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Droit Semestre 2

THEME n°2 : LES DIFFERENTS DROITS DE LA PERSONNES

Un patrimoine est un ensemble de choses : c’est un contenant. Dès qu’on naît, on a un patrimoine. Il
content un actf et un passif, c’est à dire des doits et des obligatons qui augmentent au grès de nos
actvités. Le contenu est interdépendant et les éléments sont liés entre eux : c’est une universalité de
droits.

I. Les Droits extrapatrimoniaux :


Ce sont des droits non évaluables en argents : il n’y a pas de valeur pécuniaire (ex : respect de la vie
privée). Ils sont : incessibles, intransmissibles, insaisissables, imprescriptbles. Ils sont absolus, c’est à
dire qu’ils sont opposables à tous.

Il existe trois grandes catégories :


Les droits familiaux :
 Consentement au mariage
 Établir sa fliaton
 Devoir d’assistance entre époux (pas fnancière, devoir d’être la pour le meilleur et pour le
pire).
Le droit à la personnalité :
 Respect à la vie privée
 Droit au respect de l’intégrité physique et morale
 Droit à l’honneur
 Droit sur le nom
 Droit à l’image
 Droit sur la voix
Droit moral de l’auteur sur son œuvre :
 Droit moral d’exploitaton
 Droit au respect de l’œuvre (pas de modifcatons).

II. Les Droits patrimoniaux


Ce sont des droits directement évaluables en argents et ils sont opposés aux droits
extrapatrimoniaux. Ils sont cessibles, prescriptbles, saisissables et transmissibles.

A. Les différents droits


1. Les droits réels

C’est le droit que possède une personne d’exercer directement, sans intermédiaire, un pouvoir sur
une chose.
Il n’y a pas de loi qui peut créer des droits réels. C’est un droit absolu. Par exemple, le droit de
propriété : quand le propriétaire peut faire valoir ce droit à tous le monde. Il est opposable à tous le
monde.

a. Les droits réels principaux

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Pour le droit de propriété, on peut faire ce que l’on veut avec son bien mais il y a quand même des
limites et des règlements. Le propriétaire doit réunir les atributs du droit de propriété :
 L’usus : le droit d’utliser ou non la chose
 Le fructus : le droit de récolter les fruits de la chose. (ex : le loyer, ce qu’on appelle le fruit
civil).
 L’abusus : le droit de disposer de la chose. Il y a deux formes : juridiquement ou
matériellement (ex : refuser le droit de propriété  vente, donaton, destructon,
abandon…).
Atenton, il ne faut pas abuser du droit de propriété !! On peut être privé dans certains cas de son
droit de propriété (expropriaton pour utlité publique).

Le démembrement de la propriété :
Ce sont des droits réels qui confèrent à leur ttulaire certaines prérogatves détachées du droit de
propriété.
 L’usufruit : droit réel temporaire conférant à l’usufruiter l’usage et les fruits de la chose qui
demeure la propriété du nu-propriétaire. Le propriétaire d’une maison fait un contrat pour
qu’une autre personne ai un usufruit sur la chose (ex : le viager). Le propriétaire est
l’usufruiter, il conserve le fructus et l’usus. Le nu-propriétaire lui ne possède que l’abusus.
 La servitude : droit réel principal qui permet au propriétaire d’un immeuble appelé le fond
dominant de tré une utlité d’un autre immeuble appelé fond dominé (ex : droit de passage
qui est une servitude légale). Le fond dominé reste le propriétaire de l’abusus et du fructus
mais plus de l’usus (il n’en possède qu’une faible parte). Le fond dominant est propriétaire de
l’usus.
 L’emphytéose : droit réel temporaire issu d’un bail à très longue durée (de 18 à 99 ans). Ce
type de bail oblige le preneur (emphytéote) à faire des constructons ou des plantatons. C’est
un type de locaton (baux ruraux). L’emphytéote devient donc le locataire. Il n’a pas une
propriété complète car il ne peut pas utliser la chose comme il le veut. Il est juste ttulaire du
fructus et d’une parte de l’abusus car il y a tout de même des contrôles de la par du
propriétaire. L’avantage est que celui qui achète le bien va payer moins cher car il y a un
enrichissement du bien.

