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LÊEssentiel de lÊEthique et
de la Déontologie médicales
Organisation
SNV Néerlandaise de
Développement
XXX
LÊEssentiel de lÊEthique et
de la Déontologie médicales
Elaboré par
Dr Djibo Y. Hamadou
Enseignant/chercheur
Chef Département santé Publique FSS/UAM
M. A. Nouhou Diallo
Magistrat
Avec la collaboration de
Barro Abdoulaye
Conseiller, SNV Niger
Mme Abdoulaye Mariama Diallo
Ministère de la santé Publique
SNV Niger Buco & Edit
Ave. des Zarmakoye BP. 10299
Niamey Niamey
République du Niger République du Niger
www.snvworld.org
ISBN : 978-2-9178-8739-4
Comme nous le savons tous, de nos jours les professions de santé sont confron-
tées à des questions de plus en plus complexes : d'une part, celles que soulève en
soit l'évolution des techniques d'investigations et les thérapeutiques ; d'autre part,
celles résultant de la confrontation entre les attentes nées du progrès médical et
les impératifs d'accès équitable aux soins de santé au regard des contraintes de
financement du secteur.
L’agent de santé qui est placé au cœur du système de santé, et comme tout être
humain, doit pourtant gérer ses propres humeurs, celles des malades et celles de
ses collègues. Ainsi, les problèmes relatifs à l’éthique et la déontologie médicales
sont devenus un sujet de préoccupation croissant pour les établissements de santé
en raison de la fréquence de plus en plus élevée des accidents et incidents associés
aux procédures de soins. En effet, la vétusté et l’insuffisance des plateaux tech-
niques, l’insuffisance de la formation, les résultats des examens para-cliniques
peu fiables, la mauvaise utilisation des équipements et des produits de santé, l’ab-
sence de code de déontologie médicale, l’inobservance du minimum en matière de
conduite vis-à-vis des malades et de leurs accompagnants et le non respect des
droits des patients, constituent de nos jours d’importantes sources de préjudices
aux patients dans les formations sanitaires.
CC Code Civil
CHR Centre Hospitalier Régional
CP Code Pénal
CCNE Comité Consultatif National d’Ethique
CNO Conseil National de l’Ordre
CSI Centre de Santé Intégré
CS Case de Santé
DEP Direction des Etudes et de la Planification
DGR Direction Générale des Ressources
DLC Direction de la Législation et du Contentieux
DS District Sanitaire
ECD Equipe Cadre de District
EM6 Etudes Médicales 6ème année
FSS Faculté des Sciences de la Santé
HD Hôpital de District
IST Infections Sexuellement Transmissibles
MSP Ministère de la Santé Publique
OMS Organisation Mondiale de la Santé
SIDA Syndrome d’Immuno Déficience Acquise
SNV Organisation Néerlandaise de Développement
UAM Université Abdou Moumouni de Niamey
VIH Virus de l’Immunodéficience Humaine
PREFACE _______________________________________________5
SIGLES ET ABREVIATIONS ________________________________6
TABLE DES MATIERES ____________________________________7
INTRODUCTION _________________________________________9
CONCLUSION___________________________________________34
LEXIQUES _____________________________________________35
ETUDES DE CAS SUPPLEMENTAIRES _______________________37
BIBLIOGRAPHIE ________________________________________41
ANNEXES ______________________________________________42
ANNEXE 1 : LE SERMENT D’HIPPOCRATE ___________________42
ANNEXE 2 : LE SERMENT DE FLORENCE NIGHTINGALE________42
ANNEXE 3 : LA DECLARATION D’HELSINKI _________________42
ANNEXE 4 : LA LOI 2007-08 DU 30/04/07 RELATIVE A LA
PREVENTION, LA PRISE EN CHARGE ET LE CONTROLE DU VIRUS
DE L’IMMUNODEFICIENCE HUMAINE (VIH). _________________45
En tant que membres de la profession médicale, leur vie professionnelle est régie
par un droit qui codifie les règles d’exercice de leur profession et détermine les sta-
tuts de leur activité.
