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Section
Aire : B
Moment d’inertie/𝐺𝑧 :I
Précontrainte :
Effort : P
Excentricité moyenne : 𝑒𝑝 (orientée par rapport à 𝐺𝑦 )
Des notions liées à la présence d’une sollicitation de flexion composée, qui seront ultérieurement
utilisées pour définir des règles de dimensionnement
5.1.1. Notion préliminaire : rendement d’une section
Le rendement d’une section est un paramètre qui caractérise la bonne disposition de la matière
par rapport à la sollicitation. Schématiquement une section à bon rendement est telle que pour
une surface donnée B de matière, on réalise une inerrtie I maximale.
Ce paramètre prend des valeurs comprises entre 0 et I (Cas idéal) et son expression est donnée
par :
2
𝑃 𝜈 𝑃 𝜈′
𝐵
+ (𝑃𝑒𝑝 + 𝑀) 𝐼 ≥ 0 et 𝐵
− (𝑃𝑒𝑝 + 𝑀) 𝐼
≥0
En posant
1 1
𝐵𝜈
= 𝑐′ et 𝐵𝜈′
=𝑐
𝜎̅𝑚 𝐼 𝜎̅𝑀 𝐼
− 𝑐′ − 𝑐′
𝑆𝑢𝑝. { 𝑃𝑣 ≤ 𝑐𝑐 ≤ 𝐼𝑛𝑓. { 𝑃𝑣
𝜎̅𝑀 𝐼 𝜎̅𝑚 𝐼
− ′ +𝑐 − ′ +𝑐
𝑃𝑣 𝑃𝑣
𝜎̅𝑀 𝐼 𝑀𝑚 𝜎̅𝑀 𝐼 𝑀𝑀
− + 𝑐 − ≤ − 𝑐′ −
𝑃𝑣 ′ 𝑃 𝑃𝑣 𝑃
𝐼 𝑐+𝑐′
En notant que h=𝑣 ′ + 𝑣 , 𝜌= =
𝐵𝜈𝜈′ ℎ
1
Il vient : 𝜌ℎ ≤ (𝜎
̅ 𝑀 𝜌𝐵ℎ − (𝑀𝑀 − 𝑀𝑚 ))
𝑃
Ces expressions permettent d’aboutir aux inégalités suivantes :
𝑀𝑀 − 𝑀𝑚 𝑀𝑀 − 𝑀𝑚
𝜎̅𝑚 𝐵 + ≤ 𝑃 ≤ 𝜎̅𝑀 𝐵 −
𝜌ℎ 𝜌ℎ
Ces relations donnent le domaine à l’intérieur duquel doit se situer P pour que la précontrainte
de la structure soit possible. Mais il faut être conscient du fait qu’à une valeur de précontrainte il
𝑀𝑀 − 𝑀𝑚 𝑀𝑀 − 𝑀𝑚
𝜎𝑚 𝐵 + ≤ 𝑃 ≤ 𝜎𝑀 𝐵 −
𝜌ℎ 𝜌ℎ
𝑀𝑚 𝑀𝑀
−𝑎′ − ≤ 𝑒𝑝 ≤ 𝑎 −
{ 𝑃 𝑃
Sur le plan économique, l’excentricité ne coûte rien alors que l’effort de précontrainte est lié à un
nombre de câbles qui est d’autant plus grand que l’effort est grand, c’est donc aux bornes
inférieures des deux inégalités précédentes que nous nous intéresserons plus particulièrement.
5.2.2.2. Limites pratiques imposées à l’excentricité
Il est noté que les câbles ou fils de précontrainte devaient respecter un enrobage minimal, de ce
fait le « câble moyen » a une excentricité limitée.
Fig 2. Influence des conditions d’enrobage sur le tracé du câble moyen de précontrainte.
Notons t et t’ les distances minimales, respectivement à la fibre supérieure et à la fibre inférieure,
qui doivent être respectées par le câble moyen. Une nouvelle condition concernant 𝑒𝑝 apparait :
−𝑣 ′ + 𝑡 ′ ≤ 𝑒𝑝 ≤ 𝑣 − 𝑡 (7)
On sait par ailleurs que l’effort nécessaire de précontrainte est d’autant plus grand que le module
de l’excentricité est faible.
Si la section considérée est sur critique |𝑒𝑝𝐼𝐼 | < |𝑒𝑝𝐼 | donc PII>PI.
