Вы находитесь на странице: 1из 5

Chapitre : Alimentation en Eau Potable

GENERALITES SUR LES V.R.D

INTRODUCTION

Les V.R.D (Voiries et réseaux Divers) constituent l’ensemble des travaux et


aménagements dans le but d’assurer la viabilisation des immeubles et autres
constructions en les raccordant aux différents réseaux urbains.
Parmi les réseaux indispensables à la communauté urbaine, on distingue les voiries de
desserte, la dotation en fluides et énergie électrique, la confection des espaces verts…
Le présent cours est toute fois limité à deux réseaux en l’occurrence l’amenée et la
distribution de l’eau potable, ainsi que le réseau d’assainissement.
Ces deux réseaux sont considérés comme les plus importants en technique urbaine.
L’hydraulique urbaine comprend un ensemble de réalisations et d’exploitation des
installations en vue de doter les localités urbaines en eau potable. D’une façon
générale, la consommation de cette eau n’est que temporaire, c'est-à-dire qu’il faudra
par la suite songer à son évacuation après usage.
Le principe du système hydraulique comporte plusieurs étapes, il peut être schématisé
comme suit :

Captage Traitement Adduction Stockage

Pompage Distribution

Epuration Réseau Utilisation


d’assainissement

Figure N° 01 : les différentes étapes de l’hydraulique urbaine

Au niveau de chaque étape l’écoulement des eaux peut être gravitaire (à surface libre)
ou forcée. Le pompage ou le relèvement de l’eau est souvent sollicité.
Le réseau d’assainissement prend en charge non seulement les eaux usées (souillées)
mais également les eaux de précipitation (eaux pluviales) ainsi que les eaux
industrielles. Il reste entendu que l’eau potable une fois utilisée devient très nocive
pour la santé publique et l’environnement, il est de ce fait primordial de procéder à un
traitement des eaux avant d’envisager leur rejet.

Cours VRD, 3Lic GC/SC Mme SOUDANI.K 1


Chapitre : Alimentation en Eau Potable

PREMIERE PARTIE :
ALIMENTATION EN EAU POTABLE
GENERALITES

L’alimentation en eau potable en milieu urbain consiste à véhiculer l’eau


depuis les points de captage jusqu’aux usagers. Cette eau doit être de bonne qualité et
en quantité suffisante. Le cycle de l’eau comprend principalement les étapes
suivantes :

I - LE CAPTAGE DES EAUX

C’est la toute première étape du cycle qui consiste à recueillir l’eau de


différentes façon (sources, nappes, eau de surface, ou encore l’eau de mer).

1) - LES NAPPES SOUTERAINES

Ce sont toutes les eaux souterraines circulant très lentement à travers les
interstices des roches. Ces roches sont limitées vers le bas par des couches
imperméables, vers le haut, l’eau peut être libre (nappes libres) ou compressées par
une couche imperméables (nappes captives). Dans ce cas, et compte tenu de la hauteur
de pression de l’eau à l’intérieur de la nappe, le puisage de l’eau s’effectue par simple
forage à travers la couche supérieure d’où jaillira l’eau à la même hauteur de pression
quelle possédait à l’intérieur de la nappe.
Dans l’autre cas, c'est-à-dire au niveau des nappes libres, une pompe de relèvement ou
de refoulement est indispensable.

2)- LES SOURCES

Une source est obtenue lorsqu’une des parois de la nappe devient très perméable
ou encore fissurée. L’eau apparait ainsi à la surface du sol : On distingue
principalement deux catégories de sources, les sources d’affleurement et les sources
d’émergences.

2-1)- LES SOURCES D’AFFLEUREMENT


Alluvions
C’est le cas où la couche imperméable
affleure le sol.

