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Je dédie ce Projet de fin d’études { ma mère Fatoumata Sadio KHANTE, que la terre te soit légère,
repose en paix Maman.
Mon père Abdoulaye COULIBALY qui s’est toujours battu pour la réussite scolaire de ses
enfants et qui n’a jamais cessé de me soutenir moralement, physiquement et financièrement.
Ma Belle-mère COULIBALY Marietou KANTHE, Je profite de cette occasion pour te dire merci
pour l’éducation qui tu m’as donnée et le soutien constant dont tu as fait preuve { mon égard.
Mes frères et sœurs cousins et cousines (Kadidiatou, Mariam, Oumar, Souleymane, Amadou,
Guimballa, Moussa, Modibo),
[ mes très chères grandes mères qui m’adore beaucoup (Mariam KANTHE, Tanty KANTHE),
Qu’ils trouvent tous ici l’expression de mes sentiments de reconnaissance les plus sincères.
1
REMERCIEMENT :
Louange à ALLAH le tout puissant qui nous a donné la vie et la santé afin de pouvoir présenter
ce rapport marquant la fin de notre cycle universitaire.
Ces longues et précieuses phases d’études n’auraient pu voir le jour sans l’aide des parents, des
enseignants, professeurs amis et collaborateurs qui, durant tout ce long trajet m’ont assisté sur
tous les plans et prodigués des conseils utiles. Que toutes ces personnes trouvent à travers ces
lignes l’expression de ma profonde gratitude, { travers lesquelles j’ai bénéficié du soutien
inconditionnel et ininterrompu tant sur le plan matériel que moral.
Que le mérite de ces travaux revient à l’école nationale d’Ingénieur Abderrahmane Baba
TOURE ENI-ABT et l’ensemble de tout le corps professoral pour leurs noblesses et modeste
contribution à ma formation plus particulièrement notre chef de DER Dr Oumar SOUMARE, le
secrétaire principale Dr Mamadou Lamine BOUARE.
Pr Saïdou LY; Dr.Ing. Mory SIDIBE; Dr.Ing Bocar MAIGA; Pr Adama Mariko; Dr Seydou
Abah KONE; Dr Salif KONE; Dr Fatogoma BAMBA; Dr.Ing Dialla KONATE et à tous les
professeurs qui n’ont ménagé aucun effort pour ma formation.
2
TOURE, Karaba DEMBELE, Djibril MOUNKORO), et au chef de projet Harouna KONE qui ont
facilité mes travaux de Sondage.
3
Sommaire
DEDICACE
REMERCIEMENT
ACRONYME
INTRODUCTION
RESUME
ABSTRAC
TABLE DES MATIERES
LISTES DES FIGURES
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES IMAGES
PARTIE I GENERALITE
Contexte géographique
Localisation du secteur d’étude
Relief
Climat – Végétation et Faune
Hydrographie
Population et activité économique
Accessibilité et Communication
Infrastructure et Resource locale
Contexte géologique
Géologie Régionale
Craton Ouest Africain
Présentation de la boutonnière de Kédougou-Kéniéba
Géologie Locale :
1 Lithologie
Les altérations
Altération météorique (ou supergène)
Altération hydrothermale
Tectonique:
Minéralisation :
HISTORIQUE DES TRAVAUX:
Travaux dans la région
SIGLES ET ABRÉVIATIONS
Ltd : Limeted
ALB : Albite
ARG : Argilite
BX: Brèche
4
SBX: Shear breccia
Ca: Carbonate
Ser: Sericite
Si: Silice
DOL : Dolérite
FOL : Foliation
GR: Grauwacke
QTZ : Quartzite
QV : Veine de quartz
Hem: Hematite
Ch: Chlorite
Lim : Limonite
5
LAT : Latérite
MZ : Mottled zone
SAP : Saprolite
TZ : Zone de transition
TR : Tranchée
6
Résumé
7
Introduction générale :
Les ressources minérales constituent un domaine économique important. Dans les pays
développés l’industrie minière connait une récession à cause de la découverte, parce que les
grandes découverte minière se passe au sud. Par contre dans les pays moins avancés l’industrie
minière reste un des moteurs important pour le développement économique malgré un manque
de capitaux et de compétence. L’étude des gites minéraux fait appelle a l’ensemble des
disciplines des sciences de la terre aussi bien sur le terrain qu’au laboratoire.
Dans le but de lier la théorie { la pratique, les étudiants finalistes de l’Ecole Nationale
d’Ingénieurs Abderrahmane Baba TOURE (ENI-ABT) sont appelés à effectuer un stage de fin
d’étude d’au moins trois (3) mois sanctionné par une soutenance pour l’obtention du diplôme
d’ingénieur de conception. L’objectif de ce stage est d’acquérir une connaissance pratique en vue
de compléter leurs formations et de faciliter leurs insertions dans le milieu socioprofessionnel.
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C’est dans ce cadre que j’ai effectué mon stage dans le Camp d’exploration de Randgold Resource
Ltd, plus précisément au camp de SINSINKO sur le projet de Bakolobi.
Pour une bonne compréhension et une meilleure présentation, nous avons scindé le contenu de
ce mémoire en trois (3) parties :
♦ Annexe
9
PREMIERE PARTIE GENERALITE
I. Contexte géographique
Le permis de Bakolobi couvre une superficie totale 120km2 dans la région de Kayes (première
région administrative du Mali), plus précisément dans le cercle de Kéniéba. Situé à 350km à
l'Ouest de Bamako et à 250km au Sud de Kayes, le permis est accessible par voie latéritique à
partir de la ville de Kéniéba dont il est distant d’environ 21km (Fig. ). Il est situé sur le corridor
Gounkoto-Fekola à 20km au Nord de Fekola. Le permis, est contigu au fleuve Falémé (frontière
naturelle Mali-Sénégal). Il est situé au Sud-ouest de la commune de Kéniéba, sur la fenêtre de
Kédougou-Kéniéba où il ya eu plusieurs découverte de gisement d’or qui sont du Sud vers le
Nord : Fekola, Gounkoto, Loulo, Sadiola et Yatela.
