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I Modélisation de la ligne
G ZR
0 x
○ ○ ○
○ ○ ○
dx dx
i(x,t) i(x+dx,t)
○ ○
R’dx L’dx
v(x,t) v(x+dx,t)
C’dx G’dx
○ ○
dx
1
• Chaque tronçon élémentaire est caractérisé par les 4 paramètres primaires suivants :
- la résistance linéique R’ [Ω/m]
- la conductance linéique G’ [S/m]
- l’inductance linéique L’ [H/m]
- la capacité linéique C’ [F/m]
- Le paramètre R’ représente les pertes ohmiques dans les conducteurs et R’ augmente avec
la fréquence.
- Le paramètre G’ représente les pertes diélectriques dans l’isolant et G’ augmente avec la
fréquence.
- G’ est défini par rapport au facteur de qualité Q du diélectrique :
ω.C'
G' = Q ≈ 5000 pour le polyéthylène et le polystyrène
Q
µ0 ρ ⎛ 1 1 ⎞
- R' = ⎜ + ⎟ f pour ligne coaxiale
Π ⎜⎝ d i d e ⎟⎠
avec ρ : résistivité des conducteurs [Ω.m]
di : diamètre du conducteur intérieur
de : diamètre du conducteur extérieur
f : fréquence
Pour les autres lignes, la détermination de R’ est très complexe et devient négligeable pour les
basses fréquences.
2
Type de ligne Z0HF (Ω) C (F/m) L (H/m)
3
Type de ligne Z0HF (Ω) C (F/m) L (H/m)
4
III Equations de propagation et leurs solutions
III-1 Equations de propagation
Pour les lignes dites TEM, il est possible de déduire les courants et tensions puisque les
champs électrique E et magnétique H se trouvent dans des plans perpendiculaires aux conducteurs
donc pour la suite les équations seront écrites directement en tension et courant en lieu et place
respectivement des champs électrique et magnétique.
dx
G ZR
Rdx Ldx
Gdx
Cdx
I I+dI
A B
G V V+dV ZR
A’ B’
dI ⎫
VA - VB = R.dx.I + L.dx.
dt ⎪ ( VA - VB ) + ( VB - VB' ) + (VB' - VA' ) + ( VA' - VA ) =
⎪
VB - VB' = V + dV ⎬⇒ dI
VB' - VA' = 0 ⎪ R.dx.I + L.dx. + V + dV - V = 0
dt
⎪
VA' - VA = - V ⎭
5
Si l’on divise cette dernière expression par dx, on obtient :
dV dI
= -R. I - L. (1)
dx dt
Quand on se déplace sur la ligne de dx, l’intensité du courant varie de dI comme suit :
- courant s’écoulant par défaut d’isolement : -G.dx.V
- courant s’écoulant par le condensateur : -C.dx.(dV/dt)
dV
d’où : dI = -G.dx.V - C.dx.
dt
dI dV
= -G.V - C. (2)
dx dt
d2 V dI d2 I
= -R. - L.
dx 2 dx dx.dt
dI
Remplaçons dans cette expression par son expression (2) :
dx
d2 V ⎛ − G.V - C. dV ⎞ - L. d ⎛ − G.V - C. dV ⎞
= -R.⎜ ⎟ ⎜ ⎟
dx 2 ⎝ dt ⎠ dt ⎝ dt ⎠
Finalement :
d2 V d2 V dV
2
= L.C. 2
+ (R.C + G.L ) + R.G.V : c’est l’équation des télégraphistes
dx dt dt
dV d2 V
V = V0 e jωt
alors = jωV et 2
= -ω 2 V
dt dt
d2 V
= [- L.C.ω2 + j.ω.(R.C + G.L ) + R.G].V = (R + j.ω.L )(G + j.ω.C ).V
dx 2
6
on pose : γ 2 = (R + j.ω .L )(G + j.ω .C )
d2 V
d’où : 2
- γ 2 .V = 0 : c’est l’équation de propagation de la tension
dx
avec γ : constante de propagation
d2 I
2
- γ 2 .I = 0
dx
V(x) = Vi e - γ .x + Vr e γ .x
où : Vi et Ii sont les amplitudes des ondes incidentes
I (x) = I i e -γ .x + I r e γ .x
Vr et Ir sont les amplitudes des ondes réfléchies
x=0 x=l
G ZR
l
G : générateur ; ZR : impédance de charge
La signification de cette solution est qu’il y ait une onde incidente qui va du générateur vers
la charge et s’il y a mauvaise adaptation, il y aurait des ondes réfléchies qui vont parcourir la ligne
dans le sens inverse. Deux cas peuvent se produire :
1) les ondes sont progressives donc la réflexion est nulle par conséquent les solutions se
résument à :
V(x) = Vi e - γ .x
I (x) = I i e -γ .x
2) les ondes sont stationnaires donc les ondes sont totalement ou partiellement réfléchies
par conséquent les solutions se résument à :
7
V(x) = Vi e - γ .x + Vr e γ .x
avec Vi > Vr et Ii > Ir
I(x) = I i e - γ .x + I r e γ .x
Le cas réel est quand une partie de l’onde est réfléchie et on parlera à ce moment de mauvaise
adaptation de la ligne avec la charge d’où Vi > Vr et Ii > Ir.
