Вы находитесь на странице: 1из 25

LE MOTEUR ELECTRIQUE – NOTIONS FONDAMENTALES

TABLE DES MATIERES

1. Rappel d’électromagnétisme 2
2. Les moteurs triphasés 9
3. Les moteurs monophasés 16
4. Moteurs à courant continu 21
5. Moteurs pas à pas 25

Paul Landercy © Table des matières 1/25


Le moteur électrique
Notions fondamentales
La force électromagnétique (force de Laplace)

L’expérience d’Oersted nous indique qu’un courant électrique exerce une force sur
un aimant (aiguille d’une boussole). En vertu du principe action = réaction (3ème loi de
Newton) on peut s’attendre qu’un aimant exerce en retour une force sur un
conducteur parcouru par un courant.

L’existence de cette force se vérifie par l’expérience suivante :

Un conducteur de longueur « l » et placé dans un champ magnétique d’induction


« B » et parcouru par un courant I, subit une force appelée force de Laplace.

L’orientation de la force peut être déduite par la règle de la main droite

- Les doigts s’alignent et pointent


dans la direction du courant

- Les doigts se plient ensuite à 90°


afin de s’aligner dans le sens NS
de l’induction magnétique. Ce
mouvement peut amener à orienter
différemment la paume de la main

- Le pouce levé indique le sens de la


force.

V 1.0 - 2013 2
Rappel d’électromagnétisme
Pour un conducteur perpendiculaire aux lignes du champ magnétique, on a :

F = B.I.L
Avec pour unités :

[ L ] = m (longueur du conducteur en mètres)


[ I ] =A
[ B ] =T
[ F] = N

Discussion et exercices

o Force de Laplace

En se basant sur la figure de gauche quel


est le sens et la direction de la force ?

Si on inverse le courant ou le champ ?

Si on inverse le courant et le champ ?

V 1.0 - 2013 3
Rappel d’électromagnétisme
Forces agissant sur une boucle de courant

Considérons une boucle rectangulaire de côté « a » et « b », parcourue par un


courant I et pivotant sur un axe sur un axe vertical passant par son centre.

Déterminer le sens, la direction et le point d’application des forces qui s’exercent


sur le chacun des côtés de la boucle.

………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
Que se passe t’il lorsque le courant est appliqué sur la boucle représentée dans la
position de la figure précédente ?

………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

Lorsqu’on positionne la boucle perpendiculairement au champ magnétique que


constate-t-on ?

………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

Lorsque la boucle dépasse la position et est inclinée de l’autre côté, que constate-t-
on ?
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

V 1.0 - 2013 4
Rappel d’électromagnétisme
Le moteur électrique

Schéma de principe du moteur électrique :

Vérifiez le sens des forces en présence en utilisant la règle de la main droite.

Détail collecteur Pour quelle raison utilise-t-on une


commutation faite de bagues et de
balais ?

V 1.0 - 2013 5
Rappel d’électromagnétisme
Dans ce montage, il n’y a pas qu’une seule boucle mais un grand nombre de boucles,
formant bobinage. Expliquer l’avantage de cette solution ?
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

L’induction électromagnétique (loi de Faraday)

Nous avons montré qu’un courant électrique produit un champ magnétique et que ce
dernier exerce une force sur une charge électrique en mouvement, donc sur un
courant. Il est donc normal de se demander si, à l’inverse, un champ magnétique
pouvait faire apparaître un courant électrique.
Michael FARADAY, physicien anglais, confirma cette intuition en 1831.

