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PROCES- VERBAL DE SENSIBILISATION

POLE : G147

Ain Defla :17/07/2019


PROJET : ETUDE ET REALISATION DE L’ENTREPOT FRIGORIFIQUE DE CAPACITE

Risque liés a l’inhalation


des poussières de ( bois ,
peinture ,fer )

30000 M3 A AIN DEFLA


PROCES- VERBAL DE SENSIBILISATION

POLE : G147

L’an deux mille dix neuf le dix sept juillet à 09h30mn s’est tenue une réunion de travail
au sien de notre chantier pole G147 pour objectif d’expliquer aux travailleurs : risque liés a
l’inhalation des poussières de (bois, peinture, fer)
1. Prévenir les risques liés aux poussières de bois
Les poussières de bois, quelles qu’elles soient, sont susceptibles de provoquer des
maladies à court terme et des cancers, des dizaines d’années après l’exposition. Et de
nombreux salariés y sont exposés. Comment faire pour prévenir les risques d’exposition ?
Réduire les émissions de poussières.

Ce qu'il faut retenir


Environ 370 000 salariés déclarent être exposés aux poussières de bois dans le cadre
de leur travail (selon l’enquête SUMER 2010). La filière bois n’est pas la seule concernée : la
moitié des personnes exposées sont employées dans le secteur du BTP.
Les poussières de bois, quelles qu’elles soient, sont susceptibles de provoquer des maladies
à court terme et des cancers, des dizaines d’années après l’exposition. Elles représentent
une des 3 causes les plus importantes de cancers reconnus d’origine professionnelle (après
notamment les cancers liés à l’amiante). Pour prévenir les risques, il faut en priorité réduire
les émissions de poussières.
À noter que les travaux exposant aux poussières de bois inhalables figurent dans la liste
réglementaire des travaux ou procédés exposant à des agents
cancérogènes. Ce sont donc les règles de prévention spécifiques aux activités impliquant
des agents classés comme cancérogènes, mutagènes et toxiques
pour la reproduction (CMR) 1 qui doivent être mises en oeuvre.
Effets sur la santé
Les poussières de bois peuvent induire des pathologies respiratoires et cutanées. Le
dépôt répété de poussières dans les voies respiratoires supérieures peut être à l’origine de
cancers naso-sinusiens (cancers primitifs des cavités nasales et sinusiennes). Les
poussières de bois, quel que soit le type du bois, sont classées comme cancérogène du
groupe I (cancérogène avéré pour l’homme) par le CIRC .
Les poussières fines atteignant le poumon profond peuvent y provoquer des lésions
définitives graves comme la fibrose pulmonaire.
Enfin, les poussières de bois peuvent provoquer des lésions d’irritations aussi bien au niveau
de la peau que des muqueuses et entraîner des phénomènes allergiques (eczéma, rhinite,
asthme) chez certains sujets.
En 2008, une campagne de contrôle 2 portant sur plus de 3 000 établissements du secteur
bois a révélé des lacunes préoccupantes. Moins d’un tiers des entreprises concernées
évaluent le risque d’exposition aux poussières de bois dans leur document unique. La
réglementation relative aux contrôles d’empoussièrement et à la vérification des
équipements d’aspiration reste faiblement mise en application.
Si la majorité des machines fixes sont équipées d’un système de captage des poussières à
la source, celui-ci est rarement raccordé à un dispositif d’aspiration… Moins de 20 % des
machines portatives disposent d’un système de captage et d’aspiration des poussières. Au
final, on observe très souvent des dépassements de la valeur limite d’exposition imposée par
la réglementation française.
Un risque sous-estimé
Les premiers symptômes des cancers dus aux poussières de bois sont souvent bénins :
sensation d’obstruction nasale, de présence d’un corps étranger dans le nez, écoulement, ou
saignement. Le fait que ces symptômes soient limités à un seul côté et durables doit inciter à
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la méfiance. Chez une personne ayant été exposée aux poussières de bois, ils doivent être
signalés au médecin et entraîner une consultation chez l’ORL.
2.peinture
Une peinture est constituée de quatre composants principaux :
- Le liant (ou véhicule) : il lie les éléments entre eux. Il existe des liants à l’eau et des liants à
l’huile.
- Le diluant (ou solvant) : il est l’élément volatil d’une peinture. Il maintient le liant, les
pigments et tous les autres composants de la peinture à l’état liquide.
- Les pigments (ou charges) : elles sont généralement des matières solides pulvérulentes
comme la silice,l’alumine, la craie. Elles ont plusieurs rôles : elles diminuent le coût,
réduisent l’opacité d’un pigment trop
intense, optimisent le pouvoir couvrant, protègent des UV, influent sur la fissuration durant le
séchage.
- Les adjuvants et additifs divers : ils assurent les équilibres de la peinture dans le temps.
Il existe deux principaux types de peinture :
- La peinture à l’eau (ou phase aqueuse) : ce sont les peintures acryliques, vinyliques
alkydes. Le solvant est principalement l’eau. Elle contient un mélange d’eau et de solvant
comme l’éther de glycol.
- La peinture à l’huile (ou phase solvant) : ce sont les peintures glycérophtaliques, époxys et
polyuréthanes. Les solvants de ces peintures sont de type organique comme l’essence, le
white-spirit, l’éther de glycol, les cétones…
Un troisième type de peinture existe : la peinture en poudre. Ce type de peinture n’est
pas utilisé en collectivité.
Risques professionnels
􀁏 Risque chimique / toxicologique
Les principales voies d’exposition sont les contacts cutanés et l’inhalation des poussières
(lors du ponçage, de la pulvérisation). Le risque d’ingestion lié à l’absorption de la peinture
(déposée sur la peau notamment) est assez faible et peut être facilement minimisé par
une hygiène correcte.
Ce sont pendant les phases d’utilisation que le risque d’exposition est plus important :
transfert, mélange et/ou dilution de substances concentrées, application par pulvérisation,
séchage et les travaux de finition (ponçage).
Les effets sont des atteintes cutanées (allergies et irritations) et des atteintes respiratoires.
􀁏 Risque d’inflammation
Pour les peintures en phase aqueuse, la faible teneur en solvants des peintures leur confère
un risque d’inflammation moindre par rapport aux peintures en phase solvant.
Le classement de peinture relatif au risque incendie est établi à partir de leur point éclair :
- toutes les peintures hydrodiluables ne sont pas classées inflammables ;
- certaines peintures hydrosolubles (teneur en solvant > 20 %) sont classées inflammables.
En cas d’incendie, ces peintures vont pouvoir l’alimenter.
Pour les peintures en solvants, la forte teneur en produits inflammables entraîne un risque
d’inflammation majeur par rapport aux peintures en phase aqueuse. Le risque d’incendie est
particulièrement à craindre dans les locaux de stockage, lors de la préparation ou de la
dilution, et de toute opération pouvant faire intervenir une quantité non négligeable de
solvant. La pulvérisation de produits inflammables conduit également à un risque majeur
d’inflammation.
Mesures de prévention générale
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􀁏 Mesures de prévention techniques


