Вы находитесь на странице: 1из 47

MINISTERE DES FINANCES ET DE LA PRIVATISATION

Espace budgétaire au Maroc:


les perspectives à moyen terme

ABDELATIF.NAANAA
DEPF 11 05 2007
1
Vers un espace budgétaire moins contraignant
1. Où en est le Maroc aujourd’hui en matière de performance
économique et sociale?

2. Qu’a fait le Maroc pour atteindre ces résultats?

3. A quelle vitesse converge-t-il pour atteindre ces résultats?

4. Quelles sont les décisions prises pour être au rendez vous?

5. Quels sont les résultats attendus par le Maroc dans une


perspective à moyen terme?

6. Le Maroc encourt-il des risques en élargissant son espace


budgétaire?

2
Où en est le Maroc aujourd’hui en
matière de performance économique
et sociale?

Quelques indicateurs globaux

3
Croissance Economique

4
Consolidation de la croissance économique
Croissance du PIBen volume (base 1998)
10
Croissancemoyenne Croissancemoyenne
1999-01: 3,3% 2002-06: 5% 8,1
8 7,6

6,1
6 5,2
En %

4 3,3
2,4
1,8
2
0,5
0
1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006

Amélioration du rythme de croissance du PIB, passant de 3.3% en


1999-2001 à 5% en 2002-2006.
5
Nouveau palier de croissance du PIB non agricole
Croissance du PIB non agricole en volume (base 1998)
6,0

4 , 9 % en moyenne
5,0
4 , 2 % en moyenne
4,0

3,0
En
%

2,0

1,0

0,0
1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006

‰ Un PIB global moins volatil (volatilité passant de 7,5 en 1991-


1997 à 2,8 entre 1998 et 2006) traduisant l’atténuation des effets
de la sécheresse sur l’activité économique.
6
Contribution de plus en plus importante du secteur tertiaire
Structure de lavaleur ajoutée totale

100% 16,5 13,3


20,2

80% 29,0
27,3
27,7
Primaire
60% Secondaire
Tertiaire
40%
52,1 56,2 57,6

20%

0%
1998 2002 2006

Baisse du poids du primaire au profit du tertiaire.

7
Capacité de résistance accrue face aux chocs de sécheresse

Taux de croissance du PIB, PIB non agricole et du primaire


10%

4,8%
5% 4,4% Taux de croissance
3,8%
2,4% du PIB non agricole
1,8%
0,5% Taux de croissance
0% du PIB total

-5%

-10% Taux de croissance


-11,8%
du primaire
-12,2%

-15% -14,4%

1999 2000 2005

8
Croissance économique soutenue principalement par la demande
C o n t r i b u ti o n s à l a c r o i s s a n c e n o m i n a l e

1 2
1 0
8
6

4
2
0
-2
-4
1 99 9 20 00 20 01 2 00 2 20 03 20 04 2 00 5 20 06

C o n s o . M é n a g es F B C F S o l d e co m m e r c e e x t é r i e u r P IB

™ Consommation des ménages (1,7% en moyenne entre 1999-2001 à 6,2 % en 2002-


2006).
™ Dynamisme soutenu de la FBCF publique et privée.

9
Une croissance soutenue du PIB par habitant
PIB par habitant en dirhams constants

17500,0
1718 9 ,4
17000,0
16500,0 16 3 2 2 ,8
16 12 6,7
16000,0
15 710 ,5
15500,0 23,8%
15000,0 14 9 75,0
14 6 6 8 ,6
14500,0
14000,0 13 8 8 4 ,5 13 8 16 ,3
13 757 ,7
13500,0
1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006

Amélioration du PIB par habitant (en dirhams constants) de 24% entre


1998 et 2006, soit une hausse moyenne de 3% par an.
10
Disponibilité accrue de ressources de financement de
l’économie ( 3,1% du PIB à partir de 2001)
Capaci té de f in anc em en t ( en % du P IB )
35

