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Pompage des métaux liquides

par Jean-Paul LE FRÈRE


Ingénieur de l'École Nationale Supérieure d'Électricité et de Mécanique de Nancy
Chef du Service Matériel Sodium à la Société Novatome

1. Quels métaux ? Pour quels usages ? ........................................... B 4 330 - 2


1.1 Le sodium dans le domaine nucléaire ................................................ — 2
1.2 Les métaux alcalins en dehors du domaine des surgénérateurs ..... — 2
1.3 Les métaux non alcalins....................................................................... — 3
2. Types de matériels en fonction de leur usage .......................... — 3
2.1 Pompage du sodium dans les surgénérateurs
et les installations expérimentales associées .................................... — 3
2.2 Pompage des métaux alcalins en dehors du domaine
des réacteurs surgénérateurs .............................................................. — 3
2.3 Pompage des métaux non alcalins ..................................................... — 3
3. Pompes électromagnétiques. Généralités ................................. — 4
3.1 Principe général .................................................................................... — 4
3.2 Différents types de pompes................................................................. — 4
3.2.1 Pompes à conduction.................................................................. — 4
3.2.2 Pompes à induction..................................................................... — 6
3.3 Caractères généraux............................................................................. — 7
4. Pompage du sodium dans le domaine nucléaire ..................... — 9
4.1 Pompes mécaniques ............................................................................ — 9
4.1.1 Caractéristiques des pompes mécaniques pour circuits
de réacteurs à sodium................................................................. — 9
4.1.2 Exemple de réalisation : pompe primaire du réacteur
Superphénix................................................................................. — 10
4.2 Pompes électromagnétiques ............................................................... — 12
4.2.1 Domaine d’emploi ....................................................................... — 12
4.2.2 Exemple de réalisation : pompe des circuits de secours
du réacteur Superphénix ............................................................ — 12
5. Pompage de l'aluminium et de ses alliages .............................. — 15
Pour en savoir plus.................................................................................... Doc. B 4 330

es machines utilisées pour pomper des métaux liquides dépendent à la fois


L du métal liquide pompé et du type d’application concerné.
La nature du métal pompé intervient, d’une part, par l’intermédiaire de la
température de fusion du métal qui constitue, bien entendu, la valeur minimale
à laquelle on peut faire circuler ce métal à l’état liquide ; il est intuitif que la
8 - 1984

technologie ne pourra être la même pour pomper du mercure à la température


ambiante, et pour pomper de l’aluminium liquide.
D’autre part, la plupart des métaux liquides étant très corrosifs, les matériaux
qui vont pouvoir être utilisés pour la construction des pompes diffèrent d’un
métal liquide à l’autre.
B 4 330

En ce qui concerne le type d'application, il faut distinguer les métaux qui sont
véritablement utilisés à l’état liquide (le sodium, par exemple, en énergie
nucléaire), et ceux qui ne sont à l’état liquide que pendant une phase transitoire
d’un processus d’élaboration ou de fabrication.

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Enfin, il faut observer que pour certains métaux et pour certaines applications
les pompes sont arrivées à un stade de maturité industrielle (pour le sodium
en énergie nucléaire), alors que pour d’autres métaux et d’autres applications,
des pompes de types divers équipent des installations pilotes sans qu’aucun
type de matériel n’ait encore réussi à s’imposer.
On commencera donc par examiner où l’on rencontre des métaux liquides
dans l’industrie, et quels sont dans chaque cas les besoins de pompage.

1. Quels métaux ? Pour quels Les réacteurs comportent un circuit primaire qui extrait la chaleur
du cœur et la transmet à un circuit intermédiaire grâce à un
usages ? échangeur sodium/sodium, lequel circuit intermédiaire la transmet
à son tour à un circuit eau/vapeur, grâce à un échangeur sodium/eau
appelé générateur de vapeur car l’eau se vaporise à l’intérieur.
1.1 Le sodium dans le domaine nucléaire Outre les circuits principaux qui remplissent la fonction de
transfert de l’énergie thermique indiquée ci-avant, les surgénéra-
Le sodium s’est imposé comme fluide de refroidissement des teurs comportent un certain nombre de circuits auxiliaires : circuits
surgénérateurs en raison de son excellente conductivité thermique de purification du sodium, circuits de refroidissement de secours,
(de l’ordre de 70 W/m · oC), de son point de fusion relativement bas etc.
(98 oC), de sa température d’ébullition suffisamment élevée (882 oC Dans tous les cas, le sodium circule en circuit fermé et sa tem-
à la pression atmosphérique normale) pour ne pas nécessiter de pérature reste dans la plage de 150 à 600 oC, sauf au voisinage du
pressurisation et de ses propriétés neutroniques (faible absorption combustible où elle peut atteindre 650 oC.
des neutrons et effet ralentisseur réduit). C’est un bon conducteur
de la chaleur et de l’électricité, il est un peu moins dense que l’eau Par ailleurs, le développement des surgénérateurs a fait naître,
et sa viscosité dynamique est inférieure à celle de l’eau à 20 oC. dans les centres d’études nucléaires et dans les centres d’essais, un
grand nombre d’installations expérimentales comportant des
En énergie nucléaire, le sodium est utilisé entre son point de boucles sodium pour des études de corrosion de matériaux, des
fusion et 600 o C (650 o C au voisinage du combustible des essais de prototypes, des études d’échanges thermiques, etc.
réacteurs).
Tous les circuits (circuits de réacteurs et circuits expérimentaux)
On trouvera dans l’article Réacteurs à neutrons rapides refroidis sont étanches vis-à-vis de l’atmosphère extérieure et présentent très
au sodium [B 3 170], dans le traité Génie nucléaire, la description généralement, en partie haute, une capacité permettant la variation
de ces réacteurs et l’utilisation qui y est faite du sodium. de volume du sodium en fonction de la température, capacité dans
Rappelons seulement que le sodium y est utilisé comme laquelle on trouve au-dessus du sodium un gaz neutre de
caloporteur selon le schéma de la figure 1, pour transférer vers un couverture (le plus souvent de l’argon). La pression de ce gaz de
circuit eau/vapeur alimentant la turbine la puissance thermique couverture est voisine de la pression atmosphérique ou de l’ordre
générée dans le cœur du réacteur par le combustible nucléaire. de quelques bars.
Chacun de ces circuits nécessite une pompe qui doit assurer le
débit requis dans le circuit ; la pression différentielle créée par la
pompe sert à compenser les pertes de charge puisque l’on est en
circuit fermé.
Nota : dans cet article, nous avons utilisé le terme couramment employé de surgénéra-
teur bien que le terme officiel soit surrégénérateur.