Expérience de Faraday

V 1.0 - 2013 6
Rappel d’électromagnétisme
Faraday montra que l’apparition d’une f.é.m. induite dépend d’un mouvement d’un
aimant ou bien de la bobine.
Il constata que la f.é.m. produite est proportionnelle à la vitesse de variation du
champ et à la surface de la spire que celui-ci embrasse, ce qui s’écrit :

Avec pour unités :

[ Φ ] = Wb (Weber)
[t]=s
[ e ] =V
Le signe négatif indique que la f.é.m. est de signe contraire à la variation du flux ∆Φ

Si le flux augmente, alors ∆Φ > 0 et e < 0


Si le flux diminue, alors ∆Φ < 0 et e > 0

Le courant de la f.é.m. induite (loi de Lenz)

Le physicien russe Lenz démontra que :

« La f.é.m. induite fait toujours apparaître un courant dont le champ


magnétique s’oppose à la variation initiale du flux magnétique »

Auto-induction (Self induction)

On peut ainsi définir « L », le coefficient d’auto-induction, appelé aussi inductance


propre de la bobine

Avec pour unités :

V 1.0 - 2013 7
Rappel d’électromagnétisme
[ Φ ] = Wb (Weber)
[I]=A
[ L ] = H (Henry)

L’inductance propre est fonction :

o De la géométrie de la bobine
o Du nombre de spires
o Du milieu magnétique
o De la forme du noyau (barreau, tore, C-Core)

En remplaçant la valeur de ∆Φ, de l’équation de « L » dans celle de la loi de


Faraday, on obtient la formule pratique de la Self induction :

Avec pour unités :

[t ]=s
[I]=A
[ L ] = H (Henry)
[ e ] =V

Synthèse Lois de Faraday et Lenz

V 1.0 - 2013 8
Rappel d’électromagnétisme
Généralités sur le moteur triphasé

Un moteur triphasé se compose :

- D’un stator, partie fixe, constituée d’un circuit magnétique feuilleté (pour
éviter les courants de Foucault) et dans lequel sont disposés des bobinages,
un par phase. Ces bobinages sont alimentés par une tension triphasée.

- D’un rotor, partie tournante :


o Dans le moteur asynchrone, le rotor est constitué d’un circuit
magnétique comportant un ensemble de barres conductrices en court-
circuit, appelé « rotor à cage d’écureuil ». Le rotor n’est relié à aucune
alimentation.

Sa simplicité de construction en fait un moteur robuste, fiable et


demandant peu d’entretien. Il est largement utilisé dans l’industrie.

o Dans le moteur synchrone, le rotor est constitué d’aimants


permanents ou de bobines alimentées en courant continu.

Exemple : moteur brushless, utilisé en robotique et machines outils


Pour des puissances plus importantes, le rotor est bobiné et alimenté
en courant continu par un collecteur à deux bagues.

V 1.1 - 2017 9
Les moteurs triphasés
Principe de fonctionnement

Le principe des moteurs à courant alternatif réside dans l’utilisation d’un champ
magnétique tournant produit par les tensions alternatives.

La circulation d’un courant dans une bobine


produit une induction magnétique B. Ce champ
est dans l’axe de la bobine, sa direction et son
intensité sont fonction du courant I. C’est une
grandeur vectorielle.

Si le courant est alternatif, le champ


magnétique varie en sens et en direction à la
même fréquence que le courant.

Si deux bobines sont placées à proximité l’une


de l’autre, le champ magnétique résultant est la
somme vectorielle des deux autres.

Dans le cas du moteur triphasé, les 3 bobines sont disposées dans le stator à 120°
les unes des autres, trois champs magnétiques sont ainsi crées, en phase avec le
courant triphasé. De par la nature du système triphasé les 3 champs magnétiques
évoluent sinusoïdalement et sont décalés de 120° l’un de l’autre.
Le champ créé par l’addition vectorielle des 3 champs individuels est un champ
tournant à la fréquence du réseau triphasé alimentant le moteur, comme en
témoigne la figure suivante :

V 1.1 - 2017 10
Les moteurs triphasés
Convention de signe : un courant positif crée un champ dont le vecteur est dirigé
vers le centre de la figure. Pour un courant négatif, le vecteur est dirigé en sens
inverse.

