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D’ACTIVITES
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Sommaire :
Introduction.
Conclusion.
Introduction
Les Entreprises multi-activités regroupent plusieurs domaines d’activité
stratégique.
Un DAS réunit les activités partageant les mêmes technologies, les mêmes
marchés et les mêmes concurrents. Les matrices de portefeuille d’activités sont
des outils d’aide à la décision permettant d’analyser le portefeuille de
l’entreprise. Elles utilisent 2 variables, l’une liée à l’attrait de chacun de ces
DAS (Analyse externe), et l’autre à leur position concurrentielle (Analyse
interne), cette modélisation peut aider le dirigeant dans ses décisions
d’allocation de ressources aux DAS existants, et lui permettre de réfléchir à des
élagages et de recentrages ou, à l’inverse, à des développements dans de
nouvelles activités.
Inspirés par les travaux de Harvard des années 1960, ces cabinets américains
concurrents de conseil en stratégie ont proposé, chacun successivement, leur propre
matrice.
La matrice BCG (The Boston Consulting Group) utilise le taux de
croissance du marché et la part de marché relative de l’entreprise. Elle a
popularisé les 4 catégories d’activités : « Vaches à lait », « Vedettes », «
Dilemmes » et « Poids morts ». Le BCG a ensuite proposé une autre matrice, la
BCG 2, qui n’est pas une matrice de portefeuille, mais qui présente une
typologie des activités en fonction de leur système concurrentiel.
Ce pendant une question centrale qui se pose :" Dans quelle mesure la
gestion efficace des portefeuilles d'activité assure t-elle le developpement
des entreprises" ?
Pour répondre à cette problématique on va aborder 2 parties principales :
Dans un premier lieu les généralités sur le portefeuille d’activité puis nous
étudions les différentes matrices de la gestion de portefeuille d’activité
La matrice BCG2
Le BCG a mis au point un deuxième modèle qui n’est pas une matrice de
porte feuille, mais qui présente une typologie des activités en fonction de leur
système concurrentiel.
Cette matrice BCG 2 analyse le système concurrentiel dans un domaine
d’activité, en évaluant la possibilité d’obtention d’un avantage concurrentiel
durable, ainsi que l’existence de sources possibles de différenciation pour une
entreprise.
Pourquoi l’utiliser ?
Il s’agit d’évaluer le degré de maturité du DAS et sa position concurrentielle
(en fonction du degré de maîtrise des FCS du domaine d’activité), à partir de
critères plus nombreux que pour la matrice BCG.
Le cabinet américain de conseil en stratégie Arthur D. Little a, depuis,
proposé une autre matrice fondée sur la technologie, qui distingue les
technologies de base, les technologies clés et les technologies émergentes.
Comment l’utiliser?
D’abord positionner chacun des DAS sur la matrice et dans une des 3 zones.
La zone «développement naturel » comprend les DAS à bonne position
concurrentielle et les activités d’avenir, en phase de démarrage. Il s’agit
d’accompagner le développement de ces DAS au fur et à mesure de
l’évolution de la maturité de l’activité.
La zone «développement sélectif » comprend les DAS à position
concurrentielle moyenne, voire faible. L’objectif est d’atteindre une
meilleure position et donc une meilleure rentabilité.
La zone «abandon» se justifie pour les DAS peu rentables, et dont la
position concurrentielle est faible.
Les prescriptions stratégiques de la matrice ADL sont, selon les 4 phases de
maturité :
Démarrage : mettre en place une stratégie d’innovation technologique ou
d’achat de licence, et agir principalement sur les produits.
Croissance : développer l’activité et rechercher de nouveaux marchés en
investissant en distribution et communication pour améliorer la
pénétration commerciale et l’image, et en développant sa capacité de
production.
Pour les activités en démarrage ou en croissance, des investissements lourds
sont nécessaires et une position forte permet de les autofinancer.
Une position marginale entraînera un déficit de liquidités et des risques élevés.
Maturité : optimiser l’activité par la maîtrise des coûts. L’intégration vers
l’amont et vers l’aval est possible. L’internationalisation de la gamme et
de la production est envisageable.
Déclin : rationaliser l’activité en réduisant les coûts et en élaguant les
marchés et les gammes.
Pour les activités mûres ou en déclin, les besoins en liquidités sont limités et une
position forte traduit un faible risque concurrentiel, alors qu’une position faible
traduit une rentabilité qui décline et un risque concurrentiel qui augmente.
Pourquoi l’utiliser ?
La matrice McKinsey utilise une combinaison de critères pondérés,
quantitatifs et qualitatifs. Elle permet de mesurer l’attrait intrinsèque de
l’activité et sa valeur relative pour l’entreprise (comme l’existence de synergies
avec les autres activités du portefeuille, les possibilités de barrières à
l’entrée…), ainsi que les atouts de l’entreprise.
Cette matrice très exhaustive permet de prendre en compte des particularités
de l’activité et de l’entreprise. Elle peut s’adapter à plusieurs contextes et à
différents profils d’entreprises.
Elle nécessite au préalable un diagnostic stratégique complet pour pouvoir
déterminer les critères les plus pertinents.
Comment l’utiliser ?
Pour cette matrice, les DAS peuvent être représentés par des cercles
indiquant la taille du marché et la part de marché du DAS.
Conclusion
-La matrice BCG : Un outil d’analyse stratégique, del Marmol, Thomas, Milano,
Carmela, 2015
Webographie :
https://www.e-marketing.fr/Thematique/academie-1078/fiche-outils-10154/Les-matrices-
portefeuille-activites-307669.htm