1.2 Les métaux alcalins


en dehors du domaine
des surgénérateurs
Rappelons que le sodium Na se mélange en toutes proportions
avec le potassium K et que l’on appelle NaK un tel mélange. Le
mélange à 63 % de potassium correspond à l’eutectique ; la
température de solidification de l’eutectique est de – 15 oC. Donc les
mélanges dont la composition est voisine de l’eutectique sont
liquides à la température ambiante.
En dehors du domaine des réacteurs surgénérateurs, les métaux
alcalins que l’on peut être amené à pomper sont surtout le sodium,
le mélange NaK et le lithium.
Le sodium et le mélange NaK ont, en particulier, été utilisés dans
des applications spatiales, particulièrement aux États-Unis.
Figure 1 – Réacteur surgénérateur refroidi au sodium : Le lithium et le mélange lithium-plomb sont les deux fluides
principe du transfert à l’eau de l’énergie thermique candidats à la production du tritium dans les couvertures des
produite par le combustible nucléaire réacteurs à fusion ; des centres de recherches travaillant dans ce
domaine sont donc amenés à faire des recherches sur les propriétés
et la technologie du lithium, et en conséquence réalisent des
installations expérimentales utilisant des pompes à lithium.

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1.3 Les métaux non alcalins construites dans chaque grand pays industrialisé est donc faible,
mais par contre la puissance hydraulique de ces pompes est
souvent importante (§ 4.1.2).
Le mercure a divers usages ; il a besoin, par exemple, d’être Le nombre de pompes électromagnétiques qui sont construites,
pompé dans les installations de production de chlore et de soude quoique restant modeste, est nettement plus important que celui
par électrolyse d’une solution de chlorure de sodium ; le sodium des pompes mécaniques parce que le nombre de pompes
formé à la cathode de l’électrolyseur est entraîné par un courant de auxiliaires d’un réacteur à neutrons rapides est généralement plus
mercure avec lequel il fait un amalgame ; après dissociation de cet grand que celui des pompes principales (42 sur Superphénix) et
amalgame par réaction chimique, le mercure est renvoyé à parce qu’il se construit des pompes électromagnétiques pour des
l’électrolyseur : il y a donc dans cet exemple une circulation de installations expérimentales. Par contre, leur puissance hydraulique
mercure qui nécessite une pompe. est beaucoup plus faible que celle des pompes principales.
Par contre, la plupart des métaux courants n’ont pas d’utilisation
à l’état liquide ; cependant, d’une part, ils passent en général par
l’état liquide lors de leur élaboration et, d’autre part, ils se
retrouvent à l’état liquide lorsqu’ils servent à la fabrication de pièces 2.2 Pompage des métaux alcalins
par fonderie. On va donc trouver des circulations de métal liquide en dehors du domaine des réacteurs
en métallurgie et en fonderie. surgénérateurs
Comme il faut transporter le métal d’un point à un autre, il s’agit
donc en général de circulation en circuit ouvert (au contraire de ce
que nous avons vu pour le sodium utilisé comme caloporteur). Il a été vu au paragraphe 1.2 que les besoins de pompage des
métaux alcalins en dehors du domaine des réacteurs surgénéra-
teurs sont très réduits. Lorsqu’ils se présentent, on utilise les
mêmes types de matériels que pour le sodium dans le domaine
2. Types de matériels nucléaire.

en fonction de leur usage


2.3 Pompage des métaux non alcalins
2.1 Pompage du sodium dans les
surgénérateurs et les installations Le pompage du mercure n’a pas fait se développer de matériels
expérimentales associées particuliers ; en effet, le mercure est liquide à la température
ambiante, il ne nécessite pas d’être maintenu dans une enceinte
Deux grandes catégories de pompes coexistent depuis les étanche à l’air, les pièces des pompes peuvent être en acier
débuts du développement des surgénérateurs au début des années ordinaire.
cinquante : Pour les métaux courants, divers systèmes ont été proposés
— des pompes mécaniques ; pour effectuer par pompage la circulation du métal liquide en
— des pompes électromagnétiques. métallurgie et en fonderie. Toutefois, le problème est difficile pour
En 1984, pratiquement toutes les pompes mécaniques à sodium les raisons suivantes :
sont des pompes centrifuges placées dans des réservoirs à niveau — la température des liquides à pomper est élevée ;
libre, l’arbre traversant le gaz de couverture et des garnitures méca- — ces métaux sont très agressifs à l'état liquide, et les pièces
niques assurant l’étanchéité entre ce gaz et l’atmosphère. C’est ce des pompes ne peuvent pas, en général, être métalliques ; elles
seul type de matériel qui s’est maintenant imposé en ce qui doivent être constituées de matériaux réfractaires (à base
concerne les pompes mécaniques que nous examinerons au d'alumine, par exemple) ;
paragraphe 4.1. — la circulation du métal liquide est discontinue, ce qui provoque
Les lecteurs qui souhaiteraient avoir une vue d’ensemble des des chocs thermiques très importants sur les pièces des pompes à
autres types de matériels réalisés antérieurement pourront se chaque mise en marche et à chaque arrêt ;
reporter aux ouvrages cités dans la fiche documentaire — une partie des applications consistent à extraire le métal
[Doc. B 4 330] aux références [1] [2]. liquide d’une capacité et nécessitent l’introduction de la pompe
dans la capacité.
Les pompes électromagnétiques utilisent la force de Laplace à
laquelle est soumis un conducteur parcouru par un courant et placé Une grande partie des systèmes qui ont vu le jour utilisent le
dans un champ magnétique (§ 3). Elles se sont généralisées comme phénomène d’induction pour générer, à l’aide d’un inducteur
pompes des circuits auxiliaires des réacteurs et comme pompes des maintenu à l’abri du contact du métal liquide, des forces de Laplace
installations expérimentales grâce à leur souplesse d’exploitation. qui entraînent le fluide.
Par contre, bien que des pompes électromagnétiques de fort Comme on a vu que la pompe devait souvent être immergée dans
débit aient été construites dès les débuts de l’énergie nucléaire, les des fours, des constructeurs proposent des matériels qui
pompes principales sont, généralement, des pompes mécaniques. remplissent à la fois la fonction four et la fonction pompe ; par
exemple, l’induction électromagnétique peut être utilisée pour
En ce qui concerne la quantité de pompes qui sont construites, générer de l’énergie thermique par effet Joule dans le métal et pour
il faut se rappeler que jusqu’alors les pays qui se sont engagés dans créer des forces de pompage.
la construction de réacteurs à neutrons rapides n’en ont lancé qu’un
seul à la fois et ont attendu qu’il fonctionne pour entreprendre la Dans d’autres systèmes, le métal est propulsé par les forces
réalisation d’un autre (sauf en URSS où il y a eu un certain chevau- électromagnétiques le long de goulottes à faible pente ascendante.
chement des réalisations) ; il faut se rappeler aussi que la Un exemple, le système Eldomet, en est donné dans l’article
construction d’un réacteur à neutrons rapides de forte puissance Fonderie et moulage des alliages d’aluminium [M 810] du traité
en 1984 demande au moins 7 ans. Matériaux métalliques.
Les pompes mécaniques servant presque exclusivement de Le métal liquide qui a donné le jour au plus grand nombre de
pompes principales, et le nombre de celles-ci par réacteur étant de systèmes de pompage est l’aluminium. Toutefois, jusqu’à
6 à 8, le nombre de pompes mécaniques à sodium qui sont maintenant, aucun d’entre eux n’a encore réussi à s’imposer.

