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des branches des assurances en générale dont le rôle économique et social est le plus
important, l’assurance-vie apporte la sécurité aux proches menacés par le décès
prématuré de l’assuré; elle prémunit celui-ci contre les difficultés financières de l’âge
et de la retraite. L’assurance-vie peut corriger certains inconvénients du régime
successoral et garantir le remboursement d’un emprunt.
Dans le même contexte, l’existence humaine est plaine de risques. La personne
de chacun est à la merci d’événements imprévus : maladies ; accidents corporels,
entraînant de manière inopinée des invalidités, des incapacités de travail, des décès
prématurés, et les préjudices matériels et moraux qui en résultent pour la victime et
ses proches d’où l’obligation de l’assureur sera mise en jeu.
L’assurance apparaît comme l’un des procédés par lesquels l’homme se
prémunit contre les risques qui le menacent. L’assurance des personnes occupe une
place privilège parmi ces procédés, car elle peut couvrir des risques extrêmement
variés, et elle est susceptible d’apporter une protection complète en cas de sinistre.
Peut précisément, l’assurance sur la vie est un contrat par lequel l’assurance,
en contrepartie de la prime qu’il perçoit, s’engage à verser au souscripteur ou à un
tiers, désigné par celui-ci, une somme déterminée, en cas de décès, de survie au delà
d’un âge déterminé ou la combinaison de ces 2 derniers cas, les assurances mixtes.
Dans ce sens, on en déduit que certaines obligations nées du contrat d’assurance-vie
doivent être minutieusement exécutées ; à défaut desquelles, le contrat en cause peut,
en fonction de l’intensité des défaillances de l’une des parties contractantes, être
maintenu, suspendu ou résilié.
Concrètement, les combinaisons que peut présenter l’assurance-vie sont d’une
diversité étonnante. Leur important nombre se trouve, toutefois, ramené à quelques
catégories bien déterminées. Cette assurance se compose principalement de trois
grandes branches à savoir ; l’assurance groupe, l’assurance populaire et l’assurancevie,
étude approfondie de notre sujet, proprement dite appelé «Grande Branche» ou
bien communément appelé « assurance individuelle» parce qu’elle offre des
combinaisons intéressantes pour le souscripteur.
Cette branche d’assurance progresse dans l’absolue et continue à un double
niveau à être peu développée : le 1er est celui du nombre des souscripteurs, le second
sa participation à l’encaissement globale du marché de l’assurance.
Historiquement, le droit marocain n’a traité de l’assurance que dans le
domaine maritime, autrement dit, le secteur des assurance faisait partie des secteurs
introduits au Maroc au moyen âge dans le monde méditerranéen à la suite de
l’activité maritime qui permettait l’émergence des compagnies d’assurances
étrangères dans les principaux ports marocains au cours du XIX (19) siècle, il a
connu en suite un développement organisé et bien structuré sous le protectorat ainsi
qu’une évolution accentuée après l’indépendance. Par la suite, apparurent les
premières assurances-vie au XV (15) siècle et surtout XVI (16) siècle.
Actuellement, c’est le Dahir N° 1-02-238 du 25 rajeb1423 (3 October2002)
portant promulgation de la loi 17-99 formant code des assurances qui réglemente le
secteur des assurances au Maroc en en consacrant 339 articles dont de 67 à 102
réservés particulièrement à l’assurance-vie, cette loi vient renforcer le processus de
l’assurance suite à l’importance que connaît actuellement ce domaine.
Dans le même sens, il est intéressant de prévoir que l’histoire de l’assurance
sur la vie en occident est liée à celle de toutes les assurances connues actuellement,
c’est-à-dire, dans toute sa grandeur, elle a débutée sous la forme de prêt à la grosse
aventure. En effet, l’origine de l’assurance-vie ne peut être reportée au delà du XV
(15) siècle. A cette époque, elle présentait le caractère d’une spéculation notamment
en Italie de Nord où l’on parait sur l’existence ou le décès d’un homme, or la
première police de l’assurance-vie retrouvée date du 18 juin 1583, elle fut délivrée à
la bourse Royale de Londres en 1574.
Pour mieux apprendre suffisamment l’acception de l’assurance-vie « Grande
Branche » ainsi que son dénouement suite à certaines circonstances pouvant se
produire ultérieurement à la conclusion du contrat, il apparaît nécessaire de mettre
successivement l’accent sur la conception et variété de l’assurance–vie «Grande
Branche» (1er partie) avant de lever le voile sur sa mise en oeuvre axée
principalement sur la souscription
b) En cas de suicide
Le suicide de l’assuré représente par contre une hypothèse moins
exceptionnelle. La loi stipule l’exclusion de la couverture, « sauf la preuve que le
suicide n’a pas été volontaire ». Par suicide volontaire, on entend le suicide accompli de
sang-froid ; pour prouver le caractère « involontaire » du suicide de l’assuré, l’héritier
ou le bénéficiaire devra établir que le défunt, au moment de son geste fatal, avait perdu
le contrôle de ses actes. Cette preuve peut être difficile, mais les polices assimilent
souvent au suicide involontaire tout suicide survenu un certain délai (par exemple deux
ans) après la souscription de la police. Ce délai fait échec à la conclusion d’une
assurance-vie par une personne sur le point de se suicider ; un suicide est rarement
projeté plusieurs années à l’avance.
c) Le meurtre de l’assuré par le bénéficiaire
D’après l’article 92, le contrat d’assurance cesse d’avoir effet à l’égard du
bénéficiaire qui été condamné comme auteur ou complice du meurtre de l’assuré (Art
92 alinéa). De plus, en cas de simple tentative, le contractant a le droit de révoquer
l’attribution du bénéfice de l’assurance, au profit du bénéficiaire auteur de la tentative,
même si celui-ci avait déjà accepté le bénéfice de la stipulation faite à son profit. Cette
révocation est obligatoire si l’assuré en fait la demande par écrit (Art 92 alinéa 3).
On déduit de cet article que l’exclusion d’indemnisation suppose une atteinte
volontaire aux jours de l’assuré (assassinat, homicide volontaire), sont exclus donc les
cas d’homicide par imprudence et les coups et blessures volontaires ayant entraîné la
mort sans intention de la donner ainsi que la simple tentative.
Si les primes ont été payées pendant trois ans au moins, le montant de la
provision mathématique, correspondant à la part du bénéficiaire condamné, doit être
versé par l’assureur au contractant ou à ses héritiers ou ayants causes, à moins qu’ils
ne soient condamnés comme auteurs ou complices du meurtre de l’assuré (Art 92
alinéa 2). Dans ce contexte, le meurtre a pour effet de mettre fin au contrat, l’assureur
ne doit pas la prestation mais il attribuera cependant aux héritiers ou ayants droit le
montant de la provision mathématique. Il ne faut que l’assureur puisse profiter du
forfait du bénéficiaire et garder pour lui la réserve constituée à partir de prélèvements
sur le revenu familial.
D’ailleurs, et conformément au droit commun, les sinistres résultant de risque
de guerre ou d’émeute ne sont pas couverts (Art 45) ; les polices confirment en général
cette solution, en l’étendant parfois à d’autres risques catastrophiques ; les risques
atomiques, cependant, sont rarement exclus.
Le décès de l’assuré dans les circonstances qui précédent écarte le paiement
du capital, mais l’assureur n’est pas nécessairement dispensé de toute prestation.
Lorsqu’une valeur de rachat s’est constituée, celle-ci doit être remise à la succession ou
au bénéficiaire.