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Il regroupe l'ensemble des organes qui participent à la fonction de reproduction chez l'homme.
Il ne devient pleinement fonctionnel qu'au moment de la puberté.
Outre la production des gamètes mâles, ou spermatozoïdes, il intervient dans la régulation de
l'organisme en élaborant des hormones sexuelles.
L'appareil génital masculin comprend :
- Les gonades ou glandes génitales : ce sont les testicules
- Voies génitales :
Voies intratesticulaires
Epididyme
Déférent
Canal éjaculateur
Urètre (commun avec l'appareil urinaire).
- Glandes annexes aux voies génitales :
Vésicules séminales
Prostate
Glandes de Cooper
- Organes génitaux externes :
Scrotum et pénis.
L'ensemble de l'appareil génital (gonades, voies et glandes annexes) participe à la constitution du
sperme.
LES TESTICULES
Les testicules sont des glandes génitales paires qui ont une double fonction :
- Une fonction exocrine : la production des spermatozoïdes.
- Une fonction endocrine : l'élaboration d'hormones.
I. Rappel anatomique
Les testicules sont contenus dans les bourses, suspendus au cordon spermatique, hors de la cavité
abdominale. Ils sont associés à une enveloppe séreuse dérivant du péritoine, la vaginale testiculaire.
Le testicule est ovoïde, mesure chez l'adulte 4,5 cm de long sur 3 cm de large et 2,5 cm d'épaisseur.
- Son bord postéro-supérieur est coiffé par l'épididyme
- Son pôle inférieur est fixé à la paroi du scrotum par le Gubernaculum testis.
II. Structure histologique
1. Organisation générale
Le testicule est entouré par l'albuginée, c'est une capsule conjonctive épaisse et inextensible du fait de
sa richesse en fibres collagènes.
A la partie postéro-supérieure, l'albuginée s'épaissit pour former le corps de Highmore. Cette zone est
perforée de conduits constituant le Rete testis.
Entre la face interne de l'albuginée et le corps de Highmore, sont tendues les cloisons conjonctives
interlobulaires, délimitant 200 à 300 lobules de forme conique, dont les pointes convergent vers le corps
de Highmore.
Les voies génitales véhiculent les spermatozoïdes et modifient la composition du liquide séminal.
Elles comprennent d'abord les voies spermatiques proprement dites :
- Les voies intra-testiculaires : Les tubes droits et le Rete testis
- Les voies épididymaires : Cônes efférents et épididyme
- Le conduit déférent
- Le conduit éjaculateur.
Ces voies se poursuivent par l'urètre, segment commun à l'appareil reproductif et à l'appareil urinaire.
Les voies génitales reçoivent les sécrétions des glandes annexes qui participent à l'élaboration du
sperme.
1. Les tubes droits
Ce sont des conduits, de 0,5 mm de long et de 50 μm de diamètre, qui pénètrent dans le conjonctif du
corps de Highmore.
Ils se forment par confluence des 2 ou 3 tubes séminifères d'un lobule testiculaire et se terminent dans
le Rete testis.
Les tubes droits sont bordés par un épithélium simple cubique.
2. Le Rete testis
Ce sont des canalicules anastomosés creusées dans le corps de Highmore.
Ils font suite aux tubes droits et sont tapissées par un épithélium simple cubique, reposant sur la basale.
L’APPAREIL REPRODUCTIF MASCULIN BENSENOUCI.A
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3. Les cônes efférents
Il s'agit de 12 à 15 tubes de 20 cm de long qui émergent du hile testiculaire, et ils se branchent sur le
segment initial du canal épididymaire.
Chacun est enroulé en une spirale.
Ils sont tapissés par un épithélium prismatique, qui repose sur une membrane basale. Les cellules sont
prismatiques, de hauteur variable.
Il est constitué de 3 types de cellules :
* Des cellules prismatiques ciliées : sont hautes, les pôles apicaux portent des cils vibratiles dont le
battement assure la progression des spermatozoïdes.
* Des cellules cubo-prismatiques : elles sont moins hautes. Ces cellules ont une fonction de sécrétion et
d'absorption.
* Des cellules basales : sont petites.
Le conjonctif renferme quelques cellules musculaires lisses circulaires, des terminaisons nerveuses et de
nombreux capillaires.
4. L’épididyme
C'est un conduit unique mesurant 5 à 6 m de long.
Il est pelotonné pour former une masse épaisse et allongée qui coiffe le testicule.
La partie crâniale où se jettent les cônes efférents, constitue la tête de l'épididyme, elle se poursuit par
le corps puis par la queue de l'épididyme.
Structure
L’épithélium est prismatique pseudostratifié qui repose sur une membrane basale.
Il comprend 2 types cellulaires : des cellules principales et des cellules basales.