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2. Relief
Le relief de cette région est constitué par une pénéplaine dominée { l’est par le plateau de la
Tambaoura qui est orienté NNW-SSE avec 200 à 250m d'altitude. La pénéplaine correspond à la
région du Bambouk ou boutonnière du socle de Kédougou-Kéniéba, dont l’altitude moyenne est
de l’ordre de la centaine de mètres.
L’ensemble de la région est caractérisé par un climat dominé par l’alternance d’une saison sèche
longue (Novembre { Mai) et d’une saison pluvieuse (Juin { Octobre). Le climat est de type semi-
aride avec des précipitations qui varient entre 800 et 1100mm/an. On y observe une couverture
végétale plus dense avec un développement fréquent de forêt le long des cours d’eau. Outre
l’élevage domestique ; (bovins, ovins, caprins) la région est peuplée d’une faune sauvage
relativement peu importante, on y rencontre des phacochères, des singes, des serpents et une
diversité d’espèce d’oiseaux.
4. Hydrographie
L’hydrographie de la zone est marquée par la rivière Falémé qui est un affluent du fleuve
Sénégal, elle prend sa source dans la partie nord du Fouta-Djalon (Guinée), à une altitude de 800
m. C'est l'affluent le plus important du fleuve Sénégal sur sa rive gauche. Ce fleuve frontière
coule de fin Juin à Mars du Sud vers le Nord. En dehors de cette période, il subsiste de vastes «
cuvettes » séparées par des seuils rocheux.
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6. Accessibilité et Communication :
La mine d’or de Loulo est { 890 km par voies routières du port de Dakar au Sénégal, elle possède
également un aérodrome qui facilite la liaison entre Kéniéba – Bamako, environ 45 minutes de
vol de Bamako, mais n’offrent pas de vol réguliers. Les deux principaux réseaux téléphoniques
du Mali sont peu accessibles ; Orange Mali et Sotelma Malitel.
Le camp de Sinsinko, comprend des chambres, des toilettes, une cuisine, un réfectoire, des
bureaux et une grande espace pour les carottes de forage et les échantillons témoin. L’énergie
est fournie par les génératrices sur le site. Il n’y a aucune infrastructure dans cette région.
Toutes les fournitures sont acheminées par voiture au site de Boto. La plupart des fournitures
sont expédiées { partir de Gounkoto en raison d’une dérivée de camp d’exploration (gren field)
Le village de Sinsinko constitue une bonne ressource pour les ouvriers et offre de la nourriture
fraîche.
1. Géologie Régionale
Les travaux de Kennedy (1964), Bessenyei (1977) et Black (1980) ont montré que le continent
africain est constitué de quatre cratons :
Le craton du Congo et du Kalahari ;
Le craton Nilotique ;
Le craton de l’Afrique centrale ;
Le craton ouest africain.
Sur le plan régional, notre zone d’études se trouve sur le Craton Ouest Africain et principalement
dans la fenêtre de Kédougou-Kéniéba.
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1.1 Craton Ouest Africain
Le continent africain est constitué d’un ensemble de blocs soudés entre eux par des zones
mobiles (Rocci 1965). Le craton Ouest africain (COA) qui représente l’un de ces blocs identifiés
par Kennedy en 1964 est constitué de terrains d’âges Archéens et protérozoïques inferieurs
stabilisés vers 1600 – 1500 millions d’années. Il est limité au Nord par l’Anti-Atlas, { l’Est par la
zone mobile centre- africaine, { l’Ouest par la zone mobile d’Afrique de l’Ouest. Il est recouvert
sur une grande partie de sa surface par les formations sédimentaires d’âge protérozoïque
supérieur à paléozoïque des bassins de Tindouf au Nord et de Taoudéni dans sa partie centrale.
Les zones d’affleurement du craton ouest-africain sont fractionnées en trois(3) parties d’inégales
étendues dans l’orogène panafricain :
Au Nord par la dorsale de Réguibat,
Au Sud par la dorsale de Man où Léo,
Dans sa partie médiane par les fenêtres de Kayes et Kéniéba.
13
2.1 Figure 2 Carte géologique du craton Ouest Africain
Les formations Archéennes :
Ce sont les blocs du craton Ouest africain structurés lors de deux phases orogéniques
différentes dans le temps. Il s’agit des cycles orogéniques Léonniens dont les formations se
concentrent dans le domaine Kenema-Man, et Libérien. Les formations Archéennes sont
essentiellement dans la partie occidentale de la dorsale de Reguibat (série de l’Amsaga) et du
Léo (Keneman-Man)
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Traditionnellement dénommé sillon du Birimien, il se trouve dans les parties orientales des
dorsales de Reguibat et de Man et dans toute la boutonnière de Kayes et de Kedougou-Keniéba.
Le protérozoïque inférieur est recouvert en discordance par une couverture sédimentaire post
éburnéenne inférieure.