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Les tentatives pour l’acier ont été moins nombreuses (le Plaçons cet élément dans un champ magnétique B z de
problème étant encore plus difficile) et ont surtout concerné des direction parallèle à Oz.
systèmes du type goulottes à inducteurs électromagnétiques. Si cet élément fluide est parcouru par un courant Iy de direction
Les travaux de développement effectués sur le pompage du zinc
et du magnésium ont jusqu’alors été limités ; certains systèmes parallèle à l’axe des y, il sera soumis à une force dF telle que :
sont toutefois utilisables à la fois pour l’aluminium et pour le zinc.
Un exemple de réalisation de pompe à aluminium est décrit au dF = I y ⋅ dy ∧ Bz
paragraphe 5.
Le lecteur intéressé pourra trouver des informations sur les dy étant orienté dans le sens du courant Iy . La force, perpendicu-
autres systèmes de pompage dans la fiche documentaire laire à la direction de I et de B, est donc dirigée suivant Ox.
[Doc. B 4 330] aux références [21] [22] [23].
Son intensité est égale à :
Bien qu’a priori le marché soit plus large que pour les pompes
à sodium en énergie nucléaire, la diversité des systèmes de dF = Iy dy Bz
pompage proposés et le fait que leur emploi ne se soit pas
généralisé montrent que ces systèmes ne sont pas arrivés à La pression dp correspondant à cette force est :
maturité. Iy
dF dF
dp = ---------- = ----------------- = -------- B z = J y B z dx
dS dy dz dz
avec Jy densité de courant telle que :
3. Pompes Iy
électromagnétiques. J y = ----------------
dx dz
-

Généralités Si en tous les points d’une section du canal de pompage par un


plan perpendiculaire à Ox, Jy et Bz restent constants, la pression
générée le long du canal entre les abscisses x1 et x2 sera :
Le pompage des métaux liquides fait donc appel à des pompes

 
x2 x2
mécaniques et à des pompes électromagnétiques.
p = dp = J y B z dx
Les généralités sur les pompes mécaniques ne dépendent x1 x1
évidemment pas du fluide pompé.
La pression varie donc continûment le long du canal de
Les pompes électromagnétiques n’étant utilisées que pour le
pompage.
pompage des métaux liquides, leur théorie, leur constitution
générale et leurs caractéristiques générales de fonctionnement
feront l’objet de ce paragraphe.
3.2 Différents types de pompes
3.1 Principe général Les pompes électromagnétiques peuvent différer par la nature
du courant qui les alimente (continu ou alternatif), par la manière
dont est créé le champ magnétique (aimant ou électro-aimant) et
Les pompes électromagnétiques utilisent la force de Laplace qui
dont est produit le courant, enfin par leur architecture.
s’exerce sur un conducteur, en l’occurrence le métal liquide,
parcouru par un courant électrique et placé dans un champ magné- Elles se classent en deux grandes catégories : les pompes à
tique (figure 2). conduction et les pompes à induction.
Isolons par la pensée un élément de liquide parallélépipédique Nous nous conformerons au vocabulaire habituel qui est le
dont les arêtes sont parallèles aux axes d’un trièdre de référence suivant :
(Ox, Oy, Oz ). — on appelle pompes à conduction, les pompes pour lesquelles
le courant est amené dans le canal de pompage par des électrodes
(même dans le cas où ce courant est produit par un phénomène
d'induction) ;
— on appelle pompes à induction, les pompes pour lesquelles le
courant est généré à l’intérieur même du canal de pompage par
le champ magnétique variable dans le temps.

3.2.1 Pompes à conduction

Le métal liquide passe dans l’entrefer d’un circuit magnétique où


règne un champ perpendiculaire à la direction d’écoulement du
fluide.
Le courant est amené par des électrodes. Courant et champ
peuvent être soit continus, soit alternatifs monophasés.
Figure 2 – Principe général d’une pompe électromagnétique :
force exercée sur un élément de métal liquide A 3.2.1.1 Pompe à courant continu
Un aimant permanent ou un électro-aimant créent le champ
magnétique (figure 3).

