décrire le résultat de l' interaction entre un pathogène et un hôte ou un site
sensible.
Le lavage des mains a pour but de limiter la transmission des microorganismes
par les mains des soignants qui vont d'un malade à un autre, dont l'objectif est
de diminuer la flore transitoire et/ou la flore permanente en détruisant le
maximum de germe ; et ne pas altérer le tissu cutané de la main.
1.1.2. Le matériel nécessaire pour lavage : Pour la réalisation du lavage des
mains, il doit y avoir un point d'eau proche du lieu de soins, il sera équipé de
 Un lavabo : Il doit être en nombre suffisant, suffisamment large, en
matériau non poreux, facile à nettoyer.
 Un robinet actionnable : Le choix de leur emplacement est très
important, il doit être actionnable ; sans contact des mains (par coude ou
pied) mais l'idéale reste un distributeur d'eau par commande à cellule
photoélectrique.
 Distributeurs de produits de lavage : Ils doivent être actionnables par le
pied ou le coude, équipé de réservoir
 D'un savon doux liquide en flacon non rechargeable.
 D'un savon désinfectent ou d'un produit hydro-alcoolique avec
pompe distributrice individuelle.
 Il faut insister sur la nécessité d'un nettoyage fréquent de ces
appareils.
 Un distributeur d'essuie-mains : Il s'agit de distributeur mural d'essuie-
mains à usage unique (en papier ou en non tissé), ne nécessitant pas de
manipulation, placé à côté du lavabo, il doit être facilement nettoyable et
rechargeable.
 Un collecteur de déchets : Il s'agit d'une poubelle de volume suffisant à
pédale ou sans couvercle pour éviter tout contact manuel avec ce
récepteur et doit être équipé d'un sachet noir jetable.

39
1.1.3. Les types de lavage des mains :
Les différents types du lavage des mams pour éviter les Infections manu porté
au milieu hospitalier, trois lavages sont indispensables
1.1.3.1. Le lavage simple :
 Définition : C'est une opération ayant pour but d'éliminer les
salissures et de réduire la flore transitoire par simple action
mécaniques, en utilisant de l'eau et du savon. C'est le type de
lavage quotidien.
 Indication : Il concerne tout le personnel hospitalier
 Au début et en fin de journée.
 Avant tout contact avec le malade.
 Entre deux activités non invasives, ou entre deux patients.
 Après un geste de la VIe courante (mouche, allé aux toilettes...
 Avant et après le port de gant, non au retrait des gants.
 A chaque fois que les mains sont visiblement souillées.
 Matériels :
 Un point d'eau.
 Un savon doux.
 Essuies mains jetable.
 Une poubelle.
 La technique : Avant de pratiquer le lavage des mains, il faut
 Retrousser les manches de la tenue au-maximum si elles ne sont pas
courtes.
 Oter tous les bijoux, montre ou bracelet et vernis doit être enlevé.
 Mouiller les mains.
 Prendre une dose de savon liquide non désinfectant.
 Bien savonner les mains pendantes 30 secondes au moins en insistant
sur les espaces interdigitaux, le pourtour des ongles les bords externes
des mains.
 Rincer abondamment sous l'eau du réseau.
 Sécher par tamponnement avec un essuie-main à usage unique.
 Utiliser le dernier essuie-main pour fermer le robinet.
 Jeter l'essuie-mains dans la poubelle sans contact avec les mains.

40
1.1.3.2. Le lavage antiseptique :
 Définition : Le lavage antiseptique pour but .
 Eliminer la flore transitoire.
 Réduire la flore résistante.
 Indication : Il concerne les médecins ainsi que le personnel
soignant :
 Avant tout soins auprès de patient à risque : immunodéprimé,
nouveau-né
 Avant toute manipulation de dispositifs médicaux stérile (pinces à
pansement...).
 Avant la réalisation d'un geste aseptique, à titre d'exemple : soins d'un
cathéter veineux, périphérique, préparation de perfusion, pose d'une sonde
urinaire ou tout autre dispositif analogue.
 Avant toute procédure invasive.
 En cas de contact avec des matériels organiques.
 En cas d'augmentation des infections nosocomiales.
 Un patient en isolement.
 Matériels :
 Un poste de lavage facilement accessible et proche du lieu de soin.
 Savon antiseptique.
 Essuie-mains à usage unique.
 Un sac poubelle non maniable.
 Technique : Avant tout
 Les manches doivent êtres courtes.
 Les mains doivent êtres nues, sans bague, bracelet ou montre, avec des
ongles courts, sans vernis.
 Se mouiller les mains.
 Prendre une dose de savon liquide antiseptique (dose recommandée est 3-
5 ml)
 Savonner 30 à 60 secondes selon les indications du fabricant.
 Brosser les angles.
 Rincer soigneusement à l'eau courante.
 Sécher à l'aide de l'essuie mains à usage unique.
 Fermer le robinet à l'aide du dernier essuie mains pour éviter la
décontamination.
 Jeter cet essuie-main dans la poubelle sans la faire toucher avec la mam.

41
1.1.3.3. Lavage chirurgical :

 Objectif : Opération ayant pour but d'éliminer la flore transitoire et de réduire


la flore résidente de façon prolongée. Le lavage permet en plus, d'éliminer les
salissures présentes sur la peau.
 Indication •
 Le lavage chirurgical est requis pour les actes de haut niveau de risque
infectieux.
 Avant tout acte chirurgical et de radiologie interventionnelle.
 Avant tout geste pour lequel une asepsie de type chirurgical est requise :
pose de cathéter central, rachidien, chambre implantable, drain pleura
 Mesure préalable :
 Manches courtes.
 Ongles courts, dépourvus de vernie.
 Absence de bijoux (montre, bagues . . . ).
 Matériel utilise :
 Savon antiseptique et antiseptique de la même famille : Polyvidone iodée
alcoolique (Bétadine @, si allergie : Chlorhexidine alcoolique
 (Hibiscub@).
 Brosse stérile.
 Eau bactériologiquement maitrisée.
 Essuie-mains stériles.
 Technique :
 Se mouiller les mains et avant-bras.
 Savonner les mains et avant-bras I minute pour chaque côté.
 Brosser les ongles I minute (30 secondes par main).
 Rincer les mains et poignets.
 Savonner les mains et les poignets 1 minute.
 Rincer les mains et les avants bras.
 Sécher avec un essuie —main stérile.