Les études faites dans la fenêtre de Kédougou- Kéniéba par Bassot (1966) et le projet Mali Ouest
1 (1989) montrent que la partie malienne de cette fenêtre comprend d’Ouest en Est
respectivement trois groupes et trois formations correspondantes présentés dans le tableau ci-
après :
Sédiments et sédiments
Volcanites
complexes calco-alcalins
Formation de Saboussiré
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Constituée d’un ensemble puissant de roches d’origine volcanique, volcano-sédimentaire; cette
formation occupe la moitié nord occidentale de la fenêtre. Elle forme dans la partie méridionale,
une bande large de plusieurs kilomètres le long de la rivière Falémé. Sur l’ensemble de la
formation, il y a une nette prédominance des lithologies volcaniques qui décroit vers la bordure
orientale où les roches sédimentaires dominent (J.P. BASSOT). La formation de Saboussiré peut
être divisée en trois (3) sous-ensembles lithologiques :
Un ensemble magmatique basique constitué des intercalations puissantes, mais
discontinues dans les séquences volcaniques ;
Un ensemble volcanique de composition variable, mais à prédominance intermédiaire à
basique. Cet ensemble comprend de métalaves et des pyroclastites.
Un ensemble de métasédiment lithologiquement hétérogènes et montrant localement
des passages progressifs à des métapyroclastiques.
Formation de Kofi
Elle est la formation la plus orientale située entre celle précédente de Keniébandi { l’ouest et les
grès du protérozoïque supérieur de la Tambaoura { l’est. Elle est composée d’Ouest en Est par :
Une séquence sédimentaire proximale représentée par des turbidites grossières, des
grauwackes, des grès, des conglomérats, des pélites et des carbonates ;
Ces formations ont fait l’objet de déformations polyphasées avec des plissements, des charriages
et de grands cisaillements de directions N-S, NE-SW, E-W, et NW-SE.
16
2.2 Figure 3 La carte géologique de la boutonnière
La formation de Kofi est le domaine principal des gisements aurifères (Loulo, Sadiola, Yatéla,
Tabakoto, Ségala), elle est adjacente à la Zone de Cisaillement Sénégalo-Malienne (SMSZ :
Sénégal Mali Shear Zone) qui a une forme convexe. Des structures N-S à N020° et des failles
secondaires contrôlent les minéralisations au niveau de leurs intersections. La zone de
cisaillement Sénégalo-malienne est interprétée comme étant une faille inverse inclinée vers
l’Ouest dont la partie Est constituant le mur, forme un vaste pli (Sadiola est sur le Synclinal et
Loulo sur l’Anticlinal). Cela est souligné par des zones intensément déformées ; ces zones de
faiblesse sont le lieu de circulation des fluides minéralisateurs. Les gros gisements actuellement
connus dans cette zone se situent { l’Est de cette structure et sont associés aux failles
secondaires.
17
2.1 Figure 4: Carte litho-structurale de la boutonnière de Kédougou Kéniéba
18
2. Géologie Locale :
2.1 Lithologie
L’étude des lithologies est très importante dans la caractérisation d’un gisement. En effet
certains gisements ont un contrôle litho-structural mais d’autres peuvent être purement
lithologiques. Les lithologies observées dans le permis de Bakolobi sont les suivantes.
Roches sédimentaires d’origine détritique de la classe des arénites de teinte grise verdâtre {
sombre avec un ciment assez abondant riche en chlorite et minéraux argileux. Ils contiennent
des grains de quartz, de feldspath, de mica et des débris de roches à grains fins. Le quartz est le
seul élément reconnaissable { l’œil nu. Des granoclassements s’observent parfois { l’échelle de
l’échantillon.
L’argilite est une roche sédimentaire { granulométrie fine (< 2 µm), constitués de minéraux
argileux joint par une matrice ou liant au cours de la diagénèse. Elles se distinguent le plus
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souvent par leur litage net, serré et parallèle au plan de schistosité. Elles présentent souvent
l’aspect noir due { la présence de chlorite régionale.
L’albitite est une roche intrusive, de nature felsiques constitué principalement de minéraux
d’albite. Les minéraux accessoires sont le quartz et la muscovite. Elle est de couleur rose et ne
présente aucune relation avec la mise en place de la minéralisation aurifère.
Le Quartzite (QTZ)
Les quartzites sont des grès très quartzeux métamorphisés. Si le métamorphisme est
suffisamment intense ; il provoque une recristallisation du ciment quartzeux originel, et
provoque un engrenage des grains. Ils sont principalement composés du quartz, au minimum à
80 % avec comme minéraux accessoires des feldspaths, de la muscovite, le chlorite, la magnétite,
l’hématite.
Le Quartzite gris (QG)
Très souvent massifs avec une granulométrie fine à moyenne ; il est argileux et légèrement
calcareux contenant des veines discrètes de quartz et de calcite. L’unité est intensément
fracturée par endroits et la pyrite y est rare mais n’ayant pas subi d’altération hydrothermale.
Le quartzite rose (QR)
Ce sont des roches de couleur rose pâle à brune avec un aspect massif et légèrement argileux. Ils
résulteraient d’une altération en silice, feldspath dans les quartzites gris et/ou les calcaires
argileux et schisteux. Cette altération locale est liée { l’événement minéralisateur aussi bien qu’{
des petits corps intrusifs granitiques.
20
Ils se présentent en une alternance de couches de grès de couleur rosâtre avec de minces
couches chlorotiques de couleur gris sombre. C’est essentiellement une séquence de grès
marneux dont on observe par endroits une schistosité bien développée.
