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FICHE DE PRESENTATION
Objet : Décret n° xxxx-xxxx du xxx pris pour l’application de l’article xx de la loi n° 2020-
xxxx du xx juillet 2020 de finances rectificative pour 2020.
L’article xx de la loi n°2020-xxxx du xx juillet 2020 de finances rectificative pour 2020 permet aux
communes et établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre d’octroyer
une aide fiscale exceptionnelle, au titre de 2020, en faveur des entreprises de ceux des secteurs du
tourisme, de l’hôtellerie, de la restauration, de la culture, du transport aérien, du sport et de
l’évènementiel qui ont été particulièrement affectés par le ralentissement de l’activité lié à
l’épidémie de covid-19 au regard de l’importance de la baisse d’activité constatée en raison
notamment de leur dépendance à l’accueil du public.
Conformément aux annonces du Président de la République le 13 avril 2020, cette mesure autorise
les collectivités locales à soutenir la trésorerie de ces entreprises et à accompagner leur reprise
d’activité, en cohérence avec le plan de soutien renforcé de ces professions annoncé à l’issue du
Conseil des ministres du 10 juin 2020.
En cas de délibération prise par la commune ou l’établissement public de coopération
intercommunale à fiscalité propre entre le 10 juin et le 31 juillet 2020, les entreprises concernées
bénéficient d’un dégrèvement des deux tiers de la cotisation foncière des entreprises (CFE) due au
titre de 2020. Le dispositif s’applique uniquement aux cotisations dues au titre de 2020 et ne
concerne pas les taxes additionnelles ni annexes à la CFE.
Ce dégrèvement concerne les entreprises de taille petite ou moyenne, caractérisées par un chiffre
d’affaires inférieur à 150 millions d’euros, dont les établissements, au sens de l’article 310 HA de
l’annexe II au code général des impôts, exercent leur activité principale dans certains secteurs
éligibles du tourisme, de l’hôtellerie, de la restauration, de la culture, du transport aérien, du sport et
de l’évènementiel qui ont été particulièrement affectés par le ralentissement de l’activité lié à
l’épidémie de covid-19 dont la liste est fixée par décret au regard de l’importance de la baisse
d’activité constatée en raison notamment de leur dépendance à l’accueil du public.
Le présent projet de décret fixe la liste des secteurs d’activité éligibles à ce dispositif. Cette liste
résulte d’échanges approfondis entre le Gouvernement et les professions des secteurs du tourisme,
de l’hôtellerie, de la restauration, de la culture, du transport aérien, du transport transmanche, du
sport et de l’évènementiel afin d’identifier les activités remplissant les critères prévus par la loi.
2
Lorsque cela est possible, la désignation des activités reprend les intitulés des catégories de la
nomenclature d’activités française annexée au décret n° 2007-1888 du 26 décembre 2007 portant
approbation des nomenclatures d'activités et de produits françaises. Le projet de décret précise
toutefois que seule l’activité réelle est prise en compte : ainsi, si la référence à la nomenclature
apporte une sécurité juridique à l’administration et aux contribuables en clarifiant l’interprétation à
retenir des désignations des activités, le code effectivement déclaré par l’entreprise aux différentes
administrations est par lui-même sans incidence sur le droit de celle-ci à bénéficier du dégrèvement,
conformément à l’article 5 du décret précité.
En application de l’article L. 1211-3 du code général des collectivités territoriales, le projet de
décret a été soumis à l’avis du comité des finances locales le 30 juin 2020. Il a reçu un avis XXX de
ce comité.
RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
NOR : ECOE2014286D
Publics concernés : les entreprises dont les établissements, au sens de l’article 310 HA
de l’annexe II au code général des impôts, exercent leur activité principale dans ceux des
secteurs relevant du tourisme, de l’hôtellerie, de la restauration, du sport, de la culture, du
transport aérien et de l’évènementiel qui ont été particulièrement affectés par les conséquences
économiques et financières de la propagation de l’épidémie de covid-19 au regard de
l’importance de la baisse d’activité constatée en raison notamment de leur dépendance à
l’accueil du public.