42
1.2. Hygiène des mains par friction hydro alcoolique :
1.2.1. La solution hydro alcoolique :
1.2.1.1. Définition :
Ce sont des solutions (ou gels) hydro alcooliques à séchage rapide, conçues
spécifiquement pour la désinfection des mains. Elles contiennent de l'alcool, un
émollient et parfois un antiseptique, elles s'appliquent par friction sans rinçage
sur des mains sèches et d'apparence propres (sans souillure visible).
1.2.1.2. Le constituant de solution hydro alcoolique :
 Alcool : c'est le premier antiseptique à avoir été utilisé en friction.
l'avantage de l'alcool est sa rapidité d'action et son pouvoir d'évaporation.
 L'émollient : il est indispensable pour garantir un bon état cutané et
favoriser ainsi l'observance de la méthode. Les divers émollients utilisés
sont la glycérine, l'alcool mydriatique, la triéthanolamine, l'hydroxyurée.
 Antiseptique associe : l'antiseptique associe le plus fréquemment est la
Chlorhexidine à 0,25 0/0, l'association des 2 composés allie en effet la
rapidité d'action de l'alcool et la persistance d'activité de Chlorhexidine.
1.2.1.3. Les avantages immédiats des solutions hydro alcoolique :
L'accessibilité immédiate, puisque ces solutions peuvent être présentes dans la
chambre de chaque patient, sur le chariot de soins et dans la poche du soignant.
 La rapidité du geste : la durée de la friction est de 10 à 20 secondes
contre.
 L'efficacité : elle est bactéricide, fongicide, virucide.
 La tolérance : elle est bien tolérée par le personnel hospitalier grâce a
l'émollient qu'elle contient
 Economique : imitation des nombres des points de lavage.
1.2.1.4. Objectifs :
 Optimiser l'hygiène des mains par les personnels soignants médicaux et
paramédicaux.
 Améliorer l'observance de l'hygiène des mains afin de maitriser les
risques de transmission manu portée à partir du personnel, des patients, de
I ' environnement hospitalier.
 Introduire les techniques de lavage et de désinfection des mains au niveau
de l'établissement.

43
1.2.1.5. Indication :
 Entre deux actes limités à un simple contact avec le patient.
 Au cours des soins dispensés à une mémé patiente, entre la « phase propre
» et « la phase sale ».
 A l'occasion des soins en série.
 Lors d'une interruption brève des soins
 Lors d'une interruption brève des soins.
 En cas d'absence ou d'éloignement d'un point d'eau.
1.2.1.6. Centre indication :
 Mains visiblement sales.
 Mais souillées par des substances biologiques.
 Mains mouillées.
 Peau lésée.
1.2.2. Friction hydro alcoolique :
 Solution à employer pure sur les mains propres.
 Prendre un creux de mains de la solution.
 L'étaler sur les mains, paume.
 Frictionner comme des mains droites sur dos des mains gauche, avec
doigts entrelacés et vice versa.
 Frictionner le bout des doigts et le porteur des angles.
 Frictionner en rotation un pouce puis l'autre.
 Terminer par la friction des poignets.
1.3. Port de gants :
Le port de gants ne remplace pas le lavage ni la désinfection des mains.
Il assure la protection des soignants et des patients en prévenant les
transmissions croisées.
Les gants se portent sur des mains à ongles courts sans bague ni aufre bijou.
Il faut faire attention lors des « interruptions de soins ».

44
2. Hygiène corporelle :
Tout d'abord avant de parler de la tenue en elle-même, il faut rappeler les règles
d'hygiène de base qui sont .
 La propreté corporelle avec une douche quotidienne au minimum.
 Les cheveux propres, noués s'ils sont longs (ils ne doivent pas toucher la
blouse).
 Des ongles courts, nets, propres, dépourvus de vernis.
 Un maquillage discret.

3. Hygiène vestimentaire :
La contamination par le contact des vêtements est à prévenir. Les vêtements
doivent être spécifique au service hospitalier.
 La tenue de travail est enfilée au début du travail et cotée en fin de
journée.
 Elle doit être propre, fermé et nom déchirée.
 Elle doit être changé chaque fois qu'elle est souillée, et doit être mise
dans un sac à linge sale spécifique afin d'être rapidement nettoyée.
 Le tissu est de plus en plus en poly coton, textile facilement dé
contaminable.
 Les manches doivent être courtes pour faciliter le lavage des mains.
 Il est indispensable de porter un tablier ou une casaque pour protéger sa
tenue de base lors des soins très constamment.
 Il faut porter un habillage stérile pour les soins réclamant une asepsie
rigoureuse, cette se composera de : bonnet, masque, gants stériles.
 Des chaussures spécifiquement réservées au travail : confortables,
silencieuses, nettoyable
 On ne doit pas porter de vêtement de ville sous la tenue de travail.
 Pas de bijoux aux mains et aux avant-bras, ni bijoux aux oreilles et au
cou.