2-2) LES SOURCES D’EMMERGENCE Couche


Se sont les sources causées par la fissuration impérméable
de la couche imperméable. Dans ce cas c’est
un important débit d’eau qui jaillira par
bouillonnement à travers des trous.
Calcaire
fissuré
Figure N° 02 : 02 types de sources
Couche
impérméable

Cours VRD, 3Lic GC/SC Mme SOUDANI.K 2


Chapitre : Alimentation en Eau Potable

3)- LES EAUX DE SURFACE

Ce sont toutes les eaux de rivières, oueds, lacs et barrages, contrairement aux
eaux des nappes et sources, les eaux de surfaces sont souvent polluées ou impropres à
la consommation. Un traitement de ces eaux est donc indispensable avant la
distribution. Il est préférable ainsi pour mieux atténuer le degré de pollution de ces
eaux d’opérer par des captages en amont d’une agglomération quand il s’agit d’un
oued ou d’une rivière, ou encore par un captage direct sur le fond d’un lit d’oued.

II- TRAITEMENT D’UNE EAU POTABLE

Une eau captée en surface ne peut être consommée sans un traitement


préalable. Ce traitement sera indispensable pour en améliorer les qualités physiques,
chimiques et biologiques en conformité avec les exigences de la santé publique.
Pour qu’une eau devienne potable, il est souvent nécessaire d’entreprendre un
traitement qui comprend deux étapes.
1- Elimination des matières solides en suspension : il d’agit là d’une épuration plutôt
sommaire qui consiste en une simple décantation physique à très faible vitesse, comme
on peut également procéder par une filtration à travers un milieu poreux (matériaux
grenus).
2- Le deuxième mode est la stérilisation qui consiste à éliminer les germes pathogènes
contenues dans l’eau. Pour ce faire, le procédé le plus utilisé est le processus
d’oxygénation chimique. Il s’agit de l’introduction dans l’eau de l’oxygène naissant
par l’intermédiaire du chlore et ses dérivées. Par une double réaction chimique le
chlore forme avec l’eau de l’acide chlorhydrique et de l’oxygène naissant à partir
d’une dose moyenne de 0,30 ml de chlore par litre d’eau à traiter.

III- ADDUCTION D’EAU POTABLE

C’est le transport de l’eau depuis la zone de captage jusqu’aux points


d’utilisation ou encore réservoirs de stockage. L’adduction de l’eau peut avoir avant
ou après le traitement de celle-ci, elle peut se réaliser de deux façons différentes :

1)- Adduction par écoulement à surface libre ou écoulement gravitaire :


C’est le mode de transport le plus économique car un tel écoulement ne nécessite pas
l’apport d’une machine hydraulique telle une pompe. En effet, lorsqu’il existe une
dénivelée entre la zone de captage et celle de stockage, l’eau peut s’écouler par gravité
et à surface libre moyennant une pente appropriée. Si ce type d’écoulement est assez
rare en A.E.P, il est en revanche assez fréquent en assainissement.

2) - Adduction par écoulement en charge ou à partir de conduites forcées :


C’est le mode d’écoulement le plus utilisé notamment lors de la distribution de l’eau
potable. L’eau est refoulée à l’intérieur de conduites pleines et étanches, celles-ci sont
soumises à des pressions différentes de la pression atmosphérique.
Si l’adduction par refoulement est tributaire des pompes, elle assure en revanche une
meilleure protection contre la pollution des eaux compte tenu de l’étanchéité des
conduites en charges.

Cours VRD, 3Lic GC/SC Mme SOUDANI.K 3


Chapitre : Alimentation en Eau Potable

IV- ACCUMULATION (STOCKAGE DANS LES RESERVOIRS)