Objet : définition de la liste des secteurs d’activité éligibles au dégrèvement des deux
tiers du montant de la cotisation foncière des entreprises due au titre de 2020 mis en place par
l’article xx de la loi n°2020-xxxx du xx juillet 2020 de finances rectificative pour 2020 dans le
cadre des mesures d’urgence économique liées à l’épidémie de Covid-19.
Décrète :
Article 1er
II. – Les secteurs d’activité mentionnés au I s'entendent de ceux définis par la nomenclature
d'activités française annexée au décret n° 2007-1888 du 26 décembre 2007 portant approbation
des nomenclatures d'activités et de produits françaises, sauf lorsque cette nomenclature ne fait
pas référence à ces secteurs. Seule est prise en compte l'activité réellement exercée.
Article 2
Le ministre de l'économie et des finances et le ministre de l'action et des comptes publics sont
chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent décret, qui sera publié au
Journal officiel de la République française.
Fait le,
Gérald Darmanin
FICHE D’IMPACT GÉNÉRALE
Intitulé du (des) texte(s) : Décret définissant la liste des activités éligibles au dégrèvement des deux
tiers du montant de la cotisation foncière des entreprises due au titre de 2020 mis en place par l’article
xx de la loi n°2020-xxxx du xx juillet 2020 de finances rectificative pour 2020.
Intitulé(s)
Décret définissant la liste des activités éligibles au dégrèvement des deux tiers du montant de la cotisation foncière des
entreprises due au titre de 2020 mis en place par l’article xx de la loi n°2020-xxxx du xx juillet 2020 de finances
rectificative pour 2020.
Contexte et objectifs
Depuis le début de l’année 2020, l’expansion de l’épidémie de covid-19 et les mesures prises pour y faire face ont conduit
à une profonde dégradation de la situation économique. Dans ce contexte, le Président de la République a annoncé le
13 avril 2020 qu’un plan spécifique, comprenant des annulations de cotisations fiscales et sociales, serait mis en œuvre
pour les secteurs de l’économie particulièrement affectés par la crise, tels que le tourisme, la restauration, l’hôtellerie,
la culture, le sport, le transport aérien, le transport transmanche ou l’évènementiel.
Ce plan de soutien renforcé doit permettre d’octroyer des aides au plus près des besoins des entreprises des secteurs
concernés et de les aider à réduire leurs charges courantes, notamment fiscales et sociales.
Or la cotisation foncière des entreprises (CFE) due par les entreprises particulièrement affectées par la crise sanitaire ne
devrait pas évoluer à la baisse en 2020 concomitamment à la baisse de l’activité. En effet, la CFE est indépendante de
l’utilisation effective des biens passibles de taxe foncière sur lesquels elle est assise, dès lors que le contribuable exploite
effectivement l’établissement au 1er janvier de l’année d’imposition. Une entreprise restera redevable de CFE, même si
son résultat comptable est appelé à diminuer de manière notable en 2020 et si elle cesse de dégager des bénéfices. Pour
cette raison, la CFE peut représenter une lourde charge pour de nombreuses entreprises, notamment pour les
entreprises de taille petite ou moyenne, dont l’activité a été durablement affectée par la crise sanitaire.
C’est pourquoi le Gouvernement a proposé, dans le cadre du troisième projet de loi de finances rectificative pour 2020,
un dispositif qui a pour objet de permettre aux communes et établissements publics de coopération intercommunale à
fiscalité propre d’octroyer une aide fiscale exceptionnelle, au titre de 2020, en faveur des entreprises de taille petite ou
moyenne de ceux des secteurs du tourisme, de l’hôtellerie, de la restauration, de la culture, du transport aérien, du
transport transmanche, du sport et de l’évènementiel qui ont été particulièrement affectés par le ralentissement de
l’activité lié à l’épidémie decovid-19 au regard de l’importance de la baisse d’activité constatée en raison notamment
de leur dépendance à l’accueil du public. Seront ainsi éligibles les entreprises de ces secteurs réalisant moins de 150
millions d’euros de chiffre d’affaires. Les collectivités territoriales pourront ainsi instaurer, par une délibération adoptée
entre le 10 juin et le 31 juillet 2020, une réduction de CFE à hauteur des deux tiers de la cotisation établie au titre
de 2020. Compte tenu du caractère exceptionnel de ce dispositif, celui-ci prendra la forme d’un dégrèvement dont le
coût, en cas de délibération, sera partagé à parts égales entre les collectivités territoriales et l’État.