45
4. Entretien du matériel :
Avant toute manipulation le port de gant et tenue est obligatoire. L'entretien du
matériel passe par deux étapes
4.1. Pré désinfection : a pour objectif .
 Protéger le personnel par une action antibactérienne et antifongique.
 Réduire le nombre de microorganisme présent.
 Améliorer les étapes de désinfection ou de stérilisation en réduisant la
contamination.
4.2. Désinfection : a pour objectif.
 D'éliminer tous les micro-organiques macroscopiquement.
4.3. Matériel :
 2 bacs avec couvercle.
 2 produits (désinfectant, pré désinfectant).
 Brosse.
 Linge propre ou stérile.
 Minutie.
4.4. Technique :
4.4.1. Pré-désinfection :
 Préparer dans le premier bac la pré-désinfection une pression de 25 ml
dans 5 1 d'eau.
 remper l'instrument dans cette solution pendant 15 ou 20 min si le
matériel souiller.
 Brosser l'instrument dans la bassine.
 Rincer l'instrument.
Désinfection : dans le deuxième bac de désinfection pendant 5à 10 min.
 Rinçage abondant à l'eau courante.
 Essuyage.
 Essuyage avec un linge propre.
 Le matériel est emballé dans des pochettes et prêt pour la stérilisation.
 Tuyauterie des respirateurs, et Capp sont à usage unique.

46
5. Entretien des incubateurs :
La réalisation d'un entretien systématique des Incubateurs diminue le risque de
transmission de micro-organismes d'un enfant à l'autre.
Le choix du produit détergent-désinfectant est un compromis entre efficacité,
toxicité et compatibilité avec les plexiglas de l'incubateur ; certains services
peuvent faire le choix de l'entretien à l'eau stérile. Ces procédures doivent être
validées par le CLIN de l'établissement.
5. l. En présence de l'enfant (désinfection quotidienne) :
On propose, un détergent-désinfectant non toxique de type alimentaire, inodore,
liquide, compatible avec les plexiglas ; à faire valider par le comité des
désinfectants de l'établissement.
 Pour l'entretien de l'intérieur de l'incubateur :
Si le nouveau-né peut être sorti de l'incubateur, privilégier l'entretien en absence.
A l'aide d'un chiffon nette imbibée avec le détergent-désinfectant adapté,
nettoyage le matelas, les parois internes en commençant par le coté le plus
propre et en terminant par le sale (tête, sommet, parois latérales, pied, plateau et
de l'incubateur).
 Pour l'entretien de l'extérieur de l'incubateur :
Nettoyer à l'aide d'un chiffon nette imbibée de produit détergent —désinfectant
les surfaces extérieures en plexiglas de haut en bas, les montants de la
couveuse, le support, les plans de travail, les tablettes, le scope, le respirateur,
etc
 Entretient du bac à eau :
 Si le bac est démontable, l'entretien des bacs à l'eau est quotidien.
 Si le bac n'est pas démontable, privilégier les systèmes clos.
 Il faut vidanger l'eau du bac, le mettre à tremper dans une solution
détergente désinfectante identique à celle employée pour l'entretien
de l'incubateur, le rincer à l'eau bactériologique ment maitrisée ou à
l'eau stérile, puis le sécher et le remplir d'eau stérile.
5.2. Hors présence de l'enfant :
L'entretien de l'incubateur est réalisé
Au changement d'incubateur (hebdomadaire ou à défaut tous les 15 jours).
A la sortie de l'enfant de l'incubateur.

47
5.2.1. Avec un détergent désinfectant :
 Retirer les éléments amovibles (matelas et socle, bac à eau, joints de
hublots, casier de rangement), les immerger dans la solution détergente-
désinfectante (sauf le matelas et la sonde thermique).
 Nettoyer l'habitacle avec un chiffon net imbibé de détergent —
désinfectant
Parois intérieures : de haut en bas puis terminer par les hublots.
Parois extérieures : habitacle, montants, placards, roulettes.
 Sécher l'incubateur avec un linge propre.
 Nettoyer, rincer, sécher les éléments amovibles et les repositionner.
 Protéger l'incubateur avec un linge propre et le ranger dans un local
propre.
 Assurer la traçabilité du nettoyage.
5.2.2. A la vapeur : Les avantages de l'utilisation de la vapeur sont
 Suppression des produits chimiques.
 Suppression du temps de contact des produits.
 Suppression de l'étape de rinçage.
 Suppression du risque toxique potentiel.
 Ergonomie de la méthode.
 Simplicité d'application de la méthode.
 Retirer les éléments amovibles (matelas et socle, bac eau, joints de
hublots casier de rangement) et les nettoyer à la vapeur (passer la vapeur
à moins de 3 cm).
 Egoutter sur un linge propre.
 Essuyer les accessoires en plexiglas avec un linge propre.
 Protéger les parties électriques.
 Réaliser le nettoyage du haut vers le bas et entretien de l'extérieur vers
l'intérieur. (Double passage de la vapeur sur les surfaces intérieures).
 Maintenir les portes de placards fermées et entretenir le piètement du haut
vers le bas.
 Terminer par l'intérieur du ou des placards (double passage de la vapeur
dans le/les placards).
 Si présence de souillures difficiles à faire partir, les nettoyer à l'aide d'un
produit Détergent-désinfectant.

48
 A l'aide d'un linge propre et sec essuyer en commençant par l'habitacle
puis le caisson, l'intérieur du placard. Bien différencié le linge utilisé pour
I ' intérieur et l' extérieur.
 Remonter les différents accessoires amovibles en évitant de décontaminer
I ' incubateur.
 Protéger l'incubateur conte la poussière.
 Assurer la traçabilité du nettoyage.
 A la fin de l'entretien de chaque incubateur, essuyer la buse et le flexible
de l' appareil.
 Vapeur avec un chiffon nette imprégnée de solution
détergentedésinfectante et les enrouler sur le générateur de vapeur.

6. Entretient des biberons :


L'entretien des biberons doit se faire dans un endroit conçu spécialement pour
cette tâche, qu'on appelle biberonneriez : il doit être bien propre afin d'éviter
toute contamination.

Le personnel responsable de la biberonneriez doit être

 Un personnel qualifié.
 Une bonne hygiène corporelle, et vestimentaire.
 Un lavage des mains obligatoires avant la préparation des biberons, et
l'entretien des biberons.