α 2 − β 2 = RG - ω 2LC
2 βα = ω (LG + RC )
α=
1
2
[ (R 2
+ ω 2 L2 )(G2 + ω 2 C 2 ) + (RG - LCω 2 ) ]
d’où :
β=
1
2
[ (R 2
+ ω 2 L2 )(G2 + ω 2 C 2 ) − (RG - LCω 2 )]
Si les pertes sont non nulles (α≠0), l’onde s’atténue à mesure qu’elle avance vers la charge
pour l’onde incidente et vers le générateur pour l’onde réfléchie.
8
dV(x)
V(x) = Vi e -γx + Vr eγx ⇒ = −γVi e -γx + γVr eγx
dx
dV(x) dI(x)
On avait trouvé que : = −RI(x) - L (**) [voir (1)]
dx dt
dI(x)
pour une variation harmonique : L = jLωI(x)
dt
dV(x)
γ
donc (**) devient :
dV(x)
dx
= −(R + jLω )I(x) ⇒ I(x) = dx =
- (R + jLω ) R + jLω
Vi e −γx − Vr eγx [ ]
γ
par identification avec l’expression suivante : I i e −γx = Vi e −γx
R + jLω
γ
I r eγx = − Vr eγx
R + jLω
Vi V R + jLω R + jLω
Zc = =− r = =
Ii Ir γ (R + jLω )(G + jCω )
R + jLω
Zc =
G + jCω
⎫
V(x = 0) = V0 = Vi + Vr ⎪ V0 = Z c (I i − I r )
⎪
I(x = 0) = I 0 = I i + I r ⎬ ⇒ I = Vi − Vr
V V ⎪ 0
Zc
Zc = i = − r ⎪
Ii Ir ⎭
9
Exprimons les amplitudes des ondes incidentes et réfléchies de tension et de courant (Vi, Vr,
Ii et Ir) en fonction des tensions et courants à l’origine x=0 (V0 et I0) et de l’impédance
caractéristique Zc.