􀁏 Remplacement de produits moins toxiques
- Des produits de substitution, les peintures en phase aqueuse et les solvants " verts "
peuvent être
utilisés afin de réduire les risques toxicologiques.
- Les pigments minéraux peuvent être remplacés par des pigments organiques.
Nouveaux pictogrammes des produits chimiques
􀁏 Règles d’hygiène
- Un vestiaire doit être mis en place avec douche, toilettes, lave-mains et armoires
individuelles.
- L’utilisation de solvant de type white-spirit pour le nettoyage des parties du corps exposées
est proscrite.
- Les mains doivent être soigneusement lavées et rincées avec une crème adaptée.
- Les repas ne doivent pas être pris sur le lieu de travail.
- Le lieu de travail doit être correctement nettoyé en fin de mission.
􀁏 Ventilation des locaux de travail
Les locaux doivent être ventilés pendant l’application mais également après l’application sur
une durée conséquente. La ventilation peut se faire de manière naturelle par une fenêtre ou
à l’aide d’un extracteur d’air à renouvellement renforcé. Pour une application au pinceau de
peinture en phase aqueuse, une extraction des vapeurs de solvants par ventilation doit être
mise en place.
􀁏 Application de la peinture
- La technique d’application au rouleau ou au pinceau limite les émanations de solvants mais
s’accompagne de risques de contact cutané.
- L’application au pistolet avec pulvérisation par air comprimé produit un aérosol de peinture
qui se diffuse dans l’atmosphère. Il existe une technique sans apport d’air comprimé. Le
nombre de personnes aux alentours doit être limité.
􀁏 Stockage des produits et la gestion des déchets
- Des armoires ou des locaux de rangements spécifiques ventilés doivent être mis en place.
Lors du stockage des peintures, les produits alcalins et les acides ne doivent pas être
mélangés sous peine d’explosion. Il en est de même avec les produits inflammables et les
carburants.
- Les pots de peinture et bidons de solvants sont séparés et leur étiquetage vérifié (logos
corrosif,
nocif, inflammable…) Ces produits sont sur bac de rétention.
- Les consignes et la signalisation de sécurité doivent être affichées. Un extincteur doit être
mis en place.
􀁏 Port des EPI
- Pour l’application au pinceau ou au rouleau de peinture en phase aqueuse, le port d’une
tenue de travail, de gants, de chaussures de sécurité doit être mis en oeuvre.
- Pour l’application de peinture en phase aqueuse et peinture solvant, des gants adaptés,
une combinaison, un appareil de protection respiratoire filtrant ou isolant (selon la
concentration dans l’atmosphère de travail et la fiche de données de sécurité) doivent être
mis en place.
Mesures humaines
􀁏 Information
- Tous les produits doivent être étiquetés afin d’alerter l’agent sur les dangers présentés par
certaines substances ou préparations. Certaines préparations non étiquetées peuvent
présenter des dangerslors de l’utilisation.
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- Les salariés sont informés des risques associés à chaque produit par la consultation de la