En tant que personnes, ils demeurent soumis, même lors de l’exécution de leurs
tâches, aux impératifs du droit commun (pénal ou civil) comme tous les citoyens.
Le présent document est articulé en 9 chapitres dans lesquels il est traité entre au-
tres les concepts de l’éthique et de déontologie médicale dans leurs définitions,
leur fondement et leur évolution historique, et la mise en œuvre de ces concepts
dans les rapports prestataires et usagers.
Etude de cas
3.5.2. La confidence
La disposition parle de « secret que l’on confie ». Brouardel1 précise que « toute
confidence est un secret ». Le terme « confidence » demande à être précisé : il
s’agit, non seulement de ce que le patient peut dire, mais également de tout ce
que l’agent de santé apprend ou découvre par le fait qu’il s’est confié à ses soins.
Il convient même d’aller plus loin : le secret peut ne pas appartenir au malade lui
même : ainsi, par exemple, l’agent de santé appelé à donner des soins dans un
laboratoire de recherches industrielles qui sera amené à apprendre un secret de
fabrication, ne doit pas le révéler. La plus grande circonspection lui est donc recom-
mandée : il ne suffit pas de se taire, mais aussi de prendre garde à ce qu’aucun
document contenant des renseignements confidentiels ne puisse être lu, commu-
niqué, volé ou égaré. Les ordonnances, les résultats d’examens, certificats, cor-
respondances relatifs à la maladie, ou toute autre pièce du dossier médical seront
1
Paul-C.H. Brouardel, (*1837 - † 1906), Médecin légiste, professeur de médecine légale de la faculté
de médecine de l'Université de Paris
1
Art. 1147 sur la responsabilité contractuelle : « L’auteur est condamné s’il y a lieu, au paiement de
dommages et intérêts, soit à raison de l’inexécution de l’obligation, soit à raison du retard dans l’exé-
cution, toutes les fois qu’il ne justifie pas que l’inexécution provient d’une cause étrangère qui ne peut
lui être imputé, encore qu’il n’y ait aucune mauvaise foi de sa part ».
Art. 1382 sur la responsabilité délictuelle et quasi délictuelle : « Tout fait quelconque de l’homme qui
cause à autrui un dommage, oblige celui par la faute duquel il est arrivé à le réparer ».
Art. 1383 : « Chacun est responsable du dommage qu’il a causé non seulement par son fait, mais en-
core par sa négligence ou par son imprudence ».
Art. 1384 : « On est responsable non seulement du dommage que l’on cause par son propre fait, mais
encore de celui qui est causé par le fait des personnes dont on doit répondre, ou des choses que l’on
a sous sa garde »
Etude de cas :
Etude de cas :
La patiente refuse d’enlever son voile islamique pour accéder au bloc opéra-
toire.
La patiente refuse de quitter son voile et le bloc refuse de l’opérer. Après de
multiples démarches et la vie de la patiente étant de plus en plus menacée,
il a été permis à la patiente de descendre au bloc avec son voile ; là, une fois
endormie, son voile a été retiré pour procéder à l’opération chirurgicale. A
l’issue de celle-ci le voile a été replacé et la patiente découvrit à son réveil
qu’elle était toujours voilée. Quels sont les problèmes d’éthique et de déon-
tologie ?
Etude de cas :
Une vieille dame de 80 ans a été transférée d’une clinique à votre hôpital
pour un traitement de pneumonie. La femme est frêle et présente de légers
signes de démence. Vous réussissez à traiter la pneumonie, mais juste avant
de sortir de l’hôpital pour retourner à la clinique, elle est frappée d’apoplexie,
ce qui la laisse paralysée du côté droit et incapable de s’alimenter. Un tubage
est mis en place, mais semble lui causer des désagréments et après qu’elle
eut essayé plusieurs fois de l’arracher avec son bras gauche, une bride a été
fixée à son bras. Elle est par ailleurs incapable d’exprimer ses souhaits. La
recherche de ses enfants ou autres parents pouvant aider à une prise de dé-
cision concernant le traitement est restée vaine. Au bout de quelques jours,
vous concluez qu’il est improbable que son état s’améliore et que la seule
façon de soulager sa souffrance est de la mettre sous sédation ou de retirer
le tube d’alimentation pour la laisser mourir. Que devez-vous faire ?