Le périmètre des activités éligibles est fixé par décret conformément à la loi. Ce décret renvoie à des activités dont la
dénomination correspond pour la généralité des cas à celle définie selon la nomenclature d'activités française de
l'Institut national de la statistique et des études économiques. La reprise des termes de la nomenclature permet de
clarifier l’interprétation à retenir du champ des activités éligibles et est indispensable pour que les entreprises puissent
bénéficier automatiquement, dans la majorité des cas, de la réduction de CFE.
2
Texte modifié Sans objet
Référence
N° article codifiée, Référence du fondement
Disposition envisagée Fondement
du projet modifiée ou juridique /
du projet de texte créée juridique
de texte Objectifs poursuivis
(le cas échéant)
Aucune Texte pris pour
Article xx de la loi n°2020-
Liste des activités éligibles l'application de lois
xxxx du xx juillet 2020 de
1 Articulation avec la nomenclature et ordonnances
finances rectificative pour
d’activités française (NAF) déjà entrées en
2020
vigueur
Choisissez
Choisissez
Choisissez
Choisissez
Choisissez
Choisissez
Choisissez
Choisissez
Choisissez
3
II. CONCERTATIONS ET CONSULTATIONS
Organisme Date
Avis exprimés et recommandations
Développer les sigles en toutes lettres jj/mm/aaaa
Concertation avec les collectivités territoriales et les associations d’élus locaux
hors consultations d’instances où siègent des élus
Commissions consultatives
Test PME
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5
III. MÉTHODE D’ÉVALUATION
Veuillez expliquer la méthodologie, les hypothèses et les règles de calcul utilisées pour évaluer l’ensemble des impacts financiers. Il
s’agit d’une exigence essentielle, notamment pour le conseil national d’évaluation des normes qui souhaite disposer de précisions
méthodologiques sur le chiffrage des impacts de la réglementation nouvelle. À défaut, il convient d’indiquer dans quelle mesure
l’impact financier est nul ou n’a pu être chiffré.
Le coût pour l’Etat et les collectivités territoriales n’est pas chiffrable dès lors qu’il s’agit d’un dispositif facultatif
applicable sur délibération de ces collectivités. Le coût de ce dégrèvement de CFE dépendra donc du nombre de
collectivités qui prendront une délibération en ce sens.
A titre informatif, l’ensemble des cotisations de CFE et taxes annexes acquittées par les entreprises de taille petite ou
moyenne des secteurs les plus affectés par la crise sanitaire concernés par la mesure s’élevait à environ 530 M€ en
2019 (source direction générale des finances publiques -DGFiP).
Ainsi, dans l’hypothèse où la totalité des collectivités instaureraient le dégrèvement exceptionnel à hauteur des deux
tiers, le coût pour les finances publiques s’élèverait à 350 M€ en ordre de grandeur, dont la moitié serait prise en charge
par l’Etat.