6.1. Le nettoyage des biberons :


Juste après la tété, procéder au nettoyage de biberons comme suit
 Vider le biberon dans votre éviter, et rincer avec l'eau du robinet.
 Séparer les différentes parties du biberon : le corps du biberon, la
bague, la tétine, le capuchon, et immerger dans un bac plein d'eau
chaude, et une détergentes liquide vaisselle.
 Nettoyage du biberon, et de la tétine à l'aide d'un goupillon.
 Brosser l'intérieur, et l'extérieur, insisté pour enlever tout résidu et trace
de lait, et faire de même pour la tétine, de la bague, le capuchon.
 Rincer abondamment les différentes parties du biberon avec l'eau
courante.
 Laver, et désinfecter le bac des biberons.

49
6.2. La stérilisation :
La stérilisation des biberons est conseillée jusqu'à l'âge de 4 ans, la stérilisation
n'est efficace que s'ils sont soigneusement lavés.
Le but est de détruire les éventuels microbes restants. Il existe plusieurs
méthodes

6.2.1. Stérilisation à chaud :


6.2.1. 1. La stérilisation au micro-onde :
 Qui permet de stériliser 6 à 10 biberons en 10 mn.
 Mettre les biberons dans un bac avec couvercle plein d'eau, et faire
chauffer le tout au micro-onde à température maximale.
6.2.1. 2. La stérilisation électrique :
 Nécessite de l'eau, et une prise de courant.
 A l'aide d'un verre gradué de la stérilisation mettre l'eau sur la plaque de la
stérilisation, les biberons, mettre le couvercle, et à l'aide de la vapeur les
biberons sont stériles au bout de 10mn.
6.2.1. 3. La stérilisation à l'eau bouillante :
 La stérilisation à I ' ancienne.
 Faire bouillir l'eau dans une grande marmite, plonger les biberons à
l'intérieur, ajouter les différentes parties du biberon 10 mn plus tard.
Retirer les biberons à l'aide d'une pince.
6.3. Le rangement :
 Refermer les biberons, et remettre les capuchons.
 Les Mettre dans un frigo propre.
 Les biberons sont utilisés pendant 24heures.
 Pour une bonne hygiène placer les biberons dans une boite alimentaire, et
bien fermer avant de les mettre au frigo.
 Ne pas trop manipuler les biberons stériles.

50
7. Entretien des locaux :
7.1Définitions :
7.1.1. Le nettoyage : est une opération d'entretien et de maintenance des locaux
dont l'objectif principal est d'assurer un niveau de propreté (notion d'hygiène).
Facteurs combinés : action chimique et mécanique, action de la température,
action du temps.

7.1.2. Le bio nettoyage : est définit comme un procédé destiné à réduire la


contamination biologique des surfaces. Il est obtenu par la combinaison en 3
temps
D'un nettoyage.
De l'évacuation de la salissure et des produits utilisés.
De l'application d'une désinfection.
7.1.3. Désinfection : opération permettant d'éliminer, ou de tuer par action
directe les micro- organiques indésirables lorsqu'ils sont portés par les milieux
ou des surface inertes (sols, surface verticales et horizontales).

7.2. Principes généraux :


- En milieu hospitalier, sont à éliminer : les éponges, les balais éponges et
traditionnels.
- L'entretien des locaux se fait
 Toujours du propre au plus sale.
 Toujours de l'extérieur des sanitaires vers l'intérieur.
 Toujours du plus éloigné au plus central.
On ne désinfecte que ce qui est propre.
- Le matériel utilisé pour l'entretien doit être nettoyer, désinfecter, rincer,
sécher après utilisation et ranger dans un local propre.

7.3Classification des locaux selon le risque infectieux:


Zone l : risque minimum nettoyage quotidien.
Zone 2 : risque moyen bio nettoyage quotidien.
Zone3 : risque sévère bio nettoyage pluriquotidien
Zone4 : très hauts risque — bio nettoyage pluriquotidien.
Le service de réanimation néonatale est classé dans la zone 4.

51
7.4. Technique :
1. Emploi d'un nettoyant et d'un désinfectant
 Nettoyer à l'aide d'un détergent.
 Rincer.
 Désinfecter à l'eau de javel et ne pas rincer.
2. Emploi d'un détergent désinfectant.
 Nettoyer et désinfecter à l'aide d'un produit détergent
Désinfectant.

52
Chapitre 4 :
Le rôle de l'infirmier de santé
publique dans la prévention et la
prise en charge des infections
nosocomiales manuportées.

53
Le personnel -est chargé de mettre en œuvre les pratiques de soms assurant la
lutte contre l'infection.
Il doit être familiarisé avec les pratiques empêchant la survenue et la
propagation des infections et observer des pratiques appropriées pour tous les
patients pendant toute la durée de leur séjour à l'hôpital.

L'infirmier chef est chargé de :


 Participer au comité de lutte contre les infections nosocomiales
 Promouvoir le développement et l'amélioration des techniques de soins
infirmiers et procéder à l'examen en continu des politiques en matière
d'asepsie, avec l'approbation du comité de lutte contre les infections
nosocomiales
 Préparer des programmes de formation pour les membres du personnel
infirmier
 Superviser la mise en œuvre des techniques de prévention des infections
dans les secteurs spécialisés tels que, unités néonatologie (soins intensifs,
réammation... )
 Surveiller l'observation des politiques d'infirmiers.
L'infirmier responsable d'un service est chargé de :
 Assurer le maintien de l'hygiène en conformité avec les politiques de
l'hôpital et les bonnes pratiques de soins infirmiers dans le service.
 Surveiller les techniques aseptiques, y compris le lavage des mains et
l'isolement des patients.
 Signaler rapidement au médecin traitant tout Indice d'infection chez un
patient dont il assure les soins.
 Isoler le patient et commander les prélèvements d'échantillons pour
culture devant tout signe de maladie transmissible chez un patient, lorsque
le médecin n'est pas immédiatement joignable.
 Limiter l'exposition des patients aux infections présentes chez un patient
dont il assure les soins.
 Maintenir un approvisionnement sur et suffisant en matériel, médicaments
et fournitures de soins utilisés dans le service.