Etude de Cas :
Thomas d’Aquin, dans Somme théologique disait : « Toute conscience qui est en
opposition avec la raison, que celle-ci se trompe ou ne se trompe pas, est toujours
mauvaise ». La déontologie est l'application de l'éthique sous forme d'obligations
auxquelles doivent se soumettre les professionnels de la santé.
Ainsi de la relation entre les bénéficiaires et les professionnels de la santé, on doit
toujours se rappeler que derrière la maladie, il y’a la personne malade avec ses be-
soins, sa douleur, ses craintes et ses espoirs.
Il est donc important de satisfaire les quatre classes de besoins de l’être humain
(physiques, sociaux, intellectuels et spirituels) et l’épanouissement des quatre ca-
pacités qu’ils représentent (vivre, aimer, apprendre et transmettre), mais égale-
ment le développement de quatre talents qui nous aideront à nous orienter : la
conscience de soi, la conscience morale, la volonté indépendante et l’imagination
créative.
Chapitre 2 :
Cas d’enfant prématuré
Max est né à la 23ième semaine de gestation. Il est sous oxygène parce que l’état
de développement de ses poumons n’est pas complet. De plus, il souffre d’hémor-
ragies cérébrales parce que le tissu de ses vaisseaux manque encore de solidité.
Il est improbable qu’il survive les cinq prochaines semaines. S’il devait demeurer
en vie, il serait certainement gravement handicapé mentalement et physiquement.
L’état de Max s’aggrave alors qu’il développe une infection grave de l’intestin. Il se-
rait possible d’extraire la partie enflammée par une opération, ce qui préserverait
le peu de chances de survie. Ses parents refusent de donner leur consentement
parce qu’ils veulent éviter à Max les souffrances de l’opération et estiment que sa
qualité de vie ne sera jamais satisfaisante. Vous pensez, comme le médecin trai-
tant, qu’il faudrait une opération, et vous vous demandez comment faire face au
refus des parents ?
Chapitre 3 :
Cas d’infection par le VIH
Monsieur Souleymane est marié et père de deux enfants scolarisés. Il est traité
dans votre clinique pour une forme rare de pneumonie qui est souvent associée
au SIDA. Les résultats de l’examen sanguin montrent qu’il est positif au VIH. Mon-
sieur Souleymane dit vouloir décider par lui-même d’informer ou pas sa femme de
l’infection et au moment qu’il juge approprié. Vous lui dites qu’il pourrait sauver
la vie de sa femme en se protégeant de l’infection. De plus, il serait important
pour elle de faire un test du VIH. En cas de résultat positif, elle pourrait alors pren-
dre des médicaments pour ralentir la propagation de la maladie et ainsi prolonger
sa vie. Six semaines plus tard, Monsieur Souleymane retourne à votre clinique
pour un examen de contrôle. En réponse à votre question, il vous dit qu’il n’en a
pas encore parlé à sa femme. Il ne veut pas qu’elle soit au courant de ses relations
homosexuelles et craint qu’elle rompe leur relation et que leur famille soit détruite.
Mais pour la protéger, il n’a eu avec elle que des « rapports sexuels sans risque ».
Comme le médecin traitant, vous vous demandez si vous devriez informer Madame
Souleymane de cette infection par le VIH contre le gré de son mari, pour qu’elle
puisse, en cas de besoin, commencer un traitement. Quelles questions d’éthique
et de déontologie vous inspire ce cas ?