33
Tau x d'é parg ne n at iona le
30

28

25
Ta ux d 'invest iss em en t bru t

23

20
1998 1 9 99 2 00 0 20 0 1 2002 2 0 03 2 00 4 20 0 5 2006

‰ Amélioration du taux d’investissement brut moyen : 29,4% en 2006


contre 26% en 1998.
‰ Évolution favorable de l’épargne nationale : 25,6% du PIB en 1998 à
33,2% en 2006. 11
Mais aussi une amélioration de l’épargne de l’État

Evolutionde l'épargne intérieure

20,5 5,0
20,0 4,0
19,5
3,0
19,0
2,0
18,5
18,0 1,0
17,5 0,0
2002 2003 2004 2005 2006p
Epargne intérieure brute Epargne de l'Etat (échelle de droite)

12
Inflation de plus en plus contenue
Evo lu ti o n d e l 'in f la t io n e n %

8
7
6
5
4
1 ,8 % e n mo y e nne
3
2
1
0
19 90 19 92 199 4 199 6 19 98 20 00 20 02 200 4 200 6

La politique menée par les pouvoirs publics (politique monétaire prudente et à


un financement non inflationniste du déficit budgétaire) a contribué à une réelle
maîtrise de l'inflation dont le taux a été contenu dans la limite de 1,8%
depuis 1996.

13
Résultats obtenus en dépit de certaines contraintes

‰ Aggravation des charges de compensation.

‰ Tremblement de terre de la région d’Al Hoceima.

‰ Alourdissement du poids de la masse salariale (63,4


milliards de dirhams en 2006).

‰ Lancement de l’opération « Intilaka » qui a permis le


départ volontaire à la retraite d’environ 38 600 agents.

‰ Apurement des arriérés de l’Etat vis-à-vis de la CMR (11


milliards de dirhams).
14
Une pression fiscale relativement stable
Evolution des recettes ordinaires (en % du PIB)
25,0
3,4 3,3
1,8 3,1 3,3 1,2 1,3
20,0 1,1 1,1 2,1
1,1 2,4
2,7 2,2 2,3
15,0
9,2 9,5
9,0 19,7 8,8 19,1 8,8 21,1 21,6
10,0 19,5

5,0 8,3 8,7


6,8 7,0 7,3
0,0
2002 2003 2004 2005 2006
I mpôts directs Impôts indirects Droit s de douanes Enregistrement et timbre Recettes non fiscales

‰ Stabilité relative de la pression fiscale.

‰ Hausse de la fiscalité directe de 2 points du PIB entre 2002 et 2006


contre un accroissement de la fiscalité indirecte de 0,5 point du PIB
15
Des dépenses alourdies par les charges de la
compensation
Evo lutio n des dé pen s es ordin aire s (e n % du P IB)
3 0 ,0
2 5 ,0 3 ,6
4 ,3 3 ,9 4,0 1 ,7 3 ,8
2 0 ,0 3 ,3 1 ,9
3 ,9 3 ,6 3,5 3 ,2
1 5 ,0 7 ,0
4 ,8 4 ,8 4,6 5 ,2
1 0 ,0

5 ,0 10 ,9 1 1, 2 1 1 ,3 11 ,8 1 0, 9

0 ,0
20 0 2 2 00 3 2 0 04 2 00 5 2 0 06
Perso n nel A ut res bien s et serv ices Int ér êt s de la dette Co mpen satio n Inv estissement

‰ Hausse des dépenses au titre de la masse salariale suite aux différents dialogues
sociaux avant de connaître une tendance baissière suite au DVR.
‰ Stabilité des dépenses des autres biens et services autour de 4,8% du PIB, sauf pour
les années 2005 et 2006 qui traduisent les effets de l’opération DVR .
‰ Baisse permanente des intérêts de la dette.
‰ Progression des dépenses de compensation occasionnée par la prise en charge
partielle de la hausse des prix des produits pétroliers. 16
Un déficit budgétaire plus soutenable
Evolution d u dé ficit bu dgé ta ire e n % du PIB

