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l'ÉPONSE ,.' ~
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Vol'Ci.j'esull.tou'inUrlt Il.y~It\\'(l\ls ..Jâequ'li h
eonsolDJnatjOtl des siècles )1A.lB~X~VUl-20.
·1.III'ègne dlll;i'eu ne' vielÎMlfpa's a'vec éclat;
. -et l'on Ile dira'point 11& voici quiest'lci. ou
le VOIlà qui e~t. là i car vo.id, le· Règne de
. Dien est auinUiéu;n-
21. ( 1 ) ' 1
"\Ill.
Lcc.":"XVli-20.
l.1
MODSieul'l, .~.
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'p6r~m,Ptoiret q:ueje considère la 'consécration re.!!gieuse
Ido mariage,comme,une des conditions indispeflsables de la
) ,nature de ce contrat, et .qu'au cont,raire je ne considère pas
la consécration aivile comme s,uffisante, puisque je ne m'en
i suis pas contenté, comme j'aurais pu le faife cependant
avec toute la sécurité possible d'après ,la légaHté sociale.
, ~D outre, la décla,ration, par écrjt, de Ulei convictions
:!l'est cependant pa.s, il me semble, moins claire nimbins
positive.-Se dis page 3.-«Le .consentement d6S p.arties
. «contractantes et la vie .uivant Jaloi de Di~ étant, l'esse~-
. (1) Je dois ici recrifier une erreur de plume qui s'est glissée. dans ma
Ure ~pODS~ à_M. Muu!. et que j'ai 'percue en relisant cette réponse après
.sa pu ticatlOn, reorspoge 3...qu'on·pellt rec61Joir le ,acrement du maria-
. ,e'·fia. C'est la con,t!cration du mariage que j'aurais dl1 dire-Cette er-
'-n:ul'estflHlllaà compre~drequand '00 s?nge a. l'habitude .prise ,de se se~.
('l'Ir danll le iang8ge habItuel des expresslODSlidoptées par l'EglIse Romal-
'1Ie. L!Eg\lse·ne nc.,nnai\ comme cela est réellemeot, que deux sacremens :
icelui, du Baptême et celui de la ninte cène.-Le disciple del"Eglise du
'Seigneur peut recevoir de tout ministre des communions ch,rél iennes éta-
:b1~ les sacremens; à plus rerte raison peot~il recevoir toutes les 8,u-
'res consécrations religieuses qui sootles conditions du culte externe de
.Mtre existence sociale etfeligieuse.-Cette distinction est. du reste bieu
'.pparentedans tout .ole reste de l'écrit 8uq'Iel j3 faisallusioo, et dana
~t.Le. disenssi~n je pr,ouve i.e crois snrabondammant q,~. .\'e~preasio.u
'lwpfGpre dont Je·mesuls se!'\"(, nlest une erreur de plume\lf1'fa,sant VOlf
:ck..tr 6IDent·qn!U·ne peutapP#TI61l,ir 11 la Religion BomaitM,' comme cDrp.
~"'.mn!.d'4~or·J1iJl'Ci~uf,qn ~t4 mariage ~ la d~lt:. flua.crOffltnlt.
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~
,reDfermeDt, et déclarer publiquement que :-<cLe mariage
el doi..t S6'1l institution à la natu,re, sa perfection à la loi,
r
,'. Certes, une semblable opinion, sur l'institution divine
\ du mariage et sur la nature réelle des sacremens, o'eûl ja
1mais été émise par~oul\i~ que vous citez, par l'uo des
. jurisconsultes le plus remarquables des tems modernes, si
( les cO!l08iss~ces de toutes les choses Divine~ n'avaient élé
ru
~.
perverties les fausses interprétations qu'on a faites de \
· la Parole Divine.-Depuis la futaie erreur quia divisé
r
duelle s'opère par les deux sacremens du Baptême et de
la Sainte Cène,.ct l'onion p_ . r<?gressi\,\J collective commence
. et s~re par 're mariage monogame chrétien et par la
\ fumillëCllr~ne sur la Terre. .------ -.....--
t-- Commen{la natu]j) a-t~elle pu institl!~L_le mariagoJ'\!'
\ ( chrëtién qui nesflui-même dans 'ses obligations qu'une '
'J institution pour réprimer la nature; qu'un effort sur DOU8
mêmes pour vaiucre lE:s ~!lchants immodérés dé Dotre
Dature viciée 1 CommentCla 100 peut-elle lui donner sa 2.
perfection, elle qui n'est qu'un moyen de coercion ou de
contrainte Dour nons astreindre au moins forcémen t à ce
que DOUS devrions faire librement et avec amour~ elle ~
n' ~st~elle même que 1~~Jl!.I!l!!1t oU.[l.l~,p...!.~~!io~ .du degré
plus ou moins avancé de l'organisation sociale ?-Coin~
meD~ enfin ~eligio?') peu,t-e~I~ avoir créé la sainteté d~ J
mariage en l' érëVafïràla ihgmte de sacrement, elle qUi
n'est que l'ensemble des préceptes donnés par la Divinité.
suivant Je besoindesgénerations, pour guider par degréS
l'bu.manité vt'rs le but de la "olont~ Divine ?~Elle -qui
ne doit-son degré de pureté et- 4e sainteté 'qu'au élegré
mêm~ de pureté~t de lainletéa-uqael a', pu paneoii' le 'li.
