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Les viroses respiratoires

Objectifs :
• Définir une virose respiratoire
• Connaitre les principaux virus qui ont un tropisme respiratoire
• Connaitre les principales infections qui ont un impact clinique et épidémiologique.
• Faire la différence entre les IRH et les IRB
• Savoir diagnostiquer et traiter une grippe.
• Différencier une grippe classique d’une grippe maligne
• Connaître les indications et les contre indications du vaccin antigrippal

I. Généralités :

1. Définitions :
a. Endémie :
 Est la présence constante d'une maladie dans une zone géographique limitée.
b. Epidémie :
 Augmentation inhabituelle et subite du nombre d'individus atteints d'une maladie transmissible existant à l'état
endémique dans une région ou une population donnée;
OU apparition d'un nombre plus ou moins élevé de cas d'une maladie transmissible n'existant pas normalement
à l'état endémique dans une région donnée.
c. Pandémie :
est une épidémie qui s'étend à la quasi-totalité d'une population d'un continent (plusieurs pays) ou de plusieurs
continents, voire dans certains cas de la planète

2. Epidémiologie :
 La grippe espagnole (1918) : 40 millions de décès (H1N1)
 La grippe asiatique (1956-1958) : 2 millions de décès
 Le syndrome Respiratoire Aigu Sévère = SRAS (2003) : due à un coronavirus, le virus SRAS-CoV,
 La grippe aviaire (2004) : A(H5N1)
 L'épidémie de la grippe A 2009 : (H1N1) pandémie

3. Infections respiratoires hautes (IRH) et basses (IRB) :


La limite entre les IRH et IRB est la glotte
IRH IRB
Otite Bronchite
Rhinite Pneumonie
Laryngite Exacerbation de BPCO

Les IRH :
Evoluent dans un contexte épidémique en période hivernale.
Le plus souvent bénigne.
Clinique : peuvent se manifester par des symptômes respiratoires essentiellement la toux 
Diagnostic : le plus souvent clinique
Traitement : symptomatiques ; pas d’antibiotiques ; pas de corticoïdes.
Otite et rhinite : ORL ? Pour les sinusites et les otites on peut voir des symptômes respiratoires (surtout la toux) ; Ce
sont des motifs de consultations en pneumo

4. Tropisme virale :

IRH Otite VRS , adénovirus


Rhinite Coronavirus, para influenzae
Laryngite para influenzae
IRB Bronchite VRS, influenzae, para influenzae
Bronchiolite
Pneumonie
VRS = Virus Respiratoire Syncitial :
 Un paramixoviridae
 La cause la plus fréquente, dans le monde, d'infections respiratoires des jeunes enfants.
 Très contagieux.
 Responsable d'une rhinite ou d'un syndrome pseudo-grippal.
 Ne semble actif qu'en saison froide 

5. Physiopathologie :
Déséquilibre entre l’immunité de l’hôte et la virulence du germe en faveur à ce dernier.

II. Intérêt de la question :


 Les maladies virales sont très fréquentes
 Morbidité très élevée
 Pronostic peut être sévère : risque de mortalité

III. La grippe :
La grippe saisonnière / classique :
1. Définition :
C’est une infection virale du tractus respiratoire, elle peut toucher aussi la sphère ORL.

2. Le virus de la grippe :
-Myxovirus inflenzae ou influenzaevirus.
-Il existe 3 types : A (97%), B, C. Ils n’ont aucune immunité croisée.
-Il appartient à la famille des Orthomyxoviridae (Orthomyxovirus influenzae).
-C’est un virus à ARN simple brin de polarité négative (l’ARN n’est pas infectieux : sa séquence est
complémentaire de la séquence qui code les protéines).
-C’est un virus hélicoïdal, enveloppé (sensibles aux détergents et aux solvants des lipides).
-Les virus A et B comportent deux types de glycoprotéines de surface :
• Hémagglutinines HA: 15 types
• Neuraminidases NA:9 types
=> fonction antigénique.
=> grande labilité antigénique 
-Il est d’une grande labilité antigénique, il ne procure donc pas d’immunité durable. Le vaccin est renouvelé
chaque année à partir des premiers cas de la grippe. Ceci se fait par 2 mécanismes :
• Glissement (drift) : modifications génétiques mineures et permanentes → variant du même sous-
type partiellement reconnus par les anticorps développés contre le variant précédent → sélection
par l'immunité collective
⇒ épidémies
• Cassure (shift) : modification génétique majeure et brutale portant sur HA et/ou NA → nouveau
sous-type non reconnu par les anticorps développés contre le variant précédent
⇒ pandémie
- Échappement : passage d’une cellule à une autre sans passer dans le milieu extracellulaire et donc
échapper à l’immunité humorale.
- Tropisme pour les cellules ciliées