6 ,0
5, 3

5 ,0 4 ,4
4, 2 4 ,1
4 ,0
4 ,1 4 ,0
3 ,0
3 ,1 3, 0 2, 1
2 ,0
1 ,7
1 ,0
2002 20 0 3 2 00 4 2 0 05 2006
Défi ci t budgét a ire Déficit sa n s p riv at isa t i on

‰ La période 2002-2006 a connu une réduction du déficit budgétaire sauf en 2005


qui est considérée comme exceptionnelle en matière des dépenses.
‰ le déficit budgétaire soutenable a été de 3,9% du PIB en 2003-2006 contre 2,4%
en 1998-2002.
17
Une réduction de plus en plus perceptible du taux
d’endettement
Evo l u ti o n d u r a ti o d 'e n d e tte m e n t a u M a r o c (n o u ve a u x c o m pt e s )
7 0 ,0

6 0 ,0

5 0 ,0

4 0 ,0

3 0 ,0

2 0 ,0

1 0 ,0
1 9 98 1 99 9 20 0 0 2 00 1 20 0 2 2 00 3 20 0 4 2 0 05 20 0 6

En de t t .In t é ri eur /P IB En de t t . ex t é ri e ur /P I B E ndet t . glo bal /P IB

‰ le taux d’endettement global du Trésor est passé de 63,7% en 2002 et


à 57% en 2006, soit une baisse de 7 points de PIB en 4 ans.

‰ Desserrement de la contrainte budgétaire : si en 1998-2002 il fallait un


solde primaire de +1,9% du PIB pour stabiliser le taux d’endettement,
-0,5% était suffisant pour parvenir au même résultat en 2003-200618
Qu’a fait l’Etat pour atteindre ces
résultats?

19
Des réformes importantes au niveau des
finances publiques
‰ Consolidation des recettes :
¾ Réforme fiscale dans le sens de la simplification
et harmonisation (Code Général des Impôts,
élargissement de l’assiette fiscale, modernisation
de l’administration fiscale).

‰ Maîtrise des dépenses publiques :


¾ Gestion du budget axée sur les résultats
(14 départements ministériels), CDMT, GID,
maîtrise de la masse salariale et du train de vie de
État, … 20
Une orientation de plus en plus confirmée vers un
Système efficace de gestion des finances publiques
(conclusions du rapport CFAA)
‰ Risque global budgétaire, comptable et de contrôle:
un niveau globalement faible.

‰ Zones de risques plus élevés (opacité de la


déconcentration, retards dans les délais de paiement
et production tardive des états financiers).

‰ Résorption de ces déficits est à portée de


l’Administration marocaine notamment dans le cadre
des réformes en cours.
21
Taux de chômage de plus en plus faible
25

20 Urbain

15
En%

National
10

5 Rural

0
1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006

‰ Amélioration de la croissance, au cours des dernières années, a permis une


baisse sensible du taux de chômage (9,7% en 2006 contre 13,9% en 1999).
‰ Milieu urbain (15,5% en 2006 contre 22% en 1999), les femmes (20,9% en
2006 contre 27,6% en 1999), les diplômés (20,8% en 2006 contre 29,2%) et
les jeunes (31,7% en 2006 contre 37,8%).
22
La pauvreté se réduit progressivement

25

20 Pauvr et é relative

15 14,2
Pauvreté absoue
10 10,5
7,7
6,25
5 P auvreté alimentaire
1,8
2,3
0
1 98 5 2 00 4 20 15

‰ Recul de la pauvreté: 14,2% en 2004 contre 17,5% en 2001 et


22% en 1985.
‰ Importance de la pauvreté en milieu rural (22% en milieu rural
contre 7,9% en milieu urbain en 2004).
23
Mais une amélioration encore insuffisante de
l'Indicateur de Développement Humain
0 ,6 5