Dans le cadre de vos obligations professionnelles, vous allez toutes les deux se-
maines passer un jour à voir les détenus d’une prison située à proximité. Hier,
vous avez traité un prisonnier dont le visage et le torse présentaient de multiples
éraflures. Quand vous lui avez demandé quelle était la cause de ces blessures, il
vous a répondu qu’il avait été agressé par des membres du personnel pénitentiaire
lors d’un interrogatoire alors qu’il refusait de répondre à leurs questions. Bien que
ce cas soit pour vous une première expérience, vous avez entendu parler de situa-
tions semblables par vos collègues. Vous êtes convaincus que vous devez faire
quelque chose, mais le patient ne vous permet pas de divulguer les renseigne-
ments le concernant par crainte de représailles de la part des autorités péniten-
tiaires. De plus, vous n’êtes pas certain que le prisonnier ait dit la vérité. Le
gardien qui vous a accompagné jusqu’à lui vous a dit qu’il s’était battu avec un
autre prisonnier. Vous avez de bonnes relations avec le personnel pénitentiaire et
vous ne voulez pas lui porter préjudice par des accusations non prouvées de mau-
vais traitements à des prisonniers. Que devez-vous faire ? Justifiez votre réponse.
Chapitre 6 :
Cas du diagnostic non communiqué au patient
Il s’agit d’un africain qui, ayant travaillé toute sa vie en France, ayant acquis le bé-
néfice de la sécurité sociale. Il retourne dans son pays natal pour sa retraite. Deux
mois après son retour, il tombe malade. Un diagnostic de cancer du péritoine est
posé en Afrique sans que cela lui soit communiqué. Sa famille en a cependant été
informée.
Il décide de retourner en France pour se faire soigner. Là, la prise en charge à lieu
et un traitement chimio thérapeutique est mise en œuvre durant 6 mois d’hospi-
talisation, ensuite il est soumis à une radiothérapie à visée antalgique : mais le
pronostic est fatal.
Après concertation, l’équipe médicale propose son retour au pays sans l’informer
du pronostic. Mais le patient décide de rester en France et de retourner au pays
quand il sera guéri. Malheureusement, il meurt deux jours après. Quels sont les
problèmes d’éthique et de déontologie posés ?
Chapitre 6 :
Cas de conseils contraceptifs à une adolescente
Sara a 15 ans. Elle habite dans une ville où les agressions sexuelles sont des plus
fréquentes. Elle vient dans votre centre pour vous demander de lui prescrire des
contraceptifs oraux pour la protéger des risques de grossesse au cas où elle serait
victime d’une agression sexuelle. Une grossesse mettrait un terme à sa scolarité
et rendrait la recherche d’un mari difficile.
Sara vous dit qu’elle ne veut pas que ses parents sachent qu’elle utilise des contra-
ceptifs parce qu’ils vont penser qu’elle a l’intention d’avoir des relations sexuelles
avec un petit ami. Vous doutez des motifs invoqués par Sara mais vous admirez
sa détermination d’éviter la grossesse. Vous lui conseillez de venir à la clinique
Chapitre 6 :
Cas de port du gri-gri africain
Une femme portant un gri-gri autour de l’abdomen est admise dans la salle d’ac-
couchement. La sage femme insiste à enlever le gri-gri mais la femme s’y refuse.
La femme invoque une croyance tandis que les sages-femmes invoquent l’hygiène
qui doit être préservée étant entendu que la délivrance peut intervenir par césa-
rienne. Comment résoudre ce problème d’éthique ?
Chapitre 6 :
Cas de parents non informés de la mort provoquée de leur bébé
Chapitre 7 :
Cas de consentement éclairé
Un vaccin contre le VIH fait l’objet d’une étude dans 12 sites répartis dans divers
pays. Certains participants se font administrer le produit qui est mis à l’essai, tan-
dis que d’autres reçoivent un placebo (le placebo est un produit injecté qui ne
contient pas l’ingrédient actif testé censé prévenir le sida.).