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Figure 4 – Entrefer de pompe à courant continu. Champ de réaction

Figure 5 – Entrefer de pompe à courant continu


avec barre de compensation

Figure 3 – Pompe à conduction à courant continu

Les électrodes sont raccordées à une source de courant continu


de forte intensité (des milliers d’ampères).
Figure 6 – Pompe à conduction à courant continu,
La résistance du canal étant faible (10– 4 à 10–5 Ω), la tension à excitation en série avec barre de compensation
nécessaire aux bornes du canal reste faible (une fraction de volt).
Lorsque le champ magnétique est produit par un électro-aimant,
la bobine de l’électro-aimant et le canal de pompage sont souvent 3.2.1.2 Pompe à courant alternatif monophasé
connectés en série (figure 6) ; l’intensité du courant dans le canal
de pompage (et donc aussi dans les conducteurs de la bobine) Nous venons de voir (§ 3.2.1.1), à l’occasion de la pompe à
étant élevée, la bobine a un nombre de spires faible : bien souvent courant continu, que l’intensité traversant le canal de pompage se
deux spires, c’est-à-dire une autour de chaque pièce polaire. chiffrait en milliers d’ampères ; la pompe à courant continu
nécessite donc une source de courant capable de cette intensité.
Le courant très élevé qui traverse le canal de pompage crée un
champ magnétique de réaction qui produit un accroissement du Pour supprimer la nécessité de cette source, on peut réaliser une
champ côté entrée du fluide et une diminution du champ côté pompe à courant et à champ alternatifs (figure 7). Le courant de
sortie (figure 4). forte intensité traversant le canal de pompage est alors produit par
un transformateur. Le champ magnétique et ce courant doivent
On peut compenser cet effet en prévoyant des formes de pièces
bien sûr être de même fréquence et la force de pompage sera
polaires telles que l’entrefer soit plus faible à la sortie qu’à l’entrée
maximale si champ magnétique et courant sont en phase.
du canal de pompage, mais on utilise, en général, une barre de
compensation en série avec le canal de pompage, et donc Les constructeurs ont cherché à combiner la partie
parcourue par le même courant, mais de sens opposé (figures 5 transformateur et la partie génération du champ. Un exemple de
et 6). Ainsi les champs magnétiques créés par le courant dans le réalisation est présenté sur la figure 8.
canal de pompage et par le courant dans la barre de compensation L’enroulement secondaire du transformateur est constitué par
s’annihilent. L’inconvénient de cette disposition est l’augmentation une seule spire qui se referme sur le conduit dans lequel circule le
de l’entrefer qui en résulte. métal liquide ; le champ magnétique, dans l’entrefer où est placé
le conduit, est la somme des flux de dispersion associés au bobi-
nage primaire et à la spire secondaire.

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Le lecteur intéressé trouvera dans la fiche documentaire


[Doc. B 4 330] aux références [1] [2] le principe de fonctionnement
et une description sommaire des autres pompes à induction
réalisées dans le passé et une classification de ces différents types.

3.2.2.1 Pompe plate à induction


Son principe de fonctionnement est le même que celui du
moteur linéaire à induction, l’induit solide étant remplacé par le
métal liquide ; le lecteur intéressé par le principe et la théorie de la
machine pourra se reporter à l’article Moteur linéaire à induction
[D 551] du traité Génie électrique.
On peut rapprocher ce principe de fonctionnement de celui du
moteur asynchrone tournant comme le montre la figure 9 : la
pompe plate à induction est obtenue en coupant le moteur
asynchrone par un demi-plan passant par l’axe du moteur et en le
développant.
Le champ tournant produit par les bobinages triphasés du
moteur asynchrone fait ainsi place à un champ glissant qui induit
les courants au sein du liquide ; les forces de Laplace engendrées
par l’action du champ sur les courants induits provoquent le dépla-
cement du métal liquide.
Figure 7 – Pompe à conduction à courant alternatif. Principe
La pompe plate à induction (figure 10) comporte ainsi
essentiellement :
— un conduit de pompage de section rectangulaire muni de
barres conductrices (en cuivre, généralement) qui assurent la
fermeture des courants induits dans le métal liquide ;
— un inducteur triphasé créant le champ magnétique glissant ;
— une culasse magnétique feuilletée assurant la fermeture du
champ magnétique.
En fait, dans la pratique, cette culasse est remplacée par un
second inducteur triphasé, ce qui augmente la puissance de
pompage.
On arrive ainsi à la machine représentée sur la figure 11.

3.2.2.2 Pompe annulaire à induction


Reprenons la pompe plate à induction de la figure 9 obtenue en
développant le moteur asynchrone et enroulons les éléments de la
machine autour d’un axe parallèle à l’écoulement du fluide comme
indiqué sur la figure 12 :
— le circuit magnétique de fermeture du champ est devenu un
cylindre ;
— le canal de pompage a une section annulaire ;
— les bobines sont devenues des bobines circulaires.
Le principe de fonctionnement de la pompe annulaire à induction
ainsi obtenue est donc identique à celui d’une pompe plate, mais
Figure 8 – Pompe à conduction à courant alternatif monophasé
sa constitution est différente (figure 13a ) : le métal liquide circule
avec combinaison transformateur/générateur du champ
dans l’espace annulaire compris entre deux tubes concentriques ;
le tube intérieur renferme la culasse magnétique ; les bobines sont
en forme de galettes circulaires, les têtes de bobines ont disparu.
3.2.2 Pompes à induction Le circuit magnétique recevant ces bobines est constitué d’un
ensemble de paquets de tôles magnétiques encochées souvent
De nombreux types de pompes à induction ont fait l’objet de appelés peignes.
réalisations dans le passé, en particulier aux États-Unis au cours des Les courants induits dans le métal liquide sont circulaires et sont
années cinquante et soixante. Suivant les cas, les courants sont donc fermés sur eux-mêmes, les barres conductrices latérales de
induits dans le métal liquide soit par un champ magnétique glissant fermeture des courants induits ont en conséquence disparu
créé par un inducteur polyphasé, soit par un champ magnétique (figure 13c ).
tournant créé également par un inducteur polyphasé. Il a également
On voit que, si le principe de fonctionnement est le même que
été réalisé des pompes appelées mécaniques-électromagnétiques
celui d’une pompe plate, l’architecture de la machine est profondé-
pour lesquelles le champ magnétique tournant est créé par des
ment différente, et cela a des conséquences sur ses caractéristiques.
aimants ou par des bobinages entraînés en rotation par un moteur.
En particulier, dans une pompe plate, la totalité du courant ne se
Mais les seuls types de pompes à induction utilisés industrielle-
referme pas dans les barres conductrices, mais une partie se
ment depuis lors sont les pompes plates à induction et les pompes
referme dans le métal liquide ; cet effet de largeur finie, qui réduit
annulaires à induction. Nous nous limiterons donc ci-après à ces
les performances de la machine, n’existe pas dans les pompes
deux types de pompes à induction.
annulaires.