-8
œu]tJgal. parmi les -'gënét'ations humaiGej, d'aprèS les
phases successives de la civilisation et de la Régénération
.' sociale 'l
Le mariage est diversement compris par les différents
~1ëS"aeIa terre l'ëeSf'illfliIT4iooéniable.-Esl-ce dans
la loi civire-française que nous pouvons trouver la perfee
tiun du contrat de mar~e ? Cependant celle loi est Une
/1 -----. dei .plus avancées de la· civilisation chrétienne.-La loi
française, en déterminant les rapports sociaux des époux,
11 ç j - établit le mari maître absolu de la communauté matrimo
Dialeel- coooanme la femme il une obéis5anCe-passive,-au
._- ' - - .-~--------"-=-î: ._.
~épris.~ ~ut le nier G~ loi d ol'tlre'ôiVin-de cré
1
~
On fail valoir, il est vraÎ, des considérations d'ordre SO~
cial: la nécessité de la famille l,our la moralité, )'obliga
tion d'Haillir cuIre les roerullll's dc la société des relalion.
r qui par le respect des liens naturels maintiennent l'ordre,
/ (la paix,la tranquillité. Paix factice,ordre mensonger, tran
quillitédtPocrite ! et tâDdi8q~i> ce n'esl qu'au
moyen e la loi et de la force armée cn main qu'on obtient
une apparence de paix,sous le Dom d~ convenances- sociales,
tandis que ce n'est qu'accom~K-nédu Code CiYil gu'on ~
~ 10
ee qo'ilfaut faire!
12
)
1et la sainleté de /'a vie conjuKale, et par--ce-moyen plus il
~
:; Lleur impose, mais en secret ils soupirent après cet inconnu,
'.
"que le sentiment intime de leur être l.eur montre dans l'as
J~
' piration naturelle innée en nous 'vers le bonheur; c'est
•., ~'l~ffQ.rt même êonstantmi~par la Divinité d~J!i.!-<>~te lacrF
·'aLÏon' de vivrlJ librement par l'amour. Ils sont beaux tous
·deux, jeunes, brillans de jeunessëët dé' tous les' dons de la
'nàliJre ; ils ne peuvent se refuser réciproquement l'admira.
;·tion qu'excite toujuursen nous l'œuvre Divine,lorsqu'ëTIe
· se ~présente'à nos~~Ui-soiJs-lestorm:esSêdOisantes(ïela
jeunesse, o.eTa-ti:arch~nr et dé la sanlé.-l\iaISlTsne?"alment
-pàS,'lls--ne ressentent pas l'un pour l'autre celle étincelle
'électrique qu'on appelle sympathie humaine pour l'objet
pout lequel on sent que Dieu lIOUS a destinés. Leurs yeux
'peuvent être flattés, leur raison peut être satisfaite sous le
-rapport des convenances, de la détermination qu'on a prise
· pour eux; leur orgueil même peut trouver tout l'aliment
,'nécessaire à la satisfaction de leurs vanités mondaines;
" "rilâis ils ne s'aiment pas, !~ feu saCré _~e l'amour qui Ilpure
1• • . 'et ~bnfolnt,Înanque~àleurs cœurs; leurs pensées ne pcu
fiC' 'l.'Vent ~pâisè coofondre dan5 une Jriul~Ueparticjpatioll au.x.·
-17 ~
renoncer,
l\
'Voosappel~! la sainteté; du saerement de mariage parla·
J\
~" parce' qu'on ne sait plus qtre la monogaIDJ rétien
~
'i~,uéede tant de seènes désolantes, la peinture de la vie
domesti~ue l~q~e l'e~seotiel ,!:.est ,pas le con§en~em~nt,
des' partieS eJl~~.!~t la \01 de Dle.u ? Ce seraIt vou
100 entreprendre ]a physiologie du mariage ld qu'il exi!te
(1-;; p~esque généraleD!.ent dans_le monde à l'heure actuelle.
Ce travail déjà: offer,t à nos IRédilalions pa'r des 1)l'u,nes
fécondes et spirituelles. et par des observations ,du pThs
haut mérite littéraire et pbilosophiq,ue, D'est sans doute
m..iheuréusement que trop vrai dans sa eritique .le nos
mœurs actuelles, mais il est certainement erroné dans son
dppréeiation de la caU!le des désordres de Dotre société.
--Oil attribue à l'institution.du mâ'riaglLç~_ ,q'!Ln'est' ré
eUeuiCBt qüe-lèrésülilitdë"-nos ~,rr~mf's, et de ,®~-funestes
p8Ssioos.-Dieu DOUS a donné des facultés privilégiées pOUl'
e~e ÙD uSllge conveaahlej--mais est-ce la faule de cea'
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