54
La surveillance clinique infirmier (ère) :
 Aider au diagnostic clinique des formes trompeuses ou asymptomatique.
Contribuer à l'identification de la cause, respecter les conditions prévues
pour les différents prélèvements parfois difficiles chez le nouveau-né.
 Le recueil des urines sur poche s'effectue après nettoyage de la région,
antisepsie, mise en place et renouvellement de toute l'opération si rien
n'est obtenu au bout d'une heure.
 S'attacher la qualité du recueil des échantillons, qui permet seule
interprétation correcte des résultats.
 Aider à la prise régulière et conforme des médicaments.
 Rechercher en situation épidémique, une transmission directe entre
soignant et les nouveau-nés.
L'éducation du patient :
Elle concerne le plus souvent la famille quand le nouveau-né est petit
 Apprendre à discerner les signes d'alerte, parfois frustes.
 L'hygiène, soins corporels de nouveau-né.
 L'hygiène de l' alimentation allaitement maternel.
La prévention :
 La maîtrise des barrières naturelles et la restauration de l'immunité
reposent sur un état nutritionnel de qualité.
 Sur l'homéostasie thermique et sur la limitation des techniques invasives.
 La prévention des contaminations extérieures nécessite le respect des
règles d'hyène habituelles
 Restriction des manipulations, suivi rigoureuse des précautions d'asepsie,
on veillera à l'hygiène de tous les objets qui peuvent être manipulés par
les nouveau-nés.
 Un programme de contrôle de l'infection doit être mis en place.
 Des mesures spécifiques seront mises en œuvre vis-à-vis des malades
infectés et [ou colonisé pour diminuer la transmission croisée, réaliser
l'identification précoce des infectés, l'isolement géographique et
technique.
 Lavage des mains après tout contact par de gants à usage unique non
stériles pour les soins, évacuation des excréta et du matériel souillé,
matériel de base individuel.
 L'antibiothérapie sera contrôlée pour préserver l'écologie bactérienne
(diminuer la pression de sélection des antibiotiques) et la flore normale
(mécanisme de défense par effet barrière).

55
56
1.Introduction :
L'hygiène hospitalière est l'élément essentiel de la prévention des infections
nosocomiales, mais son observance est médiocre.

Nous présentons ici, les résultats d'une enquête d'observation de la pratique de la


prévention du personnel soignant des infections nosocomiales manu portées au
niveau du service de réanimation néonatale de l'hôpital central de l'armée.

2.Méthodologie de recherche :
La méthodologie de recherche s'inscrire d'une enquête.

2.1. Le lieu d'enquête


L'enquête a été réalisé au niveau du service de réanimation néonatale de chu
AEK HASSANI.
2.2. Type de l'enquête : Grille d'observation
Un tableau de contrôle du chaque geste (observance des règles d'asepsie).
2.3. Durée de l’enquête.
L'enquête a été réalisée durant une période de 09 jours allant du 10au 18 février
c 2018 du 08H30 du matin à 12H00.
2.4. Population ciblée.
Nous avons ciblé les populations qui correspondent au profil de notre étude et
il s'agit du personnel soignant exerçant au service réanimation néonatale
(médical et paramédical).

2.5. Déroulement de l'enquête .


L'observation a été faire discrètement.
Les soignants travaillent librement sans être informé sur le motif principal de
notre présence.

2.6. Méthode d’analyse.


Les résultats de l'enquête sont analysés et interprétés séparément dans des
tableaux pour chaque point observé.

2.7. Spécificités dans l'observation :


Certains points d'observation ont concerné le corps médical dans son ensemble,
d'aufre ont eu pour objet plus particulièrement le corps paramédical.

57
3.Présentation du service : Le service de réanimation néonatale
comporte

3.1PERSONNEL :
A. MEDICALE :
 Une chef de service.
 Un maitre de conférences A.
 Trois (03) Maitre assistants.
 Sept (06) résidants.
B. PARAMEDICAL :
 Une surveillante médicale.
 Une surveillante de soins.
 Quatorze (14) infirmiers de santé publique.
 Un (01) infirmiers diplômés d’état.
C. Autres :
 Une (01) technicienne de surface.
 Une (01) nourrice.
3.2. MATERIEL :
 Six box (06)
 Matériel :
 Une unité centrale de surveillance des paramètres vitaux : (TA-FC-
FRSP02).

Dix (10) incubateurs (couveuses).
 Quatre (04) tables chauffantes.
 Un (01) appareil de radiographie mobile.
 Six (06) appareils de ventilation mécanique.
 Cinq (05) appareils de photothérapie.
 Un (01) appareil d'échographie.
 Moyens d'hygiène :
 Un (01) dispositif de lavage des mains.
 Produits désinfectant type : gel hydro alcoolique pour les frictions, savon
liquide et savon Marseille pour le lavage des mains.
 L'hôte.
 Camisole stérile dans chaque box.
 Un (01) appareil pour désinfection des box (AEROSEPT).
 L'essuie-mains (papiers non stériles parfois avec des compresses non
stériles).

58
4. Résultats de l'enquête :
4.1REPARTITION SELON LE SEXE DU PERSONNEL SOIGNANT :

SEXE NOMBRE % F63 %

Feminine 19 63

Masculine 11 37

Total 30 100
M 37 %

INTERPRETATION :
IL existe une prédominance féminine (63 % de femme et 37 % d'homme).

4.2LE LAVAGE DES MAINS :


4.2.1. PERSONNEL MEDICAL :
AVANT :

GESTE FAIT %

Oui 100

Non

Total 100 FAIT


100%
ÂPRES :

NON
GESTE FAIT % FAIT
22%
Oui 78

Non 22

Total 100 FAIT


78%
INTERPRETATION :
Tout le personnel médical affecte un lavage des mains avant tout geste, par
contre après avoir réalisé le geste, 78 % seulement se lavent les mains.

