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Périménopause Chapitre 1

Geneviève Plu-Bureau, Brigitte Raccah-Tebeka

PLAN D U C H A P IT RE interindividuelle quant à sa durée et son expres-


Périménopause : définition et épidémiologie sion. En effet, sa durée est largement influencée
De la physiopathologie à la clinique par l'âge de début des troubles du cycle, l'eth-
Quels symptômes peuvent être les témoins de la nie et l'indice de masse corporelle (IMC) des
périménopause ?
femmes [6]. Elle peut alors osciller entre 4,37
Prise en charge de la périménopause
et 8,57  ans, avec une durée médiane d'environ
Traitement de la périménopause
quatre ans. Plus rarement, cette phase de tran-
sition se réduit à son minimum pour entraîner
La périménopause est une période de transi- un arrêt brutal des règles sans troubles du cycle
tion très particulière de la vie des femmes, qui préalables.
s'achève à la date de la ménopause. Cette dernière
commence, par définition, un  an après les der-
nières règles. La périménopause comprend donc
La périménopause est la période qui précède
deux  périodes successives  : la première se situe la ménopause. Sa durée médiane est d'environ
avant que les règles ne cessent, la seconde corres- quatre ans.
pond à l'année qui suit les dernières menstrua-
tions. La périménopause est caractérisée par des
modifications hormonales à l'origine d'une symp-
tomatologie clinique parfois floride et invalidante
pour nombre de femmes. De la physiopathologie
à la clinique
Un groupe de travail constitué d'experts
Périménopause : définition (Reproductive Aging Workshop) a initialement
et épidémiologie publié en 2001 (version révisée en 2011) une repré-
sentation schématique des différentes périodes de
La périménopause, période de bouleversements la vie des femmes particulièrement axée sur la
hormonaux précédant la ménopause, résulte de période de transition ménopausique (figure  1.1)
l'altération des fonctions exocrine et endocrine [7, 8]. Ainsi, 10  différentes phases combinent de
ovariennes responsable de grandes fluctuations manière subtile les symptômes cliniques, biolo-
hormonales [1–3]. giques et échographiques  : longueur et régularité
Son diagnostic est avant tout clinique. Elle des cycles, modifications hormonales ([FSH],
est, en effet, évoquée devant l'association d'une [AMH]) et compte des follicules antraux (CFA).
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altération des cycles (raccourcissement ou irré- Si cette classification est importante, notamment
gularité) et de signes cliniques d'hyper-, puis pour unifier les travaux de recherche, en pratique
d'hypo-estrogénie. clinique il n'est souvent pas nécessaire de combi-
En raison de l'importante variabilité des taux ner ces trois aspects pour comprendre, expliquer
hormonaux, il n'y a que peu d'indications à réaliser et informer les femmes.
des dosages hormonaux à visée diagnostique dans Ainsi, plus classiquement, la périménopause
La ménopause en pratique

ce contexte. se décompose schématiquement en trois  grandes


En se fondant sur la survenue des premiers phases successives, responsables de symptômes
troubles du cycle, l'âge médian du début de la d'hyperestrogénie, puis d'hypo-estrogénie, ce qui
périménopause se situe autour de 47  ans [4, aboutit à la ménopause, lorsque les règles ont défi-
5]. Néanmoins, il existe une grande variabilité nitivement disparu [9].

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Partie I. Généralités

A B
Stades –5 –4 –3b –3a –2 –1 +1a +1b +1c +2

Vie reproductive Transition Postménopause


Terminologie

ménopausique
Précoce Acmé Tardive Débutante Tardive Débutante Tardive

PÉRIMÉNOPAUSE
Durée Variable Variable 1–3 ans 1 an 3–6 Reste de la vie
ans

Critère principal (cycle menstruel)


Cycle Régulier Régulier Régulier Changement Variable Irrégulier Aménorrhée définitive
menstruel (variable) discret Règles > 7 Cycles > 60
jours jours
Irréguliers

Critères complémentaires (Biologie, échographie)


FSH Basse Variable ↑ variable ↑ > 25 ↑ ↑ Variable ↑↑↑
AMH Basse Basse Basse Basse Basse Très bas
Inhibine B Basse Basse Basse Basse Très bas

CFA Faible Faible Faible Faible Très faible Très faible

Caractéristiques cliniques
Symptômes Symptômes Symptômes vasomoteurs Atrophie
vasomoteurs Très probables urogénitale
possibles

Âge moyen
(rang) 46 ans (34–54) 51 ans (40–60)
Figure 1.1 Les différents stades de la période de transition.
(A) premières règles, (B) dernières règles. CFA : compte des follicules antraux. Source : adapté de Soules et al. 2001 [7] et de Harlow
et al. 2012 [8].