b. Les droits réels accessoires

Ces droits sont destnés à garantr l’exécuton d’un droit personnel. Ils sont consttués par un débiteur
sur un bien qui lui appartent. C’est donc ils garantssent le droit de créance.
La sureté, c’est lorsque une personne va prêter de l’argent à une autre mais elle va lui demander une
protecton pour pouvoir récupérer cet argent ou le bien. On isole un bien de la personne qui doit de
l’argent pour avoir une exclusivité.
 L’hypothèque : sureté réelle sans dépossession du débiteur qui porte normalement sur un
immeuble (qui peut aussi afecter un navire ou un aéronef). Le débiteur conserve la
possession de son bien. Par exemple, quand il y a un prêt sur une maison, le banquier va
metre une hypothèque sur la maison pour garantr le remboursement si le propriétaire ne
peut pas payer.
 Le nantssement : suretés réelles avec dépossession du débiteur. La chose objet de la
garante est remise au créancier. Il s’agit du gage (nantssement en matère mobilière) et de
l’antchrèse (nantssement en matère immobilière).
 Le privilège : suretés réelles sans dépossession du débiteur, d’origine légale et fondée sur la
nature de la créance.
Ils peuvent être généraux : ils portent sur tout le patrimoine du débiteur (privilège du trésor
public, des salaires, de la sécurité sociale).

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Où ils peuvent être spéciaux : ils portent sur un bien partculier du débiteur (privilège du
vendeur de meuble qui garantt le paiement de la chose vendue et qui porte précisément sur
la chose vendue). Par exemple, si une personne prête de l’argent à une autre pour s’acheter
une voiture, le prêteur a un droit sur la voiture.

Le droit de propriété fait excepton aux caractéristques générales des droits patrimoniaux. Il est juste
imprescriptble. Il ne se perd pas par le non usage mais il existe la prescripton acquisitve :
l’usucapion. C’est quand quelqu’un qui n’est pas propriétaire se comporte comme tel (de façon
apparente et durable). Au bout de 30 ans, il peut devenir propriétaire du bien.
La sureté réelle est la garante sur une chose alors que la sureté personnelle est la garante sur une
personne (ex : la cauton : si une personne ne peut pas payer, une autre le fait sa place).

c. Les caractéristiques des droits réels

Le droit de préférence : c’est la faculté reconnue au ttulaire du droit de passer avant tout autre
personne pour l’exercer. Un créancier privilégié peut ainsi, en cas de confit, être payé sur un bien du
débiteur par préférence aux créanciers chirographaires.
Ex : un débiteur doit 500€ à un créancier chirographaire et 1000€ à un créancier hypothécaire. Il ne
paye ni l’un, ni l’autre. Il possède un immeuble, objet de l’hypothèque qui est alors saisi et vendu
pour 1000€ aux enchères. Le créancier hypothécaire sera intégralement payé, le chirographaire ne
touchera rien.

Le droit de suite : C’est la faculté accordée au ttulaire du droit réel de faire valoir son droit à
l’encontre de toute personne qui détent la chose. Le ttulaire du droit peut donc suivre la chose dans
ses déplacements matériels si c’est un meuble, ou juridique si c’est un immeuble.
Ex : un créancier hypothécaire peut faire saisir et vendre l’immeuble hypothéqué, même si ce dernier
a été vendu et se trouve entre les mains d’une nouvelle personne, laquelle par défniton, n’est pas le
débiteur.
Il peut être évité si un notaire peut vérifer que le bien ne supporte plus l’hypothèque.