La nécessité des réservoirs de stockage avant la distribution de l’eau potable a


plusieurs intérêts :
- Elle permet de fournir des débits d’eaux réguliers et à l’abri de toutes
défections pouvant émaner d’un système de pompage par exemple.
- Elle fourni des débits appréciables pouvant satisfaire le service incendie.
- Elle assure une meilleure régulation des pompes qui de ce fait peuvent
fonctionner uniquement la nuit.
- Placé dans des points élevés un réservoir assure des pressions de services
satisfaisantes.
Lorsqu’il y a de très fortes déclivités du terrain, il est nécessaire de prévoir un
réservoir dans chaque région c'est-à-dire à des altitudes différentes. Cette mesure
permet d’éviter l’utilisation de réducteurs de pression. La distribution est alors dite
« distribution étagée ».
Pour ce qui est du dimensionnement de ces réservoirs, leur capacité tient compte de la
consommation de pointe pouvant être desservie par ces derniers ainsi que du système
de pompage utilisé.
- Pour ce qui est d’un pompage continu par exemple, la capacité du réservoir
doit être supérieure à 50% de la consommation de pointe journalière sans tenir
compte de la réserve pour la protection incendie.
- Pour un pompage nocturne uniquement, la capacité des réservoirs doit être
comprise entre 1,20 et 1,50 fois la consommation journalière.

V – DISTRIBUTION D’EAU POTABLE

La distribution consiste en la dotation des usagers en matière d’eau potable à


partir d’un réseau constitué de conduites forcées ainsi que d’un système de robinetterie
et ouvrages accessoires. Le réseau de distribution peut être ramifié ou encore maillé.

1)- EVALUATION DES BESOINS EN EAU POTABLE

Les besoins en eau potable sont définis comme suit :

 Usage domestique : 150l / j /h ; soit 900l / j /logement.


 Services et équipements : références de « planification et infrastructure externe des
Z.H.U.N »
- Ecole, maternelle, crèche, C.E.M et secondaire : 20l / j / élève
- Centre de formation à caractère technique : 80l / j / élève
- Centre commercial : 04l / j / m2
- Locaux administratifs : 10l / j /m2
- Centre de soin : 05l / j /m2
- Cinéma et bibliothèque : 04l / j /m2
- Terrains de sports : 01l / j / m2
- Marché : 05 / j / m2
- Petites mosquées : 100l / j
- Hôtel : 120l / j / lit.

Cours VRD, 3Lic GC/SC Mme SOUDANI.K 4


Chapitre : Alimentation en Eau Potable

2)- ESTIMATION DES DEBITS D’EAU POTABLE

En considérant que les consommations d’eau ne sont pas linéaires (homogènes)


durant les 24 heures de la journée, et afin de tenir compte d’éventuelles pertes dans le
réseau de distribution, il est tenu compte dans le calcul du débit d’un coefficient de
pointe (P) ainsi que d’une valeur approximative pour la compensation des pertes.
Le débit de pointe est donné par l’expression suivante :

, . . .

Formule dans laquelle :

- QP = débit de pointe en (l / s)
- 1,15 = compensation à hauteur de 15% des pertes dans le réseau de distribution
- D = dotation individuelle journalière (150 l / j)
- N = nombre d’habitants desservis par le réseau de distribution
- P = codifient de pointe (la valeur de P est souvent prise à 3)

3)- SERVICE INCENDIE

Le service incendie nécessite une quantité d’eau de 120 m3 qui doit être fournie
de façon continue pendant une période de 02 heures, soit un débit de prés de 17 l / s.
La bouche d’incendie ou encore le poteau d’incendie doivent débiter cette quantité
sous une pression de 1 bar au minimum à partir de conduites dont le diamètre équivaut
à 100 mm au minimum. Ces ouvrages doivent être implantés de telle sorte que chacun
puisse couvrir un rayon de 200 à 300 m.
La pression nécessaire peut être ramenée exceptionnellement à 0,60 bar tout en
admettant que durant un sinistre (incendie) la distribution d’eau aux usagers peut être
affectée. Le principe est qu’une conduite assurant l’alimentation de certains riverains
ainsi que d’une bouche d’incendie sera calculée pour un débit minimal de 17 l / s, sans
pour autant tenir compte du cumul.

Cours VRD, 3Lic GC/SC Mme SOUDANI.K 5

Вам также может понравиться