Les brèches :
La brèche polygénique (PBX) :
Ces roches sont composées de fragments polygéniques non classés de quartz, de quartz-
tourmaline et de calcaires de couleur gris clair. Les fragments sont anguleux à sub-anguleux. La
matrice est quartzitique et contient de la tourmaline par endroits. Elles sont le plus souvent le
résultat de la fragmentation d’un banc superficiel déj{ induré avec déplacement facile de débris,
rapidement cimentés par les boues.
La brèche est monogénique si tous les clastes sont essentiellement de même nature.
Le Microdiorite
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Il s’agit d’une roche magmatique plutonique constituée de plagioclases, d’amphibole et de mica.
Sa texture est microgrenue.
La Dolérite (DOL) :
Ce sont des roches intrusives. Elles se présentent sous forme de dykes métriques ou en éboulis
couvrant des surfaces très variables au sein desquelles il est souvent difficile de distinguer
l’orientation générale des structures. Ces formations sont en générale massives et compactes de
couleur vert sombre à grise.
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Bena
Bakolobi
Corridor de
prospection
Rivière Falémé
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2.2 Les altérations :
Deux types d’altération affectent les formations rencontrées sur la zone { savoir l’altération
météorique et l’altération hydrothermale.
C’est l’action due aux eaux météoriques (chargées d’O2 et de CO2 de l'atmosphère) sur les
roches. Elle a lieu de la surface vers les profondeurs de la terre et consiste en une transformation
de l’ensemble des minéraux primaires en un ensemble de nouveaux minéraux. Elle comprend
l’hydrolyse, l’oxydation, la dissolution et l’hydratation ; en effet les eaux chargées s'infiltrent
par les zones de faiblesse de la roche (Failles, Fractures, Joints) et réagit avec les éléments de
celle-ci, transformant ainsi la roche primaire ; ceci se manifeste par le départ de certains
éléments rendant ainsi la roche vulnérable et fragile. On distingue :
L’hématisation :
C’est la formation de l’hématite qui a lieu lors de l'oxydation du fer libéré par des minéraux (tels
que : la pyrite, l'arsénopyrite, la biotite) au contact des eaux météoriques donnant lieu à une
coloration rouge d’oxyde de fer.
La limonitisation :
C’est le degré inferieur de l’hématisation, elle donne naissance { des minéraux argileux de
couleur jaune.
Kaolinisation :
C’est la mise en place de la kaolinite. Elle se forme par l’altération supergène des feldspaths des
muscovites ou autres alumino-silicates des différentes roches ignées et se distingue par sa
couleur blanchâtre.
La Terre est un système complexe qui évolue depuis près de 4,5 milliards d’années et dans
lequel nous puisons notamment nos ressources minérales. Depuis toujours, l’eau joue un rôle
majeur dans la genèse de ces ressources. Elle transporte des ions et des gaz, formant des fluides
qui circulent à toutes les profondeurs de la croûte terrestre, sous des conditions de pression et
de température plus ou moins élevées. Ces circulations de fluides sont { l’origine de
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concentrations hydrothermales qui procurent l’essentiel des ressources en Zn, Pb, Ag, Ge, U, Ba
ou F, et plus de 50 % des ressources en Cu, Co, Au, Sn et W. Elle est la plus importante dans du
point de vu de la minéralisation dans les permis. Cette altération est provoquée par les fluides
hydrothermaux à travers les zones de faiblesse. Ces fluides riches en éléments, au contact avec la
roche encaissante changent la composition chimique de cette dernière. Ainsi certains éléments
des minéraux primaires sont remplacés par d’autres pour former de nouvelles espèces
chimiques stables dans les conditions présentes. Une des caractéristiques de l’altération
hydrothermale est surtout l’apport d’éléments nouveaux.
C’est un processus provoqué par l'ascension des fluides hydrothermaux { travers les structures.
Ce qui conduit à la modification de l'état initial des formations traversées.
L'albitisation :
C´est le processus d'intégration des ions sodium dans les plagioclases des roches magmatiques
ou métamorphiques conduisant { la formation de l’albite devenant le seul feldspath.
La tourmalinisation :
Elle conduit à la formation de la tourmaline à partir des fluides hydrothermaux riche en bore.
Elle est caractérisée par sa coloration noirâtre et sa forte dureté.
La séricitisation :
C’est l’imprégnation de la roche par la séricite. La séricite est une muscovite finement fibreuse
de couleur jaune verdâtre, généralement de couleur violet. La séricite provient de l'altération de
certains silicates.
La carbonatisation :
C’est une transformation au cours de laquelle la calcite se forme { la surface de la roche lui
donnant une coloration blanchâtre. La présence de calcite dans les roches est facilement
détectable par sa coloration blanchâtre et sa réaction brutale avec l’acide chloridrique.
La sulfuration :
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C’est l’imprégnation des roches par les sulfures tels que : pyrite (FeS2) arsénopyrite (FeAsS2),
chalcopyrite (CuFeS2) ; ces sulfures (en générale la pyrite) sont en paragénèse avec la
minéralisation aurifère dans les gisements.
La chloritisation :
C’est la formation du chlorite dans les roches lors du métamorphisme épizonal. Cette altération
témoigne que la zone a subi un métamorphisme de faible intensité ; celui des faciès de schiste
verte.
La silicification :
C’est le processus par lequel la silice imprègne la roche préexistante, elle affecte toutes les
roches en les rendant dures et leur donnant un éclat vitreux, sa manifestation se fait sous forme
de veines de quartz ou sous forme diffuse.