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IV. ÉVALUATION QUANTITATIVE DES IMPACTS
Grandes
TPE PME ETI Total
entreprises
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Hôtels et hébergement similaire, hébergement NC NC NC Aucun NC
touristique et autre hébergement de courte durée
Terrains de camping et parcs pour caravanes ou NC NC NC Aucun NC
véhicules de loisirs
Restauration NC NC NC Aucun NC
Location et location-bail d’articles de loisirs et de
sport, notamment la location de bateaux de NC NC NC Aucun NC
plaisance
Enseignement de disciplines sportives et NC NC NC Aucun NC
d’activités de loisirs et enseignement culturel
Activités sportives, récréatives et de loisirs NC NC NC Aucun NC
Production de films cinématographiques, de vidéo NC NC NC Aucun NC
et de programmes de télévision
Projection de films cinématographiques et autres
industries techniques du cinéma et de l’image NC NC NC Aucun NC
animée
Arts du spectacle vivant et activités de soutien au
spectacle vivant, création artistique relevant des NC NC NC Aucun NC
arts plastiques et gestion de salles de spectacles,
notamment la production de spectacles
Gestion des musées, des sites et monuments
historiques et des attractions touristiques NC NC NC Aucun NC
similaires, des jardins botaniques et zoologiques et
des réserves naturelles
Guides conférenciers NC NC NC Aucun NC
Activités photographiques NC NC NC Aucun NC
Transports aériens de passagers NC NC NC Aucun NC
Organisation de foires, salons professionnels et
congrès, notamment l’organisation d’évènements NC NC NC Aucun NC
publics ou privés ou de séminaires professionnels
Agences de mannequins NC NC NC Aucun NC
Transport transmanche NC NC NC Aucun NC
Nombre total d’entreprises NC NC NC Aucun NC
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Les dispositions envisagées ne s’appliquent pas aux collectivités territoriales ☐
Répartition dans le temps des impacts financiers sur les collectivités territoriales
à compter de la date de publication prévisionnelle
Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5
N+1 N+2 N+3 (si nécessaire) (si nécessaire)
Coûts NC Aucun Aucun Aucun Aucun
Gains Aucun Aucun Aucun Aucun Aucun
Impact net NC Aucun Aucun Aucun Aucun
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Les dispositions envisagées n’ont pas d’impact sur les particuliers ou les associations ☒
Répartition dans le temps des impacts financiers sur les particuliers / associations
à compter de la date de publication prévisionnelle
Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5
N+1 N+2 N+3 (si nécessaire) (si nécessaire)
Coûts
Gains
Impact net
Les dispositions envisagées n’ont pas d’impact sur les administrations de l’État et assimilées ☒
Détail des impacts sur les administrations de l’État (et autres organismes assimilés)
Moyenne annuelle calculée sur 3 ans
Investissement Fonctionnement Total Nombre ETP concernés
Coûts
Gains
Impact net
Répartition dans le temps des impacts financiers sur les administrations de l’État (et autres organismes assimilés)
à compter de la date de publication prévisionnelle
Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5
N+1 N+2 N+3 (si nécessaire) (si nécessaire)
Coûts
Gains
Impact net
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V. ÉVALUATION QUALITATIVE DES IMPACTS
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Description des impacts
déconcentrés)
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VI. ÉVALUATION DES IMPACTS SUR LES SERVICES DÉCONCENTRÉS DE L’ÉTAT
Les dispositions envisagées n’ont pas d’impact sur l’organisation ou les missions des services déconcentrés de
l’État ☒
Description des objectifs poursuivis par le projet de texte sur les services déconcentrés de l’État
Directions interrégionales
Services régionaux
Services départementaux
Impacts quantitatifs
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Impacts qualitatifs
Définition de l’indicateur de suivi
Préciser l’indicateur
Structures ou outils de pilotage
Décrire
Formations ou informations
Décrire
Mesure de la qualité de service
Décrire
Appréciation sur l’adéquation objectifs / moyens / contraintes des services déconcentrés de l’État
Précisions méthodologiques
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VII. ÉVALUATION DES IMPACTS SUR LES JEUNES
Dispositif envisagé par le(s) projet(s) de Nombre de jeunes Public cible (étudiants, Âge des jeunes
texte concernés jeunes actifs, …) concernés
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Quels sont les dispositifs spécifiques envisagés ?
Quel est l’impact à long terme des mesures envisagées pour les jeunes d’aujourd’hui ?
Quel est l’impact des mesures envisagées pour les jeunes de demain ?
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VIII. NÉCESSITÉ ET PROPORTIONNALITÉ
Nécessité
Alternatives à la réglementation
Aucune.
Préciser les autres dispositifs
Comparaison internationale
Non pertinent.
Décrire les mesures équivalentes adoptées
Proportionnalité
Mesures d’accompagnement
Expérimentation
Préciser la date et la nature de l’expérimentation
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Mesures d’accompagnement
la part de l'administration, dans le délai spécial prévu à l'article R*
196-3 du LPF.
Évaluation ex-post
Préciser l’échéance
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IX. TABLEAU COMPARATIF
Simplifications ou obligations
Dispositions en vigueur Dispositions envisagées
nouvelles
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