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Figure 10 – Pompe plate à induction

3.3 Caractères généraux

Les différents types de pompes électromagnétiques présentent


un certain nombre de caractères communs :
— elles ne comportent aucune pièce mobile et, en conséquence,
elles ne nécessitent pas de lubrification et ne demandent pas
d'entretien ;
— leurs performances dépendent des valeurs du champ et du
courant qui donnent naissance aux forces de pompage ; en
conséquence, il suffit de faire varier l'alimentation électrique de la
machine pour en modifier les performances ; ainsi, si la pompe est
reliée à un circuit de caractéristiques hydrauliques données, on
peut faire varier le débit par simple variation d'une tension
d'alimentation (à l'aide d'un autotransformateur, par exemple,
pour les pompes à courant alternatif de petite puissance) ;
— elles n'ont pas une inertie mécanique comparable à celle des
pompes mécaniques : les forces de pompage apparaissent dès la
mise sous tension de la pompe ; c'est pourquoi au démarrage, les
Figure 9 – Passage du moteur asynchrone à la pompe plate pompes sont généralement mises sous tension progressivement,
à induction en particulier pour éviter les coups de bélier sur les tuyauteries qui
pourraient être dus à l’effort appliqué brutalement sur la masse
fluide.

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Figure 11 – Vue en écorché d’une pompe plate à induction

Figure 12 – Pompe à induction : passage de la pompe plate


à la pompe annulaire

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4. Pompage du sodium
dans le domaine nucléaire
4.1 Pompes mécaniques
4.1.1 Caractéristiques des pompes mécaniques
pour circuits de réacteurs à sodium
Comme il a été vu au paragraphe 2.1, des pompes mécaniques
sont utilisées pour équiper les circuits principaux primaire et
secondaire de réacteurs. Ce sont des pompes centrifuges qui
doivent respecter l’exigence d’étanchéité des installations au
sodium.
Les caractéristiques principales sont les suivantes.
■ Elles sont placées dans un réservoir (ou dans la cuve du réacteur)
où le sodium est couvert en permanence par une atmosphère de gaz
neutre (argon, en général).
■ Elles sont à arbre vertical, ce qui permet d’une part, de réaliser
l’étanchéité au passage de l’arbre sur le gaz neutre, ce qui est plus
facile que sur le métal liquide et, d’autre part, de reporter le disposi-
tif d’étanchéité et le supportage de l’arbre dans une zone facile à
refroidir.
Dans le cas de pompes primaires, ce type de matériel peut être
démonté avec des appareils spéciaux appelés hottes qui
permettent de le retirer en évitant toute mise en communication du
sodium avec l’atmosphère.
■ La pompe est supportée à sa partie supérieure par une structure
liée au fond supérieur du réservoir (ou à la fermeture supérieure de
la cuve du réacteur).
■ La ligne d’arbre comporte de haut en bas (figure 14) :
— l'accouplement B au moteur d'entraînement A ;
— le palier supérieur C et les garnitures d'étanchéité D entre gaz
neutre et air ;
— une longueur d'arbre correspondant à la traversée des
protections biologiques E (dans le cas des pompes primaires), du
calorifuge F et du gaz de couverture G ;
— la roue L, qui doit, bien entendu, être placée suffisamment
au-dessous du niveau minimal du sodium dans le réservoir (ou dans
la cuve du réacteur) ; le niveau du sodium peut, en effet, varier en
fonction des régimes de fonctionnement du réacteur et la roue doit
posséder une charge suffisante à l'aspiration ; la roue est le plus
souvent à une seule ouïe ;
— le palier généralement hydrostatique J, qui assure le guidage
de l'arbre H à la partie inférieure, et qui est constitué par un
ensemble de chambres périphériques entourant l'arbre et
alimentées en sodium par des orifices en communication avec la
zone située au refoulement de la pompe ; les variations de pression
dans les chambres en cas de déplacement de l'arbre assurent le
centrage de celui-ci (article Butées et paliers hydrostatiques
[B 5 325] dans ce traité).
■ La partie mobile de la pompe est entraînée par un moteur à
vitesse variable, le débit de sodium de refroidissement nécessaire
Figure 13 – Pompe annulaire à induction
dépendant des régimes de fonctionnement du réacteur ; ce moteur
est non étanche puisque placé en dehors du réservoir et que
l’étanchéité est assurée au passage de l’arbre à travers le fond
supérieur du réservoir.

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On rappelle que le réacteur Superphénix est du type à circuit