2. Les droits personnels :

Le terme de droit de créance est synonyme de droit personnel. C’est le droit que possède une
personne, le créancier, d’exiger d’une autre personne, le débiteur, l’accomplissement d’une certaine
prestaton. Il s’agit donc d’un droit qui repose sur un rapport direct entre deux personnes, c’est à dire
une obligaton. Du point de vue du créancier, le droit personnel se trouve à l’actf du patrimoine. Du
point de vue du débiteur, il se trouve au passif de son patrimoine.
C’est un droit relatf, par oppositon au droit réel qui est un droit absolu : le créancier ne peut
demander l’accomplissement de la créance qu’au débiteur. Si quelqu’un d’autre intervient, c’est sur la
base d’une autre obligaton.
La garante accordée à un créancier est un droit de gage général. Elle n’a pas de sureté réelle ou
légale. Le créancier peut saisir n’importe quel bien au passif du patrimoine du débiteur (s’il n’est déjà
pas sous contrat de droit réel avec quelqu’un d’autre).
Quand une personne est non solvable, il y a un départage entre les diférents créanciers. Les
privilégiés prennent ce qu’ils ont à prendre et les chirographaires, se partagent ce qu’il reste « au
marc le franc », c’est à dire, qu’ils se départagent proportonnellement le reste.

a. Classification selon la source :

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Obligatons légales : elles sont prévues par la loi. Par exemple, le code civil met à la charge des
propriétaires des obligatons envers leurs voisins (ex : mur mitoyen).

Obligatons contractuelles : elles sont crées par le contrat et contenues dans des clauses (ex : prêt
d’argent, contrat de vente ; un transporteur à par exemple, une obligaton de sécurité).

Obligatons délictueuses : elles naissent d’un dommage causé à autrui. Ce fait juridique rend une
personne débiteur d’une réparaton envers la victme qui devient créancière de la réparaton.

Obligatons quasi délictuelles : découlent de faits non intentonnels (fautes de négligence ou


d’imprudence). De cete faute naît une créance en réparaton pour la victme.

Obligaton quasi contractuelle : elles sont prévues par l’artcle 1371 du Code Civil, c’est à dire d’un
fait volontaire licite qui oblige son auteur envers les ters, ou inversement. Il n’y a pas de rapport
direct entre le créancier et le débiteur.

b. Classification selon l’objet :

Obligaton de faire : on s’engage à exécuter positvement une obligaton (livrer la chose, peindre un
tableau…) par contrat par exemple. On engage sa responsabilité.

Obligaton de ne pas faire : On s’engage à une abstenton (ex : ne pas faire concurrence).
Ex : une obligaton d’un salarié face à son employeur.

Obligaton de donner : On s’engage à transférer la propriété d’une chose.


Ex : un transfert instantané après un accord. Si on donne une chose, il y a un accord verbal, on ne
peut plus reprendre la chose.

3. Les droits intellectuels

Par exemple, on retrouve :


 Le droit d’exploitaton d’un auteur sur son œuvre, qui est diférent du droit d’auteur extra
patrimonial.
 Droit d’exploitaton du fond de commerce
 Droit que le notaire à sur sa charge : il peut la vendre, c’est la vente de sa clientèle civile. C’est
une charge ministérielle.

B. Les objets sur lesquels portent les droits


1. La classification des biens :

a. Les biens immeubles :


Biens qu’on ne peut pas déplacés sans en abîmer la substance. Il y a les immeubles par
nature (terrains, maisons…) et les immeubles par destnaton : c’est un bien meuble mais à qui la loi
confère un statut d’immeuble (ex : dans une exploitaton agricole, il s’agit de tout ce qui est outllage
ou troupeaux) car il est rataché à un bien immeuble par nature.
Certains biens meubles sont indissociables d’un bien immeuble (ex : château avec une tapisserie
d’époque, si on l’enlève le château perd de sa valeur).
b. Les biens meubles :

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Par nature, c’est tous biens qu’on peut bouger sans en altérer la substance (ex : table, chaise, voiture,
lit, assietes…).
Par antcipaton, ce sont des biens immeubles mais qui ont vocaton à être mobilisés (ex : blé, vignes,
maïs  on va les transformés pour en faire des produits).

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