Les cellules principales : ont une hauteur de 50 μm au début, puis leur hauteur diminue
progressivement. Le pôle apical porte de longues villosités apicales appelées " stéréocils ".
Ils sont plus courts dans la queue de l'épididyme. En microscopie électronique, on observe, entre les
stéréocils, de petites logettes où viennent se ficher des spermatozoïdes. Ces aspects interviennent dans
les phénomènes de spermophagie.
Le noyau est basal.
Le cytoplasme renferme un appareil de Golgi développé supranucléaire, un réticulum lisse et granulaire
abondant au pôle basal et des mitochondries, des vésicules de pinocytose, d'endocytose, et lysosomes.
Les membranes plasmiques des cellules voisines sont réunies entre elles par des jonctions serrées. Il
existe ainsi une barrière hémato-épididymaire, comparable à la barrière hémato-séminale du testicule.
Les cellules basales : sont nombreuses, de petite taille. Ce sont des cellules de réserve.
Le chorion est dense et richement vascularisé. Son épaisseur augment de la tête à la queue de
l'épididyme.
Le conjonctif renferme des cellules musculaires lisses : Au niveau de la tête il s'agit d'une seule assise
incomplète. Vers la fin de l'épididyme, les cellules forment 3 à 5 assises concentriques.
La musculature lisse est le siège de mouvements péristaltiques spontanés qui assurent la progression
des spermatozoïdes.
Les fonctions de l’épididyme
Elles sont complexes et dépendent des androgènes.
Fin de maturation morphologique des spermatozoïdes
Les spermatozoïdes morts et les débris cellulaires, comme les derniers fragments cytoplasmiques qui se
détachent, sont phagocytés et dégradés par les cellules épithéliales (processus appelé spermophagie).
Acquisition de la mobilité
La carnitine un substrat énergétique nécessaire à la mobilité.
Acquisition de sites d’ancrage à la zone pellucide et à la membrane ovocytaire
Stabilisation de la membrane pré-acrosomiale
Les bourses
Ce sont des replis cutanéo-muqueux qui renferment les testicules et leurs enveloppes.
Le pénis
C'est la partie apparente de l'organe de la copulation ou verge.
A l'intérieur de différentes enveloppes, se trouvent les structures érectiles :
- Les 2 corps caverneux
- Le corps spongieux qui entoure l'urètre.
Sur coupe transversale, on décrit, en partant de l'extérieur :
1. Le tégument externe
La peau est fine et pigmentée.
Les annexes cutanées (follicules pilo-sébacés), présentes au niveau de l'implantation de la verge,
disparaissent rapidement.
A l'extrémité du pénis, la peau forme un repli qui recouvre le gland, le prépuce ; se continue par le
revêtement du gland au niveau du sillon balano-prépucial.
A ce niveau s'ouvrent des glandes sébacées non annexées à des poils, les glandes de Tyson, qui
élaborent un sébum particulier, le smegma pépucial.
2. Le tissu sous cutané
C'est du tissu conjonctif lâche.
Il est limité à sa face interne par le muscle lisse péripénien (qui prolonge le Dartos des bourses).
La contraction du muscle péripénien participe au phénomène de l'érection.
3. L’enveloppe celluleuse
C'est du tissu conjonctif lâche, riche en fibres élastiques et dépourvu de lobules adipeux.
Il renferme la veine dorsale superficielle.
4. Le fascia pénien
C'est une enveloppe fibro-élastique commune aux différentes structures érectiles.
Durant l'érection, le fascia pénien comprime les veines profondes.
5. Le corps spongieux
Il entoure l'urètre pénien.
Il débute par un renflement postérieur, le bulbe du corps spongieux.
Son extrémité distale, également renflée, constitue le gland.
Le corps spongieux est entouré d'une albuginée fibro-élastique mince dont la face interne émet des
cloisons séparant les aréoles du tissu érectile.
6. Les corps caverneux
Sur la plus grande partie de leur trajet, ils sont accolés l'un à l'autre sur la ligne médiane. Au niveau de
zone d'accolement, les corps caverneux sont séparés par une cloison médiane, la cloison pectiniforme.
Les corps caverneux sont entourés par une albuginée commune résistante, formée de 2 plans de fibres
collagènes :
- Plan longitudinal externe
- Plan circulaire interne.
Le tissu érectile
- Structure histologique
Le tissu érectile est constitué par les aréoles, séparées par des travées conjonctives, riches en fibres
élastiques, renfermant des faisceaux de cellules musculaires lisses.
Les aréoles sont des segments vasculaires dilatés, irréguliers et intercommunicants.
Leur paroi bordée d’un endothélium continu, à structure conjonctive, est plus épaisse que celle des
capillaires.