Première phase : Troubles du cycle


raccourcissement des cycles, Cliniquement, cette maturation folliculaire accélé-
ou « phase folliculaire courte » rée provoque un raccourcissement progressif des
cycles, principalement par réduction de la phase
Cette première phase résulte de la diminution folliculaire. Les cycles deviennent plus courts
progressive du capital folliculaire ovarien et (< 25  jours). La phase folliculaire est raccourcie
de l'appauvrissement de la qualité ovocytaire. (9–10 jours), l'ovulation, plus précoce, alors que la
Cela engendre une altération du recrutement phase lutéale reste de durée normale.
et de la dominance folliculaire. La sensibilité de
la réponse des cellules de la granulosa à la FSH
va diminuer progressivement. Dans un premier Autres symptômes
temps, une baisse des sécrétions d'inhibine B Ce phénomène peut être responsable de la for-
et d'AMH va survenir, puis, seulement dans un mation de kystes fonctionnels, particulièrement
second temps, apparaît une augmentation de fréquente dans cette phase de la périménopause.
libération de la FSH [10–13]. L'absence de modi- Secondairement, une maturation multifollicu-
fication initiale de la LH témoigne de la diffé- laire associée à une augmentation de l'activité de
rence des rétrocontrôles inhibiteurs exercés par l'aromatase peut être responsable d'une hyperes-
l'ovaire sur la sécrétion hypophysaire des deux trogénie. Elle se caractérise par l'apparition de
gonadotrophines. différents symptômes tels que des mastodynies,

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Chapitre 1. Périménopause

des troubles de l'humeur (irritabilité, angoisse, daire à l'hyperstimulation de la FSH. Ainsi, il


troubles du sommeil), des troubles neurovégé- est fréquemment observé des signes d'hyperes-
tatifs (troubles du transit, nausées, asthénie), trogénie, en particulier des mastodynies par-
des céphalées ou encore une prise de poids [14, fois invalidantes.
15]. Par ailleurs, cette hyperestrogénie peut
également révéler ou aggraver des pathologies Fertilité
mammaires et/ou utérines estrogénodépen-
­
dantes. En effet, il est fréquent de voir s'aggraver à La diminution du capital folliculaire entraîne
cette période une pathologie mammaire (masto- des ovulations de moins bonne qualité, res-
dynies invalidantes, mastopathie fibrokystique), ponsables de la baisse de la fertilité. Le corps
une hyperplasie endométriale, des myomes, une jaune, caractérisé par une sécrétion moindre
adénomyose, une endométriose ou une patholo- de progestérone, devient inadéquat. La baisse
gie néoplasique. de la fertilité est largement amorcée. Il peut
néanmoins persister une ovulation suffisam-
ment adéquate pour aboutir à une grossesse,
Fertilité ce qui impose le maintien d'une contraception
Lors de cette première phase, l'ovulation per- efficace.
siste de qualité variable. Il est donc essentiel de
maintenir une contraception efficace si néces-
saire [16].
Troisième phase : allongement
des cycles
Deuxième phase : « phase
Les follicules deviennent progressivement résis-
de corps jaune inadéquat »
tants à la FSH, ne permettant pas une matura-
Cette deuxième phase est caractérisée par la tion folliculaire complète à chaque cycle.
raréfaction des follicules, leur mauvaise qualité,
ainsi qu'une inefficacité croissante de la FSH à
parvenir à une maturation folliculaire cyclique Troubles du cycle
normale. Lors de cette dernière phase, les cycles
deviennent de plus en plus irréguliers, le plus
Troubles du cycle souvent très longs. De façon aléatoire, une
maturation folliculaire aura lieu, avec, éven-
La durée des cycles est alors très aléatoire,
tuellement, une ovulation. Les menstruations
alternant des phases courtes et plus longues.
deviendront de plus en plus rares.
Les cycles sont anarchiques, associant des
phases folliculaires prolongées et des phases
lutéales courtes. Autres symptômes
Une alternance de phases d'hyperestrogénie et
Autres symptômes d'hypo-estrogénie peut apparaître, avant une
Lors de cette phase, tous les symptômes cli- phase d'hypo-estrogénie complète traduisant la
niques peuvent s'observer. En effet, les ovu- ménopause (tableau 1.1). Cliniquement, un syn-
lations ne surviennent plus que de façon drome climatérique peut émerger  : bouffées de
anecdotique et imprévisible. L'élévation de chaleur, sueurs nocturnes, troubles de l'humeur
la FSH, amorcée lors de la première phase, et du sommeil, baisse de la libido, sécheresse
s'accentue. Le corps jaune de mauvaise qua- vaginale, etc. Ces symptômes peuvent exister
lité entraîne une phase lutéale plutôt courte, bien avant la phase de ménopause chez certaines
durant de 10 à 12  jours, et une concentra- femmes, comme l'ont montré plusieurs études
tion de progestérone plasmatique diminuée. longitudinales analysant des femmes durant la
Parallèlement, le taux d'estradiol plasmatique période de transition de la périménopause vers la
est fréquemment élevé (> 200  pg/ml), secon- ménopause [17].