On avait trouvé :
Vi − Vr
V0 = Z c (I i − I r ) et I0 =
Zc
V0 = Vi + Vr = Z c (I i − I r ) ⇒ Vi = Z c I i − Z c I r − Vr (1)
Vi − Vr
I0 = Ii + Ir = ⇒ Vi = Z c I 0 + Vr (2)
Zc
V0 + Z c I 0
Vi = (I)
2
V0 − Z c I 0 I 0 V0 I 0 V0
Vr = (II) Ii = + (III) Ir = − (IV)
2 2 2Zc 2 2Zc
Portons les résultats des expressions (I) à (IV) dans V(x) et I(x), cela donnera :
V0 + Z c I 0 −γx V0 − Z c I 0 γx ⎛ e − γx + e γx ⎞ ⎛ e γx − e − γx ⎞
- pour V(x) : V( x ) = e + e = V0 ⎜⎜ ⎟⎟ − Z c I 0 ⎜⎜ ⎟⎟
2 2 ⎝ 2 ⎠ ⎝ 2 ⎠
e − γx + e γx e γx − e − γx
Sachant que : = chγx et = shγx
2 2
- pour I(x) :
V0
de même, on trouve : I( x ) = I 0 chγx − shγx (B)
Zc
V( x ) Z − Z c thγx
- pourZ(x) (impédance sur la ligne) : Z( x ) = = Zc 0 (C)
I( x ) Z c − Z 0 thγx
V0 shγx
avec Z0 = et thγx =
I0 chγx
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à x=l, Z(x)=ZR et dans ce cas on pourra connaître l’impédance d’entrée de la ligne (Z0) en fonction
de la charge (ZR) en transformant la dernière expression trouvée :
Z R + Z c thγl
Z0 = Zc (D)
Z c + Z R thγl
Dans le cas idéal où la ligne est sans pertes c'est-à-dire α=0 et γ=jβ, les expressions (A) à (D)
deviennent :
V ( x ) = V0 cos β x − jZ c I 0 sin β x
V
I( x ) = I 0 cos β x − j 0 sin β x
Zc
Z − jZ c tgβx
Z( x ) = Z c 0 (E)
Z c − jZ 0 tgβx
Z R + jZ c tgβ l
Z0 = Zc
Z c + jZ R tgβ l
e jβ x + e − jβ x e jβ x − e − jβ x
Rappels : = cos β x et = sin β x
2 2j
x=0 x=l
G Zc ZR= ZC
Z 0 − Z c thγh
A x=l : x(l)=ZR=Zc d’où : Z c = Z c ⇒ Z0 = Zc
Z c − Z 0 thγh
V(x) = V0 e -γx
Des expressions (I) à (IV), on démontre que Vi=V0 , Vr=0 , Ii=I0 et Ir=0 d’où :
I(x) = I 0 e -γx
En conclusion, on peut dire qu’une ligne terminée par une impédance égale à son impédance
caractéristique se traduit par l’absence d’ondes réfléchies et le régime qui s’établit est appelé régime
d’ondes progressives.
11
V-2 Etude du cas particulier : ligne court-circuitée à son extrémité (ZR=0)
x=0 x=l
G Zc ZR= 0
l
A x=l : x(l)=ZR=0 et V(l)=0
shγ (l - x)
V(x) = V0
shγ l
chγ (l - x)
I(x) = I 0
chγ l
thγ (l - x) ⎫
Z(x) = Z 0 ⎪
thγ l ⎬ ⇒ Z(x) = Z c thγ (l - x)
Z 0 = Z c thγ l ⎪⎭
sinβ (l - x)
V(x) = V0
sinβ l
cosβ (l - x)
I(x) = I 0
cosβ l
tgβ (l - x) ⎫
Z(x) = Z 0 ⎪
tgβ l ⎬ ⇒ Z(x) = jZ c tgβ (l - x)
Z 0 = jZ c tgβ l ⎪⎭
Dans ce cas, les ondes sont totalement réfléchies et il s’établit un régime d’ondes
stationnaires.
On va maintenant étudier la variation de l’impédance sur cette ligne mais en prenant cette
fois-ci comme référence l’origine x=0 au niveau de la charge puisque c’est au bout de la ligne que
sont connus la tension et le courant.
12
En faisant un changement de variable, les dernières expressions de l’impédance trouvées
deviennent :
x=l x=0
l
On voit que l’impédance est purement réactive pour une ligne sans pertes.
tgβ x +∞
3π / 2 (3λ /4)
• • • • βx
π/2 (λ /4) π (λ /2) 2π (λ )
-∞
- pour 2nπ/2 < βx < (2n+1) π/2 [ 2nλ/4< l < (2n+1) λ/4 ] :
Z c tgβ l
le circuit est inductif avec L =
ω
- pour (2n+1)π/2 < βx < 2(n+1) π/2 [ (2n+1)λ/4< l < 2(n+1) λ/4 ] :
-1
le circuit est capacitif avec C = (tgβl<0)
ωZ c tgβ l
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Ce tronçon de ligne sans pertes court-circuitée au bout est appelé stub et il sert pour
l’adaptation des lignes.