59
4.2.2. PERSONNEL PARAMEDICAL :
AVANT :

GESTE FAIT %

Oui 100

Non 0

Total 100 FAIT


100 %

APRES :

GESTE FAIT % NON


FAIT
16 %
Oui 84

Non 16
FAIT
Total 100 84 %

INTERPRETATION :
Le lavage des mains avant les soins est fait correctement chez le personnel
paramédical, par contre ce geste n'est pas respecté systématiquement après
l'exécution des soins.

4.3. LE PORT DE CAMISOLE LORS DES SOINS


4.3.1. PERSONNEL MEDICAL :

GESTE FAIT %
NON FAIT
10 %
Oui 90
Non 10

Total 100 FAIT


90%
INTERPRETATION :
90% du personnel médical portent une camisole lors des soins, par contre 10%
qui ne respectent pas le port de la camisole.

60
4.3.2. PERSONNEL PARAMEDICAL :

GESTE FAIT % NON FAIT


14%
Oui 86
Non 14
FAIT
Total 100 86%

INTERPRETATION :
Le port de camisole chez le personnel paramédical n’est pas systématique.
86%du personnel paramédical respectent le port de la camisole contre 14 % qui ne
respectent pas.
4.4 LE PORT DU CALLOT ET BAVETTE PAR LE PERSONNEL
MEDICAL LORS DES GESTES INVASIFS :

GESTE FAIT %

Oui 100
Non 0

Total 100 FAIT


100%

INTERPRETATION :
Le port du callot et de bavette lors des gestes invasifs (exsanguino-transfusion)
est respecté chez le personnel médical.
4.5. LE PORT DES BIJOUX LORS DES SOINS :
4.5.1. PERSONNEL MEDICAL :

GESTE FAIT %

Oui 0

Non 100
FAIT
Total 100 100 %

INTERPRETATION :
Le personnel médical ne porte pas de bijoux.

61
4.5.2. PERSONNEL PARAMEDICAL :

GESTE FAIT % PORT DE


BIJOUX 7%
Oui 7

Non 93 NE PORT
PAS DE
Total 100 BIJOUX
93%
INTERPRETATION :
La majorité du personnel paramédical ne port pas de bijoux (93%).

4.6. L'UTILISATION DU VERNIS POUR LES ONGLES :


4.6.1. PERSONNEL MEDICAL :

GESTE %
FAIT
Oui 0

Non 100
PAS DE
VERNIS
Total 100 100%

INTERPRETATION :
Le personnel médical n'utilise pas de vernis.

4.6.2. PERSONNEL PARAMEDICAL


UTILISE
VERNIS
GESTE FAIT % 17%

Oui 17

Non 83
PAS DE
Total 100 VERNIS
83%

INTERPRETATION :
La majorité du personnel paramédical ne mis pas du vernis pour les ongles.

62
4.7. LA DESINFECTION DE LA CASSETTE DU RADIOGRAPHIE :

NON
DESINFEC
% TER 5%
GESTE FAIT

Oui 95

Non 5
DESINFEC
Total 100 TER 95%

INTERPRETATION :
950/0 du personnel soignant (paramédical) désinfecte la cassette de radiographie
avant chaque prise.

4.8. LE MENAGE :
FAIT
APRES LE
% SOINS
GESTE FAIT
41%

Oui 59
FAIT
Non 41 AVANT LE
SOINS
Total 100 59%

INTERPRETATION :

Le ménage est fait dans 59 % des cas avant les soins contre 41 % des cas après
les soins.

63
5.Discussion :
5.1. Interprétation générale :
L'hygiène des mains est la pierre angulaire dans la prévention des infections
nosocomiales manuportée soit par lavage conventionnel ou par friction hydro
alcoolique. Heureusement l'observance de ces geste pluriquotidiens par les
soignants est forte. Néanmoins le non-respect de certaines règles d'aseptie tel
que le port de bijoux ou le vernis même si l'hygiène des mains est réalisée, elle
minimise son efficacité.

5.2. Analyse des hypothèses :

Notre travail de recherche a pour thème : « La prévention des infections


nosocomiales manuportées au niveau du service réanimation néonatale » pour
répondre à la question de recherche « les soignant respectant-t-ils les règle
d'asepsie pour prévenir les infections nosocomiales manuportées au niveau du
service réanimation néonatale ? »
Nous avons émis l'hypothèse suivante .
Les soignants respectent les règles d'asepsie pour prévenir les infections
nosocomiales manuportées au niveau du service réanimation néonatale.

Au terme de cette recherche, nous pouvons conclure qu'un grand nombre de


soignants respectent l'asepsie.

Un pourcentage faible ne respecte pas les règles à cause de :

• La charge du travail (manque du personnel).


• Manque de formation continue.
• Manque de conscience.

64
5.3. Conclusion :
Après avoir réalisé une étude pratique au niveau du service de réanimation
néonatale de chu (aek hassani), vu les résultats de l'étude statistique et les
différent opinions des infirmiers(e) de santé publique essayent de réduire le taux
des infections nosocomiales au niveau du service de réanimation néonatale, mais
malgré les moyens disponibles, ils n'arrivent pas à appliquer complètement leurs
connaissances acquises pendant la formation, et c'est ainsi qu'on arrive à
répondre à notre problématique qui a été déjà posée au début de l'étude qui
comporté deux hypothèse, l'une positive, et l'autre nulle et notre étude
correspond à celle de l'hypothèse positive c'est-à-dire que les soignants
respectent les règles d'asepsie pour prévenir l'infection nosocomial au niveau du
service de réanimation néonatale et pour cela notre étude sera gardé ouverte
avec des suggestions écrites dans notre recherche.