fiche de données de sécurité (FDS), déclinée sous forme de notice de poste.


􀁏 Formation du personnel
La formation du personnel utilisant les peintures doit porter sur :
- les risques liés à la pulvérisation de ces peintures (bien qu’elles soient à l’eau et
généralementprésentées comme inoffensives) ;
- les mesures de prévention à respecter lors de la pulvérisation (pas d’inhalation lors de la
pulvérisation), lors du nettoyage du matériel (absence de contact cutané) ;
- les mesures d’hygiène.
􀁏 Surveillance médicale renforcée par le médecin de prévention
La manipulation d’agents chimiques classés CMR de catégorie 1 et 2 (Cancérogène,
Mutagène ou Reprotoxique avéré) implique une surveillance médicale renforcée. Le suivi
médical, dans le cadre de la médecine du travail, s’effectue selon une périodicité fixée par le
médecin de prévention.
3. poussière de fer  :
 Le CIRC a évalué les fumées de soudage contenant des oxydes de fer
cancérogènes pour l’homme (groupe 1).
 Le fer est un minéral essentiel à notre organisme, impliqué dans de nombreux
processus physiologiques tels que la synthèse de l’hémoglobine. 
 Le fer et ses composés sont rejetés dans la nature lors des processus naturels
(corrosion et lessivage des roches et des minerais) mais aussi par de multiples
activités industrielles.
 La principale voie d’exposition pour la population générale est la voie orale par
l’ingestion d’aliments contenant du fer.
 La voie d’exposition la plus fréquente des travailleurs est l’inhalation de fumées
contenant du fer et oxydes de fer. 
 Le CIRC a classé deux activités professionnelles comme cancérogènes pour
l’homme : l’extraction souterraine d’hématite comportant une exposition au radon et
la production de fonte et d’acier. 
 La sidérose, le cancer broncho-pulmonaire primitif et la broncho-pneumopathie
chronique obstructive entrainant un déficit respiratoire chronique peuvent être
considérées comme des maladies professionnelles suite à une exposition
prolongée au fer et à ses composés .
 L’ANSES* a évalué les Valeurs Limites d’Exposition Professionnelle sur 8h (VLEP-
8h) de l’oxyde ferrique et du trioxyde de fer : 10 mg/m3et 5 mg/m3 respectivement. 
 De nombreuses études in vitro montrent une potentielle application
des nanoparticules d’oxyde de fer dans les traitements anticancéreux. Les
études actuelles sur la biodistribution, la caractérisation et l’évaluation de leur toxicité
ne permettent pas, aujourd’hui, d’utiliser les nanoparticules d’oxyde de fer chez
l’homme.
 Les membres de la commission de sensibilisation :

1. Responsable hse :

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