3. Tectonique:
L’accident Sénégalo-Malien domine la tectonique de la zone d’études. Il a été défini sous ce nom
par J.P. Bassot et A. Dommanget (1986). Les structures de direction NNE-SSW, sont fréquentes et
ont joué un rôle important dans le processus de minéralisation d’or. Les structures de direction
E-W correspondent à des dykes et à des porphyres. Certains affleurements dans la zone de
cisaillement sont caractérisés par la présence de plis. Les axes de ces plis sont grossièrement
parallèles à la direction de la foliation et montrent des plongements variables. D’une manière
générale, on distingue dans la boutonnière de Kédougou-Kéniéba deux principales zones de
cisaillement :
La zone Principale Transcurente-Main Transcurent Zone (MTZ), Ledru et al, 1991. Cette
dernière ne passe pas par notre zone d’études.
4. Minéralisation :
A BAKOLOBI la minéralisation est litho-structurale, c’est-à-dire elle est associée aux roches
appelées Quartzite(QTZ), Brèche(BX), aux structures tels que le cisaillement ces roches sont
caractérisées par une forte altération en silice, carbonate, albitite, souvent la minéralisation est
26
associé { l’intrusion mafiques (micro-diorite) avec des sulfures (pyrites, chalcopyrites,
pyrrhotites et arsénopyrites). Cette forte minéralisation est témoin de la présence du métal
jaune(Or) dans cette roche.
En 1995 Randgold Resources Limited (RRL) a acquis des intérêts dans la Société des
Mines de Loulo 0 (SOMILO) par l’achat de BHP-Minerals Mali Inc;
27
En 1996 les travaux de fonçage de puits, des tranchées et de sondages, commencés en
décembre 1995 ont abouti à la découverte du gisement de Yaléa;
De 1997-2001 la délimitation des ressources de plus d’un (1) million d’onces { Yaléa et
l’exécution des sondages de confirmation { Loulo 0 (actuel Gara). Dès lors, les ressources
du projet ont constamment augmenté pour atteindre 4.27 millions d’onces avec un coût
moyen de découverture de 5 $ US par once.
Août 2003-Juillet 2004 réalisation des travaux d’exploration au niveau de dix(10)
gisements satellites considérés comme prioritaires à savoir : Baboto (nord et sud de
forte teneur), P125, Yaléa (zone sud du mur), Loulo 2, Loulo 3 (nord, sud et centre), P64,
PQ10, P129 (zone de forte teneur), Bolibanta et Loulo 0 (Gara) Ouest.
En Juin 2005 l’exploitation de Yaléa a commencé et continue jusqu’{ présent ;
Le 12 Novembre 2005 inauguration de la mine de Yaléa par l’ex-président de la
République du Mali, Amadou Toumani TOURE (ATT)
En Juin 2006 l’exploitation de Gara a commencé et continue jusqu’{ présent ;
En 2006 P129 a été transformé en carrière d’exploitation ; l’exploitation n’a duré que
quelques mois ;
En 2009 La découverte du gisement de Gounkoto a été annoncée au mois de mai à la
suite des travaux d’exploration de Randgold Resources Ltd ;
En 2011 commença l’exploitation { ciel ouvert du gisement de Gounkoto.
28
Environ 1933 échantillons sol ont été prélevés. Les résultats d’analyses des échantillons
ont donné avec une valeur moyenne de 40ppb Au, dont 250 valeurs supérieures ou
égales à 50ppb Au et une valeur pic de 2,350ppb Au. Ces résultats font ressortir des
anomalies géochimiques orientées NS, NNE-SSW et NNW-SSE dont leurs intersections
créent des zones d’ouverture d’enrichissement en Or. Les résultats de la combinaison
des données de la géochimie détaillée et de la géophysique régionale ont permis d’établir
une carte d’anomalie sol contour appelé: Anomalie sol hand contour. A Randgold, la
teneur de fond commence à partir de 25ppb. Le régolite de la zone cartographiée est
constitué principalement de plateau latéritique (Cp1, Cp2 et Cp3), de régime
dépositionnels (Da, Dp3) et érosionnel (Eo1, Eo3). La superposition des résultats de
géochimie sol sur la carte de régolite montre, que les valeurs anormales sont dans leur
grande majorité situées sur le régime cuirassé (Cp3).
En 2016 un programme de tranchées et de sondages RC a été exécuté le long du corridor
de Fekola et la partie Ouest du permis. Les trous étaient orientés d’ouest en Est, avec un
espacement d’un (1) km au minimum entre les lignes et 40 mètres (distance minimale)
entre les trous de sondage (pendage -50°).
29
section1
section2
2.3 section3
section4
Legend
1_Bakolobi All Collar combined_20190921.csv Events
METHOD
section5 . DDH
( RC
( AC
( Auger
XY Groove
$1 Trench
) PIT
) Pit
) Pit/Excav
) Pit/Trench
) Pit_H samp
) pit/Excav
Bakolobi_InterpGeol_20180806
InterpGeol
Argillaceous Quartzite (SQR)
Argillite (ARG)
Quartzite (QTZ)
Greywacke (GR)
Sandstone (SDN)
Limestone (CB)
9 9 9 Breccia (BX)
9 9 9 Polymetic Breccia (PBX)
999
Albitite (ALB)
Intermediate to Mafic Intrusive
E E E EMicrodiorite
E E E E
500m
30
DEUXIEME PARTIE
Travaux effectués
31
PARTIE II TRAVAUX EFFECTUES
Introduction
Les sondages miniers sont basés sur les résultats des études de surfaces (géophysiques et
géochimiques sol ... etc.) et les études de subsurfaces (puits et tranchés). Toutes ces études
peuvent donner une idée du sous-sol, et orienter vers les zones pouvant contenir un gisement de
métaux précieux, mais ne peuvent pas dire d’une manière définitive que le gisement en question
existe en profondeur. Seul le forage peut confirmer les hypothèses élaborées et montrer quels
types de fluide, ou de minerais sont contenus dans les roches. C’est pour cette raison que treize
(13) sondages RC ont été planifiés pour tester la minéralisation en profondeur dont j’ai
participé à ces travaux.