En conséquence, en présence d’une section de béton particulière, on calcule les deux valeurs PI
et PII correspondantes, la valeur la plus grande est la précontrainte minimale qui doit être
introduite dans la section :
𝑀𝑚 𝑀𝑀
Si 𝑃𝐼 > 𝑃𝐼𝐼 , on est dans le cas sous-critique ce qui implique − 𝑃
− 𝑎′ ≤ 𝑒𝑝 ≤ − 𝑃
+𝑎
𝑀𝑀
Si 𝑃𝐼𝐼 > 𝑃𝐼 , on est dans le cas sur-critique ce qui implique −𝑣 ′ + 𝑡′ ≤ 𝑒𝑝 ≤ − +𝑎
𝑃
• Les vérifications
Les vérifications menées dans le cadre du B.P.E.L permettent :
- Un ajustement éventuel du dimensionnement de la section de béton ;
- Le dimensionnement du ferraillage passif longitudinal et transversal, ainsi que des
dispositions particulières dans les zones d’appui et les zones d’ancrage.
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L’appui transfert au béton une réaction verticale R (poids propre, charge d’exploitation, réaction
hyperstatique de précontrainte, …) et une réaction horizontale H (chainage sur un pont, effet de
la température, …)
Dans le béton cet effort se décompose en :
* Un effort horizontal H+Rcotgβ
* Un effort incliné R/sinβ qui comprime la bielle sous l’effet de la réaction. Il faut donc équilibrer
l’effort horizontal par les forces venant de la gauche et coudre par les étriers, la fissure qui tend
à séparer la bielle du reste de béton.
b. Cas de la post tension
Le calcul consiste dans un premier temps à rechercher le niveau r de la poutre tel que :
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𝑃𝑖 étant les forces réelles et les forces correspondant à la limite de contrainte comme
précédemment, alors on vérifie l’inégalité.
W effort tranchant à la jonction de la bielle
𝑊 𝑍𝑟 𝑐𝑜𝑡𝑔𝛽𝑢 . 𝐴𝑡 . 𝑓𝑒 𝑓𝑡𝑗
≤ 𝜏𝑟𝑒𝑑,𝑢 − ≤
𝐵𝑍 𝑍𝑏𝑛 𝑆𝑡 𝛾𝑠 3
𝑅 = 𝑅𝑢 − ∑ 𝑃̅𝑖 𝑠𝑖𝑛𝛼𝑖
Il n’y aura pas de rupture si l’angle α de la résistance avec la normale à Pi<φ angle de frottement
interne du béton : tan 𝛼 ≤ 𝑡𝑎𝑛𝜑
𝑅𝑐𝑜𝑠𝜃−𝐻𝑠𝑖𝑛𝜃
Avec 𝑡𝑎𝑛𝛼 =
𝑅𝑠𝑖𝑛𝜃+𝐻𝑐𝑜𝑠𝜃
Il faut donc vérifier que :
1 − 𝑡𝑔𝜑𝑡𝑔𝜃
𝐻≥𝑅
𝑡𝑔𝜑 + 𝑡𝑔𝜃
Soit
𝑓𝑒 1.5 − 𝑡𝑔𝜃
∑ 𝑃̅𝑖 𝑐𝑜𝑠𝛼𝑖 − 𝐻𝑢 + 𝐴𝑙 ≥ (𝑅𝑢 − ∑ 𝑃̅𝑖 𝑠𝑖𝑛𝛼𝑖 )
𝛾𝑠 1 + 1.5𝑡𝑔𝜃
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• A l’aval de l’ancrage :
o une zone de surface soumise à des tractions ;
o une zone intermédiaire comprimée
o une zone d’éclatement soumise à des tractions
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• S’assurer que les compressions et cisaillements par le béton ne dépassent pas certaines
limites ;
• Dimensionner les armatures passives destinées à limiter l’ouverture des fissures
Justification règlementaire retenue par BPEL
- Sollicitation à l’ELS : valeur caractéristiques des forces de précontrainte max (P1, P2)
La répartition des efforts entre SA et SR se fait par les isostatiques qui présentent des
courbures et donnent naissance à des contraintes 𝜏𝑥 et 𝜎𝑡 . Par simplification, la longueur de
cette zone est prise égale à la hauteur de la pièce. 𝑙𝑟 = 𝑒 dans le sens perpendiculaire.
D’autres parts, une diffusion se produit face about. C’est la zone de première régularisation
des contraintes. On associe à chaque ancrage un prisme symétrique dans lequel les
isostatiques créent :
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