primaire intégré, c’est-à-dire entièrement contenu à l’intérieur de la
cuve renfermant le cœur (article Réacteurs à neutrons rapides
refroidis au sodium [B 3 170], dans le traité Génie nucléaire).
Quatre pompes du type de celle représentée sur la figure 15a
aspirent dans la cuve du réacteur le sodium froid (395 oC) sortant
des échangeurs intermédiaires et le refoulent à l’entrée du réacteur.
À elles quatre, elles assurent le débit de sodium de refroidissement
du cœur. Le sodium est guidé jusqu’à la lanterne d’aspiration de la
pompe par une jupe. Il est refoulé vers le bas dans l’axe de la pompe
et amené par un système de liaison dans le sommier qui est sous
le cœur.
La pompe est supportée à sa partie supérieure par la dalle du
réacteur qui est froide tandis que la partie inférieure du corps de
pompe est liée aux structures chaudes du sommier par
l’intermédiaire de la liaison pompe-sommier. La dilatation différen-
tielle entre l’extrémité supérieure froide et l’extrémité inférieure
chaude entraîne donc une inclinaison de l'arbre ; pour permettre
cette inclinaison, la pompe est supportée à sa partie supérieure par
un anneau flexible, tandis qu’à sa partie inférieure le diffuseur se
termine par une pièce sphérique coulissant dans un cylindre
solidaire de la liaison pompe-sommier.
De plus, lors de l’arrêt accidentel d’une pompe, les pompes
restantes doivent continuer à fonctionner ; pour éviter le débit
inverse à travers la pompe hors service et l’ouverture du circuit
hydraulique qui en serait la conséquence, un obturateur cylindrique
permet d’obstruer la veine hydraulique au refoulement de la roue ;
son fonctionnement est commandé à l’aide d’un système mécani-
que traversant le bouchon de la pompe.
Les principales caractéristiques de cette machine au point de
fonctionnement nominal sont les suivantes :
— débit : 17 250 m3/h ;
— hauteur de refoulement : 62 m de sodium ;
Figure 14 – Pompe mécanique à sodium : structure type — température du sodium : 395 oC.
La plage de variation de la température du sodium est de 180 oC
Toutefois, le fonctionnement à très faible vitesse est limité par à 450 o C. La vitesse de rotation maximale du moteur est
l’efficacité du palier hydrostatique : en effet, celui-ci étant alimenté de 500 tr/min.
par la pression de refoulement de la pompe, son efficacité diminue L’architecture générale de la pompe est conforme à celle décrite
avec cette pression de refoulement et donc avec la vitesse de au paragraphe 4.1.1.
rotation. En fait, cette vitesse limite inférieure dépend des Pour la partie fixe, on trouve :
conditions prises en compte pour l’étude de la pompe (tenue au
— en haut, un sous-ensemble appelé bouchon ; c'est une
séisme par exemple).
structure métallique constituée d'une enceinte renfermant du
Il faut aussi noter que dans certains cas, comme celui de la calorifuge dans sa partie basse et de la grenaille métallique assurant
pompe primaire du réacteur Superphénix, la vitesse minimale est la protection biologique dans sa partie haute ;
imposée par les conditions de fonctionnement du réacteur, et non — en bas, la partie fixe de la veine hydraulique comprenant, en
par l’efficacité du palier. amont de la roue, la lanterne d'aspiration et, en aval de la roue, le
On peut noter que lors du démarrage de la pompe, la pression bulbe, diffuseur et redresseur du fluide ; la lanterne est traversée
de refoulement est nulle et que le palier doit alors être capable de par la commande de l'obturateur ;
supporter le contact métallique entre la partie fixe et la partie — entre le bouchon et la partie fixe de la veine hydraulique, une
mobile. virole entretoise assurant une liaison rigide.
Pour la partie mobile, on trouve de haut en bas de l’arbre :
■ Un dispositif N (soufflet, chicanes, etc.) limite les fuites entre le
refoulement de la pompe et la partie du réservoir qui est à la — l'accouplement, qui se trouve donc en zone froide et à
pression d’aspiration, tout en permettant les dilatations différen- l'extérieur de l'enceinte cuve-dalle ;
tielles de la pompe et du réservoir O qui sont liés à la partie — le palier-butée supérieur à roulements et les garnitures
supérieure d'étanchéité lubrifiées à l'huile, rassemblées dans un boîtier ;
— un dispositif permettant d'éviter la sortie d'argon actif vers
La figure 14 montre une structure type de pompe mécanique à l'extérieur lors des opérations d'entretien nécessitant le démontage
sodium. de l'ensemble palier-butée supérieur et garnitures d'étanchéité ; ce
dispositif comporte une partie mobile qui, descendue lorsque la
pompe est à l'arrêt, assure l'étanchéité au passage de l'arbre ;
4.1.2 Exemple de réalisation : pompe primaire — la roue du type centrifuge ;
du réacteur Superphénix — la partie mobile du palier hydrostatique ; ce palier est
alimenté par le centre, avec le sodium du bulbe, par l'intermédiaire
La figure 15a représente une pompe primaire du réacteur d'une roue de centrifugation ; au démarrage, le sodium étant à une
français Superphénix de la centrale de Creys-Malville et la température inférieure à la température normale de fonctionne-
figure 15b montre son implantation dans la cuve du réacteur. ment, l'axe de la pompe n'est pas vertical, et l'arbre, rotulant
autour du palier supérieur, appuie par gravité sur la partie fixe du
palier hydrostatique inférieur ; mais la montée en vitesse s'effectue
rapidement et le rotor décolle presque instantanément du stator.

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Figure 15 – Pompe primaire du réacteur Superphénix (Doc. Jeumont-Schneider)

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Pour pouvoir fonctionner de façon continue dans la plage 75 4.2.1.4 Pompes annulaires à induction
à 500 tr/min, la pompe est entraînée par un moteur à vitesse
C’est le type de machine qui tend à se généraliser depuis
variable.
quelques années aux dépens des pompes plates à induction et des
pompes à conduction à courant alternatif.
Par rapport aux pompes plates, le conduit sodium présente, d’une
4.2 Pompes électromagnétiques part, une meilleure tenue à la pression, liée à sa géométrie de
révolution et, d’autre part, une meilleure tenue aux chocs
Dans le cas du sodium, le canal de pompage est, comme les thermiques, liée à la suppression des barres de court-circuit. De
autres parties du circuit, en acier inoxydable austénitique (et donc plus, la technologie du conduit sodium devient homogène avec
amagnétique). Les extrémités de ce canal sont raccordées par celle des tuyauteries des circuits (ce qui n’était pas le cas pour les
soudure aux tuyauteries du circuit. pompes plates en raison par exemple des soudures hétérogènes
Les courants étant soit induits dans le métal liquide, soit amenés entre conduit et barres de court-circuit). Par ailleurs, les bobinages
par des électrodes soudées ou brasées sur le canal de pompage, il sont de réalisation plus simple.
s’ensuit que la pompe électromagnétique ne rompt pas l’étanchéité Enfin, l’encombrement de ce type de machine est faible dans les
absolue du circuit obtenue par soudure de tous les éléments : la plans perpendiculaires à la direction de l’écoulement. Une variante
conservation de cette étanchéité par soudure est l’un des principaux constructive consiste, comme on le voit sur la figure 16, à faire
avantages des pompes électromagnétiques dans les circuits de revenir le sodium par le centre de la pompe : cette variante est
sodium. utilisée lorsque l’implantation nécessite d’avoir l’entrée et la sortie
du sodium du même côté ; elle a été aussi utilisée sur le réacteur
Phénix pour avoir des pompes dont l’inducteur soit démontable
4.2.1 Domaine d'emploi sans rompre l’étanchéité du conduit.