V-3 Etude du cas particulier : ligne ouverte à son extrémité (ZR →∞)
x=0 x=l
G Zc ZR→∞
chγ (l − x)
V(x) = V0
chγl
shγ (l − x)
I(x) = I 0
shγl
thγl ⎫
Z(x) = Z 0 ⎪
thγ (l − x ) ⎬ ⇒ Z(x) = Z c / thγ (l − x)
Z 0 = Z c / thγl ⎪⎭
cosβos− x)
V(x) = V0
cosβ l
sinβ(l − x)
I(x) = I 0
sinβ l
tgβ l ⎫
Z(x) = Z 0 ⎪
tgβ(l − x ) ⎬ ⇒ Z(x) = − jZ c / tgβ(l − x)
Z 0 = − jZ c / tgβ l ⎪⎭
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En faisant un changement de variable, les dernières expressions de l’impédance trouvées
deviennent :
x=l x=0
l
L’impédance, comme pour une ligne court-circuitée, est purement réactive pour une ligne sans
pertes.
-co tgβ x +∞
π/2 (λ /4)
• • • • βx
π (λ /2) 3π / 2 (3λ /4) 2π (λ )
-∞
A comparer avec la ligne court-circuitée, la variation de Z(x) est la même mais décalée de
π/2 soit λ/4 [ -cotβx=tg(βx+π/2) ] donc l’étude est identique à celle faite mais au lieu d’avoir un
circuit capacitif on aura un circuit inductif et inversement et aussi un circuit résonant parallèle au
lieu d’un circuit résonant série et inversement avec :
1
C= (cotgβl>0)
ωZ c cotgβ l
-Z cotgβ l
L= c (cotgβl<0)
ω
V(0) = VR = Vi + Vr
I(0) = I R = I i + I r
Vi = VR − Vr ⎫
⎪
V ⇒ Vi = VR + Z c I r
− r = Zc ⎬ ⎫
Ir ⎪⎭
⎪
⎪ VR + Z c I R
I r = I R - Ii ⎬ ⇒ Vi =
⎪ 2
Vi
= Zc ⎪⎭
Ii
VR − Z c I R I R VR I R VR
Vr = Ii = + Ir = −
2 2 2Zc 2 2Zc
Etant donné que l’origine x=0 est prise au niveau de la charge, les expressions de tension et
de courant s’écrivent :
V(x) = Vi eγ .x + Vr e -γ .x
I(x) = I i eγ .x + I r e -γ .x
VR
I(x) = I R chγx − shγx (A1)
Zc
V(x) Z + Zc thγx
Z(x) = = Zc R
I(x) Zc + Z R thγx
Vr VR − Zc I R Z R − Zc
= =
Vi VR + Zc I R Z R + Zc
Vr -2γx Z R − Zc -2γx
d’où : Γ(x) = e = e
Vi Z R + Zc
Z R − Zc
au niveau du récepteur Γ(x)=Γ(0)=ΓR : ΓR =
Z R + Zc
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On va faire maintenant l’analyse de la réflexion pour les cas particuliers ΓR=0, │ΓR│=1 et
ΓR quelconque.
ΓR = 0 ⇒ Z R = Zc
Cela veut dire que la réflexion est nulle par conséquent la ligne est parfaitement adaptée à la
charge et dans ce cas là il s’établit un régime d’ondes progressives d’où :
Dans ce cas là la réflexion est totale et il s’établit un régime d’ondes stationnaires. Deux cas
peuvent se présenter : ΓR=1 et ΓR=-1.
a) ΓR=-1
Z R = 0 ⇒ VR = 0
V(x) = Z c I R shγx
I(x) = I R chγx
Z(x) = Z c thγx
V(x) = jZ c I R sinβ x
I(x) = I R cosβx
Z(x) = jZ c tgβ x
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Ces grandeurs sont données en valeurs complexes et pour passer aux valeurs réelles et
instantanées, il faudrait multiplier par ejωt et prendre la partie réelle de ces expressions :
[ ]
v(x, t) = ℜ V(x)e jωt
i(x, t) = ℜ[I(x)e ]jωt
Notes :
- On remarque que v et i sont constamment en quadrature de phase dans l’espace et
dans le temps (Zc réelle).
- On constate une périodicité de λ (longueur d’onde) et de T (période) mais quand on
mesure avec un millivoltmètre H-F ou un indicateur d’ondes stationnaires, la périodicité
que l’on observe est de λ/2 puisqu’il est mesuré la tension ou le courant efficaces c-a-d
V(x) / 2 ou I(x) / 2 .