0 , 64
0 ,6 0 0 , 61

0 , 579
0 ,5 5
0 , 548

0 , 515
0 ,5 0

0 , 478
0 ,4 5
0 , 429

0 ,4 0
1975 1980 1985 1990 1995 2000 2004

Par rapport aux autres pays (123ème rang en 2006)

24
A quelle vitesse converge le Maroc
vers les OMD?

25
Rythme de réalisation des OMD insuffisant
pour être au rendez-vous de 2015
vitesse de rythme de
Objectifs Cible 1990 2004 2015 réalisation convergence
(1990-2004) (2004-2015)
1- Réduire de moitié la pauvreté relative 21,0 14,2 10,5 -2,0% -2,7%
1- Réduire de moitié la pauvreté 2- Réduire de moitié la vulnérabilité 44,0 40,0 22,0 -0,9% -5,3%
3- Réduire de moitié les inégalités dans les dépenses
30,5 29,7 15,3 -0,1% -5,9%
(10% des ménages les plus aisés)
1- Généraliser le préscolaire 40,5 50,1 100,0 1,4% 6,5%
2- Assurer l'éducation primaire 2- permettre aux enfants d'achever le cycle des études
17,5 31,9 100,0 4,1% 10,9%
pour tous collégiales
3- Réduire de moitié le taux d'analphabétisme des 10
45,0 57,0 80,2 2,4% 3,2%
ans et plus
1- Réduire de deux tiers le taux de mortalité des
76,00 47,00 28,00 -3,9% -4,6%
enfants de moins de 5 ans
3- Réduire de deux tiers la
2- Réduire de deux tiers le taux de mortalité infantile 57,00 40,00 23,00 -2,9% -4,9%
mortalité des enfants de moins de 5
3- Réduire de deux tiers le taux de mortalité néonatale 31,00 27,00 14,00 -1,1% -5,8%

4- Réduire de trois quart le taux de 1- Réduire de trois quart le taux de mortalité


332 227 83 -3,1% -8,7%
mortalité maternelle maternelle (pour 100 000 naissances vivantes)
5- Combattre le VIH-SIDA, le 1- Stopper le propagation du VIH-SIDA pour les
0,03 0,13
paludisme et d'autres maladies femmes enceintes

26
Quelles sont les décisions prises pour
être au rendez vous?

27
Réforme fiscale

‰ Élargissement de l’assiette fiscale.

‰ Poursuite des réformes portant sur la suppression de la


double imposition et par la consolidation du dispositif de
lutte contre la sous-facturation, la fraude fiscale et la
contrebande.
‰ Convergence progressive vers un taux unique de TVA.

‰ Modernisation de l’administration fiscale et de


l’administration douanière en vue d’améliorer leur
efficacité et la qualité de leurs prestations et de mieux
lutter contre la fraude et l’évasion fiscales.

28
Réforme budgétaire

‰ Généralisation de la nouvelle approche budgétaire axée


sur les résultats;

‰ Généralisation du Cadre de Dépenses à Moyen Terme


(CDMT) à l’ensemble des Ministères;

‰ Généralisation de la mise en place du référentiel


emplois/compétences, et à l’organisation du départ
volontaire à la retraite du personnel des collectivités
locales et des établissements publics à caractère
administratif.

‰ Poursuite des efforts de décompensation et de gestion


active de la dette.
29
Quels sont les résultats attendus
dans une perspective à moyen
terme?