4.2.1.1 Pompes à conduction à courant continu


Quelques réalisations de forte puissance ont été exécutées aux 4.2.2 Exemple de réalisation : pompe des circuits
États-Unis vers 1950. Mais la forte intensité d’alimentation de secours du réacteur Superphénix
nécessaire a, depuis lors, limité leur emploi aux cas où de faibles
performances sont suffisantes. En cas d’événement anormal dans la marche du réacteur, on
En France, elles sont utilisées exclusivement dans le cas où l’on arrête celui-ci mais la chaleur dégagée par le combustible ne
a besoin de pompes de petite puissance immergeables dans le s’annule pas instantanément. Il faut donc évacuer cette puissance
sodium pour la raison suivante : ces pompes ne comportent pas de thermique résiduelle qui diminue progressivement.
bobinage ou plutôt celui-ci est constitué, en général, de deux spires
de cuivre de forte épaisseur enlaçant chacune des pièces polaires.
Ceci facilite la conception de la machine qui est protégée du contact
du sodium par une enveloppe étanche, mais qui est néanmoins
dans une ambiance à la température du sodium (en général, 400
à 550 oC).

4.2.1.2 Pompes à conduction à courant alternatif


monophasé
Leurs qualités sont leur commodité d’emploi (débit variable par
alimentation avec un autotransformateur monophasé branché
directement sur le réseau), leur faible encombrement, le refroidis-
sement de leur bobinage en convection naturelle (absence de
ventilateur) grâce à l’éloignement relatif de ce bobinage par rapport
au conduit dans lequel circule le sodium.
Ces qualités les ont fait adopter pour les petites puissances (débit
de 1 à 10 m 3 / h, pression fournie de 1 à 2 bar) bien qu’elles
nécessitent une pression à l’aspiration assez élevée (1 à 2 bar
absolu).

4.2.1.3 Pompes plates à induction


Ce fut jusqu’à ces dernières années le type de machine
généralement adopté pour les puissances dépassant celles
indiquées ci-avant pour l’emploi des pompes à conduction à
courant alternatif.
Outre les qualités communes aux pompes électromagnétiques
indiquées au paragraphe 3.3, cette machine offre la possibilité de
démonter les bobinages sans rompre l’étanchéité par soudure du
conduit sodium puisque la surface de contact entre conduit et
inducteur est plane.
Parmi les machines construites, il faut citer la pompe du circuit
secondaire du réacteur EBR II aux États-Unis dont le débit est de Figure 16 – Pompe annulaire à induction. Variantes constructives
1 500 m3/ h (le réacteur EBR II a été mis en route en 1967 et est
encore en service en 1984).

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Cette puissance résiduelle est normalement évacuée par les De même, à cette extrémité de la pompe, une pièce de guidage
circuits principaux de sodium dont nous avons parlé au assure le centrage de l’inducteur par rapport au conduit tout en
paragraphe 1.1. Mais en cas de défaillance de ceux-ci, des circuits permettant les dilatations différentielles entre le tube externe et
de secours prennent la relève. En particulier, quatre boucles de l’inducteur ; ceci est nécessaire même en régime établi car la tem-
sodium comportant chacune un échangeur sodium/sodium plongé pérature du tube externe est supérieure à celle de l’inducteur. Les
dans le circuit primaire extraient la chaleur qu’elles dissipent extrémités du tube externe sont reliées par deux réductions à des
ensuite dans l’atmosphère à l’aide d’échangeurs sodium/air. La manchettes qui seront raccordées par l’installateur de la pompe à
circulation du sodium dans chacune de ces quatre boucles la tuyauterie du circuit sodium.
(figure 17a ) est assurée par une pompe annulaire à induction
alimentée à partir de l’un des quatre groupes électrogènes de ■ Les différentes parties de cette enveloppe externe qui assure
sécurité. l’étanchéité du conduit sodium avec l’extérieur sont raccordées
exclusivement par des soudures bout à bout qui sont totalement
La pompe (figure 17b ) est montée en ligne sur une tuyauterie contrôlées par radiographie lors de la construction. Le conduit est
horizontale. entouré dans la zone de pompage d’une isolation thermique de
La pompe choisie a les performances suivantes au régime quelques millimètres d’épaisseur qui limite la transmission de
nominal : chaleur entre le sodium et les bobinages.
— débit : 140 m3/h ; ■ Lors de la mise en sodium du circuit, les différents éléments de
— pression différentielle : 4 bar ; celui-ci, et donc en particulier le conduit de la pompe, doivent être
— NPSH requis (Net Positive Suction Head ) : 1 bar absolu. préchauffés à une température au moins égale à celle de fusion du
La pompe est conçue pour une température de sodium inférieure sodium pour éviter que celui-ci ne se solidifie en arrivant dans les
ou égale à 600 oC. La puissance absorbée au régime nominal est tuyauteries.
de 70 kW environ. Pour préchauffer le conduit de pompage, il suffit d’alimenter
La pompe comporte, essentiellement, un inducteur triphasé, un l’inducteur sous faible tension pour que les courants induits dans
conduit dans lequel circule le sodium et qui contient une culasse les tubes externe et interne du conduit chauffent celui-ci par effet
magnétique pour la fermeture des lignes de champ et un carter de Joule. Par contre, les réductions et les manchettes aux extrémités
ventilation dans lequel circule l’air de refroidissement des du conduit sont équipées d’éléments chauffants F pour assurer ce
bobinages. préchauffage, et calorifugées.
■ L’inducteur triphasé In est constitué de huit paquets de tôles ■ L’inducteur est refroidi en convection forcée par une circulation
encochées (peignes ) disposés en étoile autour du conduit. Les d’air qui se déplace le long des peignes parallèlement à la direction
encoches reçoivent les bobines en forme de galettes plates. Les d’écoulement du sodium ; pour cela, le carter de ventilation de la
raccordements entre bobines se font dans les espaces en forme de pompe est raccordé à un ventilateur capable d’un débit
V qui sont entre les peignes (figure 13). de 3 000 m3/h d’air à une pression de 190 mbar.
■ Le conduit est constitué dans la zone de pompage de deux tubes ■ L’inducteur triphasé est alimenté en tension variable par un régu-
concentriques délimitant l’espace annulaire dans lequel circule le lateur à induction. Rappelons que cet appareil, branché sur un
sodium ; le tube interne est obturé aux extrémités de la zone de réseau triphasé de tension donnée, délivre une tension variable de
pompage par deux cônes, le tout formant une enceinte étanche même fréquence. Dans le cas considéré, le régulateur à induction
contenant la culasse magnétique de fermeture des lignes de reçoit une tension triphasée (380 V, 50 Hz) fournie par l’un des
champ ; cette culasse est formée de tôles magnétiques disposées en groupes électrogènes de sécurité, et délivre une tension variable
étoile autour de l’axe du conduit. de 0 à 720 V. La variation de la tension d’alimentation de la pompe
À une extrémité du conduit, une pièce de liaison Q soudée à la provoque la variation du débit de sodium.
fois au tube externe et au tube interne assure une liaison rigide La pompe est une machine électrique fortement inductive (le
entre ces deux tubes ; cette pièce, ajourée entre les deux tubes pour facteur de puissance est de 0,45 au régime nominal), mais une
permettre le passage du sodium, constitue le point fixe du conduit batterie de condensateurs placée à ses bornes et représentant une
par rapport à l’inducteur et par rapport au châssis de la machine. puissance réactive de 180 kVA à la tension de 720 V permet de
À l’autre extrémité du conduit, une pièce de guidage V soudée relever le facteur de puissance entre 0,8 et 1 suivant les régimes de
sur le tube interne assure la concentricité des tubes interne et fonctionnement.
externe tout en permettant les dilatations différentielles des deux
tubes lors des transitoires thermiques. En effet, en régime établi, les
deux tubes sont à la même température (celle du sodium), mais lors
du remplissage en sodium ou lors de sa vidange, ou lors des
variations de température du sodium, les tubes peuvent être
transitoirement à des températures différentes.