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Partie I. Généralités

Tableau 1.1 Les signes d'hypo- cycle, un certain nombre de conséquences patho-
et d'hyperestrogénie. logiques au niveau des organes cibles.

Hyperestrogénie Hypoestrogénie
Sur le plan mammaire
Mastodynies Bouffées vasomotrices
Ménorragies (↗ FSH) On observe régulièrement des mastodynies (ten-
Prise de poids Sueurs nocturnes sion mammaire cyclique des seins, traduisant
Gonflement abdominal Douleurs articulaires l'œdème tissulaire) et une plus grande fréquence
Frilosité de mastopathies bénignes, en particulier de mala-
Troubles de l'humeur
Asthénie dies fibrokystiques.
Troubles du sommeil
Troubles de la libido
Sécheresse vaginale Sur le plan utérin
Dyspareunie L'insuffisance en progestérone peut être responsable
d'une hyperplasie endométriale glandulokystique et
de fibromyomes utérins. Ainsi, il n'est pas rare d'ob-
Fertilité server des ménorragies, voire des hémorragies en
Une étude de N. Santoro et al. publiée récemment lien avec l'hypertrophie endométriale, ou des phé-
montre que les ovulations persistent jusqu'à quatre nomènes d'adénomyose diffuse particulièrement
à cinq  ans avant la dernière menstruation, dimi- fréquents à cette période. Le déséquilibre estropro-
nuent ensuite jusqu'à ne plus concerner « que » gestatif, aux dépens de la progestérone, entraîne
environ 22  % des femmes à un  an des dernières aussi un certain nombre de symptômes prémens-
règles [18]. La contraception devra donc être truels (sensation de gonflement généralisé avec prise
adaptée aux signes fonctionnels de chaque femme, de poids, sensation de pesanteur abdominale et des
sans, bien sûr, l'interrompre prématurément. membres inférieurs, anxiété).

Sur le plan ovarien


La périménopause est constituée de plusieurs
phases alternant des modifications hormo- La fréquence des kystes fonctionnels ovariens aug-
nales qui engendrent des troubles du cycle très mente habituellement dans cette période. Ils sont
variables. Ces phases s'accompagnent de symp- secondaires à l'existence d'un corps jaune inadé-
tômes d'hyper- ou d'hypo-estrogénie. quat et s'observent le plus souvent dans les phases
d'hyperestrogénie clinique.

Quels symptômes peuvent Sur le plan cérébral


être les témoins Il n'est pas exceptionnel de voir apparaître les
de la périménopause ? symptômes vasomoteurs dès la périménopause
tardive au cours des phases d'hypoestrogénie [17].
Les signes de la périménopause peuvent être extrê- Ceux-ci peuvent être accompagnés de troubles
mement variés, à la fois dans leur présentation et de l'humeur et de troubles du sommeil, souvent
leur intensité. Certaines femmes décrivent une transitoires. En effet, ils disparaissent spontané-
symptomatologie foisonnante alors que d'autres ment lorsque les phases d'hyperestrogénie ou de
ne s'aperçoivent qu'à peine de cette transition. sécrétion adéquate d'estradiol reprennent.
Enfin, plus rarement, chez certaines femmes,
l'aménorrhée va s'installer définitivement direc-
tement sans succéder à une phase de troubles du La période de périménopause s'accompagne fré-
cycle. L'insuffisance lutéale, principale consé- quemment de symptômes mammaires (mastody-
quence de la périménopause, réalisant le plus nies et/ou mastopathies fibrokystiques), ovariens
souvent un état d'hyperestrogénie soit absolue, (kystes fonctionnels) ou utérins (hypertrophie de
l'endomètre).
soit relative, entraîne, en dehors des troubles du

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Chapitre 1. Périménopause

Prise en charge rechercher, en cas de ménorragies, de douleurs


pelviennes ou de métrorragies, l'existence d'une
de la périménopause pathologie de la cavité utérine ou des ovaires.