30
Une croissance économique à moyen terme porteuse
‰ La croissance économique s’établirait à 5,6% entre 2008 et 2012 suite à
l’amélioration des activités non agricoles (5,7%) et celles du primaire
(4,6%) :
™ Industrie : Plan Emergence, zones offshore « CASASHORE » à Casablanca et
« MED-ZONES » à Tanger…
™ Énergie : Mesures en matière de sécurité des approvisionnements, de
développement de nouvelles formes et sources d’énergie et libéralisation
progressive du secteur.
™ Mine : Nouvelles conventions de partenariat en matière de production et de
ventes des acides phosphoriques et des engrais avec la Belgique, l’Inde, le
Pakistan, l’Iran et le Brésil.
™ BTP: Grands chantiers d’infrastructures de base, Plan AZUR, habitat social,
™ Transport : Libéralisation du transport aérien, privatisation de la Compagnie
Marocaine de Navigation (COMANAV) et extension et modernisation du
réseau ferroviaire.
‰ Tourisme : Open-Sky, dynamisme continu de l’investissement dans le secteur
et renforcement de l’infrastructure touristique et promotion du produit
touristique national à l’étranger dans le cadre de la vision 2010. 31
Un rôle plus dynamique des différentes composantes
de la demande
‰ Dynamisme soutenu de la demande en lien avec:
™ Accélération de 9,7% des exportations et des importations
(9,4%).
™ Progression de 7,9% de la consommation des ménages et
de 10,8% de la FBCF.

‰ Consolidation de l’épargne nationale et de


l’investissement:
™ Amélioration de l’épargne nationale d’environ 2 points
pour se situer à 36,3% du PIB en 2012 .
™ Accélération du taux d’investissement brut passant de 31%
en 2008 à 34% à l’horizon 2012.
Une capacité de financement de plus de 2,8% du32 PIB
Une fiscalité au service de la croissance économique

Projectiondes recettes ordinaires en%duPIB


25,0
2,4 1,8
1,3 1,6 1,5 1,4
1,3 1,3 1,4
20,0 1,8 1,3 1,3 1,3
1,7 1,5 1,4 1,2 1,1

15,0
9,7 9,5 9,4 9,4 9,3 9,2 20,1
10,0 21,6
21,1
20,8 20,5 20,3
5,0 8,8 8,7 8,6 8,6 8,5 8,5

0,0
2007 2008 2009 2010 2011 2012

Impôts directs Impôts indirects Droits de douanes Enregistrement et timbre Recettes nonfiscales

‰ Baisse de la pression fiscale à moyen terme, passant de 21,6% en 2007 pour


se stabiliser à 20% en 2012.
33
‰ Amenuisement progressif des recettes non fiscales en % du PIB.
Une nouvelle configuration du budget de l’État
Projection des dépenses publiques en % du PIB
25,0
3,8
3,9 4,2
20,0 1,4 4,5 4,8 5,0
1,4 1,3
3,1 2,9 1,3 1,2 1,1
2,8 2,8
15,0 2,7 2,7
5,5 5,1 5,0 4,7 4,6 4,5
10,0

5,0 10,5 10,1 9,7 9,4 9,1 8,8

0,0
2007 2008 2009 2010 2011 2012
Personnel Autres biens et services Intérêts de la dette Compensation Investissement

‰ Maîtrise des dépenses ordinaires.


‰ Maîtrise des dépenses récurrentes.
‰ Reprise des dépenses d’investissement. 34
Un déficit budgétaire maîtrisé
Ev olutio n du déficit budgétaire en % du PIB

3,0

2,9

2,9
2,9
2,9

2,8
2,5
2,5

2,0

2,8

2,8
2,7
2,6
2,6
2,1

1,5

1,0
2007 2008 2009 2010 2011 2012
Déficit budgét aire Déficit sans privatisation

Le déficit budgétaire ne dépasserait pas 2,8% du PIB


en dépit de la faiblesse des recettes de privatisation.
35
Un taux d’endettement plus faible

Projection du taux d'endettement direct du Trésor


60,0

50,0

40,0

30,0

20,0

10,0

0,0
2007 2008 2009 2010 2011 2012
Det t e int érieure Det t e ext érieure

Poursuite de la réduction du ratio d’endettement


direct du Trésor (52% en 2012 contre 57% en 2006).
36
Le Maroc encourt-il des risques en
élargissant son espace budgétaire?