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Figure 17 – Pompe des circuits de secours du réacteur Superphénix (Doc. Novatome)

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5. Pompage de l'aluminium En l’absence de pompe, on utilise un four étanche ; un tuyau plon-


geant dans le métal liquide assure la liaison entre le four et l’entrée
et de ses alliages du moule. Une surpression appliquée sur la surface libre du bain
fait monter le métal liquide dans le tube et le fait entrer dans le
moule. Lorsque le moule est rempli, la surpression est maintenue
Nota : il est rappelé que la température de fusion de l'aluminium est de 660 oC. jusqu’à la solidification du métal. L’utilisation de la pompe pour faire
monter le métal liquide dans le tube et pour remplir le moule
La pompe choisie à titre d’exemple est une pompe destinée à supprime l’obligation d’avoir un four étanche et permet donc, en
extraire l’aluminium liquide (ou alliage) d’une capacité (creuset ou particulier, le rechargement du four en aluminium liquide sans
four fixe à bassin) pour l’envoyer dans un moule ou une goulotte intervention sur l’installation.
(figure 18).
Les applications d’une telle machine sont essentiellement dans
le domaine de la fonderie des alliages d’aluminium, la pompe
alimentant un ou plusieurs moules avec l’aluminium (ou l’alliage)
qu’elle extrait du creuset ou du four de maintien, comme on le
verra ci-après.
La pompe appartient à la classe des pompes à conduction à
courant alternatif monophasé (§ 3.2.1.2). Le champ magnétique est
créé par un électro-aimant. Le courant de forte intensité traversant
le canal de pompage est produit par un transformateur dont le
secondaire a une spire unique. La particularité de cette machine est
que cette spire est en aluminium liquide.
Dans la partie immergée, les circuits magnétiques feuilletés du
transformateur et de l’électro-aimant sont en alliage fer-cobalt dont
le point de Curie est supérieur à la température de l’aluminium
liquide. Les bobines du transformateur et de l’électro-aimant sont
au-dessus du niveau libre du bain d’aluminium et sont ventilées.
Les parties actives de la machine sont disposées dans des
cavités d’un cylindre en béton alumineux capable de résister à
l’action chimique de l’aluminium liquide et aux chocs thermiques
qu’il subit lors de l’immersion de la pompe, lors de sa mise en
fonctionnement et lors de son émersion. Ce cylindre est constitué
de trois galettes superposées assemblées mécaniquement entre
lesquelles sont disposés des joints d’étanchéité en fibres
réfractaires.
Un évidement dans le cylindre constitue le canal de pompage ;
cet évidement communique avec un autre qui, en se remplissant
d’aluminium liquide, constitue la spire secondaire du
transformateur, ceux-là étant placés au-dessous du niveau du bain.
Au-dessus de l’évidement constituant le canal de pompage est
disposé un tube de refoulement en béton réfractaire.
Cette pompe est capable d’extraire environ 1 kg/s d’aluminium
du four ou creuset sur lequel elle est placée. Elle est alimentée en
tension monophasée : 380 V, 50 Hz. Comme pour toutes les
pompes électromagnétiques, le débit est réglable par variation de
la tension d’alimentation et la pompe n’a pas d’inertie mécanique.
Figure 18 – Pompe à aluminium
En conséquence, en programmant la durée de pompage et le
débit, la pompe peut être utilisée pour doser une injection de métal
liquide. Elle trouve donc des applications en fonderie pour
l’alimentation des moules et des machines à couler sous pression.
Le tuyau de refoulement est alors prolongé par d’autres tuyaux
en réfractaires, chauffés et calorifugés, qui permettent au métal
liquide de se déverser dans le moule ou dans l’orifice de
remplissage de la machine à couler sous pression.
Cette pompe est aussi utilisée en coulée basse pression (articles
Techniques de fabrication. Généralités [M 3 510] et Fonderie et
moulage des alliages d'aluminium [M 810] dans le traité Matériaux
métalliques).
Dans cette technique (figure 19), le moule est alimenté par sa
partie inférieure et l’air contenu dans le moule s’échappe par des Figure 19 – Utilisation d’une pompe en coulée basse pression
évents situés en partie supérieure. d’aluminium

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P
O
U
Pompage des métaux liquides R

E
par Jean-Paul LE FRÈRE N
Ingénieur de l'École Nationale Supérieure d'Électricité et de Mécanique de Nancy
Chef du Service Matériel Sodium à la Société Novatome

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Doc. B 4 330

Jeumont Schneider (Sté).


Novatome (Sté).

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