Comment faire le diagnostic


de périménopause ? La prise en charge de la périménopause est le plus
souvent clinique et ne nécessite pas dans la grande
L'association de l'âge et de troubles du cycle suf-
majorité des cas d'examens complémentaires.
fit souvent à en établir le diagnostic. Cependant,
il convient de rechercher l'existence de patho-
logies (mammaires ou utérines) nécessitant
une prise en charge plus spécifique dans cette
période de la vie.
Traitement de la périménopause
Les périodes d'aménorrhée longues posent Les traitements à proposer dans cette période
parfois un problème diagnostique : s'agit-il d'une dépendent à la fois des symptômes cliniques et de
ménopause sans symptômes vasomoteurs ou d'une l'éventuel besoin contraceptif. Aucun traitement
phase de périménopause avec sécrétion d'estradiol n'est recommandé en l'absence de symptômes.
non contrebalancée par un taux suffisant de pro-
gestérone ? Cette dernière situation peut faire le lit
de réelles pathologies, notamment endométriales. Aucun besoin contraceptif
D'où l'importance, devant toute aménorrhée chez
Les phases d'hyperestrogénie discrètes (relatives
une femme âgée de plus de 45 ans, de vérifier l'ab-
ou absolues) peuvent être gérées simplement par la
sence d'hyperestrogénie relative, à l'aide d'un test
prescription de séquences de 10 jours de progesté-
au progestatif qui sera alors positif.
rone ou de progestatif, ce qui permet de régulari-
La situation de la femme hystérectomisée est
ser les cycles et de minimiser les effets secondaires
plus délicate. L'apport des tests hormonaux (FSH
utérins ou mammaires de cet état hormonal.
et estradiol) conserve un intérêt, uniquement
Si les symptômes utérins ou mammaires sont
ponctuel, en raison des grandes fluctuations au
plus sévères, il est habituellement proposé des
cours du temps de cette période.
thérapies progestatives à doses antigonadotropes.
Le cas particulier de l'adénomyose diffuse comme
Des examens complémentaires symptôme isolé peut aussi faire appel au dispositif
sont-ils nécessaires ? intra-utérin au lévonorgestrel [19].
C'est principalement l'examen clinique qui
guidera la prescription éventuelle d'examens Nécessité de maintenir
complémentaires.
une contraception
Comme nous l'avons vu plus haut, les dosages
hormonaux sont inutiles du fait des grandes fluc- Ces sont les dispositifs intra-utérins au cuivre ou
tuations au cours du temps. L'examen clinique, au lévonorgestrel qui constituent la contracep-
notamment pelvien, permet de s'assurer de la tion de premier choix (en dehors d'une éventuelle
persistance d'une certaine imprégnation hor- contraception définitive) dans cette période de la
monale au niveau des muqueuses, notamment vie. En effet, la prescription d'une contraception
vaginales. L'imagerie sénologique peut être com- estroprogestative nécessite l'absence de tout fac-
mencée avant 50  ans, âge de début du dépistage teur de risque vasculaire, ce qui est peu fréquent
généralisé, si les symptômes cliniques le justifient dans ce contexte. La contraception progestative
(mastodynies, palpation de nodules mammaires, microdosée est souvent source d'hyperestrogénie
par exemple). Il en est de même de l'imagerie pel- du fait d'un blocage ovarien souvent insuffisant.
vienne : une échographie par voie vaginale devra L'utilisation de progestatifs à doses antigona-
être réalisée dès qu'il y aura un doute quant à dotropes n'a pas d'AMM dans l'indication de la
l'existence d'une pathologie utérine ou ovarienne, contraception mais peut être utile en cas de patho-
fréquente dans cette période. Elle permettra de logie mammaire ou utérine associée.

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Partie I. Généralités

[12] Park  SK, Harlow  SD, Zheng  H, Karvonen-


Les traitements de la périménopause dépendent Gutierrez  C, Thurston  RC, Ruppert  K, et  al.
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