Constatations :

3
Le vecteur champ résultant a une valeur constante (égale à .B ) et a effectué
2
pendant une période, un tour complet dans le sens anti-horaire (correspondant à
l’ordre des phases de la figure précédente). On appelle fréquence de
synchronisme, la fréquence de rotation du champ tournant.
Le sens de rotation du vecteur champ change si l’on inverse deux phases du réseau
triphasé d’alimentation du stator, c’est un moyen simple d’inverser le sens de
rotation du moteur.

Fréquence et vitesse de synchronisme

Dans notre exemple, le vecteur champ effectue une rotation complète pour une
période secteur, ceci n’est valable que pour un stator bipolaire, c’est à dire
possédant une paire de pôle (Nord et Sud) par phase. La fréquence du réseau
d’alimentation étant de 50 Hz, le champ tourne à une vitesse de 50 t/s soit 3000
t/min.

Pour le stator à une paire de pôles, une demi-période est nécessaire pour parcourir
la distance séparant le pôle nord du pôle sud, le tour entier étant parcouru en une
période complète, comme on l’a vu précédemment.

V 1.1 - 2017 11
Les moteurs triphasés
Pour un moteur à deux paires de pôles par phase (figure de droite), la distance
entre un Nord et un Sud est parcourue en une demi-période, ce qui représente un
quart de tour. Il faut donc 4 fois plus de temps, c’est-à-dire 2 périodes pour
effectuer un tour complet. Dans ce cas, le champ tournera deux fois moins vite que
dans l’exemple précédent pour une paire de pôles.

La vitesse synchrone Ns du champ tournant est donc proportionnelle à la fréquence


f de l’alimentation et inversement proportionnelle au nombre de paires de pôles p,
ce se traduit par la formule suivante :

f.60
Ns =
p

Avec Ns en T/min et f en Hz

Si on place un aimant droit (rotor bipolaire) au centre du stator comportant le


même nombre de pôles, l’aimant tournera à la fréquence de synchronisme, ce
fonctionnement est celui du moteur synchrone.
On a donc : N = Ns

Si on remplace l’aimant par un disque non ferromagnétique ou une cage conductrice


en aluminium (équivalente à un bobinage de grosse section) celle-ci est le siège de
courants de Foucault induits. Les courants circulent dans les anneaux formés par la
cage, les forces de Laplace qui en résultent exercent un couple sur rotor. Selon la
loi de Lenz, les courants induits créent un champ qui s’oppose au champ statorique
qui lui a donné naissance. Le rotor tourne dans le même sens que le champ
statorique mais avec une vitesse légèrement inférieure à la vitesse de
synchronisme de ce dernier. Le rotor ne peut pas tourner à la même vitesse que
celle du champ statorique, sinon la cage ne serait plus balayée par le champ
tournant, il y aurait disparition des courants induits, donc des forces de Laplace et
du couple moteur. Les deux fréquences de rotation ne peuvent être synchrones,
d’où le nom de moteur asynchrone.
On a donc : N < Ns

Glissement du moteur asynchrone

On dit que le rotor « glisse » par rapport au champ tournant. Ce glissement g, va


dépendre de la charge appliquée sur l’arbre moteur.

V 1.1 - 2017 12
Les moteurs triphasés
La vitesse réelle N du moteur asynchrone diffère de la vitesse de synchronisme Ns
par le glissement g exprimé en %.

Ns − N
g= .100
Ns

Au démarrage, la vitesse réelle N est nulle, le glissement est maximum et égal à


100%, par contre le glissement est nul à la vitesse de synchronisme Ns.

Le couple moteur

Un moteur transforme une puissance électrique fournie par un réseau électrique en


une puissance mécanique disponible à l’arbre du moteur sous forme d’un couple
délivré à une vitesse déterminée.
Si on équipe l’arbre du moteur d’une poulie de rayon R entraînant une courroie, la
force de tension disponible dans la courroie dépendra du couple nominal du moteur,
suivant la formule :

Cm = F.R
Avec
[Cm ] = Nm – [F] = N – [R] = m

La puissance utile délivrée par le moteur s’exprime par la relation suivante :

Pu = Cm.ω
Avec
[Cm] = Nm – [ω] = rad/sec – [Pu] = W

Le choix d’un moteur se fait en fonction de la charge à entraîner. Cette charge


oppose au moteur un couple résistant Cr. L’allure du couple résistant en fonction de
la vitesse dépendra du type de charge. Cette allure Cr.=f(N) ne sera pas la même
pour un ventilateur ou un système de levage par exemple.