Cette étude nécessite des visites régulières dans une clinique visée par l’étude
pour des prises de sang et pour remplir un questionnaire sur les habitudes de vie
et les comportements à risque. Au cours des 12 premiers mois suivant la vaccina-
tion, un nombre croissant de participants font état d’une augmentation du nombre
de leurs comportements à risque. Dans leurs réponses aux questions sur les com-
portements, beaucoup se disent convaincus d’être protégés par le vaccin. Un grand
nombre d’entre eux semblent avoir oublié qu’ils ont peut-être reçu un placebo,
dépourvu de l’ingrédient actif. Le problème se révèle particulièrement marqué
dans 4 sites. Toute cette information est communiquée aux représentants commu-
nautaires.
Questions à débattre : Que doivent conseiller les représentants communautaires
au personnel de recherche en ce qui concerne les comportements à haut risque
dont font état les participants ? Quelles modifications les représentants commu-
nautaires pourraient-ils recommander en ce qui concerne le recrutement de nou-
veaux participants ?
Un microbicide fait l’objet d’une étude dans 5 pays. Les participantes reçoivent
soit un microbicide actif, soit un placebo. Toutes bénéficient d’un counselling ap-
profondi et de préservatifs gratuits. Elles se présentent à la clinique une fois par
mois pour se faire faire une prise de sang, se réapprovisionner en préservatifs et
recevoir un counselling supplémentaire.
Au début de l’étude, le recrutement s’est bien passé. Les deux premiers mois, tous
les sites ont atteint ou dépassé les objectifs qu’ils s’étaient fixés. Depuis ces trois
derniers mois, en revanche, il est devenu de plus en plus difficile de recruter de
nouvelles participantes. On demande aux représentants communautaires de trou-
ver pourquoi cette étude n’attire plus les gens.
En discutant avec les membres de la communauté, les représentants apprennent
que des rumeurs circulent parmi les participantes potentielles. En voici des exem-
ples :
• Les échantillons de sang des participantes sont vendus au marché noir ;
• Le gouvernement aurait introduit un produit dans les préservatifs rendant
la population stérile ;
• Le microbicide étudié rend les hommes impotents.
En outre, ces rumeurs amènent certaines participantes à revenir sur leur décision
de prendre part à l’étude. L’équipe de recherche demande aux représentants com-
munautaires d’aider à enrayer la propagation de ces rumeurs.
Questions à débattre : Quelles mesures les représentants communautaires peu-
vent-ils prendre pour contenir la propagation des rumeurs ? Quels changements
les représentants communautaires peuvent-ils recommander d’apporter au recru-
tement des nouvelles participantes ? Que peuvent faire les représentants commu-
nautaires pour prévenir la défection des personnes déjà recrutées ?
Chapitre 8 :
Cas de difficultés de la prise en charge des patients en fin de vie
Code de Nuremberg
- Aucune expérimentation ne doit être conduite lorsque, à priori, on a raison
de croire que la mort ou une infirmité s’ensuivra excepté si le médecin sert
lui-même de sujet d’expérimentation.
- Le degré de risque encouru ne devrait pas excéder celui déterminé par l’im-
portance humanitaire du problème à résoudre.
- Le sujet doit être protégé par des préparations appropriées et des facilités
adéquates contre toute possibilité présente ou éloignée de blessure, d’in-
capacité ou de mort.
- L’expérimentation doit être conduite seulement par des personnes scienti-
fiquement qualifiées.
- Au cours de l’expérimentation, le sujet doit avoir la liberté de mettre fin à
celle-ci s’il atteint un état physique ou mental où il lui est impossible de
pouvoir continuer à subir l’expérimentation.
- Au cours de l’expérimentation, l’homme de science doit être prêt à mettre
fin à celle-ci en tout temps, si de bonne foi, il est porté à croire que malgré
l’habileté supérieure et le jugement attentif requis de lui, il pourrait survenir
un préjudice, une incapacité ou la mort du sujet d’expérimentation.
Le Premier Ministre
HAMA AMADOU
ISBN : 978-2-9178-8739-4