65
6.Fiches techniques de lavage des mains :
6.1. LAVAGE SIMPLE :
6.1.1. OBJECTIF :
 Connaître la méthode de lavage simple des mains.
 Réduire la flore cutanée transitoire pour éviter la transmission manu
portée.
 Domaines d’application.
- Toute situation nécessite un lavage simple des mains.
- Avant tout geste propre, et après tout geste sale.
- Avant et après chaque soin non invasif aux maladies.
- Arrivée et départ du personnel dans le service.
- Avant et après les repas.
- Lors des soins d’hygiène, de confort et de continuité de la vie.
- Sont exclues, les situations nécessitant un lavage antiseptique ou
chirurgical des mains, ou notamment la manipulation des objets
souffles de liquides biologiques.
6.1.2. INDICATIONS :
 A la prise de service.
 Avant de donner les biberons, avant la distribution des médicaments
per os.
 Avant les changes.
 Avant de manipuler de linge propre ou les biberons.
 Après être allés aux toilettes, après s'être mouché etc...
6.1.3. REGLES DE BASE :
 Ongles courts sans vends, sans bijoux, ni montre.
 Manches courtes.
 Le port des gants ne dispense pas du lavage des mains avant et après
leur utilisation.
 Le temps minimum à respecter est d'une minute.
6.1.4. MATERIEL ET PRODUITS :
 Savon liquide doux avec distributeur adapté.
 Essuie-mains à usage unique avec distributeur adapté, poubelle

66
6.1.5 Technique :

67
6.2. LE LAVAGE HYGIENIQUE (OU ANTISEPTIOUE) DES MAINS :
6.2.1. OBJECTIFS :
 Connaître la méthode du lavage hygiénique des mains.
 Domaines d'application : Toute situation nécessitant un lavage
antiseptique des mains :
- Avant la prise de service en réanimation, néonatologie, bloc opératoire.
- Avant chaque geste invasif, soins ou techniques septiques tels que
sondage urinaire, cathétérisme, ponction lombaire
- A l'entrée et à la sortie de la chambre malade en isolement
(réduction du risque de transmission).
- Après avoir manipulé des objets souffles de sang et /ou de liquide
biologique.
- Sont exclues, les situations nécessitant un lavage simple ou chirurgical
des mains.

6.2.2. INDICATIONS :
 Lors du passage dans les sas d'entrée du service de réanimation
néonatale.
 Soins aux nouveau-nés : prélèvements sanguins, pose de perfusion,
pansement intubation.
 Après chaque manipulation d'objets contaminés (couche, champ souillés
etc.…)
6.2.3. REGLES DE BASE :
 Ongles courts, sans vernis, sans bijoux, ni montre.
 Manches courtes.
 Le port des gants ne dispense pas du lavage des mains après et avant leur
utilisation.
 Le temps minimum à respecter est d'une minute.
6.2.4. MATERIEL ET PRODUITS :
 Savon antiseptique liquide, bactéricide, fongicide et virucide, avec
distributeur adapté.
 Essuie - mains à usage unique avec distributeur adapté.
Poubelle.

68
6.2.5. Technique :

69
6.3. LE LAVAGE CHIRURGICAL DES MAINS :

6.3.1. OBJECTIFS :
 Connaître la méthode du lavage chirurgicale des mains pour prévenir
l'infection de site opératoire.
 Eliminer la flore cutanée transitoire et réduire la flore cutanée résidente
pour éviter la transmission manu portée.
6.3.2. INDICATIONS :
 Pose d'une voie centrale (ombilicale, épicutané-cave, sous clavière,
jugulaire).
 Manipulation d'un cathéter ou branchement des solutions sur le cathéter.
6.3.3. REGALES DE BASE :
 Ongles courts, sans vernis, sans bijoux, ni montre.
 Manches courtes.
 Le port des gants ne dispense pas du lavage des mains avant et après leur
utilisation.
 Cette technique représente au total 6 minutes (avec le rinçage).
6.3.4. MATERIEL ET PRODUITS :

 Savon antiseptique à large spectre en solution moussante (chlorhexidine


ou polyvidans - iodée) (DERMANIOS SCRUB).
 Brosse sterile.
 Eau bactériologiquement propre (filtrée) ou stérile.
 Robinetterie dégagée (commande non manuelle).
 Essuie-mains stériles.
 Poubelle.

70
6.3.5Techniques :
La Technique est la même que pour le lavage hygiénique si ce n’est qu’elle
englobe aussi les avant-bras jusqu’au coude

 Prendre une brosse sèche, la mouiller côté brosse et y déposer une dose de
savon.

 Se mouiller les mains.

 Se savonner pendant au moins 30 secondes.

 Frotter.

 Rincer à l’eau claire et abondamment.

 Sécher avec un linge propre par tamponnement.

71
6.4. LE LAVAGE PAR FRICTION :
6.4.1. OBJECTIFS :
 Connaître l'utilisation des solutions hydro alcooliques quand le lavage des
mains n'est pas possible.
 Eliminer la flore cutanée transitoire et réduire la flore cutanée résidente.

6.4.2. POICATIONS :
 Lors du soin.
6.4.3. REGLES DE BASE :
 Ongles courts, sans vernis, sans bijoux, ni montre.
 Manches courts.
 Le port des gants ne dispense pas des lavages par friction des mains avant
et après leur utilisation.

6.4.4. PRODUIT :

 Une solution hydro alcoolique (manugel)