A partir du démarrage jusqu’au fonctionnement nominal, le couple moteur doit à


tout moment rester supérieur au couple résistant imposé par la charge. Dès lors il
est important de connaître à la fois l’allure du couple résistant et du couple moteur
en fonction de la vitesse.

V 1.1 - 2017 13
Les moteurs triphasés
Caractéristique Couple/Vitesse du moteur asynchrone

Si le moteur est chargé par une machine à couple proportionnel à la vitesse (pompe
volumétrique par ex.), Cr. sera inférieur au couple Cd. disponible au démarrage du
moteur.
Ensuite, en régime établi, le fonctionnement du moteur s’établira au point P.
Ce point de fonctionnement P est stable parce que si le couple augmente la vitesse
diminue, le glissement augmente, mais le couple délivré également, stabilisant le
fonctionnement sur un autre point de la courbe.
Le couple maximum Cr. est aussi appelé couple de décrochage du moteur

Bilan des puissances

o Puissance absorbée par le stator

Les 3 enroulements ou phases du stator sont rigoureusement identiques et


régulièrement disposés dans le circuit magnétique, ils forment une charge
triphasée équilibrée dont la puissance absorbée est donnée par la formule :

Pa = 3.Ue.Ie.cos(ϕ)

La puissance active absorbée par le moteur (synchrone ou asynchrone) sera calculée


en relevant le courant de ligne efficace et la tension de ligne efficace entre phase
L1, L2, L3.

V 1.1 - 2017 14
Les moteurs triphasés
o Bilan des pertes

o Rendement

Pu
η=
Pa

Exercice

Déterminez

Pour une alimentation à 400 V – 50 Hz

Puissance absorbée ainsi que le rendement ?


Type de moteur alternatif, nombre de paire de pôles et glissement ?
Couple à l’arbre moteur ?

Pourquoi la puissance délivrée à l’arbre est-elle plus grande pour une alimentation à
60 Hz ?

V 1.1 - 2017 15
Les moteurs triphasés
Généralités

Il existe une grande variété de moteurs monophasés adaptés à une multitude


d'applications comme l’usage domestique ou petit industriel en l’absence de
triphasé. Nous étudierons dans ce cahier quelques types importants, et plus
particulièrement le moteur asynchrone monophasé que l'on rencontre le plus
souvent.

Moteur asynchrone monophasé à lancer

Le stator à 3 bobinages du moteur asynchrone triphasé produit un champ tournant.


Par contre un stator monophasé produit un champ alternatif, c'est-à-dire de
direction constante mais variant en grandeur et en sens.
Ce champ alternatif peut se décomposer en deux champs tournants en sens inverse
l'un de l'autre. La démonstration « à contrario » est plus simple : nous partons de 2
champs tournants en sens inverses et en les additionnant à chaque instant, la figure
ci-dessous démontre qu'ils sont équivalents à un champ alternatif non tournant
(fixe).

Graphe du couple en fonction du glissement.

Nous connaissons l'allure M = f(g) d'un rotor soumis à un champ tournant (moteur
triphasé). Ici, nous avons 2 champs tournants et donc 2 caractéristiques : M1 = f(n)
et M2 = f(n ) qui est la même image mais inversée (Couple et vitesse négatifs).
Composons graphiquement ces 2 caractéristiques pour obtenir l'allure donnée par le
champ alternatif fixe. Le couple résultant est nul à vitesse nulle c'est à dire au
démarrage. Le moteur ne peut démarrer seul.
Par contre, si nous lançons le moteur dans un sens ou dans l'autre, on trouve un
couple moteur qui permet le démarrage dans ce sens.
V 1.0 - 2013 16
Les moteurs monophasés
Toutefois ce couple reste inférieur à celui qu'aurait développé un moteur triphasé.
Il faut donc lancer ce moteur suffisamment que pour obtenir un couple moteur
supérieur au couple résistant de la machine entraînée. Si le moteur ne démarre pas
et qu'il est mal protégé, il risque de brûler. Ce type de moteur n’est plus utilisé