37
Défis à relever pour atteindre ces objectifs

‰ Mobiliser de ressources supplémentaire sans


aggraver la pauvreté ou les inégalités?
‰ Élargir l’espace fiscal sans compromettre la
soutenabilité des finances publiques ?
‰ Éviter de générer des distorsions économiques qui
pénalisent la croissance ?

38
Risques liés à la détérioration des
inégalités?

39
Contrairement aux idées reçues, l’utilisation de la
TVA à des fins redistributives ne profite pas aux
couches défavorisées
Manque à gagner pour l’Etat occasionné par les taux de TVA
(7% et 10%) au lieu du taux normal (20%) (MDH)
Classes de la dépense annuelle par
personne
1 2 3 4 5
Manque à gagner par
272 402 520 687 1.354
quintile
Manque à gagner
3.235
global pour l'Etat

‰ Le profit tiré de la mise en œuvre des taux réduits de


TVA 7% et 10% par le quintile le plus riche est 5 fois
celui du quintile le plus pauvre. 40
La Subvention introduit des distorsions
favorisant des inégalités
Manque à gagner pour État occasionné par la
subvention du gaz butane
Classes de la dépense annuelle par
quintile
1 2 3 4 5
Manque à gagner par
384,5 613 764,6 944,6 1.354
quintile
Manque à gagner
4000
global pour l'Etat

‰ Le profit tiré de la mise en œuvre de la subvention du


gaz butane par le quintile le plus riche est 3 fois celui
du quintile le plus pauvre.
41
Risques liés à la croissance
économique?

42
Des recettes plus sensibles à l’activité économique
E las tic ité des recettes fisc ales au PIB

3,5
2,9
3,0
2,5
2,0
1,4
1,5 1,2
0,9
1,0 0,6 0,6
0,5
0,0
2001 2002 2003 2004 2005 2006

‰ Croissance des recettes supérieure à la hausse


tendancielle du PIB

43
Et aux modifications opérées dans la structure
du tissu économique national

‰ La part du secteur informel dans le PIB est passée de


45% (base 80) à près de 40% (base 98) ,

‰ Le changement de la structure du PIB est marqué par


l’émergence de secteurs à forte valeur ajoutée et par
conséquent à fort potentiel de recettes,

‰ L’amélioration du revenu par tête au Maroc de près


de 2000 dirhams par an,

44
Une mobilisation des recettes en faveur de la
croissance économique est encore possible

‰ Le coût estimé à 21,5 milliards de dirhams en 2006,


soit 4,3% du PIB dont 52% de TVA 18% pour l’IS.

‰ Les activités immobilières: premières bénéficiaires,


soit 17% des dépenses fiscales totales, suivies des
produits agricoles et des produits de pêche avec 11%
du total pour chaque catégorie de produits.

‰ La répartition des dépenses fiscales par bénéficiaire


révèle que les entreprises s’accaparent 60% du total
contre seulement 22% pour les ménages.
45
GRAPHIQUE D’ESPACE BUDGETAIRE

Surcroît de dons
3
Dons de l’UE (IVE) - Dons américains dans le cadre
du MCA, accord de pêche, fonds de concours
2

Amélioration de l'efficience des dépenses 0 Renforcement des recettes

• Gestion axée sur les résultats • Croissance économique génératrice de plus en


• Partenariat avec les associations plus de recettes,• Politique fiscale
• CDMT • DVR • Décompensation • d’élargissement de l’assiette • Limitation des
GPEC exonérations • Réforme de la TVA •
Modernisation des Administrations fiscales •
Importance des dépenses fiscales.

Politque de financement

• Renvois de plus en plus importants des MRE • Amélioration de la


notation du Maroc • Rapport CFAA : le risque budgétaire, comptable et de
contrôle est jugé faible • Baisse importante du taux d’endettement.

46
Merci pour votre
Attention

47

Вам также может понравиться