6.4.5. TECHNIQUE :

72
A cet effet, notre travail qu’avons réalisé Vient d'assurer une vérification des
modalités de protection de ce personnel contre cette infection hospitalières en
s'interrogent sur, le savoir-faire, le savoir être du corps paramédical est une
meilleure prévention.
Il existe des paramédicaux qui ignorent jusqu'à présent le risque de l'infection
nosocomiale, nous souhaitons faire à nos aimables collègues certains
suggestions qui pourraient être d'une grande utilité à l'instauration d'un comité
d'infirmier réfèrent en hygiène au sein du HCA qui se doit être au sein de .
 L'équipe soignante l'élément dynamique motiver qui :
 Informe et communique.
 Alerte et coordonne.
 Rassemble et mobiliser.
 Elle a pour mission d'être le relais entre le service d'hygiène et l'unité de
soins.
 Elle signale immédiatement toute infection et pratique à la mise en œuvre
de mesure appropriée.
 Elle insiste à l'application rigoureuse des protocoles des soins pour
maintenir l'intérêt de l'information qui reste essentiel.
 La création d'une prise de conscience :
Il est indispensable de sensibiliser le personnel à l'importance à fin d'obtenir ce
résultat de l'hygiène par la formation et l'information. i
A cette condition on peut espérer que l'hôpital soit ce lieu qui accueille inspire
confiance et donne l'image d'une santé déjà retrouver dans un cadre agréable.
 La nécessité d'une surveillance épidémiologique :
Pourquoi une surveillance ?
C'est à cause du défaut de connaissance de l'infection.
Un défaut de prévention qui peut engendrer des possibilités d'erreur avec
l'éventualité de continuer à utilisations des méthodes préventives inefficace.
Le personnel médical et paramédical n'est pas à l'abri de maladies
professionnelles qui entrent dans les services à haut risque
 Service de réanimation néonatale (+++).
 Service des maladies infectieuses.
 Laboratoire de microbiologie.
 Hématologie SIDA, hépatite virale"
 Physiologie : exposition prolongée aux rayons x.

73
 Commission d'hygiène hospitalière :
Sur le plan législatif, l'arête n 0 167 du 9 décembre 1982 du ministre de la santé
publique, stipule dans son article 1 qu'il est créé au sein de chaque secteur
sanitaire et établissement hospitalière spécialiser, une commission d'hygiène
interne.
Composition :
Il est dit dans l'article 3 de l'arrêté suscité que "la composition de la commission
est fixée comme suit"
Le président ou le vice-président du conseil médical.
Le médecin de l'établissement responsable de la prévention.
Le responsable des affaires économiques dans l'établissement.
La commission pourra faire à toute personne utile pour l'accomplissement de
son service.
 Le service de santé pour personnel :
Le service de santé pour le personnel a pour but de prendre en charge le
personnel travaillant au sein de service de réanimation néonatale, a fin l'adapter
aux conditions de travail, de lui assurer le maximum de sécurité et de confort
dans son poste le service de santé doit assurer les différentes fonctions de
détection, de prévention et de traitement des infections du personnel.
Le personnel embauché dans une zone hospitalière (soins intensifs, service de
réanimations pédiatrique) subit un contrôle de la flore rhinopharyngée et subir
les examens suivants :
Une radiographie du thorax.
Un test à la tuberculine.
 Protection du personnel :
La politique en matière de protection du personnel est généralement définie
pour l'ensemble d'un hôpital. La personne de réanimation est particulièrement à
risque pour toutes les naissances liées à l'activité hospitalière, en particulier au
plan du risque infectieux. Il conviendra donc de s'assurer que ce personnel est
correctement informé, suivi et prise en charge.
Les mesures suivantes sont probablement les plus importantes vaccinations
complètes contre l'hépatite (certains recommandant le contrôle post- vaccinal du
taux d'anticorps).

74
Suggestions :

75
Suggestions

Pour contribuer à la réduction des infections nosocomiales, notre étude vise à


déduire l'une des causes du taux élevé des infections nosocomiales au service de
réanimation néonatale et pour cela on tient à formuler les propositions suivantes:

 Encourager la formation du personnel paramédical.


 Couvrir le manque du personnel dans les services de soins.
 Généralisation de l'utilisation de la solution hydro alcoolique.
 Formation continue sur les bonnes pratiques d'asepsie et d'hygiène chez la
nouveau-née, organisation des journées paramédicaux ayant pour thème
(da prévention des infections nosocomiales manuportées » chaque année.
 Etablir des enquêtes de prévalence menées par le service d'épidémiologie
et des audits.
 Respect des notices du fabricant pour l'utilisation des produits d'entretien
et la maintenance des différents équipements. Former des
correspondants en hygiène hospitalier.
 Réaliser un Comité de Lutte contre les Infections Nosocomiales CLIN
(médical, paramédical, pharmacie, directeur du CHU, économe, biologie).
 Réunion du CLIN chaque semestre afin de prévenir des éventuelles
infections dans les services.

76
Conclusion :

77
 Le respect des règles d'hygiène reste la première pratique pour la
prévention de l'infection nosocomiale manuportée.
 Elle vise à l'amélioration de la qualité des soins en milieu médicale et
surtout en réanimation néonatale.
 Il ressort que les hypothèses énoncées au niveau de notre problématique
se sont confirmées suite à notre enquête sur le terrain à savoir :
 La méconnaissance des règles d'hygiène est une cause majeure de
l'apparition et de la propagation de l'infection nosocomiale.
 Le suivie des personnels soignants par des personnels spécialistes pour
les contrôler.
 Toutes les actions liées à l'hygiène hospitalière doivent concourir à la
prévention et à la surveillance de tout le matériel nécessaire en
réanimation néonatale.
 Les changements attendus pour les personnels soignants doivent porter
sur l'environnement professionnel, sur l'implication de ce personnel et sa
formation à la bonne pratique du respect des mesures d'hygiène en
fonction des situations rencontrées.
 Le respect des règles d'hygiène nécessite une prise de conscience de la
part du personnel soignant et mise à leur disposition des moyens
adéquats.

78
Annexe :

79
jours gestes LAVAGE DES PORT DE BIJOUX VERNIS
MAINS
CAMISOLE
MENAGES
APRES AVANT CASSETTE DE
RADIOGRAPHIE

J1 p

J2 p

J3 p

J4 p

J5 p

J6 p

J7 p

J8 p

J9 p

80
Bibliographie:

81
1. Soins infirmiers fiche techniques. 5éme éditions

2. Guide technique d'hygiène hospitalière. Mr Berni

3. Hygiène hospitalière : Guide des bé pratiques. Nos clean.

4. Prévention des infections nosocomiales en réanimation. Juin 1999.

5. Infections nosocomiales en pédiatrie. SN vol 6 no 3, septembre 1999.

6. Hygiène et soins infirmiers. Édition. Juin 2003

7. Site web: www.nosoclean.com.


www.infirmiers.com.

82

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