- Le fait que v et i soient en quadrature de phase, la puissance transportée sera donc
purement réactive. Ce sont là les caractéristiques d’un régime d’ondes stationnaires.
b) ΓR=+1
Z R → ∞ ⇒ IR = 0
V(x) = VR chγx
I(x) = VR shγx /Z c
Z(x) = Z c /thγx
V(x) = VR cosβx
I(x) = jVR sinβx /Z c
Z(x) = − jZ c /tgβx
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Comme au a), les trois remarques de « notes » sont valables ici.
c) │ΓR│=1
On avait vu que pour │ΓR│=1 (ΓR=1 ou ΓR=-1), la ligne est soit ouverte, soit court-circuitée
mais il existe une troisième possibilité :
Z − Zc
quand ΓR = R = 1 avec Z R ≠ 0 et Z R ≠ ∞
Z R − Zc
donc ΓR doit être complexe et si Zc est réelle alors forcément ZR=jXR (ligne terminée par une
réactance).
Z c − jX R
d’où : ΓR = − donc ΓR est de la forme │ΓR│.ejΦ
Z c + jX R
Vr= ΓRVi=│ΓR│.ejΦVi= ejΦVi
(│ΓR│=1)
Ir=- ΓRIi=-│ΓR│.ejΦIi= -ejΦIi
Vr= ΓRVi=│ΓR│.ejΦVi
Ir=- ΓRIi=-│ΓR│.ejΦIi
d’où :
[
V(x) = Vi e jβx 1 + ΓR e j( Φ −2 βx) ]
pour les L.S.P : I(x) = I i e
jβ x
[1 − Γ R e j( Φ −2 βx) ]
j( Φ − 2 βx)
1 + ΓR e
Z(x) = Z c
1 − ΓR e j( Φ −2 βx)
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Quand on fait les mesures, on prend les valeurs efficaces c-a-d le module des amplitudes complexes
divisées par 2 :
Vi
V(x) = 1 + ΓR e j( Φ −2 βx)
2
Ii
I(x) = 1 − ΓR e j( Φ −2 βx)
2
1 + ΓR e j( Φ −2 βx)
Z(x) = Z c
1 − ΓR e j( Φ −2 βx)
Le rapport d’ondes stationnaires est aussi appelé taux d’ondes stationnaires. On les appelle
communément respectivement TOS ou ROS. En anglais, Voltage Standing Waves Ratio (VSWR).
Suite aux réflexions sur la charge, il s’établit le régime d’ondes stationnaires qu’on pourra
quantifier.
VM I M
Par définition : ρ= =
Vm I m
VM =
Vi
(1 + ΓR )⎫⎪
2 ⎪
Vm =
Vi
(1 − ΓR )⎪⎪ 1 + ΓR
2 ⎪
⎬⇒ ρ = ≥1
1 − ΓR
IM =
Ii
(1 + ΓR ) ⎪⎪
2
⎪
I m = i (1 − ΓR ) ⎪
I
2 ⎪⎭
ρ −1
ΓR =
ρ +1
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VIII Vitesse de phase et vitesse de groupe
Vph
Lorsque les vitesses de phase et de groupe ne sont pas égales, on a de la dispersion et ceci
est illustré par la déformation d’une impulsion qu’on propage sur une ligne de transmission :
ligne idéale
ligne dispersive
T1 ligne de transmission T2
V( x) = Vi (e γx + Γ R e − γx )
I(x) = I i (e γx − Γ R e −γx )
1
d' où P( x ) = V( x ) I* ( x ) : puissance moyenne complexe
2
2
Vi Vi
P( x) = (e γx
+ Γ R e − γx )(e γx − Γ R e − γx )
*
avec I i =
2Z c Zc
Γ R = Γ R e jΦ ⎤ Vi
2 ⎡ ⎤
⎥ ⇒ P( x) = ⎢e 2 αx − Γ R 2 e −2 αx + Γ R (e j( Φ −2βx ) − e − j( Φ −2βx ) )⎥
γ = α + jβ ⎦ 2Z c ⎢ 1442443 1444424444 3⎥
⎣ puissance active puissance réactive ⎦
On constate que la puissance active est la différence des puissances transportées par l’onde
progressive et l’onde rétrograde (réfléchie).
21
BIBLIOGRAPHIE
VIII : [23] p9
IX : [8] p181
22