Ce chapitre sera basé essentiellement sur le suivit des travaux de sondage RC effectué sur
l’anomalie aurifère de Dioula WEST dans le permis de BAKOLOBI.
1. Définition (Sondage):
Il a pour but de fournir une indication sur l’organisation et la composition du sous-sol et ensuite
échantillonner quelque uns de ses fragments. Ils constituent une activité fondamentale dans
l’exploration minière surtout pour tester l’enracinement en long et ou en profondeur de
l’anomalie.
2. Objectifs:
32
Mieux justifié les structures qui contrôle la minéralisation;
Mieux comprendre les différentes générations d’altérations et celle qui accompagne la
minéralisation ;
Connaitre la teneur en substance utile des différents métrages.
Avoir un modèle de notre structure minéralisée ;
Voire la chronologie des évènements géologique ;
Connaitre les différentes unités lithologique encaissant la minéralisation de la zone;
Et surtout d’intercepté des zones hight grade (forte teneurs).
Les trous ont été forés le long de la structure minéralisée (du Nord vers le Sud) et la direction de
pendage Ouest vers Est N90 avec un angle constant de 50°. Les unités lithologiques rencontrées.
Cependant les résultats satisfaisants obtenus à partir de toutes ces méthodes d’exploration
seront abordés et discuté dans le chapitre numéro… du PFE consacré { la minéralisation.
La planification des trous de sondage se fait par le logiciel Micro mine, et en fonction des
caractéristiques des structures minéralisées intercepté dans les travaux précédents. On définit le
trou à forer par ses coordonnées, son azimut, son pendage et sa profondeur. Mais la profondeur
planifiée peut varier, lorsque le trou est dévié ou la zone minéralisée n’a pas été interceptée.
PROJECT TARGET ZONE METHOD HOLE_ID EASTING NORTHING RL AZIMUTH DIP DEPTH
Bakolobi Dioula west UTM29N RC DLWRC002 240607 1401322 132 90 -50 130
Bakolobi Dioula west UTM29N RC DLWRC003 240621 1401100 134 90 -50 80
Bakolobi Dioula west UTM29N RC DLWRC004 240579 1401101 137 90 -50 130
Bakolobi Dioula west UTM29N RC DLWRC001 240671 1401357 130 90 -50 66
Bakolobi Dioula west UTM29N RC DLWRC005 240572 1400299 162 90 -50 96
Bakolobi Dioula west UTM29N RC DLWRC006 240532 1400298 164 90 -50 156
Bakolobi Dioula west UTM29N RC DLWRC007 240524 1399835 150 90 -50 60
Bakolobi Dioula west UTM29N RC DLWRC008 240489 1399839 147 90 -50 100
Bakolobi Dioula west UTM29N RC DLWRC009 240494 1399194 139 90 -50 114
Bakolobi Dioula west UTM29N RC DLWRC010 240606 1400981 140 90 -50 102
Bakolobi Dioula west UTM29N RC DLWRC011 240567 1400981 142 90 -50 148
Bakolobi Dioula west UTM29N RC DLWRC012 240544 1400872 145 90 -50 150
Bakolobi Dioula west UTM29N RC DLWRC013 240489 1400984 141 90 -50 200
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NB: les six (6) premiers trous sont fait pour déterminer le plongement de la minéralisation (long
strike) dans la zone consistance, les cinq (5) suivante pour étendre la zone à 2km et les deux(2)
dernier pour recouper la minéralisation intercepter dans le trou DLWRC011 a diffèrent niveau.
4. Suivit de sondage :
Un dégagement de terrain (Zone de travail) est nécessaire pour permettre l’installation des
engins. L’aménagement peut s’effectuer manuellement, à l’aide d’un débusqueur(Skider) le plus
légère possible afin de limiter l’impact sur l’environnement. Ensuite le géologue implante les
piqués indicatifs de chaque trou a foré suivant leurs coordonnées GPS.
La sondeuse est positionnée suivant l’Azimut et le pendage planifiés par le géologue. Le sondage
RC commence ainsi.
a. Dispositif
Le dispositif comporte une sondeuse qui est reliée à un compresseur à un tube flexible parfois
d’un booster pour palier { certains problèmes de récupération d’échantillons ou de forte venue
d’eau.
La sondeuse est montée sur un camion installé { l’endroit précis du trou de sondage. Elle
comprend une tige métallique au bout de laquelle se trouve un trépan dont l’extrémité est munie
de dents. La nature de ces dents dépend de la roche à sonder. Dans le cas d’une roche compacte,
on utilise des dents en diamant industriel. Dans le cas des latérites, on utilise des dents en blade
(lame) et dans le cas d’une altérite on utilise des dents en hummer.
Au cours d’une opération de sondage en circulation inverse RC, des arrivées d’eau peuvent se
produire mais cependant des PVC peuvent être utilisés pour assurer la stabilité du sondage dans
des conditions difficiles, c’est-à-dire empêcher le gravier ou le sol de tomber dans le trou afin
d’éviter la contamination et sert de sortie d'eau.
b. Méthodologie
Plusieurs sondages (forage) ont été effectués dans le secteur, mais celui qui a fait l’objet de notre
étude est le sondage à circulation inverse RC.