3. Transmission :
La grippe est très contagieuse. La transmission est interhumaine directe par voie aérienne.

4. Physiopathologie :
1. entrée du virus grippal dans les cellules de l’épithélium bronchique ; il n’y a pas d’atteinte de la couche basale.
2. réaction inflammatoire par activation des macrophages infectés
3. activation des lymphocytes T cytotoxiques (CD8)
4. hyperproduction de cytokines pro- inflammatoires (IF, IL) par les cellules bronchiques infectées, les
macrophages activés et les CD8 activés
5. lésions alvéolaires diffuses aboutissant au SDRA (OAP lésionnel)
5. Clinique :
INCUBATION : 48 h (24 à 72)
INVASION : brutale et d’emblée complète ; on a un syndrome grippal.
PASE D’ETAT :
CLINIQUE : contraste entre l’intensité des signes fonctionnels et la pauvreté de l’examen clinique.
Signes généraux +++ : malaise, asthénie, fièvre à 38°-39°, frissons, tachycardie, courbatures, céphalées,
arthro-myalgies, catarrhe, angine, toux sèche.
Signes physiques --- : quelques râles bronchiques, érythème pharyngé
RADIOLOGIE : normale le plus souvent, sinon un aspect de pneumonie atypique avec un syndrome interstitiel
non spécifique.
EVOLUTION : Guérison : spontanée en 4 à 7 jours. On observe parfois une ré-ascension thermique.
Convalescence : longue, la fatigue et la myalgie peuvent persister plusieurs semaines.

6. Diagnostic :
En période d’épidémie hivernale, le diagnostic est clinique.
Les diagnostics différentiels sont nombreux, le syndrome grippal étant non spécifique, toutes les infections
virales pulmonaires sont concernées (ex : le VRS)
La confirmation peut se faire par la PCR du virus de la grippe sur les sécrétions rhinopharyngées

7. Complications :
• Surinfections Bactériennes : PNEUMONIES (7 à 69 %) : surtout sur poumon altéré (vieillard, fumeur,…) : H.
Influenzae, S. Pneumoniae et S. Aureus.
=> Persistance de la F°, expectorations purulentes, détresse respiratoire, GB élevés
• Atteintes Extra Pulmonaires : digestive, CIVD, pleuro péricardique, myocardite, méningite ou encéphalite,
convulsions, rhabdomyolyse, IRA, otites, laryngites.
• Avortements : maladie abortive chez la femme enceinte. Le vaccin n’est pas contre-indiqué mais bien au
contraire recommandé.
• Décompensation de tares : Diabète, Cardiopathie, Coronaropathie, Insuffisance respiratoire, BPCO, Asthme.
• Syndrome de REYE : grippe B + aspirine en IM + enfant = encéphalite aigue + IHC, hépatite aigue, mortalité
50 %.