Moteur asynchrone monophasé à phase auxiliaire

Le moteur asynchrone monophasé se


compose essentiellement d'un rotor à cage
d’écureuil semblable à celui des moteurs
triphasés, et d'un stator. Le stator porte
un enroulement principal bobiné de façon à
former des pôles dont le nombre détermine
la vitesse de la machine. Il porte aussi un
enroulement auxiliaire qui fonctionne
seulement durant la brève période de
démarrage. L'enroulement auxiliaire a le
même nombre de pôles que l'enroulement
principal et est disposé à 90° de ce dernier.
L'enroulement principal produit un flux φs
et l'enroulement auxiliaire, un flux φa. Si
ces deux flux sont déphasés l'un par
rapport à l'autre, il en résulte un champ
tournant. On obtient un champ tournant parfait quand φs et φa sont égaux et
déphasés de 90°. Dans ces conditions, le couple de démarrage atteint sa valeur
maximale et le moteur fonctionne en moteur diphasé. Cependant, comme on le verra
plus loin, le déphasage est généralement inférieur à la valeur idéale de 90°.
Différentes techniques existent pour déphaser les flux, la plus utilisée aujourd’hui

V 1.0 - 2013 17
Les moteurs monophasés
consiste en la mise en série d’un condensateur avec l’enroulement auxiliaire. Le
moteur agit comme un véritable moteur diphasé seulement lorsqu'il fonctionne à
pleine charge. Dans ces circonstances, les flux Ia et Is créés par les deux
enroulements sont égaux et déphasés de 90°. Par conséquent, pour ce type de
moteur, la vibration qui caractérise les moteurs monophasés est éliminée lorsqu' il
fonctionne à pleine charge. Cependant, la vibration réapparaît aux faibles charges.
Notons aussi que la vitesse synchrone d’un moteur monophasé obéit à la même loi
qu’un moteur triphasé.

Moteur à phase auxiliaire et condensateur de démarrage

Le courant est déphasé par un condensateur de


démarrage, ce qui renforce l'un des champs
tournants et déforce l'autre.
Le champ résultant donne un couple au
démarrage. Dès que le moteur atteint sa vitesse,
un interrupteur centrifuge débranche la phase
auxiliaire car le condensateur n'est pas prévu
pour un régime permanent.

Moteur à phase auxiliaire et condensateur permanent

Puisque la phase auxiliaire améliore toujours le


couple et le cosφ, nous pouvons envisager de la
laisser insérée en permanence. Dans ce cas le
couple de démarrage est généralement faible.

Il existe cependant des moteurs possédant deux


condensateurs (permanent et démarrage). Le
condensateur de démarrage possède une grande
capacitance et assure ainsi un gros couple de
démarrage. Dès que le moteur atteint 75 % de
sa vitesse synchrone, ce condensateur est
débranché.

Inversion du sens de marche

L'inversion de sens de marche est obtenue en permutant les connexions


principales ou auxiliaires si elles sont sorties.
V 1.0 - 2013 18
Les moteurs monophasés
Cependant, si le moteur contient un interrupteur centrifuge, on ne peut pas
changer la rotation lorsque le moteur est en marche. Si l'on intervertit les bornes
de l'enroulement principal, le moteur continuera à tourner dans le même sens.

Dans le cas du moteur à condensateur permanent, on


peut inverser le sens de rotation parce que les deux
enroulements sont toujours en service. Ainsi, un
simple commutateur à 2 pôles permet de changer la
rotation. Dans ce type de moteur, les deux
enroulements sont identiques. Lorsque le
commutateur est en position 1 la tension de la ligne
apparaît aux bornes de l'enroulement A et le
condensateur est en série avec l'enroulement B. Dès
que le commutateur bascule en position 2, le moteur
ralentit, arrête, puis retourne à pleine vitesse dans le
sens opposé.