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La circulation inversée RC de forage utilise un tube de forage à double paroi (tige) avec une
mèche solide pour produire un trou dans une formation et fournit des débris de roches à la
surface pour une analyse ultérieure. Le mécanisme de forage est un piston pneumatique a
mouvement alternatif(marteau) au volant d’une grenaille et de tungstène-foret d’acier et d’un
compresseur pour faire sauter les débris, crées par l’opération de forage, à la surface.
Les fragments sortent par une circulation inverse d’où son nom et avec moins de contamination.
1. Avantages
L’outil utilisé est légèrement plus large que les tiges et cela permet la descente des tubes en PVC
qui évite l’effondrement du forage.
2. Inconvénients
Quelques inconvénients de la méthode RC car les échantillons sont facilement
contaminables :
Mauvais nettoyage du cyclone et diviseur ;
Récupération des échantillons sous l’eau au niveau du cyclone ;
Déséquilibre de la sondeuse peut modifier le pendage ;
Mélange des étiquettes ou numérotages des sacs d’échantillons.
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Foreuse RC lors des travaux nocturne
6. Le reflexe :
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7. Echantillonnage :
1. Définition
Un échantillon est un fragment représentatif du métrage auquel il a été prélevé. Dans le sondage
RC, les échantillons par le bit et se présente sous forme de poudre dans la latérite et la saprolite
tans disque dans les roches consolidé, ils apparaissent sous forme de petits fragments.
2. Objectif
L’échantillonnage a pour but de connaitre la teneur en or de chaque trou foré suite { l’envoie des
différents échantillons au laboratoire et la reconnaissance des différentes lithologies et
structures qui encaisse la minéralisation.
3. Matériels utilisés
Il est important de préciser que pour le bon fonctionnement des travaux le géologue a besoin
d’une équipe composée d’environ huit (8) échantillonneurs pour occuper certaine poste dont il
assurera la coordination.
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Ceux utilisé par le géologue;
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Des feuilles de description (log sheet) pour porter les informations des différents
trous(Description);
Des feuilles de section géologiques pour la réalisation d’une première interprétation
sur le terrain.
A cela s’ajoute d’autres outils comme un crayon, une gomme, une règle (kutch), une planche
(comme support du log sheet) une montre (pour prendre l’heure).
4. Procédure d’échantillonnage
L’échantillonnage se fait par un intervalle de mètre. Ainsi on recueillie l’échantillon qui sort par
le cyclone dans un sac en plastique puis on le fait passer dans un séparateur.
Le séparateur comprend un à deux niveaux. En effet, l’échantillon est divisé en quatre parties
dont un des quarts est divisé au deuxième niveau pour parvenir à deux Kg. Cette partie sera
récupérée dans un calicot étiqueté d’un marqueur d’encre permanent pour des besoins
d’analyse au labo. Le reste de l’échantillon est récupéré à nouveau dans le sac en plastique. On en
recueille une quantité suffisante qui doit être lavé et mise dans des chips box numérotés suivant
un ordre croissant. Ce qui permettra au géologue de faire un log avec l’inventaire des facies,
éventuellement déceler les veines de quartz et les sulfures, donner le régolite et faire une
appréciation sur la couleur et altération. Sur la base de ces données faites pour chaque mètre de
sondage jusqu’{ 200m, on dresse un log géologique avec des coordonnées en UTM, élévation et
fin du trou.
Le séparateur est nettoyé après chaque passage d’un échantillon alors que le cyclone est nettoyé
à chaque changement de tige. L’étiquette du sac en plastique comprend un indice du permis, un
indice du type de sondage et le numéro de l’échantillon. Un carnet de métrage portant le numéro
des échantillons par mètre est régulièrement contrôlé pour se rassurer de la correspondance de
la profondeur avec le numéro du calicot.
A la fin des opérations le géologue doit s’assurer que les échantillons suivent la bonne séquence
de numérotation et que le protocol de contrôle de qualité et contrôle assurance (QA/QC) a été
bien suivit. Ces QA/QC sont insérés dans les flux d’échantillons et envoyé au laboratoire comme
s’ils étaient des échantillons de roches réels. Cela permettra d’identifier les erreurs dans les
travaux.
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Dans le secteur que nous avons étudié les sondages effectués vont jusqu’{ 200m de profondeur.
Les coordonnées théoriques permettent de placer la foreuse. Celle-ci est orientée suivant un
Azimut de N90 et un pendage de -50°.
Le programme interne de QA/QC est mis en évidence de QA/QC est mis en place tout au long de
l’échantillonnage. Sous la supervision du géologue, les échantillons doivent être collectés par
dizaine dans de grands sacs (bags) avec l’intervalle de numérotation bien marqué au-dessus
enfin de faciliter le transport. Une fiche d’échantillonnage est remplie par le géologue, avec le
nombre d’intervalle de numérotation total des échantillons recueillis ; le numéro des duplicatas ;
et le numéro des standards ainsi que leur valeurs.
Deux exemplaires de bordereaux d’envoi pour chaque trou foré doivent être saisis au bureau par
le géologue sur lesquels seront indiqué le numéro du lot, de la liste, le nombre et le type de
l’échantillon, ainsi que le type d’analyse a effectuée, les bordereaux d’envoi et les échantillons
ainsi collectés puis rangés dans les sacs doivent être envoyés au laboratoire pour analyse.
Les échantillons standards : Ce sont des échantillons déjà analysés par les laboratoires de
référence qu’on introduit dans le lot des échantillons { analyser. Cela nous permet de vérifier la
précision du laboratoire.
Les échantillons blank : Ce sont des échantillons issus des formations non minéralisées
(généralement les grès du quaternaires du mont Tambaoura), ils permettent de vérifier le taux
de contamination du laboratoire et la fiabilité des analyses.