8. Traitement :
-SYMPTOMATIQUE +++
 Repos (trt symp et éviction de disséminer l’épidémie par arrêt de travail)  algérie pas d’arrêt de travail
 Antalgiques,
 Antipyrétiques (systématiquement sans attendre la fièvre)
 Aspirine (sauf en IM chez l’enfant = Sd de REYE)
 Hydratation (> 1,5 l/j)
 Vitamine C…
 Antitussif sédatif uniquement si la toux est sèche et insomniante
-Isolement p/r aux sujets fragiles
-Antibiotiques en cas de surinfection (crachats purulent*)
-Antiviraux en cas de :
 Prophylaxie après contage et avant début des symptômes : préviendrait l’apparition de la maladie,
 Épidémie,
 Patient fébrile,
 Chez les adultes à haut risque : sujets âgés, insuffisants respiratoires ou cardiaques ;
 Chez les enfants à risques : insuffisants cardiaques, immunodéprimés ou
atteints d'asthme sévère ou de mucoviscidose.
 Amantadine
 À donner maximum 48 h après le début des symptômes.  Rimantadine
 Ont beaucoup d’effets secondaires  Zanimivir (Relanza*)
 Leurs bénéfices se limitent à une diminution de l’intensité et de la durée des  Oseltamivir (Tamiflu*)
symptômes
 Les inhibiteurs de la Neuraminidase (Na) sont à privilégier ; ex : Zanimivir, Oseltamivir
L’utilisation des anti-inflammatoires non stéroïdiens et des corticoïdes n’est pas recommandé dans la grippe.
9. Vaccin antigrippal :
- Vaccin inactivé
- Déterminé chaque année à partir des souches de virus extrême orient où les premiers cas de grippe
apparaissent.
- La vaccination doit se faire à l’automne avant la période hivernale
- But : réduction de complications, de propagation, de nombre des cas, de décès et d’hospitalisations.
- Efficacité : en 15 j, dans 70% des cas  la vaccination n’élimine pas le Dg de la grippe
- Tolérance : bonne
- Effets secondaires : syndrome grippal
- Contre-indications : Sd infectieux récent ou en cours,
Agammaglobulines,
Allergie à l’ovalbumine (protéine de l’œuf) que le vaccin contient.
- Indications : tout le monde, mais surtout :
Sujets âgés de plus de 65 ans
Patients avec maladies chronique : IC, Asthme ; Cancers, BPCO…)
Professionnels de santé,
Sujets en contact avec le public,

La grippe maligne :

1 Définition :
- PNEUMOPATHIE VIRALE à VIRUS GRIPPAL :
- Survient quelques jours après le début d’une grippe classique (24h à 7 jours)
-Touche autant les sujets débilités que les sujets jeunes en bonne santé
-Surtout lors de pandémie, due à une cassure virale : virus virulent et population non exposée.
- Par sidération des défenses immunitaires.

2 Gravité :
Rare mais grave
Pronostic vital catastrophique : souvent mortelle (Mortalité > 30 % ) en moins de 4 jours.
SDRA secondaire à l’agression virale par l’OAP lésionnel ( Ce sont les agents immunitaires qui attaquent
les cellules non pas le virus en lui même)
Séquelles : Fibrose Pulmonaire Septale Aigue rapidement évolutive secondaire au SDRA, surtout après 65 ans
et chez l’immunodéprimé

3 CLINIQUE :
• PNEUMONIE :
• Délai variable (24h à 10 jours) ;
• Terrain : ATCD cardiovasculaires et respiratoires lourds, diabétiques, immunodéprimés (transplantés
++), jeunes enfants mais aussi adulte jeune ;
 Présentation : détresse respiratoire fébrile, infiltrat bi ou unilatéral, expectoration mousseuse
sanglante = hémoptysie (œdème hémorragique intra alvéolaire)
• Fréquente association avec d’autres microorganismes : bactéries (staphylocoque, streptocoque,
haemophilus, pyocyanique), virus (herpes), mycose (aspergillus)

• MYOCARDITE :
• Rares ; CK = CPK (créatine phosphokinase)
• Délai, évolution : variables enzyme dont la présence dans le
sang, permet d'aider au diagnostic
• Présentation : Choc cardiogénique fébrile, dyspnée, mort subite
d'atteinte musculaire cardiaque,
• ECG : élévation ST, onde Q, BBG, cérébrale, 
• Biologie : CK élevées…
• Ana-path: nécrose des myocytes, infiltration à prédominance lymphocytaire
 Péricardite rare

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