Moteur à bagues de court-circuit (Shaded-pole motor)

Ce moteur est aussi appelé moteur à spires de Fraëger

Le moteur à bagues de court-circuit est très


répandu dans les puissances inférieures à 50 W car
il ne contient pas de phase auxiliaire
conventionnelle. Dans ce petit moteur monophasé à
cage, l'enroulement auxiliaire est constitué d'une
seule spire de cuivre en court-circuit en forme de
bague disposée autour d'une portion de chaque pôle
saillant. Cette spire entoure une partie φ2 du champ
alternatif φ1 créé par l'enroulement principal, de
sorte qu'un courant alternatif est induit dans la
bague. Ce courant produit un flux φa qui est
déphasé en arrière des flux φ2 et φs. Ce déphasage
des flux φa et φs produit un champ tournant
suffisant pour assurer le démarrage. Même si le
couple de démarrage, le rendement et le cos ϕ sont
faibles, la simplicité du bobinage et l'absence
d'interrupteur centrifuge donnent à ce type de
moteur un avantage marqué.
Le sens de rotation de ce moteur ne peut être
changé; il est imposé par la position des bagues.

V 1.0 - 2013 19
Les moteurs monophasés
Moteur série ou universel
Le moteur série monophasé est du type à
collecteur. À l'exception du circuit magnétique qui
est entièrement lamellé pour réduire les pertes par
courants de Foucault, il est identique au moteur
série à courant continu. Il peut fonctionner
indifféremment en courant alternatif ou en courant
continu; c'est pourquoi on lui donne souvent le nom
de moteur universel. Quand une tension alternative
est appliquée aux bornes du moteur série, le même
courant circule dans l'induit et dans les pôles du
moteur. Le courant d'induit de même que le flux
produit par les pôles changent donc de sens
périodiquement et simultanément. Par conséquent,
le couple produit dans le rotor agit toujours dans le
même sens. Ce moteur ne produit pas de champ
tournant; son principe de fonctionnement est le
même que celui du moteur série à courant continu
et il possède les mêmes caractéristiques de base.

Le principal avantage des moteurs série à puissance


fractionnaire réside dans leur vitesse élevée. Ils
conviennent donc à l'entraînement des aspirateurs
domestiques et aux petites machines-outils. À vide, ces
moteurs atteignent des vitesses de l'ordre de 10 000 à
15 000 r/min; la vitesse chute en flèche lorsque le
moteur est chargé.
À cause de sa vitesse élevée et, par conséquent, son
faible couple, ce type de moteur est moins volumineux
et moins lourd que les autres types de moteurs
monophasés de même puissance. Cet avantage est
exploité dans les outils portatifs où le poids et
l'encombrement sont particulièrement importants.
Ici le graphique de .la vitesse, du courant et du
rendement d'un moteur série de faible puissance.

Moteur asynchrone triphasé alimenté en monophasé

Au départ, il s’agit d’un moteur triphasé,


deux des enroulements sont pris comme
principaux, le troisième servant de phase
auxiliaire.
Les déphasages géométriques (120°) ne
correspondent pas tout à fait aux
déphasages électriques, mais le
fonctionnement en est satisfaisant.
Par contre, ils peuvent être remis sans
frais en triphasé lorsque le client
disposera de cette tension.

V 1.0 - 2013 20
Les moteurs monophasés
Moteurs à courant continu

V 1.0 - 2017 21
Les moteurs Courant Continu
V 1.0 - 2017 22
Les moteurs Courant Continu
V 1.0 - 2017 23
Les moteurs Courant Continu
Résumé « Moteur à courant continu » :

V 1.0 - 2017 24
Les moteurs Courant Continu
Les moteurs Pas à Pas

V 1.0 - 2017 25
Les moteurs Pas à Pas

Вам также может понравиться