Les échantillons duplicata : Le duplicata est un échantillon divisé en deux parties dont l’un
porte le numéro de l’origine et l’autre un numéro. Ces deux échantillons sont { 95% identiques.
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5. Description des échantillons :
Après le sondage ; les échantillons sont placées dans des box pour une description minutieuse
dans le camp. Le géologue mouille d'abord les échantillons pour en ressortir les contrastes.
Cette étude descriptive nous permet d’identifier la nature des roches et de définir l’épaisseur de
chaque lithologie. De même elle donne une idée sur la forme et la profondeur du corps
minéraliser. Lors de cette description, le géologue doit mettre en évidence les caractéristiques
suivantes :
Altération : il s’agit de décrire les différents types de changement qui ont affectés les
formations.
Minéralisation : ici, on énumère le type des minéralisations présentant sur les lithologies.
C’est la fiche sur laquelle le géologue rassemble les différentes informations géologiques
(lithologies, altérations, structures, minéralisations) à partir des observations faites sur des
échantillons prélevés suivi des commentaires et des descriptions plus détaillées si nécessaire.
Pour cela, il utilise des codes lithologiques. Il reporte aussi le niveau statique de la nappe (1st
water) les heures de démarrage, les pannes, les produits utilisés par le foreur et la fin des
travaux.
Après ces différentes descriptions toutes les informations sont soigneusement reporté sur les
sections afin d’établir une corrélation entre les différents trous pour mieux voir les structures
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minéralisé.
L’interprétation des sections consiste { porter sur les sections les données des sondages (c’est-à-
dire la description des échantillons faite par le géologue) en tenant compte de la géologie
(lithologie, altération, structure et minéralisation). Le but même de cette interprétation est de
mettre à jour le modèle géologique prédéfini à travers les trous de sondages effectués et prédire
les épisodes géologiques.
La section : une section regroupe l’ensemble des trous qui ont le même northing (latitude) qui
se trouvent sur la même ligne, on porte toutes les lithologies, les altérations et structures
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rencontrées en fonction de leurs métrages de chaque trou sur la section. Les mesures se font à
l’aide de kutch selon l’échelle choisie ; après avoir porté toutes les lithologies, les altérations et
structures de chaque trou, on fait la corrélation pour déterminer l’épaisseur des couches de
différentes lithologies.
Au total treize (13) sondages RC composé de sept (7) lignes effectuées le long de la structure
minéralisées en allant du nord vers le sud, seront interpréter en section pour un métrage total
de 1532m.
La ligne est composés de deux trous successives DLWRC001 ; DLWRC002 ; l’un est fait pour
tester la minéralisation en sub surface (shallow hole 66m) et l’autre en une profondeur plus
grande (dip hole 130m). Elle forme une alternance de schiste quartzite rose(SQR), argilite et de
quartzite.
Cette disposition des couches est recouverte par une couverture de latérite atteignant 5m
d’épaisseur avec 2m d’épaisseur de mottle zone. Le niveau de la saprolite variant de 16m à 30m
de la surface et la roche fraiche est accessible à partir de 28m et 44m de profondeur.
b) Altération et minéralisation:
Cette ligne montre un principal paquet d’altération de 26 m d’épaisseur, caractérisé par une
altération de type silice, carbonate et une faible albitisation et chloritisation. La minéralisation
présentant des traces de pyrite est encaissée dans le quartzite, la brèche, le schiste quartzite
rose(SQR), de l’intrusion et d’argilite.
Cette ligne est composée de deux trous de sondage (DLWRC003 et DLWRC004), d’une
profondeur de 80 et 130m de profondeur, avec pour objectif principal de tester le plonge de la
minéralisation c’est-à-dire s’il ya des possibilités de plongement de la minéralisation a une
grande profondeur. Elle se situe dans la zone de consistance d’environ 700m de longueur tout au
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long de la structure. En moyenne 6m de couche de latérites, 28 et 64m de la base de saprolite et
la roche fraiche est accessible à partir de 30 et 70m de profondeur.
b) Altération minéralisation
Les trous ont interceptés un paquet d’altération d’environ 26m d’épaisseurs encaissé dans du
quartzite, la brèche, l’argilite et l’ensemble est très peu cisaillé. Caractérisé par une silicification
une carbonatisation, une albitisation. Le paquet d’altération est associé { une minéralisation de
30m d’environ avec des traces de pyrite.
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Cette ligne montre un principal paquet d’altération de 12m d’épaisseur caractérisé par une
altération de type silice, carbonate, albite, localement de la chloritisation et une faible
hématisation. Le paquet d’altération de 12m d’épaisseur est constitué de quartzite, et de brèche
contenant à peu près 5m de minéralisation aurifère de trace de pyrite bordé du toit au mur par
l’argilite.
Le trou DLWR005 et DLWRC006 ont chacun d’eux recoupés un paquet d’altération d’environ
16m d’épaisseurs. Ces paquets sont encaissé dans du quartzite bréchifié et est caractérisé par
une silicification, une carbonatisation, une albitisation, ± une chloritisation. A ce paquet
d’altération est associée une minéralisation d’environ 5m d’épaisseur avec des traces pyrite
dans les deux trous.
Cette ligne a recoupé un paquet d’altération d’environ 4m d’épaisseur présentant des traces de
pyrite encaissé dans le quartzite, la brèche. Il est caractérisé par une altération de type silice,
une faible carbonatation et d’albitisation.
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Le toit et le mur sont occupés par l’argilite.
ANALYSE
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